24; Reese

A U P A R A V A N T

J'IGNORE QUOI PENSER. Alors que je gravis les marches de l'escalier, des millions de pensées se bousculent dans mon esprit. Premièrement, Callie croit être enceinte. D'accord, elle a du retard dans ses règles. D'accord, c'est affreusement louche. Mais, ça ne peut pas être réel, si ? Je me souviens quelque peu de cette nuit où Charles m'a fait un peu trop boire, il y a de cela quelques semaine. Généralement, je ne touche pas à l'alcool. En fait, j'ai horreur de voir des gens boire. Ayant vécu avec un père dont les problèmes se caractérisaient par sa forte dépendance à l'alcool, j'ai grandi en voyant cette eau de vie comme une mauvaise chose. Certes, il est vrai que ça l'est d'une certaine manière. Néanmoins, parfois il m'arrive de perdre mes moyens et d'oublier mes principes. Comme ce soir-là, où Charles avait réussi à convaincre ma copine et moi de boire un bon coup. Nous n'étions pas complètement ivres, mais suffisamment pour coucher ensemble sans se souvenir du moindre détail le lendemain. Enfin, Calliope avait tout oublié. Seulement, je suis certain d'avoir pris les précautions nécessaires. Si le test s'avère positif, alors je suis dans une impasse totale. Non, je n'abandonnerais pas Callie. Je ne l'abandonnerai pour rien au monde, car je l'aime. Mais je m'en voudrais jusqu'à la fin de mes jours, si ça venait à se produire. Je prendrais le blâme et je m'en voudrais de ne pas avoir pensé plus intelligemment au moment de passer à l'acte.

Deuxièmement, où sont mes parents ? Où est ma soeur ? Nous sommes samedi soir, au début du mois de juin. Il est impossible que mon père soit sorti pour aller à un de ces galas à la con. Il n'en a jamais à cette période de l'année. Puis, il y a cet étrange silence qui règne dans la demeure. Je déteste ce silence. Ce n'est pas naturel de voir la maison plongée dans ce calme monstre.

L'inquiétude me gagne bien rapidement, alors que j'arrive à l'étage. Les pires craintes me viennent à l'esprit. Et si mon père avait eu une sale journée ? Et s'il s'était passé quelque chose en mon absence ? Et si mon père avait décidé de foutre le camp ? Non, c'est peu probable. Si c'était le cas, j'entendrais probablement des exclamations de joie en provenance de ma mère et de ma soeur. Oh, et je les rejoindrais bien assez vite. Inutile de se faire de fausse-joie : mon père ne quitterait Green Lake pour rien au monde. Cette ville, il l'aime plus que sa propre famille. Green Lake est à la base de sa gloire. C'est ce qui lui vaut tous les mérites du coin. Les gens le voient comme un héros. Moi, je le vois comme un monstre.

Le salon étant au bout du couloir, je m'avance tranquillement. Mon coeur semble battre à mille à l'heure, mais la curiosité prend le dessus. Je marche à pas feutrée jusqu'à arrivée devant la porte entrebâillée de la pièce. C'est alors que j'entends un drôle de bruit en provenance de la pièce. Encore habitué au silence, je sursaute. Je me reprends vite en main et tends l'oreille en direction de la pièce. Au bout de quelques minutes, je crois avoir identifié les drôles de sons. Ils me font étrangement penser à des sanglots. Ma mère, peut-être ? Mon père a peut-être eu une mauvaise journée et a décidé que ma mère allait être le souffre-douleur du jour. Généralement, c'est moi qu'il choisi en premier. Ma soeur est toujours la dernière sur la liste, probablement parce que c'est elle qui ressemble le plus à mon père. Cela lui rappelle peut-être qu'il est le père de la jeune fille qu'il s'amuse à frapper et qu'il n'est pas supposer agir comme tel. Voyez-vous, j'ai cherché pendant des années à comprendre ce qui se passe réellement dans la tête de mon père. Malheureusement, c'est comme une espèce de labyrinthe dont il est impossible de trouver la sortie et d'y comprendre quoi que ce soit.

