Chapitre 41: Miami ,partie 1

Assise au milieu d'une rangée de trois sièges, mon avion a déjà décoller de Los Angeles jusqu'à Miami, à ma droite, Martin Garrix armé de son ordinateur portable et un casque branché sur ses oreilles et à ma gauche se tient Lenni le regard perdu de l'autre côté du hublot et tout comme moi la musique résonnant dans nos casques, sa main s'est posée sur ma cuisse.

Je lâche mon ordinateur des yeux quelque secondes même si pour moi les nouveaux épisodes de Riverdale m'intéressent grandement. Mes doigts viennent se glisser sous sa main et s'entremêlent avec les siens, Lenni tourne la tête vers nos mains entrelacées, je me contente de sourire, il sourit depuis qu'il a aperçu notre proximité et il ne s'efface pas pour autant lorsqu'il détourne le regard sans lâcher le contact.

Pendant se temps, je me concentre de nouveau sur Netflix laissant de côté un futur son presque prêt dans le disque dur mais je suis fatiguée des trois dernières semaines et mes paupières se ferment lentement emportant mon esprit au pays des rêves.

***

-Mesdames et messieurs, notre équipage vous informe que l'avion ne tardera pas à atterrir en destination de Miami, Floride, merci de rattacher vos ceintures et d'éteindre vos téléphones portable, nous espérons que vous avez passer un excellent voyage en notre compagnie! claironna la voix d'une femme.

Je me redresse en sursaut, réveillant Lenni également à nos côtés Martin retient un rire de franchir ses lèvres, je suis à moitié endormie, il en est de même pour mon copain qui songe déjà à rentrer à l'hôtel pour dodo.

Une femme passe près de notre rangée, elle ne peut s'empêcher de sourire en nous voyant perdus, elle nous recommande de nous attacher et d'éteindre nos appareils électronique, encore sonnée, Martin saisit nos appareils qu'il fourre dans mon sac à dos et il pointe du doigt nos ceintures.

-Oh, lâchais-je, mon cerveau remis en route.

Lenni soupire avant de s'attacher et je fais de même  puis je remercie Martin qui finalement retourne discuter avec son manageur sur la rangée d'à côté.

Je jette un regard vers le hublot puis je sens le monstre d'acier descendre lentement vers le sol, Lenni est réveillé complétement cette fois tandis que je tente désespéramment de garder mon calme.

La seule fois où j'ai pris l'avion, c'était seule, il n'y avais ni mes parents, ni mon frère et je me souviens que j'avais failli m'évanouir tant j'étais apeurée et pour l'atterrissage, j'avais des haut le coeur et je peiner à respirer normalement.

Je cale ma tête en arrière tout en retenant les larmes et l'angoisse qui grimpe dans tout mon être mes doigts agrippent au siège mais une main chaude vient saisir la mienne et la serrer aussi fort qu'elle le peut.

Je rouvre les yeux et je découvre Lenni qui me tend son épaule pour que je me sente mieux, j'accepte volontiers, il embrasse ma tempe tandis que la main qui n'est pas agrippée à la sienne se charge de lui labourer l'épaule, je sens l'avion perdre de l'altitude et se diriger vers le sol avec une allure fulgurante, le pilote s'amuse également à faire des embardées sur les côtés tandis que je me retiens de ne pas pleurer.

-Chut...tout va bien se passer, chuchote Lenni dans mon oreille, cela m'apaise mais pas complétement puisqu'à  la nouvelle secousse, mon corps se met à trembler de peur.

C'est le pire atterrissage de toute ma vie, je ne risque pas de l'oublier.

Après vingt minutes de cauchemar, l'appareil s'arrête et rejoint le hangar, je m'empresse de  me détacher, le teint blafard, Lenni saisit le sac à dos, je remercie rapidement le pilote pour ses "acrobaties" qui ont failli me tuer, Lenni leur explique rapidement dans mon dos ce qui fais sourire le pilote qui s'excuse.

J'accepte ses excuses avant de ne poser le pied sur le sol, tout mon corps se détend et je suis bien contente d'être à terre, Lenni passe son bras par dessus mes épaules en me suppliant de ne pas embrasser le béton.

J'arque un sourcil dans sa direction mais malgré moi mon rire se mêle au sien, on rejoint les tapis roulant qui nous amène nos deux valises, sur le chemin nous sommes épier par les paparazzis qui ne cessent de prendre des clichés de nous deux, nous parvenons à rejoindre le hall sans encombres ainsi que la sortie, à l'extérieur les questions fusent, je suis au centre de l'attention et je ne prends pas le temps de répondre, je m'engouffre dans le taxi suivie de Lenni, Martin qui marcher derrière nous avec son manageur n'a pas eu le même succès, j'en suis étonnée.

***

Parvenus à l'hôtel, Jean-Yves et mon manageur s'engagèrent dans leur chambre et je rejoignis la mienne, adjacente à celle de Lenni contenantes d'une suite.

J'observe mes valises d'un oeil fatigué avant de me laisser tomber sur le matelas à plat ventre, fatiguée des heures de vols durant lesquels je n'ai pas fermer l'oeil.

Cela faisait à peine dix minutes que j'étais allongée que mon téléphone sonne, je décroche et demande d'une voix endormie :

-oui?

-Salut soeurette! Comment c'est passé ton vol? questionne Dylan à l'autre bout du fil.

Des jappements se font entendre un peu plus loin, j'imagine Newt courant dans le jardin et le sourire sans limites de Dylan, qu'il doit avoir maintenant.

-J'ai connu pire, admis-je en me rallongeant sur le dos, un bras devant mes paupières fermées.

-J'ai Instagram maintenant! rie-t'il, tu avais raison! c'est vraiment cool comme appli! merci!

Je souris et réponds:

-c'est normal , rie-je, et toi? avec Britt?

-ça va pas trop, avoue t'il, la voix triste, on pense à se séparer peu de temps après la naissance des bébés, annonce t'il.

-oh, lâchais-je, je suis désolée, m'excusais-je

-Ce n'est pas d eta faute, on ne s'entendait plus et puis j'en trouverais d'autres, assure t'il, triste tout de même.

-Je vais quand même être tata! m'exclamais-je en riant.

-Je sis certain que tu sera parfaite! rie-t'il à son tour.

-Je vais les noyez sous les cadeaux ces petits, assurais-je.

-Ne me les volent pas...commence Dylan.

-Il me semble que Lenni aimerait bien devenir papa, réfléchis-je.

-Sam! s'ecria t'il.

-oh ça va, j'ai quatorze ans, je sais ce qui est bien et pas bien, rie-je.

-Qui va être papa? demande une voix masculine à l'entrée.

-Mon frère, répondis-je en découvrant Lenni, ce dernier s'élance sur le lit et s'allonge sur mon ventre.

-Je vois que ton Roméo est avec toi, je vais vous laisser! Profitez bien! mais pas trop non plus, recommande t'il.

Je souris, lui dis au revoir avant de raccrocher.

Je glisse ma main dans les cheveux de Lenni, jouant avec les mèches et caressant ses cheveux du bout des doigts, les papouilles sont bien plus douces que j'aurais pu me croire capable.

Puis je regarde mon téléphone, ma fatigue envolée, Lenni grogne avant de se redresser et de plonger son visage dans mon cou, accablé par le manque de contact.

il cherche ma main, une fois trouvée il la pose machinalement sur ses cheveux et repose son bras sur les coussins, je ris et je reprends mon activité précédente, caresser ses cheveux et jouer avec ses mèches brunes.

j'ai tellement de chance.

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