☕ Americano Glacé ☕
L'odeur du café inonde mes sens, saturant mon odorat sensible mais je n'en ai que faire. La senteur m'apaise autant que le bruit des tasses qui s'entrechoquent dans l'évier ou le bavardage discret des quelques clients installés dans la salle. Je pose délicatement la tasse sur sa coupelle, décore d'un tourbillon de chantilly le liquide fumant et la dépose sur le comptoir, juste devant le commanditaire.
C'est un oméga, comme quasiment la totalité de la clientèle de ce petit café. Celui ci est particulière chétif et l'odeur âcre de sa peur surpasse celle pourtant puissante du café. Il ne cesse de regarder vers la porte d'entrée, se triturant nerveusement les mains. Il sursaute lorsque je dépose la tasse devant lui et se recroqueville un peu plus sur son siège.
- Tu devrais boire tant que c'est chaud ça te fera du bien.
Je parle calmement, ne voulant pas l'effrayer encore plus. Son état de terreur commence à être perceptible par les autres omégas de la pièce et je les vois se tourner nerveusement vers nous, attentif au moindre signe de danger. Je les rassure d'un signe de tête et mes employés s'empressent d'aller les voir, distrayant leur attention.
- Je- Enfin, on- on m'a dit que c'était sur ici...
- Tu es en sécurité dans ce café, je t'en fait la promesse, d'accord?
Le petit être se détend un petit peu, ses épaules se décontractent légèrement et je prend ça pour une petite victoire. Il enroule ses doigts autour du récipient fumant et je ne manque pas de voir les marques violettes qui se dévoilent alors que les manches de son pull se sont légèrement remontées. Il s'empresse de les cacher dès qu'il remarque mon regard dessus et je ne peux m'empêcher de froncer les sourcils.
- Tu n'as pas à te cacher, cet endroit est plus un refuge qu'un vrai café au final. Tu peux être toi même. Si tu as envie de crier, de pleurer ou simplement de parler tu peux le faire. Je t'écouterais. N'importe quelle personne ici t'écoutera parce qu'elles aussi ont vécu des choses dures et qu'en venant là quelqu'un les a écouter et leur a permis d'avancer.
- Pourquoi vous me dites tout ça? Pourquoi vous êtes aussi gentil...
- Je te l'ai dit, ici c'est un endroit où on peut être nous même, pas d'alpha, pas d'histoire de hiérarchie, pas d'histoire de soumission, de rang. On est juste... nous.
Je vois dans son regard qu'il a du mal à comprendre pleinement ce que je veux dire. Cependant ses mains ont cessé de trembler autour de la tasse et il ne regarde plus derrière lui toutes les cinq secondes ce qui est pas mal.
- Comment tu t'appelles? Tu peux donner un surnom si tu veux.
Il semble hésiter un instant, pesant le pour et le contre, le regard rivé sur le comptoir puis se décide à me répondre, la voix mal assurée.
- Woozi...
- Enchanté Woozi, je suis Jongup et je suis le propriétaire de ce café.
Je lui adresse un sourire encourageant et lui désigne la tasse qu'il n'a toujours pas touché et qui commence à refroidir. Il me rend un sourire timide, enfin plutôt une grimace étrange qui devait être un sourire et plonge sa cuillère dans la crème fouettée. Je retourne à mes commandes tout en le surveillant discrètement du coin de l'œil.
Il me fait de la peine. Pourtant ce n'est pas le premier qui passe la porte de mon établissement dans cet état là. Combien d'oméga sont arrivés ici en pleurs, le corps brisé et l'âme meurtrie? J'ai perdu le compte. Trop de victimes, pas assez de justice.
Ici, dans ce monde être un oméga est une malédiction. Trop chétifs, trop faibles, trop désavantagés. Dans le meilleur des cas les omégas sont ignorés, dans le pire ils sont la victime idéale.
Oh bien sur il existe des histoires heureuses où l'oméga est respecté et aimé sincèrement par son partenaire mais ce ne sont pas ceux là qui viennent se réfugier ici.
Je dirige à nouveau mon attention sur Woozi qui se tortille sur son siège. Je pose la commande que je viens de préparer sur le comptoir et Daehyun s'empresse de venir la chercher et l'apporter à table.
Le temps est calme, il n'y a pas beaucoup de monde en salle. J'en profite pour retourner vers l'oméga au comptoir. Je passe de l'autre côté du meuble, fait signe à mon second serveur de prendre mon poste et entraîne le blondinet à une table isolée. Il me suit craintivement, le regard obstinément fixé au sol.
Une fois installés confortablement dans les fauteuils je prends la parole.
- Tu veux me raconter?
- Ce n'est pas bien intéressant et vous ne pourrez rien faire de toute façon, je vais juste vous faire perdre votre temps.
- Pour commencer tutoies moi, on doit avoir à peu près le même âge, j'ai 22 ans. Ensuite toute histoire mérite d'être écoutée, et enfin je pourrais peut être t'aider à trouver une solution à ton problème. Si tu le veux bien sur.
Je contrôle ma voix, surveille qu'elle reste posée. Mon but est de le mettre en confiance, qu'il se détende, pas qu'il stresse encore plus.
- J'ai 24 ans... Mon histoire? Elle est tellement clichée qu'elle en est risible.
Je ressens une pointe de culpabilité s'immiscer dans son odeur ainsi qu'une peine immense. Cette dernière étouffe presque l'émanation de peur que je perçois toujours.
- De ce que j'ai vu il n'y a pas de quoi rire.
La rudesse de mon ton m'a échappé et l'a percuté de plein fouet. Je me force à ne pas laisser ma colère transparaître mais cela m'agace profondément de voir qu'un oméga victime, pense qu'il est coupable de ce qui lui arrive ou que cela est normal. Non, ce n'est pas normal. Non ils ne sont pas coupables de ce qui leur arrive. Les coupables sont les pourritures d'alphas qui se servent d'eux. Ce sont eux les coupables point final.
