04; Callie
ON ME SECOUE violemment les épaules. J'ouvre les yeux et tombe sur le visage ambigu de ma sœur. Cette-dernière me tend un muffin qui semble contenir des raisins secs. Je me redresse sur mon siège, la remerciant, et agrippe le muffin à ma disposition. La salle d'attente est presque déserte, seules quelques personnes s'y trouvent. C'est peut-être bien en raison de la tombée de la nuit.
« Ils ont sortis la voiture du fossé. Papa voulait qu'on retourne à Green Lake, mais j'ai insisté. Je sais que t'as envie de rester. » m'annonce ma sœur.
J'hoche la tête, arrachant un morceau de mon muffin pour le mettre dans ma bouche. En le mastiquant, je réalise à quel point il est sec. Je sors un livre sterling de ma poche et titube jusqu'à la machine distributrice. Un homme dans la trentaine me jette un drôle de regard. Je me force à l'ignorer, alors que j'appuie sur la touche. La machine distributrice vibre et éjecte une bouteille de jus d'orange.
« - Où est Papa, maintenant ? je demande en empoignant mon jus d'orange.
- Il flirte avec le Dr Duncan.
- Pardon ? »
Jordan m'adresse un petit sourire moqueur, avant de me pointer quelque chose derrière moi. Je me retourne et aperçoit mon père, appuyé sur un comptoir discutant avec Ailein Duncan. Cette-dernière a un sourire rayonnant, alors que mon géniteur semble super intéressé par ce qu'elle dit.
Je roule des yeux et m'installe sur un siège face à Jordan.
« - Le Dr Duncan a l'air de lui plaire, chuchote ma sœur en me faisant un clin d'œil.
- Arrête de les fixer ! » je la réprimande.
Ma sœur se met à rigoler. Je lui jette un petit morceau de muffin au visage et sa réaction m'arrache un sourire. C'est alors qu'un jeune homme fait son apparition dans la salle d'attente.
Reese, bien évidement.
Il titube jusqu'au Dr Duncan, vêtu d'une simple chemise d'hôpital, laissant apercevoir ses jambes d'ancien capitaine de l'équipe de rugby. La femme au sarrau blanc prend congé de mon père et se tourne vers mon ancien petit ami.
« - Qu'y-a-t-il, mon cher Reese ?
- J'ai une terrible envie d'aller aux toilettes.
- Tu ne peux pas te déplacer dans l'hôpital sans être accompagné d'un membre du personnel hospitalier.
- Jane n'a pas voulu m'accompagner. Je ne vois vraiment pas pourquoi ! » rétorque Reese, amer.
Mon père a le même air d'hébétude que moi. Peut-être est-ce le fait que Reese est le fils de son défunt patron et qu'il lui ressemble comme deux gouttes d'eau. Monsieur McDonough était le chef d'une entreprise très connue dans la région et mon père avait été vite réduit au statut d'assistant, malgré qu'il soit qualifié pour bien plus. Mon paternel s'était toujours plein de la manière dont le grand patron traitait ses employés. Monsieur McDonough avait beau soutenir l'économie locale, il n'était pas très sympathique. J'avais eu l'occasion de le rencontrer alors que j'étais la copine de son fils. À chaque fois il m'avait regardé de manière très hautaine. La mère de Reese était néanmoins beaucoup plus sympathique.
« Je ne suis ni médecin, ni infirmier, mais je peux l'accompagner sans problème. » suggère mon père.
Reese le fixe comme s'il espérait pouvoir le replacer. Il ne peut pas. Il ne peut pas. Il a tout oublié.
C'est peut-être mieux ainsi.
Je remarque l'hésitation dans le regard de Duncan qui finit par agiter la main, laissant savoir qu'elle donne son accord. Reese pivote sur lui-même et m'aperçoit du coin de l'œil. Sa bouche devient béate et il s'exclame :
« Hé, toi ! On se connaît, pas vrai ? Pourquoi as-tu pris la fuite ? »
Je fronce les sourcils. C'est étrange de voir l'une des personnes qui a le plus compté pour vous, vous prendre pour un étranger. Mon cœur se déchire en le voyant. Nous avons tant partagé. Il a été mon premier amour. Enfin, le premier dont je me souviens. Et Reese est le seul que j'ai aimé à ce jour. C'est impossible pour moi d'imaginer tous nos souvenirs partir en fumée de la sorte.
