La nuit et toi

Allongé dans mon lit, je regardais le plafond. Les bras derrière la tête, ça faisait 30 min que je pensais à comment améliorer ma façon d'utiliser mon alter.
Il me faut plus de vitesse, un meilleur jeu de jambes, plus de force dans les bras...
bref, j'ai encore du travail.

Je tournais la tête vers mon réveil : 23h. Il faudrait que je dorme, mais j'étais obsédé par l'idée de m'améliorer.

23h15... je sentais quand même mes yeux se fermer. Et je crois que c'est ce qu'ils firent l'espace d'un instant. Quand je les ré-ouvris, Kacchan était au dessus de moi et me regardait de son regard froid.
Je fermais les yeux puis les ouvris à nouveau. Il avait disparu.
Il fallait vraiment que je dorme. Mais cette image avait fait palpiter mon coeur. De surprise. Mais un autre sentiment m'interloquait. Ca ressemblait à... du désir. J'avais envie de revoir ce visage. Je fermais alors les yeux.

Immédiatement je vis à nouveau le visage de Kacchan, dur, froid, déterminé. Je voyais ses yeux rouges me fixer. Que voulaient ces yeux ? Je sentais presque le souffle chaud qu'il expirait sur mon visage.
Je sentais le sommeil s'emparer de moi... et les lèvres de Katsuki avec lui. Je sentais ses lèvres sur les miennes.
Le baiser était loin d'être délicat comme dans les films, au contraire. Il était violent, précis, soudain. Un baiser digne de Katsuki Bakugo, l'homme le moins tendre du monde.

Mais pourtant ce baiser fit monter en moi une envie sans précédent. Je voulais qu'il continue.
Il entrouvrit la bouche pour mordre ma lèvre inférieure. Je gémis.
Il recula son visage et je le vis sourire. Le même sourire que lorsqu'il peut utiliser son Alter sans limite. Ce sourire le rendait incroyablement sexy. Je le vis se redresser et retirer son t-shirt.
Il était musclé. Pas un gramme de gras en trop, je le trouvais parfait...

Je voulu le toucher mais il repoussa mon bras, m'attrapa le poignet et le colla au dessus de ma tête sur le matelas. Il serrait fort mais je m'en fichais. Je le voyais petit à petit prendre possession de mon esprit en me dominant ainsi, et j'aimais ça.
A califourchon au-dessus de moi, il souleva mon t-shirt de son autre main puis le remonta au-dessus de mes pectoraux.
Il caressa mes muscles en s'attardant sur le haut du poitrail, puis se pencha sur moi et me lécha le téton droit.
Sa langue était chaude, et pourtant des frissons parcouraient tout mon corps sans que je ne puisse le contrôler.
Il me mordit le téton avec une certaine délicatesse pour quelqu'un comme lui. Mais me faire mal ne lui permettrait pas d'atteindre son but et il le savait.
Katsuki n'était pas seulement fort mais extrêmement intelligent. Chaque action était préméditée, il pouvait presque tout prévoir, tout envisager. Il connaissait mes réactions, mes points faibles, et visiblement mes désirs. Je voulu dire son nom mais rien d'autre ne sortit qu'un gémissement plaintif.

Ma main gauche immobilisée, je lui caressait les cheveux de la main droite. Il continuait de mordre mon téton, et lorsqu'il le sentit assez durci, il s'attaqua au second. Cette fois-ci avec moins de sensibilité, je mis ma main sur ma bouche pour étouffer un cris. Quand je l'entendis ricaner, je compris que c'était exactement ce qu'il cherchait.

Alors qu'il descendait sa bouche sur mes abdos, il lâcha mon poignet. Je pû me redresser légèrement pour l'observer se diriger, lentement mais sûrement, vers l'élastique de mon pantalon.
Il faisait chaud et je dormais habituellement sur le drap. Rien ne pû donc cacher la bosse qui s'était dessinée au niveau de mon bas ventre. Il se redressa, l'observa en se mordant la lèvre, puis enleva ce qui m'habillait, boxer compris. J'étais donc à moitié nu devant lui, et à sa mercie.

J'étais essouflé rien qu'à observer son regard sur mon membre tendu. Je ne savais pas ce qui m'attendait et je crevais d'envie qu'il continue. L'espace d'une seconde j'eû le temps d'imaginer les pires scénarii. Qu'il se lève et parte, m'abandonnant ainsi. Qu'il soit déçu et ne souhaite pas continuer. Qu'il se moque. Il m'observait cogiter et je crois que ça l'amusait.

C'est alors qu'il descendit à nouveau son visage pour me prendre en bouche. Je laissais re-tomber le haut de mon corps sous le coup du plaisir. Il savait y faire.
Je sentais sa langue, ses lèvres, dans un rythme parfait. Parfois il accélérait pour me rendre dingue. Puis ralentissait à nouveau pour profiter et ne pas me faire venir trop vite. Katsuki aimait qu'on le désire, qu'on le désire longtemps. Et tant que je restais dur, il savait que c'était le cas. Il comptait bien faire durer la chose.