Les bruits s'intensifient alors. Ce n'est pas ma mère, c'est mon père. Plus les bruits deviennent forts, plus il me semble reconnaître des gloussements. En fait, cela semble mélanger les sanglots et les rires dans une drôle de combinaison. On ne peut pas pleurer et rire en même temps, si ? Pourquoi mon père pleure-t-il ? Pourquoi rit-il ? Que se passe-t-il ? Tout ça n'est vraiment pas bon signe.

Je retiens mon souffle, alors que je pousse tranquillement la porte qui mène au salon. Celle-ci s'ouvre dans un grincement strident. Les mains tremblantes et le coeur battant plus vite que la normale, je m'avance dans la pièce. Une drôle d'odeur se trouve dans l'air, seulement elle est trop forte pour que je puisse correctement l'identifier. Un énorme et imposant fauteuil se dresse devant moi. C'est généralement là que s'assoit mon père après une journée de travail glorieuse, toujours un verre de scotch ou de rhum à la main. D'une certaine manière, j'ai toujours trouvé cela un peu drôle. C'est le cliché même du riche vivant dans le bonheur total, tout en sirotant son eau de vie. Cependant, la réalité dans laquelle j'ai grandi est bien plus différente de cela.

Alors que je fais quelques pas de plus, un mauvais pressentiment m'envahit. L'odeur, le silence... Ça n'annonce rien de bon.

« Qu'est-ce que... »

Je ne finis pas ma phrase, sidéré parce que je suis en train de voir. Mon coeur semble arrêter de battre un instant, tandis que mon corps se fige entièrement. J'ignore combien de temps je reste là, immobile, à fixer les cadavres de ma mère et de ma soeur. Je suis en état de choc, mon esprit semblant être détaché de mon corps. Je fixe la femme qui m'a mis au monde, éteinte, allongée au sol et recouverte de sang. Je n'arrive pas à comprendre ce qui se trouve devant moi. Puis, il y a ma soeur, Charlotte, baignant également dans son sang, les yeux encore ouverts et rivés vers le ciel. J'en viens à penser que c'est la plafond qu'elle a probablement vu en dernier. Ce qui n'est pas dénué d'ironie, puisque Charlotte ne cessait de se plaindre de la laideur de ce-dernier.

Un rire nerveux m'échappe alors. J'ignore d'où ça provient ou ce que ça peut bien vouloir dire. Je reste là, complètement immobile. Pendant cinq minutes ? Dix minutes ? Une heure ? J'en viens à perdre le compte.

Le sang. Il y a tellement de sang. Et puis, il y a cette odeur. Cette odeur qui commence à me monter à la tête, qui me donne le tournis. Je passe ma main dans mes cheveux de nombreuses fois comme si ce geste simple allait me permettre de me débarrasser de ce désagrément. J'en viens au point de me prendre la tête entre les mains, tout en laissant échapper quelques petits sanglots secs et saccadés au passage. J'ai l'impression de perdre les pédales.

Ma mère.

Ma soeur.

Le sang. Il y a trop de sang.

L'odeur.

Et puis, ce mélange de rire et de sanglots.

Je titube jusqu'au cadavre de ma mère et m'effondre au sol au moment de rencontrer son visage. En la voyant de la sorte, baignant dans sa propre sang, la violence se lisant partout sur son corps, j'éclate en sanglots pour de bon. J'agrippe la main de ma mère, froide comme de la glace. Elles sont mortes. Elles sont partis. Elles ne seront plus jamais là.

Je secoue la tête de nombreuses fois. Je dois bien avoir l'air d'un hystérique, mais ça m'importe peu en ce moment.

« Non... Non... NON ! Ça ne peut... Ça ne peut être en train d'arrivée... Ça ne peut... »

Une nouvelle vague de sanglots m'emporte. La réalité semble soudainement me frapper. La seule famille que j'ai est morte. Non, elle a été assassinée.

« C'est bien vrai, Reese. » fait une voix derrière moi.

