Chapitre 20

Natsu.

Je resserre ma peluche contre moi tandis que les rayons lunaires s'infiltrent par ma fenêtre.

Pourquoi me fais-tu ça Natsu ?

Je me recroqueville dans mon lit et mon ventre se tord un peu plus. Les yeux bleus de Lisanna brillant d'amour me serre le cœur.

- Je te déteste et t'aime en même temps...

Je regarde ma peluche et la renifle. Elle sent encore l'odeur de la barbapapa. Celle de Natsu.

- Regarde Lucy ! Y a une peluche à gagner ! S'écrit Natsu en me pointant un jeu de pêche aux canards.

- Ça a l'air trop cool ! Igneel, Layla on peut y jouer ?! Je m'excite en regardant le couple qui sourient gentiment.

- Bien-sûr les enfants !

Je le revois encore gagnant la peluche...

- J'ai gagné ! J'ai gagné ! Crie-t-il.

Il se tourne ensuite vers moi tout sourire.

- Tiens je te la donne, ce genre de truc c'est pour les filles.

Je lui rends son sourire et prends en main la peluche. Ensuite je fais un smack à Natsu, ses joues se teintent légèrement sous le geste.

- Merci Natsu ! Je t'aime tellement !

- Moi aussi je t'aime beaucoup Lucy... Fait-il gêné.

Si seulement il pouvait le redire encore aujourd'hui. Rien qu'une seule fois. Rien que pour me sentir vivante une dernière fois. Si seulement tu pouvais m'aimer comme moi je t'aime ! Si seulement tu avais tenu ta promesse ! On rirait ensemble, dormerait ensemble...

On se marierait et aurait des enfants plus mignons les uns que les autres !

Mais tout ceci n'était pas possible à cause de ce titre de notre même nom de famille. Même si nous n'étions pas du même sang, le faite que l'on est les même parents adoptifs nous interdisait de pouvoir faire des choses ensemble ou même construire un avenir. 

Mais il y avait un autre problème également...

Bizarrement, j'entends des pas dans le couloir. Curieuse de savoir de qui il s'agit, je me dirige vers ma porte puis entrouvre celle-ci. J'y passe un œil et distingue parfaitement les cheveux roses de Natsu. Je le vois descendre le escaliers avec hâte et complètement habillé. On dirait qu'il va sortir.

Lorsque j'entends une porte claquer, je marche jusqu'à ma fenêtre qui donne sur la route et ce que j'y vois me déplaît.

Lisanna Strauss était mon autre problème.

Je le regarde monter dans la voiture de la pimbêche. Et soudain j'entends un bruit semblable à quelque chose qu'on déchire. Mes yeux larmoyants se posent sur la peluche que je tenais toujours en mains. Je venais de la décapiter.

Et au lieu d'être triste, j'affiche un sourire sur mon visage car je ne peux m'empêcher d'imaginer Lisanna à la place de cette peluche.




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