palindrome ☆

Au loin, j'entends une voix qui se moque cruellement de moi.


Je vais sûrement mourir. Ce sera la fin de ma vie à peine commencée, mais laissons la place à d'autres ! À ceux qui sauront s'en sortir.

Je devrais me reposer pour de bon. De toute manière je ne sais pas comment survivre ici.

Peut-être que je perds la tête. Je perds sûrement la tête.

Je pousse un soupir. C'est bon, je crois que j'ai compris.

C'est ça que j'entendais réellement.

En fait, ce rire entre les branches, c'était pas un être humain. C'était le vent.

Ça me fait rire aussi. Rire fort. On rit à deux, maintenant. Comment ça à deux ?

J'avance doucement, et je comprends : là, un vieil homme s'esclaffe encore, seul face au ciel rose.

C'était un rire lugubre, je ne sais pas ce qu'il annonçait. La fin du monde. Ou peut-être le début d'un nouveau...?

Un bruit m'attire : venait-il de la forêt ? Ou bien de l'eau ?

Je regarde ailleurs. Dans la mer, les animaux des abysses montent d'un coup à la surface.

Sortis d'une obscurité réconfortante qu'ils connaissaient depuis toujours...

Comme un nourisson qui vient de naître.

Et ces oiseaux, là, qui hurlent à la mort...

Qui me feraient presque peur.

La lumière orangée forme des ombres trop étirées qui m'intriguent.

Le coucher de soleil prend place d'un coup, ou alors c'était le levé ?

C'était beau.

La lumière fût

Puis finalement

Tout s'était éteint.

Tout était noir.











Poème subtil
Tout est dans le titre.

Bạn đang đọc truyện trên: AzTruyen.Top