Je sursaute. Cette voix... Cette voix.

Sans jeter un seul coup d'oeil à mon interlocuteur, je me redresse subitement et le frappe en plein visage. Lorsque je porte attention à mon poing, je remarque qu'il est tout rouge et qu'il commence à saigner au niveau des jointures. Sous le coup de l'adrénaline, je ne ressens pas la douleur. Je me contente d'admirer mon oeuvre de manière satisfaisante. Mon père est replié sur lui-même, un main là où je l'ai frappé. Il me regarde un instant, son regard rivé dans le mien. Autrefois, je craignais ce regard. Il m'effrayait, me torturait l'esprit, me forçait à me soumettre. Sauf que là, j'en ai marre. J'en ai plus que marre ! Je ne suis plus que le pauvre petit Reese McDonough aimable et docile. Je me tiens droitement, le regard dur. Je ne me laisserai pas intimider par mon père, pas cette fois.

Je serre les poings en le voyant se dresser devant moi. Lorsqu'il en vient à s'approcher, je remarque qu'il empeste l'alcool.

Quel connard !

Moi qui ai toujours espéré que l'alcool l'emporte, il y a de quoi trouver la situation ironique. Ce n'est pas mon père que l'alcool a fauché, mais bien ma mère et ma soeur. Ce connard les a tué parce qu'il est malade et qu'il ne cesse de boire. Ce connard a tué des innocents. Elles n'avaient rien demander, sinon que tout ceci s'arrête. Mon père leur a servi cela sur un plateau d'argent, mais pas de la manière dont elles l'auraient imaginé. Comment peut-il encore se tenir devant moi ? Il mériterait de mourir pour ce qu'il vient de faire.

Pourquoi est-il toujours en vie ? Pourquoi c'est lui qui vit ? Pourquoi n'est-ce pas ma mère, ou encore ma soeur ? Qu'ont-elles fait pour mériter une chose pareille ? Cet homme qui se tient devant moi ne mérite pas de vivre, il ne mérite pas de se tenir encore debout. La vie est injuste. Elle fauche les innocents et laisse vivre les connards comme mon père.

Appeler la police serait une bonne chose dans le cas présent. Seulement, mes idées sont loin d'être clairs en ce moment. Il m'est impossible de penser à une chose pareille.

Je reste un moment là, à fixer mon père. Celui-ci me toise du regard, mais ça ne m'atteint pas. C'est uniquement lorsqu'il éclate de rire que j'en viens à perdre mes moyens. Il ose rire ? Ce salopard ose rire ?

« - T'es malade, je murmure.

- Oh, mon pauvre Reese... Si tu savais comme ça a été une drôle de journée.

- Et tu es soûl, bien évidement. »

Il y a un drôle de silence, durant lequel je fixe mon père tout en me retenant de lui foutre mon poing dans la gueule de nouveau. Je ne peux toujours pas croire qu'il ose rire de la situation.

« - Comment as-tu pu faire une chose pareille ? COMMENT ?! j'hurle.

- Regarde-toi un peu, Reese. Tu es ridicule.

- C'est toi qui est ridicule ! TU VIENS DE TUER TA FEMME ET TA FILLE, MERDE !

- Si tu ne baisses pas un peu le son, je vais...

- Tu vas faire quoi, hein ? Me tuer ? Si tu crois que tu peux m'intimider avec tes menaces à la con, tu te trompes. C'est fini. Je ne suis plus le petit garçon bien docile sur qui tu peux te défouler !

- FERME TA GUEULE ! FERME-LÀ, MERDE. FERME-LÀ. »

Je reste muet, dévisageant mon père. L'espèce de sourire idiot qu'il avait sur le visage l'a quitté pour être remplacé par des traits déformés par la colère. Je reconnais là l'attitude typique de mon père qui consiste à changer de tempérament très rapidement. À une certaine époque, j'en suis venu à croire qu'il était bipolaire. Cependant, j'ai vite compris que mon géniteur est simplement doué pour camoufler ses émotions et garder son sang-froid. Seulement, avec sa famille il se permet de se défouler un peu.

