Nous naissons tous innocents, nous devenons tous coupables.
Salut ! Que vous dire à pars que mon histoire ne entre pas vraiment dans les normes ? Bref ! Vous connaissez la chanson !!
De corbeau Oranda passait à chat, elle se disait que l'image d'un animal familier rassurerait peut être Eirik. Puis ce pauvre animal était transit de peur dans un recoin depuis bien trop longtemps.
Nootau, quant à lui faisait le mort, tout simplement. Il le ferait le temps qu'il digère, de ça la Déesse en était sur et certaine. Question d'habitude.
Au bout d'un certain temps le viking se levait, il avait à peine assez de force et volonté pour tenir debout mais l'attraction le faisait encore plus souffrir. Des deux maux il choisit le moindre. Debout, tenu par un mur, il se dirigeait un peu au petit bonheur la chance à travers l'appartement. D'ailleurs il ne savait plus exactement comment il avait atterrit ici, bien sûr il se souviendrait a jamais du massacre, du gout du fer, de l'odeur du sang, des cris et des regards de terreurs mais il ne se souvenait plus comment il avait finit par finir ici.
- Tu sais ce qu'il s'est passé toi. Dit le viking au chat, qui le suivait partout. Il sentait cette étrange et réconfortante chaleur émaner de cet animal, instinctivement il se dit que cette sensation n'était pas quelque chose de mauvais pour lui. Il le souhaitait.
Pour toute réponse le chat se mît à se frotter contre ses jambes, même si Oranda l'aurait voulu, elle ne lui répondit pas. Un animal ne parle pas le même langage que les hommes. Elle aurait bien pu le posséder lui ou un autre, pour répondre à sa question mais elle aurait disparut sous le châtiment des Dieux. Chose qui avait manqué de se produire il y à bien des années quand elle avait dû modifier la mémoire des humains pour qu'ils croient à la peste et non a un massacre injustifié du Premier. Mais la menace d'un loup enragé lâché au sain de leur demeure divine à quelque peu réfréné leurs ardeurs.
- Je me disais aussi ... Souffle Eirik en rentrant dans un chambre d'enfant à première vu. Il fut soulagé en constant que personne n'y était. Quand il voulu passer la porte d'en face le chat passa devant lui et souffla tout en gonflant le poil.
S'il le fallait Oranda lui aurait sauté au visage, le spectacle dans cette pièce aurait rendu fou n'importe qui tant l'atrocité et la violence y atteignait son apogée.
- D'accord ... D'accord. Se résigna l'humain en levant se deux mains devant lui en signe de réédition. Rassuré, qui que encore un peu méfiant, le chat passa devant lui pour s'arrêter devant un autre porte. Eirik regarda l' étrange manège du chat et le suivit quand celui-ci miaula.
Comme pour m'appeler. Songea t'il rapidement.
La porte donnait sur une salle de bain épargnée par la folie du loup. Une douche ne lui ferait pas de mal.
Il mît l'eau plus chaude qu'a l'accoutumé et ferma la porte, personne ne viendrait le déranger mais il se dit que c' était mieux ainsi. L'eau bouillante lui rougit la peau, elle le brûlait mais il ne souffrait pas. Avec cette chaleur il aurait pou s'ébouillanter mais rien ne se passait, pourtant cette chaleur était comme un baume sur son âme. Il avait l'impression que cela le laverait de tout ce qu'il s'était passé, mais une fois qu'il sortirait il savait que la réalité le frapperait de nouveau, alors il prit tout son temps.
Oranda dans sa peu de chat, s'allongeait dans le lavabo et attendit que son protégé reprenne des forces. De tout ce qu'elle venait de voir l'image du corps nu du viking restait gravée sur ses rétines. Elle s'éventait avec sa queue et se dit que parfois les Dieux sont parfois de nature généreuse. Elle ne comprenait pas pourquoi il était célibataire, hormis son caractère renfermé et son tempérament parfois rebelle, il n'avait rien à envier. Puis il avait de ses épaules ... Et ses fesses ... Oranda se surprit à se lécher les babines, couverte de honte elle cachait sa petite tête rousse entre ses pattes.
Nootau, digérait encore.
Eirik rajoutait un peu d'eau froide et s'assit dans le bac de douche, il était si grand que son genou sortait et tirait le rideau de douche.
Il mît ses mains en coupe et les laissa se remplir d'eau puis aspergea son visage, il recommençait tant de fois qu'il cru qu'il pourrait se noyer ainsi.
Mourir ? Peut être était-ce la solution ?
- Mon beau père, ma mère, mes amis, ma vie. Il énuméra en tapotant sa cheville à chaque fois. Ma maison, ma ville, tous ces morts ... Putain ... Souffla l'humain en ramenant ses genoux contre son torse, il ses entoura de ses bras et posa son menton dessus. Aucunes larmes ne coula, en fait rien ne se passa. Il ne fit rien, ne dit rien. Il se contentait de respirer.
Oranda sautait de son perchoir pour le rejoindre, il émanait quelques chose de sombre, quelque chose qui ne lui ressemblait pas le moins du monde.
Seulement elle oubliait une chose simple, si elle elle ne se ferait pas mouiller le chat qu'elle habitait si. En un bon elle entra dans la douche pour se mettre face à Eirik, aussi tôt sa pauvre petite tête du trempée ainsi que son corps.
Le viking découvrit un chat roux au poil aplatit et dégoulinant en face de lui. Un fin sourire se dessinait sur ses lèvres, quand le chat souffla il rit. Pas un rire de joie pure, ni rien, plutôt un rire emplit de douleur, mais il rit. Oranda fut obligée d'admettre qu'il était plutôt joli garçon.