-Kacchan... soufflais-je tellement bas que je me demande même s'il m'a entendu.

Comment pouvait-il me rendre fou à ce point ? L'avais-je vraiment déjà désiré autant ? Je n'en avais aucune idée mais à cet instant, rien ne me semblait plus désirable au monde que son contact, quel qu'il soit. Je pouvais renoncer à mon rêve héroïque pour qu'il continue de me toucher.

Après quelques minutes de plaisir, interminables et à la fois trop courtes, il se redressa. Il se mit debout à côté du lit puis retira ce qu'il lui restait de vêtements à lui aussi.
Il était entièrement nu. Il était si beau. Rien ne pouvait être plus beau que Katsuki nu, me désirant visiblement autant que je le désirais. Il ne bougeait pas. Il me regardait, attendant quelque chose de moi.
Instinctivement, je me redressa, retira mon t-shirt et m'assis au bord du lit, face à lui. J'étais hypnotisé par son plaisir.
Il mis sa main dans mes cheveux et exerça une petite pression. Je me dirigeais alors, sans opposer de résistance, vers son membre tendu. Puis je le saisis entre mes lèvres et commençais mes va-et-vient. Il était chaud, il était dur et j'aimais ça. J'entendais ses râles retenus et je sentais ses doigts serrer mes cheveux. Lui aussi aimait ça, et je crois que c'est ce qui me plaisait le plus. L'entendre, le sentir avoir envie de moi m'excitait à un point inimaginable.

Je mis mes mains sur ses fesses et le rapprocha encore plus de moi pour pouvoir aller plus loin, plus fort, plus vite. Je voulais qu'il vienne dans ma bouche, je voulais le sentir couler en moi. Mais il fini par tirer ma tête en arrière. Il me regardait passionnément. Ce n'était pas fini et j'en était ravi.

Il me força à me lever, pris ma bouche avec toujours autant de force sauf que cette fois, je lui rendais la violence qu'il m'avait offert en le mordant à mon tour.
C'est alors qu'il me retourna et fit basculer l'avant de mon corps sur mon lit. Je l'entendis fouiller dans son pantalon, en sortir quelque chose qu'il ouvri, puis jeter autre chose au sol. Puis je sentis son excitation contre mon bassin, glisser et m'humidifier grâce au lubrifiant visiblement présent sur le préservatif qu'il avait mis.

Puis je le sentis commencer à vouloir entrer en moi. J'avais peur et j'étais contracté. Il n'insistait pas. Au contraire il avançait doucement. Il décida d'introduire, lentement, un doigt tout d'abord. Ce fut moins long que ce à quoi je m'attendais. Avec son autre main, il me caressais le dos. Je lui étais tellement soumis, il pouvait faire ce qu'il voulait de moi et pourtant il prenait son temps. Par prévenance ou par sadisme, je ne saurais le dire.

-Je te veux maintenant, Deku... Dit-il avec détermination.

Il avait été silencieux tout le long, et entendre le son de sa voix et surtout ces mots... je devins encore plus fou de désir. Je ne pensais même pas que c'était possible... C'est alors que je le senti entrer en moi avec une étonnante facilité.

Visiblement, l'excitation qu'il avait provoqué avait eu raison de la tension que mon corps ressentait. Je le sentais en moi, et c'était bon. C'était tellement... différent. Mon cerveau bouillonnait entre la sensation de son membre en moi, à la fois douloureuse et plaisante, ses mains sur mes hanches, ses grognements de plaisir, son bassin s'éloignant du mien pour venir d'y coller à nouveau une seconde plus tard.

Je serrais les draps entre mes poings et étouffais mes gémissements dans un oreiller. Je le sentais aller plus vite au fur et à mesure que je me détendais.
Puis il saisi mon sexe dans sa main droite, ce qui le força à rapprocher son corps du mien. Il entamait des vas-et-vient tout en me prenant avec une certaine force. Je l'entendais grogner de plus en plus fort et savais qu'il ne me restait plus longtemps avant que mon propre désir décide de ne plus se cantonner aux limites de mon corps.

Il était en sueur et je sentais mon sang pulser sur mon front. Il arrivait à gérer tous les mouvements avec un rythme différent, ce qui était vraiment impressionnant.
Et alors que je le sentais donner des coups de bassin particulièrement puissants, il eu un coup de poignet qui me fit trembler de plaisir avant de jouir dans sa main.
Au même moment je l'entendais hurler plus fort et rester en moi plus longtemps qu'auparavant... On avait atteint le plaisir suprême ensemble. Je fermais les yeux pour me remettre alors qu'il se retirait.

Quand je les ouvrais à nouveau, j'étais toujours allongé dans mon lit, seul et habillé. En sueur et le coeur palpitant. Je regardais l'heure. 01h12. Jamais un rêve ne m'aura autant fait regretter la réalité.
Désormais, j'attendrai le sommeil avec plus d'impatience que pour n'importe quoi d'autre...

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J'espère que cette petite histoire vous a plu ;)
Je suis plutôt de style One Shot mais si vous voulez des histoires plus longues j'écris aussi avec aka-kacchan.
La bise

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