OS 1-Tension
(Généralement le titre contiendra ce que j'essaie de travailler dans l'OS)
TW: Lemon
***
- Pourquoi tu as fait ça ?!
- Fait quoi ?
- Oh ne joue pas à l'imbécile, Shy. Ne joue pas à ça avec moi. Tu avais tout prévu, hein ? Le jeu, tes amis, l'alcool ... Le défi de t'embrasser. C'était prévu.
Nous nous étions rapprochés mutuellement, et mon visage était désormais très près du sien. Trop près. Il se pencha dangereusement, prenant un air féroce.
- Penses-tu réellement, Galena, que j'allais te laisser m'échapper de la sorte ?
Il avait parlé d'une voix emplie de haine, de rage, mais tout à fait posée et calme, ce qui le rendait plus dangereux encore. Tels que nous étions, je pouvais parfaitement distinguer la teinte de ses yeux, entre le bleu marine et le noir profond, tout aussi profond que l'abîme dans lequel il me faisait sombrer. Je sentais nos vêtements se frôler, et son souffle enragé finir sa course dans mon cou tandis qu'il attendait ma réponse avec une patience qui lui coûtait forcément, effort que je notais dans un coin de ma tête.
- Je ne t'échappe pas, Shy, parce que je ne t'appartiens pas.
- Eh bien tu devrais peut-être, ça m'éviterait tous les problèmes que tu me causes, répliqua-t-il.
- Parce que me soûler à une soirée à laquelle tu m'as invitée signifie te causer des problèmes ?
J'avais prononcé ces paroles sur le ton de l'humour, mais l'accusation qu'elles voilaient assombrit encore plus ses yeux, et je sentis un frisson me parcourir en me rappelant d'autres circonstances où je voyais cette teinte.
- Non, mais flirter avec mon cercle d'amis, ça l'est. Si je t'invite, ce n'est pas pour que tu ailles voir ailleurs.
- Ce n'est pas parce que tu m'invites que je suis sous ton autorité, me vexai-je.
- Si tu vis dans mon appartement, c'est sous mes règles ! rugit-il en frappant la table à côté de nous. Et dans celles-ci, flirter avec d'autres est banni.
- Je ne suis rien pour toi, Shyer, tu te souviens ? Tu n'en as rien à faire, je suis l'invisible, et tu es le vide. Rien. Nous ne sommes rien l'un pour l'autre. Je fais ce que je veux.
- Tu fais ce que je te demandes de faire lorsque nous sommes avec ces personnes. Tu n'as pas idées des conséquences que ...
- Non, le coupai-je. Mais je n'ai pas à t'obéir, ni à personne d'autre. Personne ne me contrôle, et personne ne me contrôlera jamais.
Ce fut à son tour d'esquisser un sourire narquois. Il lia nos regards, m'immobilisant sous le coup, et effleura mes mains de ses doigts.
- Ah non ? Personne ne peut te contrôler ?
Il fit doucement remonter ses mains le long de mes bras, me procurant des centaines de frissons tandis que ma température corporelle prenait soudainement quelques degrés.
- Étonnant ...
Son visage frôla le mien, et ses lèvres caressèrent ma joue. Ses gestes étaient lents, précautionneux, et je tentai de me rappeler le sujet de notre conversation pour ne pas me perdre. Étions nous en pleine discussion ? Non, une dispute. Mais ...
- Parce que je croyais me souvenir ...
Ses lèvres se posèrent dans mon cou, sur cette zone sensible sous mon oreille. Ma main se porta d'elle-même à sa chemise, l'agrippant pour me faire tenir debout. Je le sentis sourire contre moi, l'un de ses sourires victorieux qu'il aimait tant m'offrir lorsqu'il remportait une bataille. Il continua sa course, couvrant mon épaule de petits baisers fiévreux, m'arrachant un soupir, me faisant mordre ma lèvre inférieure pour me punir d'avoir réagi à son toucher.
- De deux ou trois moments ...
- Shy ... gémis-je lorsqu'il mordilla le lobe de mon oreille avec une douceur combinée à une intensité telle que je me mis à trembler légèrement.
- Où tu étais à ma merci.
La main qui ne maintenait pas ma nuque en place passa dans mon dos, et serra mon corps contre le sien, en faisant lentement glisser la fermeture éclair de mon haut, la même qu'il m'avait aidé à fermer avant de nous rendre à cette soirée. La peau nue de mon dos frissonna de plus belle lorsqu'il la caressa, ses lèvres continuant cette douce torture.
- Shy, je ... Je ne suis pas sûre que ce soit une bonne idée.
- Vraiment ... Es-tu sûre que tu veux que je te lâche ... Que je stoppe mes caresses, que j'ôte mes mains et mes lèvres de ta peau ... Tu veux que j'arrête de te faire soupirer, et t'agripper à moi pour tenir debout ?
- Non ...
- Alors ...
Il s'écarta légèrement de moi, et pour la première fois, j'eus peur qu'il m'ai écoutée, mais ses mains me rassurèrent en faisant glisser les bretelles de mon haut, dévoilant mon torse. Il m'observa un moment, comme hypnotisé, ses doigts suivant mes courbes jusqu'à se poser sur ma taille et à décrire de petits cercles contre ma peau. Ses yeux étaient tellement foncés à présent, assombris de désir, que je ne distinguais même plus leurs nuances.
- Shy ...
Mon gémissement fut étouffé par son baiser tandis que sa main descendait toujours plus bas, collée contre ma peau, jusqu'à atteindre le lieu que j'avais tant besoin qu'il touche.
- Je t'ai, Galee ... Je t'ai déjà.
- Jamais ...
Il me souleva pour me poser sur la table, que je plaignais intérieurement de devoir constamment assister à ce genre de choses.
- Bien sûr que si, regarde-toi.
Je lui ôtait son tee-shirt, tout en tachant de rester consciente face à l'effet qu'il me produisait, surtout lorsqu'il décida que mon mini-short ne devait pas rester sur moi. Je m'apprêtais à dire quelque chose lorsque ses doigts commencèrent à me mener sur une route brillante et plaisante.
- Shy, Shy, Shy ... me plaignis-je.
Son souffle amusé rebondit contre ma peau, et il m'embrassa délicatement la clavicule avant de détacher mes cheveux.
- Regarde comme tu ne peux pas résister. Je te contrôle et tu le sais.
Ma vue commença à se brouiller délicieusement alors qu'il me faisait sentir chaque cellule qu'il caressait, et ma poitrine touchait la sienne quand j'inspirais tellement mon souffle était saccadé.
- Je ... te déteste, gémis-je.
- Je sais, Galee ... Mais si tu me déteste comme ça, je veux être haï toute ma vie.
Il m'embrassa à pleine bouche, et je tâchai de lui rendre son baiser à la hauteur de toutes les sensations qu'il me faisait découvrir depuis deux semaines, espérant qu'il ne me déteste pas trop, tout de même ...
***
1057 mots ^^
Alors, je bosse sur "Ombreuse", quand l'inspiration vient, mais j'écris dans le désordre .. Comme c'est un ennemies to lovers censé contenir de la tension, j'essaie de m'entraîner.
Défi réussi ?
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Kiss,
Nessie
<444
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