FLASHBACK 16 : FÊTE

           
‼️ Contient une allusion sexuelle, ne pas lire si sensible. Je décline toute responsabilité en cas de choc. ‼️
« Tu es prêt pour ce soir ?

- Oui, j'ai hâte ! Je vais enfin pouvoir danser avec toi pour de vrai !

- Il te va bien, ce costume.

- Merci. Toi aussi tu es belle dans cette robe.

- Merci. Et au fait ça va mieux avec Papa ?

- J'ai pas envie d'en parler.

- D'accord. Mais rappelle-toi, Sam. Je serai toujours là pour toi.

- Merci Claudia. Mais c'est moi qui dois te protéger et pas l'inverse »

Une semaine plus tard...

« Bélial, Bélial !

- J'arrive, Lilith ! »

Le jeune homme ouvrit enfin la porte de sa suite. Lilith, la fille unique des De Succubus, l'attendait avec impatience. 

- Tu es beau quand t'as pas tes lunettes. Tu devrais rester comme ça plus souvent. Et j'ai bien choisi le costume avec Maman ?

- Oui, tu as très bien choisi.

Lilith et Bélial avaient le même âge. Ils s'étaient tout de suite bien entendus. Tellement bien que les De Succubus leur avaient proposé des fiançailles. Mais les deux jeunes gens (surtout Bélial) ne voulaient pas trop presser les choses entre eux. Ils voulaient attendre encore un peu avant de se lancer dans ce genre d'engagement, voir si leur relation allait évoluer en une belle amitié ou alors en une belle histoire d'amour. Lilith espérait secrètement la deuxième option. Bélial n'en savait rien. La seule chose qu'ils savaient tous les deux, c'était qu'ils allaient devoir danser ce soir ensemble.

Les deux jeunes gens se dirigèrent vers la salle de bal. Lilith tenait Bélial par le bras qu'il lui avait proposé. En montant les escaliers vers le troisième étage (où se situait la salle de bal), le jeune homme glissa à l'oreille de sa partenaire : « Au fait, tu es très belle ce soir. » Cette simple phrase fit violemment rougir Lilith. Elle balbutia un vague merci. Sa réaction fit rire Bélial qui la taquina un peu sur ça. Elle lui donna un coup de hanche en guise de réponse, ce qui fit redoubler les rires du garçon. 

Il riait honnêtement, ce soir. Ce n'était pas la joie complète, mais il s'amusait. En plus, il trouvait Lilith très jolie, ce soir. Encore plus que d'habitude. Elle avait les cheveux raides et bruns et de grands yeux noirs. Ils étaient si noirs qu'on ne voyait jamais ses pupilles. Ses lèvres étaient roses et pulpeuses, comme celles de sa mère. Elle avait aussi un grain de beauté au dessus des lèvres à droite. 

Ce soir, Lilith était vêtue d'une robe rose pâle qui lui arrivait au bas des genoux. La forme du bas de la robe et des manches en dentelles était celle qui s'apparentait à un ballon. Le haut était quand à lui moulant, ce qui mettait en valeur les seins de la jeune fille qui commençaient à poindre (elle était de janvier, elle avait passé ses onze ans). 

Ce soir, Bélial - qui n'avait jamais trouvé la jeune fille spécialement digne d'intérêt, que ce soit d'un point de vue physique comme psychologique – la trouvait ce soir littéralement à tomber. 

Il passa une main dans les cheveux de la jeune fille coiffée comme une pin-up. Elle se laissa faire. Puis ils entrèrent tous les deux dans la grande salle de bal du troisième étage. Bélial fut éblouit par tout ce monde et ce luxe auquel il ne s'était pas encore habitué. Il resta un moment bouche bée et immobile sur le pas de la porte jusqu'à que Lilith - habituée à ce genre de réception et nullement impressionnée – ne tire son partenaire dans la salle. Le jeune homme se ressaisit vite et suivit son amie qui alla le présenter aux différents invités.

Bélial ne retint pas la moitié des noms des gens qu'il avait rencontré. Il se souvenait juste que les conversations étaient toutes particulièrement banales et censurées par les bonnes manières qui forçaient les gens à se sourire, aux hommes à tenir les femmes par la taille tout en sirotant un verre de champagne avec l'autre. 