Mon père perçoit la détresse dans mon regard. Il attrape délicatement Reese par le bras et l'aide à se diriger vers les toilettes de l'hôpital. Reese me jette un coup d'œil intrigué, mais il finit par suivre mon père.
« - C'est tout juste si on voit son cul, remarque ma sœur en le mâtant.
- T'es pitoyable, Jordan, je rétorque en finissant mon muffin.
- Quoi ? L'hôpital pourrait offrir des chemisiers plus longs. Ce n'est pas moi qu'il faut plaindre. »
Je secoue la tête, désespérée par ma sœur et ses jolies boucles brunes et rousses. J'ai beau lui avoir répété que Reese ne se souvenait d'absolument rien, elle continue de trouver le moyen de blaguer.
« N'empêche que ton mec a perdu beaucoup de poids. Il n'avait pas une réserve d'abdos auparavant ?
Je roule des yeux, alors que ma sœur se fiche complètement de moi. Je m'éloigne d'un pas léger, mes souliers effleurant le sol à chacun de mes pas. Je suis bien contente de voir que ma sœur ne cherche pas à me suivre. Je n'ai pas très envie d'avoir une discussion sentimentale avec elle. Un énorme mur me sépare de ma sœur. Toutes les deux, nous savons qu'il est là, qu'il se dresse devant nous comme un obstacle infranchissable. J'ignore si un jour nous serons capable de partager ce genre de relation entre sœurs typiques des séries américaines. Nous continuons de nous parler et d'agir, mais nous savons très bien que ce n'est que pour donner l'impression que tout va bien. Un secret peut tout détruire.
Je m'appuie contre le mur du corridor où je me trouve, sous le regard indiscret de quelques patients. J'allume mon téléphone portable, histoire de voir si j'ai de nouveaux messages. L'écran affiche: un nouveau message. Mon frère, bien entendu.
Riley ; 18h16
Salut, Cal ! Papa m'a apprit la nouvelle. Je ne l'ai pas cru pendant un moment. C'est terrible. J'espère que tu vas bien, ma petite sœur chérie. Tu as pu parler à Reese ?
Je roule des yeux. Il n'y a que Riley pour m'appeler "Cal" et "ma petite sœur chérie" dans le même message.
Moi ; 19h00
Salut, le con. Je vais bien, ne t'inquiète pas. J'ai vu Reese, mais je ne lui ai pas parlé, puisque la charmante infirmière s'est empressée de me dire qu'il était amnésique. A-m-n-é-s-i-q-u-e !
Et il n'y a que moi pour l'appeler "le con". J'ignore comment ce surnom s'est établi dans notre relation. J'ai bien de la chance d'avoir un grand frère qui ne se vexe pas pour rien et qui est là pour moi.
La réponse de Riley arrive dans la minute qui suit. Je repousse une mèche de mes cheveux bruns et m'empresse de lire le message qui m'est destiné.
Riley ; 19h01
C'est dingue ! Je n'ose même pas imaginer comment il doit se sentir.
Moi ; 19h01
Moi non plus.
Riley ; 19h02
C'est quand même une drôle de coïncidence, tu ne trouves pas ? Je veux dire, c'est ton petit ami. Puis, il disparaît pendant cinq mois et... BAM ! Vous manquez de l'écraser comme un vulgaire moustique sur la route.
Moi ; 19h02
Ex-petit ami.
Toujours appuyée contre le mur, je déplie ma jambe gauche et la remplace par la droite. Une infirmière passe dans le couloir et m'indique que je ne devrais pas rester là. Ce n'est pas un milieu pour envoyer des sms à ton petit copain, me répète-t-elle.
