PDV SAM

J'ouvre les yeux doucement puis passe ma main sur mon visage, sauf que je me sens oppressée, Je me retourne délicatement et remarque que c'est Lenni qui me tiens dans ses bras, à moitié endormi.

-Hey, lançais-je.

-Hey, il réponds, la voix enrouée, et terriblement sexy.

Oh my god.

Je lui sourit.

-Tu vas mieux? questionne-t-il.

-J'ai très bien dormi en tout cas, rie-je.

Il rit à son tour, il s'écarte légèrement de façon à ce que je sois de nouveau contre son torse.

-Heureux que tu ai dormis comme un bébé! rigole t'il.

-Grave, moi j'prendrais ça comme un compliment perso', rie-je.

Il rit aussi.

Puis un silence s'installe, pas gênant, non, reposant.

Sa main est enlacée dans la mienne et son visage dans mes cheveux, et moi, et bah je crois que je vais me rendormir.

Dommage, Lenni n'est pas du même avis.

-Je t'aime, il avoue.

Mon coeur rate un battement et le seul fait de savoir que ça provient de sa bouche me fait quelque chose.

Je relève ma tête vers lui tandis qu'une sourire s'étire sur mes lèvres.

-Et je me lasserais jamais de ton sourire, il lâche.

Je meurt d'amour quand?

-Je t'aime aussi, lançais-je à mon tour

Pour réponse il plaque ses lèvres sur les miennes, il me surprends et je n'y réponds pas de suite.

Mais je finis par le faire, le faisant sourire encore plus. Nos mains entrelacées se détachent et sa main vient se placer sur ma joue.

Je me redresse et on se sépare  à la fin du baiser, de ce fait, je me détache de lui, et ça ne lui plait pas.

La preuve, la seconde suivante, il plaque de nouveau ses lèvres sur les miennes et il inverse les rôles, son corps plaqué contre le mien, je suis collée au lit.

Je sais que mes yeux sont fermés , mais rien n'empêche mes joues de prendre une couleur écarlate, Lenni s'en rend compte une fois séparés.

Je lâche un rire nerveux, il rit aussi puis replonge son regard dans le mien, cette fois c'est mon tour, j'attrape son visage entre mes mains et m'élance pour nous faire basculer, c'est lui cette fois qui se retrouve collé au lit.

Mes cheveux retombent sur son visage tandis que ses mains descendent le long de ma colonne vertébrale jusqu'à mes hanches, on se regarde en souriant, si seulement les journalistes le savaient.

J'avais envie de rire, ce que je fis.

-Pourquoi tu rigole, demande-t'il en souriant aussi, les yeux pétillants.

-Tu parle trop, lançais-je avant de couper court à notre conversation, de la façon la plus radicale : mes lèvres sur les siennes.

Il sourit et je pourrais même penser qu'il roule des yeux, une fois de nouveau séparés, je ne fais que me blottir contre lui, il referme ses bras autour de moi et embrasse ma joue. Une de ses mains caressent mes cheveux et l'autre retient mon corps sur le sien, quant à moi, je me charge de l'admirer.

Au bout de dix minutes, Lalande craque et lance:

-Tu sais que c'est hyper déstabilisant quand tu fais ça, il rit nerveusement.

-Ah bon? sourie-je.

Il comprends ma tactique et sourit aussi.

-Je n'irais donc pas au studio aussi, sourit-'il.

-Exactly, je te kidnappe, rie-je.

-Oh, et bien si c'est pour me kidnapper, je suis d'accord, il rit.

-Tu es kidnapppé par une merveilleuse fille, lançais-je.

-Oh, si je disais l'inverse je mentirais, il sourit, le regard le plus sincère du monde.

-Tu sais que j'taime toi, lançais-je.

-Mais tout l'monde m'aime, j'ai plus de dix millions de fans, il rigole.

-Oui, mais il n'y en a qu'une qui t'aime comme moi je le fais, assurais-je.

-Bien sûr, Kylie Jenner, il blague.

-Connard! rie-je en le frappant doucement.