Les femmes dans ce genre de soirées arboraient toutes un sourire sublime qui dévoilait leur dents blanches, des robes si belles qu'elles feraient pâlir Peau d'Âne de jalousie et devaient rire et glousser à chacun des mots de leur époux. Elles n'étaient là que pour montrer la suprématie de leur mari. C'était d'ailleurs en grande partie grâce aux femmes qu'une famille jouissait une bonne réputation ou non : si elles riaient de la manière exigée par la société (à savoir souvent, en reversant la tête en arrière et avec une voix agréable) et parlaient de la façon attendue (soit très peu, pas fort et avec une voix douce), une famille pouvait être très appréciée.

Bélial cherchait dans l'immense salle de bal des personnes de sa connaissance. Il crut apercevoir Lucifer vers un buffet et se dirigea vers elle (en faussant compagnie à Lilith non sans s'être excusé avant). 

Après avoir slalomé entre une myriade de groupes d'aristocrates discutant de politique ou d'économie, Bélial arriva enfin au buffet des petits fours. Il reconnu immédiatement la longue tignasse rousse de la petite fille. Il s'approcha d'elle en silence et lui tapota sur l'épaule. Lucifer sursauta et avala de travers. 

- Bonsoir, salua le jeune homme en constatant que la petite fille ne s'était pas encore retournée.

Elle se tourna lentement, comme craignant de voir un monstre. Mais dès qu'elle le vit, elle lui sauta au coup avec tellement de force qu'il manqua de tomber par terre.

- Tu m'as manqué ! s'exclama Lucifer en serrant Bélial dans ses bras. Qu'est ce que tu fais ici ?

- Eh bien, le Grand-Duc de Succubus à décider de me prendre sous son aile, répondit Bélial, mal à l'aise.

- Oh ! Il t'a fait entrer dans son harem ?

- Ou-oui, c'est ça...

Il ne savait pas quoi répondre. Il ne savait même pas ce que « faire entrer quelqu'un dans un harem » voulait dire. Il savait juste que c'était la réponse la plus appropriée étant donné que c'était ce que Richard avait fourni comme excuse à Chronos pour qu'il reste vivre avec Nino. 

Tout d'un coup, quelqu'un le héla.

- HEEEYYYY, petit ! lança une voix inconnue.

Lorsque Bélial se retourna, il vit un groupe de quatre hommes plus ou moins jeunes mais tous très beaux accompagnés chacun d'une femme.Ils avaient tous le teint diaphane. 

L'un avait les cheveux blancs, longs et brillants comme de la nacre. Un autre avait une coupe au carré, les cheveux bleu roi et les yeux de la même couleur que ses cheveux. Le troisième était blond, les cheveux coupés en un carré plongeant qui accentuait ses traits fins semblables à ceux d'une femme et avait un œil bleu et un autre bleu et vert. Le dernier avait des cheveux très longs couleur aubergine et des yeux d'un violet transcendant. 

- Qui êtes vous ? questionna Bélial après les avoir détaillés. Je ne crois pas vous connaître.

- Oh ? Tu ne reconnais même plus des membres de ta famille ? renchérit celui aux cheveux et aux yeux bleu.

- Enfin, Poséidon ! lança celui aux cheveux de nacre. Comment veux-tu qu'il nous connaisse étant donné qu'il ne nous a jamais vu ?

- Ah, oui. Pas faux, approuva le dénommé Poséidon.

- Et donc vous êtes venus pour quoi, au final ? demanda abruptement Bélial.

- Prendre des nouvelles de ton père notre frère, lâcha le blond sur un ton semblable à celui de Bélial.

- Mon père ? renchérit le garçon.

- Oui, ton père, approuva celui aux cheveux aubergine.

Bélial les toisa tous un par un dans les yeux. Ils lui rendirent son regard et aucuns de tous ne cillèrent. 

- Je ne parle pas de choses personnelles avec des gens dont je ne connais même pas le nom, soupira Bélial en se retournant pour montrer à ces hommes, qui visiblement étaient ses oncles, son profond désintérêt pour eux.

- Ah ! Mais on oublie les bonnes manières ! dit celui aux cheveux blancs nacrés. Je m'appelle Zeus, et voici ma femme Europe.

Le jeune homme se retourna pour voir qui lui parlait. Et qui était cette « Europe ». C'était une petite femme menue, aux joues rondes, aux teint halé, aux cheveux noirs et pourtant avec d'immenses yeux vert clair.

- Moi c'est Poséidon, dit celui aux cheveux bleu. Et ma femme s'appelle Amphirite.

Bélial la détailla aussi. Elle avait de longs cheveux blonds et vaporeux, des yeux vert d'eau et inspirait une profonde gentillesse.

Celui aux yeux violets se présenta :

- Je suis Arès. Et je te présente Vénus, ma fidèle épouse.

