FLASHBACK 17 : PREMIÈRE FOIS
‼️ Contient une scène à caractère sensuel. Ne pas lire si sensible. Je décline toute responsabilité en cas de choc. ‼️
Bélial remonta les escaliers en trombe jusqu'à sa chambre. Il y arriva haletant.
Il ferma la porte de sa chambre et s'appuya dessus. Il s'assit en rabattant ses genoux contre son torse, toujours contre la porte. Il posa sa tête sur ses genoux et croisa ses bras sur sa tête.
Il n'arrivait pas à ressentir quoi que ce soit. Il n'arrivait même pas à savoir si ce qu'il avait fait était bien. Mais de toute façon, il s'en moquait.
Cette scène lui avait donné une idée pour sa vengeance, lui qui ne savait pas encore comment la faire. Il allait créer un étaux de peur autour de son père. Il allait tuer toutes les personnes en lien avec lui. Il allait commencer par ses frères, puis il finirait par Maximilien. Il allait espacer les homicides avec un certain délais, pour que Chronos sache qu'il allait venir. Peut être qu'un délais de quelques jours serait suffisant.
Bélial pouffa à l'idée de voir son père, ses oncles et Maximilien morts. Il voulu retenir son rire mais il explosa bientôt d'un rire de fou, enthousiasmé par son idée. Il commença à hurler ses idées, entrecoupées par de nombreux éclats de rire. Il parlait de démembrement, de décapitation, de poison, de torture et d'exploser le crâne de ses victimes.
Il rit comme ça pendant cinq bonnes minutes. A la fin, il avait mal au ventre et le visage trempé de larmes tant il avait rit. Il avait même inconsciemment roulé jusqu'au centre de sa chambre, là où il se trouvait actuellement.
Bélial reprit ses esprits puis alla dans sa salle de bain pour se laver et se changer.
Il se passa d'abord un peu d'eau froide sur le visage. Il releva le nez pour se regarder dans le miroir. Il fit un bond en arrière en constatant son reflet. Sa peau d'habitude diaphane et tendre semblait alors grise et affaissée. Ses cheveux noirs, mouillés par l'eau gouttaient négligemment sur son visage.
Ils avaient toujours été assez longs (la mèche en tout cas) pour cacher totalement ses yeux lorsqu'il baissait la tête.
Là, sa tête était baissée, mais le fait que Bélial ait mouillé ses cheveux les faisaient lui coller à la peau du front. Et il constata que ses yeux avaient changés.
Au lieu de la couleur marron que ses yeux avaient l'habitude d'arborer, ses iris s'étaient teints d'un rouge sang lumineux. Ses pupilles n'étaient plus rondes, mais s'étalaient sur toute la hauteur de l'œil, dans une forme ovale. Un peu comme une pupille de chat quand il fait un peu sombre.
Bélial resta interdit devant son miroir. Ce fut quelqu'un qui frappa à sa porte qui l'arracha de son malaise, lui ôtant également ses « nouveaux » yeux.
Il alla ouvrir. C'était Lilith qui l'attendait derrière la porte. Elle était en chemise de nuit et ne portait même pas de pantoufles – le temps ne s'y prêtait pas tellement. Le couloir, qui d'habitude était illuminé et plein de vie, était ce soir vide et sombre. Il semblait à Bélial qu'il l'avait traversé lorsqu'il y avait encore du monde. Après tout, il n'avait probablement pas prêter attention au fait qu'il était vide. Il empruntait ce couloir au moins cinquante fois par jour, alors il n'avait plus besoin de faire attention à quoi que ce soit ici.
- Tu ne dors pas ? questionna Lilith.
- Visiblement non, soupira Bélial. Il est quelle heure, s'il te plaît ?
Lilith se pencha sur le côté pour regarder le réveil sur la table de nuit du jeune homme.
- Trois heures du matin et des broutilles, répondit-elle en affichant à Bélial un grand sourire.
- Tu ne devrais pas être couchée, toi ? lança le jeune homme en se reculant pour laisser entrer Lilith.
Il ferma la porte. Elle s'assit sur son lit et dit :
- Et toi ? Tu t'es même pas changé. Et en plus tu m'as faussé compagnie à la fête alors tu ne te débarrasseras pas de moi aussi facilement.
Elle afficha un sourire plein de sous-entendus. Bélial ne le remarqua pas.
- Je suis fatigué, Lilith, lâcha-t-il. Pars, s'il te plaît.
- Non, rétorqua la jeune fille en s'approchant de lui avec un démarche féline. Je t'ai dis que tu ne te débarrasseras pas de moi aussi facilement.