J'ai bien envie de lui dire que le seul petit copain que j'ai eu se trouve en ce moment même aux toilettes avec mon père et qu'il n'a aucune idée de qui je suis. Je me mords l'intérieur de la joue pour m'empêcher de lui cracher cette triste vérité au visage. L'infirmière me propose d'aller dans la salle d'attente. J'opte plutôt pour les toilettes des filles. Une fois là-bas, je m'appuie contre l'évier et jette un nouveau coup d'œil à mon téléphone.
Riley ; 19h02
Bah, vous n'avez jamais officiellement rompu. Il a disparu mystérieusement après l'incendie de sa demeure familiale et tu as préféré te dire que lui et toi c'était fini.
Moi ; 19h05
Tu devrais tellement être psychologue ! Tu sais vraiment parler aux gens. Docteur Le Con... C'est fou, comme ça t'irait bien !
Riley ; 19h06
Tu me flattes, Cal. Mais je préfère mon choix de carrière actuel : médecin légiste. Tu ne peux pas savoir à quel point je préfère la compagnie des cadavres à celle des vivants !
Moi ; 19h06
Tu m'inquiètes légèrement, là.
Riley ; 19h07
Ce que je veux dire par là, c'est que les morts sont beaucoup plus agréables puisqu'ils se ferment la gueule.
Moi ; 19h08
Tu marques un point.
Je souris, m'imaginant mon frère aîné couché sur son lit, dans la chambre de son dortoir avec un gars aux multiples piercing comme colocataire.
Riley me manque. Cela doit faire quelques semaines que je ne l'ai pas vu en chair et en os. J'aimerais bien pouvoir le serrer dans mes bras. Il saurait quoi dire pour me réconforter.
Riley ; 19h09
Bon, je dois te laisser. Monsieur Piercing veut que je me bouge le cul ! Je vais bientôt venir à Green Lake pour vous voir, Cal. Bon courage avec toute cette histoire. x
Moi ; 19h09
Merci. J'ai bien hâte de voir ta tête de con ! À plus. x
Je verrouille mon cellulaire et prends un instant pour m'observer dans le miroir de la salle de bain. J'ai une mine affreuse. Mes cheveux bruns tombent lâchement sur mes épaules et forment d'horribles petites vaguelettes. Une mèche crasseuse tombe devant mon front, tâchée de sang. Elle a sûrement pataugé dans la blessure que je me suis faites un peu plus tôt. Parmi mon père, ma soeur et moi, je suis celle qui a écopée le plus de cet accident. Quelques bleus sur les bras et sur les hanches, ainsi que cette cicatrice à la con. Ma soeur, quant à elle, s'est seulement retrouvée avec quelques bleus sur les côtes et sur les bras. Et puis mon paternel n'a quasiment rien eu.
Je m'attache les cheveux, histoire d'avoir l'air moins crasseuse. Une personne entre à ce moment-même dans la salle de bain. Je me fige instantanément en voyant de qui il s'agit. La fille s'arrête et me dévisage à son tour.
« - Tiens, tiens... Comme on se retrouve, Callie Miller.
- Salut, Moira.
- C'est étrange, tu ne sembles pas très heureuse de me revoir.
- Je ne jouerais pas à l'hypocrite, crois-moi. Tu sais très bien à quel point je ne t'apprécie pas. Et je suis convaincue que c'est réciproque. » je rétorque, en fronçant les sourcils.
Moira croise les bras sur sa poitrine et me lance un regard lourd de sous-entendus. Je n'ai jamais aimé cette fille, même quand je ne sortais pas avec Reese. Ses cheveux blonds et son gloss à la framboise... Tout pour m'énerver. Et puis, il y a sa jupe et son chemisier bien repassés qui lui donne l'air d'être une petite sainte. Du grand cinéma.
« - J'ai toujours trouvé que tu étais une mauvaise influence pour Reese, crache Moira avec un air de dégout.
- Ah et pourquoi ?
- Ne fais pas l'innocente. Je sais que tu es au courant de ce qui s'est passé la veille de la disparition de Reese. Tu es la dernière personne à l'avoir vu.
- Je ne vois pas de quoi tu parles. » je me défends, en essayant de paraître aussi innocente qu'elle le laisse croire à tous les habitants de Green Lake.
Moira McDonough plisse les yeux et m'observent un long moment, me détaillant du regard.