Contrairement aux autres femmes, Vénus était très laide. Elle était très grosse, avait une tête minuscule, les cheveux fins, abîmés et blancs de vieillesse et la peau ridée et affaissée. Bélial retint une grimasse face à elle.

- Et moi, c'est Hadès. Et elle, c'est ma femme, Perséphone, lâcha enfin le blond. Et à la base j'avais un fils qui était sensé être à côté de moi. Sauf que là, bah, je l'ai perdu. Il s'appelle Styx, si jamais.

Perséphone avait l'air aussi ennuyée que son époux. Sa peau était pâle et tranchait grandement avec ses yeux noirs et ses cheveux de geais.

- Je peux vous aider à retrouver votre fils, si vous voulez, proposa Bélial.

- C'est vrai ? Tu ferais ça ? demanda Perséphone d'une voix trop douce pour la situation.

- Oui. De toute façon, je cherche à tout prix à éviter la danse, concéda le jeune homme.

- Alors je veux bien que tu le retrouve, dit Hadès. Et tu pourras lui dire de ma part qu'il sera puni dès qu'on rentrera à la maison ?

- Oui, je peux, approuva Bélial qui se dirigeait déjà vers la sortie.

- Ah, au fait, lança Poséidon. (Bélial se retourna.) Tu peux nous tutoyer, hein. On est tes oncles. Et je pense qu'on sera amenés à se voir souvent maintenant.

L'homme aux cheveux bleu adressa un sourire et un clin d'œil à son neveu qui lui rendit.

Après avoir slalomé une nouvelle fois entre une myriade de groupes d'aristocrates discutant touours des mêmes sujets ennuyeux, Bélial sortit enfin de la salle de bal. Il n'avait pas croisé Lilith  et il avait perdu Lucifer. Elle avait du partir lorsque les oncles de Bélial étaient venus l'aborder. 

Le jeune homme descendit tous les escaliers et sortit du château. Il devait trouver son cousin, Styx. Il ne devait pas être loin. En plus, Bélial sentait que son cousin était quelque part dans l'immense parc des De Succubus.

Bélial flâna une bonne dizaine de minutes dans le parc, observant les étoiles et profitant d'un petit vent frais qui avait cruellement manqué ces derniers temps en période de canicule. Il finit par se coucher dans l'herbe. Il plaça ses mains sous sa tête en guise de coussin. Il allait s'endormir lorsqu'un cri, ou plutôt un râle le sortit de sa somnolence. Il se releva et resta trente secondes aux aguets, assis dans l'herbe, en quête d'un autre bruit. Puis il réentendit un râle, suivit d'un hurlement effrayé d'enfant puis d'une voix d'homme réprimandant probablement l'enfant qui venait de crier.  Pour s'assurer que tout allait bien, Bélial se dirigea vers la source du son. 

La réprimande et les cris s'étaient transformés en râles de plaisir sexuel le temps qu'il arrive. Son que Bélial ne connaissait que trop bien. Il progressait cependant les jambes chancelantes, incapable de s'arrêter. Il savait que c'était mal. Mais il voulait absolument voir. 

Il se cacha derrière un buisson proche de la scène. Et là, il observa tout. Et il fut chamboulé. 

Contrairement à ce qu'il croyait, ce n'était pas un homme et une femme qui lui étaient totalement inconnus. C'était Maximilien, le père de Lucifer et Claudia qui était entrain de violer Samaël. 

Bélial assista à toute la scène, bouche bée. Il ne savait pas quoi faire. Il ne savait pas quoi dire. Il n'en avait pas la force, non plus. Alors il se contenta d'observer et de se rincer l'œil sur un scène de sexe pédophile.

Quand ils eurent finit, Bélial eut peur de se faire remarquer. Mais heureusement aucun des deux ne nota la présence du jeune homme. 

Quand Bélial rentra, à peine remis de ce qu'il venait de voir, la fête était déjà finie.

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Bonjour ! Voilà, je tiens à m'excuser pour les fautes d'orthographes car j'avais trop hâte de publier. Je veux terminer cette histoire d'ici le 15, pour l'inscrire au Wattys. S'il y a des fautes d'orthographes, n'hésitez pas à me le dire. Je vous serai même reconnaissante de l'avoir fait.

Voilà c'est tout pour moi ! Au revoir et j'arrive bientôt avec de nouveaux chapitres ! La fin approche les amis !

Ps : en bas à droite du média, c une photo qui est sensée représenter Lilith quand elle sera plus grande. Mais ca vous donne deja une idee de comment elle est !

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