Je m'approche de mon père, les poings serrés. Je ne peux m'empêcher de le regarder de haut en bas, tout en me disant que cet homme est un meurtrier et qu'il est mon père. Cette simple pensée me dégoûte.

« - Où est donc ta charmante petite amie ? demande mon père, l'air plus calme. Calliope, c'est bien ça ?

- Elle n'a rien à voir là dedans.

- Oh que si, Reese. Tu vois, lorsqu'elle réalisera à quel point tu es minable et faible, elle te jètera. C'est ce qu'elles font toutes.

- Tais-toi.

- Ce n'est que la vérité, mon cher.

- Non, tu dis des conneries. Callie ne me quittera pas. Elle m'aime.

- En es-tu vraiment certain ? »

Je ne réponds rien, mon attention se portant alors sur un document qui traîne sur la table basse du salon. Il est tâché de sang, mais j'arrive tout de même à y lire l'essentiel. C'est une demande de divorce. Un divorce ! Ma mère avait finalement eu le courage de faire ce que nous espérions tous. D'une certaine manière, ce papier pouvait représenter notre libération. Des larmes coulent alors sur mes joues. Si ça se trouve, mon père a très mal pris les choses et a décidé que la seule solution qui s'offrait à lui était de tuer la source de ses ennuis, c'est-à-dire sa famille. Toute cette tragédie pour un divorce et une forte dépendance à l'alcool. Si j'étais revenu à la maison plus tôt, peut-être aurais-je eu la possibilité de faire quelque chose. J'aurais peut-être eu la possibilité de m'imposer, de défendre ma famille contre mon horrible père. Si j'étais rentré plus tôt, peut-être que rien de tout ceci ne serait arrivé.

Je ne peux arrêter de pleurer. Cependant, ce ne sont pas uniquement des larmes de tristesse. Ce sont également des larmes de colère, de rage profonde et sincère. J'ai envie de crier. J'ai tellement envie de crier.

« Tu es tellement bête, Reese. »

Ma mâchoire se contracte. Mes poings se serrent davantage.

« Tout le monde te voit comme le gentil petit Reese McDonough. Toujours aimable, toujours serviable. Attentionné auprès de ses amis, attentionné auprès de sa copine. Où est cette colère que tu caches en toi, Reese ? Où est-elle ? Où ai-je la tête ? Tu es beaucoup trop parfait pour ressentir une émotion aussi forte. »

Je reste immobile, mon pouls accélérant à un rythme anormalement irrégulier. Un frisson parcours mon échine, alors que je sens une immense dose d'adrénaline circuler dans mon corps. Je serre les poings au point que ça fasse horriblement mal, mais je suis trop occupée à focaliser sur cette dose d'énergie qui m'envahit pour relâcher la pression.

Mon père me regarde. Ses yeux sont dans les miens et un irritant petit sourire en coin flotte sur ses lèvres.

« Laisse-moi te dire une chose, Reese. Tout ces gens ne te connaissent pas. Ce sont des parfaits idiots ! En vérité, tu n'es qu'un raté. Un raté qui se cache derrière une façade pour prouver au monde entier qu'il est gentil et aimable. Un petit garçon parfait ! Vois-tu, moi je te vois comme tu es vraiment. Tu n'es qu'un raté. »

Tu n'es qu'un raté ! Tu n'es qu'un raté ! Tu n'es qu'un raté ! Ces mots tournent en boucle dans ma tête. C'est un peu comme une mauvaise chanson que l'on déteste entendre, mais qui finit bien par rester imprégner dans notre esprit.

Mon géniteur se met à rire, tout en laissant couler quelques larmes su ses joues. Est-il triste ? Est-il content ? Ou est-ce un mélange des deux ? C'est bien difficile à dire.

« Tu te crois bon à sauver le monde entier. Ce que tu peux être stupide, Reese... Ce que tu peux être stupide ! »

Il continue de parler et de m'insulter, en ayant l'air d'un parfait taré. Je n'absorbe que quelques mots, mes oreilles bourdonnant affreusement.