« Reese ira vivre chez nous. Après tout, toute sa famille est morte dans un incendie. Il n'a plus personne, le pauvre ! » m'annonce-t-elle, un sourire mesquin sur le visage.
Je n'aurais jamais dû donner son numéro au Dr Duncan. Je n'avais fait que m'attirer des ennuis.
« - J'espère que Dieu pourra le pardonner pour tous les péchés qu'il a commis dans le passé.
- De quel péché veux-tu parler ? »
Ce n'est jamais bon de mettre une athée et une protestante dans la même pièce. En tout cas, pas lorsque la protestante en question est Moira McDonough, que l'athée est moi-même et que le sujet de conversation est Reese McDonough. Et puis, Moira ne m'a jamais aimé. Dès que j'ai posé le pied à Green Lake, c'était certain qu'elle et moi n'étions pas fait pour nous entendre. Elle a simplement commencé à me démontrer sa haine lorsque j'ai débuté ma relation avec Reese.
« Je suis au courant de certaines choses. »
J'écarquille les yeux et me mets à reculer, incertaine.
« Je suis au courant. » répète-t-elle.
Je secoue la tête comme si ce simple geste allait chasser Moira et tous les sois-disant péchés. Réalisant que le seul but de Moira est de me coincer, je fonce vers la sortie des toilettes pour filles et me dirige d'un pas pressé vers la salle d'attente. Au loin, j'entends Moira crier :
« Je vais faire mon enquête, crois-moi ! »
Je ne me retourne pas jusqu'à être arrivée à destination. Le Dr Duncan a disparue et Reese semble manquant. Mon père se tient au beau milieu de la salle, tandis que Jordan grignote des fruits séchés, assise sur une chaise. Je m'avance vers elle et l'agrippe par le bras. Je la traîne, alors qu'elle m'interroge du regard. Je réponds, encore un peu sous le choc :
« Viens, on rentre à Green Lake. »
✖️
Salut à tous ! J'ai (encore) une journée tempête (même s'il n'y a pas de neige qui tombe) alors j'en ai profité pour publié un nouveau chapitre. Je sais, je sais, il n'y a pas beaucoup d'action. Après avoir longuement réfléchi, j'en suis venue à la conclusion que cette histoire risque d'avoir beaucoup moins de suspense (ou d'action) que Liste Trouble. C'est comme ça !
Sinon, je vais profiter de cette note de fin de chapitre pour répondre - enfin, pour que Callie réponde - au tag de @Flouce . J'ai choisi Callie parce que... bah vous pourrez mieux la connaître ainsi ! x) C'est parti pour la plus longue note de fin de chapitre !
✖ ️LE PROUST DE CALLIE ✖️
LA QUALITÉ QUE JE PRÉFÈRE CHEZ UN HOMME ? Je crois que j'aime bien lorsqu'un garçon est gentil et respectueux avec les gens qui l'entoure.
LA QUALITÉ QUE JE PRÉFÈRE CHEZ UNE FEMME ? Hum... En gros, il faut simplement qu'elle ne ressemble en rien à Moira.
MON PLUS GRAND MALHEUR ? J'aimerais bien pouvoir en parler... Mais, je ne peux pas.
MES HÉROS DANS LA VIE RÉELLE ? Je dirais que mon héros de toujours est mon frère aîné, Riley.
CE QUE JE DÉTESTE PAR-DESSUS TOUT ? Moira McDonough. Est-ce que c'est valide comme réponse ?
PERSONNAGE HISTORIQUE QUE JE MÉPRISE LE PLUS ? Pour répondre à cette question je devrais écouter en cours d'histoire !
LE DON DE LA NATURE QUE JE VOUDRAIS AVOIR ? Reculer le temps, ça marche ? Comme ça, je pourrais effacer toutes les erreurs que j'ai commises dans le passé.
COMMENT J'AIMERAIS MOURIR ? Drôle de question ! Je crois que j'aimerais mourir dans ma ville natale aux côtés de ma famille. Je n'ai jamais particulièrement apprécié Newcastle, mais ça serait toujours mieux que de mourir dans un trou perdu en Écosse. Oh et avant de mourir, j'aimerais faire un doigt d'honneur à ma chère Moira.