Elle se colla contre son dos. Elle s'éleva sur la pointe des pieds et lui mordilla le lobe de l'oreille. Elle commença à faire des vas-et-viens avec ses mains sur la chemise de Bélial. Elle reprit :
- Alors tu as intérêt à être très convaincant si tu veux que je parte.
- Tu veux peut-être que je me mette à genoux à que je te supplie de me laisser tranquille ? proposa-t-il, un sourire pointant sur les lèvres.
- Ce serait pas une mauvaise idée, approuva-t-elle en lui léchant l'oreille.
- Mais si tu veux bien, avant toute chose je vais me laver, conclu Bélial.
Il se détacha d'elle et se dirigea vers la salle de bain. Elle le retint par le bras. Elle sortit un préservatif de sa chemise de nuit et dit :
- Ça résiste à l'eau, tu sais ? Et il faudra plus qu'une douche pour m'éloigner de toi si ce n'est que deux secondes.
Bélial soupira, saisit le préservatif et entraîna Lilith dans la salle de bain. Il la colla avec force contre le mur à l'intérieur de la cabine de douche et l'embrassa langoureusement. Ses mains parcouraient chacune des parcelles de peau de Lilith. Quant à la jeune fille, elle tâchait de rendre aux mieux ses baisers et ses caresses à Bélial, essayant avec un main d'allumer la douche.
Un jet d'eau froide les aspergea tous les deux. Ils furent bientôt trempés et décidèrent d'enlever leurs vêtements. Puis il continuèrent de s'embrasser sous la douche, mêlant à leurs caresses le savon.
Trente-cinq minutes plus tard, il se jetèrent sur le lit, encore tout humides de la douche qu'ils venaient de prendre. Leur souffle était fort et saccadé.
- Tu... tu as le truc ? demanda Lilith.
- Ouais...
Bélial saisit le préservatif qu'il avait lancé sur sa table de nuit. Il le montra à Lilith.
- J'ai un peu peur, avoua-t-elle. C'est ma première fois, tu sais.
- Pour moi aussi c'est ma première fois, la rassura-t-il. Tu croyais quand même pas que je faisais ça tous les jours ?
Elle rit à sa blague.
- On en sait rien, peut-être, renchérit-elle.
Il rit à son tour et l'embrassa pour mettre fin à la discussion. Il en commença une autre :
- J'aurais besoin d'aide pour mettre ça.
Il montra le préservatif.
- Je peux déjà te l'ouvrir, proposa la jeune fille et prenant le petit emballage.
Bélial, qui jusqu'à maintenant était couché sur elle, se dégagea et s'assit à côté de Lilith.
- Tiens, fit-elle en lui tendant le préservatif déballé. Maintenant débrouille-toi.
- T'es sympa, dit-il en lui prenant. Mais tu peux m'aider s'il te plaît ?
- Nan. Désolée mais j'ai trop peur.
- Franchement, continua Bélial en enfilant le préservatif avec moins de mal que ce qu'il s'était imaginé. Je vais pas te manger, tu sais ? Et puis je trouve que t'as une réaction bien inappropriée pour quelqu'un qui veux baiser.
- Faire l'amour, on dit, corrigea Lilith. Et tu pense pas que c'est normal ? Ça fait mal la première fois.
- Qu'est-ce que t'en sais, t'as essayé ?
- Bah non, idiot. Mais j'en ai déjà un peu parlé avec maman.
- Et au pire c'est quand tu veux, hein.
Elle s'était couchée sur le ventre et n'osait pas le regarder dans les yeux depuis qu'elle lui avait tendu le préservatif. Mais là, elle fut obligée. Elle releva son visage vers celui de Bélial qui la regardait dans les yeux. Elle rougit et détourna le regard.
- Me regarde pas comme ça ! s'exclama Lilith.
- Désolé, désolé, s'excusa Bélial en détournant le regard lui aussi. Mais bon, tu veux que je commence par quel trou ?
Lilith se retourna vers lui :
- Mais t'es sérieux ?! Aller vas-y, qu'on en finisse. Tu commence à me saouler.
Elle se retourna sur le dos et écarta les cuisses.
Bélial la toisa quelques secondes puis se logea entre ses jambes. Son membre frottait l'entrée du vagin de la jeune fille.
- C'est bien ce trou là que tu veux, hein ? demanda-t-il.
- Ta gueule et b... Fais-moi l'amour.
Bélial s'exécuta sans poser plus de questions.
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