Raté.

Stupide.

Bête.

Garçon parfait.

Façade.

Illusion.

Erreur.

Faible.

Imposteur.

Reese McDonough.

Reese.
Reese.
Reese.

La suite des évènements est floue, comme si mon esprit avait décidé de se détacher de mon corps au moment où je brandis mon premier coup de poing. Bien assez vite, je suis au dessus de mon père et je le frappe jusqu'à m'en faire mal aux jointures. Je le frappe, je le frappe et je le frappe. Celui-ci est plaqué au sol et il semble rire. Non, il semble pleurer. Je n'en ai aucune idée, mais je continue de frapper et de frapper encore. Chaque coup me semble être plus fort que le précédent. Mon père finit par se taire complètement, mais ça m'est égal. Mon esprit ne gouverne plus mon corps. Non, la rage a pris le dessus.

Je ne suis qu'un raté.

Je ne suis qu'un raté.

Je ne suis qu'un raté.

« NON ! JE NE SUIS PAS UN RATÉ ! TU ENTENDS, SALOPARD, JE NE SUIS PAS UN RATÉ ! JE NE SUIS PAS UN RATÉ ! » j'hurle, une foule de larmes roulant sur mes joues.

Et je le frappe. Encore et encore, avec de plus en plus de violence. Rien ne m'arrête, je me sens invincible. Avec l'adrénaline qui coule dans mon corps, je ne m'épuise pas. Au lieu de quoi, je continue de frapper. C'est seulement lorsque je réalise que j'ai du sang sur les mains que je prends un mouvement de recul. Je titube jusqu'à me retrouver assis sur le plancher, les mains tremblantes comme jamais. Mon coeur bat à mille à l'heure, toujours sur le coup de l'adrénaline. Tout ce que je peux faire c'est fixer mes mains recouvertes de sang, le corps secoué par de vives secousses. Il y a tellement de sang. Mes mains en sont inondés. Un frisson parcours mon échine alors que je jette un coup d'oeil à mon père. C'est tout juste si je le reconnais. Il est tellement défiguré qu'il en vient méconnaissable. Son visage est tellement boursouflé que j'en viens à réaliser que c'est moi qui ai fait ça. C'est son sang que j'ai sur les mains. C'est son sang qui imbibe mon chandail.

« Reese... » murmure une voix derrière moi.

Je me retourne en sursautant. Calliope se tient à l'entrée du salon, une main sur sa bouche pour cacher l'horreur qui se lit dans son visage. Elle me regarde à peine, son regard passant de mes mains souillés de sang au cadavre méconnaissable de mon père.

« Qu'est-ce que tu as fait ? »

Pour seule réponse, j'éclate en sanglots. C'est bien l'énième fois de la soirée, mais c'est seulement là que Calliope s'approche de moi et m'entoure de ses bras. Je me mets à pleurer contre elle, tandis qu'elle pose un baiser contre ma joue. Puis, elle laisse échapper quelques sanglots, son front se collant contre le mien. Bientôt ses sanglots se transforment en véritables larmes qui me brisent peu à peu le coeur.

Je m'accroche à elle comme l'on s'accroche à une bouée de sauvetage, ayant tellement peur de lâcher prise qu'on n'a pas d'autre choix que de s'y accrocher désespérément.

Tu n'es qu'un raté.

Tu n'es qu'un raté.

Tu n'es qu'un raté.

« Tout va bien aller... Tout va bien aller... » murmure Callie, la voix tremblante.

Calliope est ma bouée de sauvetage.
Et je ne lâcherai pas prise.

✖️

Salut ! Oui, déjà un nouveau chapitre ! En fait, il risque d'y en avoir pas mal cette semaine, puisque je compte avancer le plus possible avant Noël. :)

J'ai vraiment envie d'entendre ce que vous avez à dire sur ce chapitre, alors je vous encourage à me faire part de vos impressions dans les commentaires !

On se revoit très bientôt pour un nouveau chapitre ! ;)

marianne.

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