-Mais nan, je rigole, c'est toi, tu voulais que ce soit qui? il rigole;

-Personne d'autre que moi, répondis-je en l'embrassant une nouvelle fois.

La porte s'ouvre et je me sépare de Lenni, sa mère nous toise tout les deux, croise ses bras sur sa poitrine et sourit. Dylan arrive derrière elle, les cheveux en bataille et trempés, il vient de sortir de la douche.

Le manageur de Lenni arrive à son tour, génial...

-Sam? questionne Dylan.

Je relève la tête, rouge pivoine, gênée qu'ils aient puent nous entendre discuter.

-Oui? répondis-je.

-Rien, lâche-t'il.

Je lève les yeux au ciel.

-J'imagine que Lenni ne va pas au studio aujourd'hui? demande le manageur.

-Exactement, il n'y va pas, affirmais-je.

J'attrape ses bras et les bloque contre moi, l'obligeant à se redresser et revenir contre moi.

-C'est vrai JY, elle m'a kidnappé, avoue-t'il.

Je lui sourit tel un ange, Myriam ne peut pas s'empêcher de pouffer quant à Dylan il vient de s'éclipser.

-Ok, ça marche pour cette fois, mais demain je te veut au studio, dans deux jours tu part, il accepte, s'en va.

-Pas de bêtises, recommande Myriam avant de s'en aller.

-C'était bizarre, avouais-je.

-Bizarre que ton frère en ait rien à faire, Bizarre que mon manageur n'ait rien dit? Bizarre que ma mère m'aie demandé de pas te sauter? il demande;

Je me dégage de lui, les yeux grands ouverts et la bouche grande ouverte.

-Lenni! réprimandais-je, choquée de sa dernière phrase;

-Bah quoi? il rit

-J'suis un mec, il ajoute en haussant les épaule.

-Mouais, lançais-je, pas rassurée.

-Désolé?

-ok, admis-je, pardonné.

Il dépose un chaste baiser sur mes lèvres, se lève et par enfiler un tee-shirt. Oui, il était torse-nu.

Il récupère son portable et moi je reste en jogging débardeur.

-Tu descends pas comme ça, il lance.

-Comme ça quoi? demandais-je.

-Tu peut mettre autre chose qu'une débardeur ou alors tu prends une veste, continue-t'il.

-Ok, rie-je en le lâchant pas du regard.

Pourtant, son visage est tellement sérieux qu'il ne semble pas avoir bien prit mon rire, il arque un sourcil.

-Calme toi, je vais pas sortir avec un autre gars, assurais-je.

Je saisis un veste avec fermeture éclair et me charge de la mettre, je ferme la fermeture et croise les bras sur ma poitrine.

-C'est bon? ça te va? demandais-je.

-Merci, sourit t'il avant de m'embrasser.

-De rien, rie-je avant de le suivre en dehors de la chambre, vers le petit déj'.

Ayant aussi récupéré mon portable et enfilé mes Vans, je traîne sur les réseaux sociaux, le bras de Lenni autour de ma taille.

Je vois que j'ai cinq cent abonnés en plus sur Twitter et YouTube.

Je range mon portable dans ma poche et suis Lenni au buffet .

Ce dernier s'empare de deux croissants, du beurre, de la confiture, des pancakes et du sirop d'érable, il prends aussi un verre de jus d'orange, et après c'est lui qui insinue que je mange trop.

Je le regarde faire et lève les yeux en l'air, j'attrape pour ma part, de la confiture, du pain grillé, un verre de lait et deux donuts.

Il nous trouve une table pour deux personnes et je m'assois en face de lui.

Le petit déjeuner se fait dans les rires, les sourires charmeurs, des délires chelou, deux photos pour son compte et une bonne dizaine pour le mien, je crois que ma messagerie Instagram va exploser.

Lenni termine tout son plateau alors que moi, je n'ai même plus étais capable de manger mon dernier donut, après trois tranches de pain grillé.

-Tu as regardé ton fil d'actu' instagram et les story? demande Lenni.

-Non, pourquoi? demandais-je en finissant mon verre de lait.

-Pour rien, il assure.