- Ce que t'es moche. Souffle Eirik en soufflant un rire plus fatigué qu'autre chose, Oranda lui répond en grondant. Mais il faut l'avouer un chat trempé qui essai d'impressionner son monde en faisant le grand méchant c'est plus risible qu'autre chose. Ça va, ça va, ne te vexe pas. En se levant il prit le chat contre lui.
Elle aurait pu se débattre, le griffer, le mordre même ! Mais la douceur de son torse était bien trop tentante et sa peau trop parfaite pour l'abimer d'une quelconque manière et sa chaleur trop douce pour s'en éloigner.
Il empruntait quelques serviettes aussi bien pour lui que pour ce drôle de chat. Le frotter pour le sécher le fit ressembler à une énorme boule de poil orange a l'air mal léché. Il se moquait une fois de plus de cet animal.
Oranda faisait mine de se vexer en lui tournant le dos ou le snobait en levant le plus haut possible son petit menton. En vérité elle adorait être la source de son amusement et surtout sentir son aura redevenir ce qu'elle a toujours été.
- Je pense qu'il ne me diront rien si je leur emprunte quelques vêtements. Je peux ? Il lui demanda en pointant une porte fermée avec son doigt. Oranda passa devant lui et devant cette fameuse porte, les toilettes ne lui seront pas de grande aide.
Assise devant une autre porte au teinte noir et mauve, elle devait se montrer prudente un autre cadavre était coincé entre le mur et le lit. La Déesse savait que tout pouvait se détruire en un claquement de doigt, que le calme apparent pouvait s'envoler plus rapidement qu'un oiseau prit en chasse. Alors quand il ouvrit la porte elle se jetait sur le lit et le défia du regard d'aller plus loin.
- Il y a quelqu'un ? Lui demanda le viking en serrant la mâchoire, le chat baissa la tête. Merci. Puis il se tourna et ouvrit l'armoire. Il fut agréablement surprit de trouver des vêtements d'homme à sa taille, du moins à peu prés.
Un tee-shirt, un jean, des baskets et des sous vêtements propre plus tard il sortait les bras chargés de change et Oranda sur ses talons. Cette dernière ne pouvait détacher son regard quand l'humain se changeait. Il avait un corps et une paire de fesses à damner tous les saints. La preuve en est. Se dit-elle en tentant de chasser ses douces images de son esprit.
- Tu ne sais pas ou je pourrais trouver un sac par hasard ? Il lui demande en regardant le chat qui semblait être dans la lune.
De l'occupation , oui de l'occupation ce fut exactement ce dont la Déesse avait besoin, elle se mît à chercher dans toutes les pièces en trottinant légèrement.
De son côté Eirik s'assit sur un siège en tissu claire mais usé par le temps, qui trônait devant une télé éteinte. Il se dit qu'il était peut être temps de continuer la liste qu'il avait commencé plus tôt.
Un miaulement un peu trop joyeux à son goût l'en empêchait. Il retrouvait l'animal trônant fièrement devant deux sacs de petite fille. Un Hello Kitty et un autre Charlotte aux Fraises. Le viking parut dépité un quart de seconde.
- Tu es sérieux ? Un autre miaulement résonna. Tu te venge de la douche hein ? Il lui demanda de nouveau en soufflant faussement agacé. Le chat lui sortit un sourire pointu, il lui rappelait douloureusement celui du monstre qui avait foutu en l'air sa vie.
Oranda s'amusait de cette situation et ne s'en cachait pas, il y avait quelque chose de léger dans l'air, quelque chose de frais et de doux. Il se penchait pour prendre le moins voyant mais le chat se mît à feuler dangereusement.
- Non mais tu déconnes la ?! Il dit en écarquillant grand les yeux.
Il leva les yeux au ciel et empoignait le petit sac rose bonbon Charlotte aux Fraises.
- Me v'la que j'écoute un chat maintenant. Dit Eirik en remplissant le sac. J'espère au moins que tu es content ! Le chat miaula encore une fois.
L'appel se fit plus pressant, plus violents il bien que le viking se mît en route tel un robot.
Le chat resta chez lui et Oranda posséda un petit écureuil un peu trop curieux.
Quelque chose au fond de lui, lui faisait prendre un chemin bien précis. Il ne su pas dire pourquoi ni comment mais il sentait que c'était mieux ainsi, alors il marchait et suivait cette route toute tracée pour lui.
Nautoo mît des jours et des jours pour daigner sortir de sa léthargie. Il regardait tout ce qu'il se passait par les yeux du bipède mais ne se fit pas sentir.
Après la Suède et la Finlande ils arrivèrent aux portes de la Russie. Les pas s'enchaînèrent et le lien se fit de plus en plus pressant pourtant, au fond d'eux, l'humain et le loup savaient que leur destination était encore loin.
Avec le temps Oranda avait trouvée une place de choix dans la capuche d'Erik, ce denier ne lui disait plus rien. De toute façon Quand l'animal voulait quelque chose il l'avait. Que ce soit la capuche ou le bout de pain d'un quelconque piéton.
Le loup redressait sa lourde tête d'un mouvement sec et grondait, l'humain serrait les poings et regardait autour de lui. Quelque chose ne sentait pas bon. Cela le brûlait au plus profond de lui. Cela puait la menace, l'ennemi.
- Gauche. Imposa le loup.
Sans chercher à répondre ou à le provoquer Eirik lui obéit, il ne remarquait qu'a peine que le petit écureuil avait sauté de sa capuche pour fuir dans un arbre.
Devant eux un petit groupe d'humain se formait, ils ressemblaient à des être humains à première vue mais quelque chose de surnaturel transpirait de leur peau.
- C'est quoi ce bordel ? Demande Eirik au loup sans cesser de fixer les nouveaux arrivants.
- De l'exercice. Lui répond le loup en grognant.
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