ÉTAT PRÉSENT DE MON ESPRIT ? Perdu dans une marrée de souvenirs.
MA DEVISE ? Je n'en ai pas vraiment.
MON MOT PRÉFÉRÉ ? Humanité. L'humanité n'est pas forcément une bonne chose, pas vrai ? Ce n'est pas forcément la bonté, le savoir-vivre, l'harmonie, etc. Parce que l'être humain peut se montrer très cruel parfois... Mais il n'est pas forcément dépourvu d'humanité, je me trompe ?
LE MOT QUE JE DÉTESTE ? Ouistiti. J'ai vraiment besoin de vous expliquer pourquoi ?
MA DROGUE FAVORITE ? Je n'ai jamais pris de drogue. Et je ne compte pas en prendre.
LE SON, LE BRUIT QUE J'AIME ?
Le bruit des vagues qui se frottent aux terres d'Écosse.
LE SON, LE BRUIT QUE JE DÉTESTE ? Le bruit de l'aspirateur.
MON JURON, GROS MOT, OU BLASPHÈME FAVORI ? J'aime bien les gens qui disent Citronnette, comme quoi Holy crap c'est trop vulgaire.
UN HOMME OU UNE FEMME POUR ILLUSTRER UN BILLET DE BANQUE ? La tête de mon père serait pas mal.
LE MÉTIER QUE JE N'AURAIS PAS AIMÉ FAIRE ? Enseignante. J'aurais été nulle à chier ! J'ai zéro aisance et discipline avec les enfants.
LA PLANTE, L'ARBRE OU L'ANIMAL DANS LEQUEL J'AIMERAIS ÊTRE RÉINCARNÉ ? En chat. J'ai entendu dire que Moira avaient une peur bleue des chats...
SI DIEU EXISTE, QU'EST-CE QUE J'AIMERAIS, APRÈS MA MORT, L'ENTENDRE DIRE ? « Bon ça va, je t'autorise à aller au paradis. C'est moche en Enfer de toute manière et je viens de refaire la déco. Qu'en penses-tu ? »
MON SHAMPOING FÉTICHE ? Biolage. Personne ne connaît ? Okay, c'est bon.
LE COCKTAIL QUE JE COMMANDE EN SOIRÉE ? Je ne suis pas très "alcool", alors je dirais du 7up.
QUEL(LE) CÉLÉBRITÉ AIMERAIS-JE POUR TÉMOIN DE MARIAGE ? Adele parce qu'elle a beaucoup de talent. Elle pourrait chanter durant la cérémonie !
L'ODEUR QUE J'AIME HUMER ?
L'odeur de l'écume.
MA CARTE FAVORITE ? Hein ? Comme une carte routière ?
QUEL PERSONNAGE DE MA PROPRE HISTOIRE POUR ME TEINDRE LES CHEVEUX ? Mon frère.
L'ALBUM QUE JE POURRAIS ME PASSER EN BOUCLE ? Mylo Xyloto de Coldplay, sans aucun doute.
SI J'ÉTAIS HOMOSEXUEL, QUELLE CÉLÉBRITÉ SERAIT MON CRUSH ? Sûrement Gabriella Wilde. Elle a l'air gentille !
PRÉFÉRAIS-JE ÊTRE ÉDITÉ, MAIS QUE PERSONNE NE ME LISE, OU ÊTRE POSTÉ SUR UN SKYBLOG AVEC PAS MAL DE LECTEURS ? Deuxième option, probablement.
✖️
Alors voilà pour la longue note de fin de chapitre. J'espère que ce chapitre vous a plu. Oh et ces derniers jours, j'ai fait des petits montages pour Origines. Ce ne sont pas vraiment des bandes-annonces, au passage. Alors, voilà ce que les "teaser" donnent :
https://youtu.be/yKMqdkGUj_w
https://youtu.be/xmT20fZk92M
https://youtu.be/lZ603eJi8QQ
Plus qu'une journée avant la semaine de relâche ! Courage !
Marianne.
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