- Excuse moi, je n'aurais pas du être aussi dur. C'est juste que ce n'est pas de ta faute s'il y a des personnes qui sont incapables de se contrôler.
Il relève la tête vers moi, surpris.
- Tu n'es pas le premier oméga à subir le sale caractère d'un alpha tu sais ?
- Comment vous pouvez savoir qu'il s'agit d'un alpha ou que je ne suis pas coupable ?
Sa voix est plaintive, il me fait de la peine.
- Il y a son odeur sur toi, elle m'agresse la truffe.
Je fronce exagérément le nez, tentant de lui soutirer un sourire. Une ébauche de sourire étire difficilement ses lèvres alors qu'il replonge ses yeux dans le fond de la tasse.
- On était heureux enfin c'était ce que je croyais. On s'est rencontré à la fac, j'entrais en première année de biologie et lui validait sa licence de STAPS. Un oméga à l'université c'est difficile alors ça n'a pas tardé à déraper.
Difficile est un euphémisme dans cette situation. Je ne sais que trop bien à quel point ma classe est rabaissée et que ceux qui parviennent à atteindre la place tant convoitée d'étudiant ne restent jamais bien longtemps. Les alphas ont tendance à ne pas apprécier qu'une « classe inférieure » puisse faire des études comme eux.
- J'ai commencé à essuyer régulièrement des coups mais je tenais bon...
Ses mains tremblent un peu plus autour du récipient en céramique au fur et à mesure que le flot de parole s'écoule d'entre ses lippes.
- Un jour je n'ai pas pu me relever. J'étais allongé sur le carrelage froid des toilettes de la fac, perdu entre les immondices qui laissent les étudiants répugnants, le corps et le cœur en miettes. Et il est apparu, il m'a tendu la main et m'a aidé à me relever.
Je l'écoute attentivement, ne lui coupant jamais la parole. J'ais appris au fil du temps qu'il est extrêmement difficile de se confier et que la moindre interférence extérieure peut réduire cet effort à néant.
Je cale mon menton dans le creux de ma paume et reste attentif aux propos du jeune blondinet tout en gardant discrètement un œil sur le reste de la salle.
- C'était la première fois que l'on m'aidait. Ça a été un coup de foudre, je ne voyais plus que lui. Il m'a pris sous son aile et quelques mois plus tard il m'a revendiqué comme étant sien. J'étais comblé, je pouvais poursuivre mes études sans craindre les coups, j'avais un petit ami, tout allait bien. Puis un jour le paradis est devenu enfer.
J'observe ses traits se crisper en une grimace douloureuse alors que ses yeux se perdent dans le vide, visualisant des images que lui seul connait.
- Je ne sais pas ce qui s'est passé ce jour-là pour qu'on en arrive là mais pour la première fois, il a levé la main sur moi. Je me suis dit que ce n'était pas grave, tout le monde fait des erreurs et puis j'avais dû faire quelque chose qui n'allait pas.
Personne ne mérite d'être frappé et encore moins par la personne qui partage sa vie. Je garde cependant le silence, grondant intérieurement.
- Sauf que ce n'était pas une erreur. Les intervalles entre les coups sont devenus de plus en plus courts, la violence grandissait de façon exponentielle. Je savais plus quoi faire, je ne sais pas quoi faire. J'ai tellement peur...
Je vois son regard commencé à dériver et je sens que si je ne le réveille pas maintenant il va dériver dans un endroit qui ne m'est pas accessible. Alors je prends la parole à mon tour, attirant son attention sur ma personne.
- Je comprends ta situation d'accord ? Est-ce que tu pourrais me parler de l'événement qui t'a amené à venir ici ? De ce que tu me dis cette histoire dure depuis plusieurs années alors que s'est-il passé pour que tu fuies maintenant ?
Le jeune homme blêmit et sa peau déjà pâle devient blafarde. Il met quelques minutes avant de reprendre la parole, la voix tremblante.
- On avait des voisins de paliers, un couple alpha-oméga. Je voyais les marques sur le corps de Jeonghan mais je n'ai rien fait sauf qu'hier il a été retrouvé mort. Son petit ami a déclaré à la police qu'il avait fait une crise d'hystérie et s'est jeté par le balcon. Je sais que c'est faux, je sais que c'est lui qui l'a tué mais la police le croit. Je ne veux pas finir comme mon ami. Je ne veux pas devenir un cadavre que tout le monde pensera fou !
Je prends vivement ses mains dans les miennes et les serre fortement. Sa panique devient aigre et l'agitation commence à gagner le café. Je le force à me regarder et l'incite à calquer sa respiration sur la mienne pour se calmer. Inspirer. Expirer. Encore une fois. Inspirer. Expirer Encore.
Au bout de quelques minutes sa peur se tarie et seule une odeur subsidiaire reste dans l'air. Les clients attablés retrouvent peu à peu leur sérénité et je ne tarde pas à voir les regards compatissants fuser vers le blondinet.
- J'ai une proposition à te faire.
Je passe rapidement une main dans mes mèches noires avant de parler à nouveau.
- En attendant que tu puisses voler de tes propres ailes tu peux rester chez moi. Ce n'est pas la première fois que ça arriverait et ça ne me dérange pas.
Le jeune blond me regarde incertain. Ses pupilles alternent de droit à gauche sans parvenir à s'accrocher à quelque chose alors qu'il hésite.
- On ne se connait pas pourquoi tu ferais une chose pareille ? Surtout que ça va te mettre en danger s'il veut me retrouver.
- Oh il va essayer de te reprendre, c'est pour ça que ce n'est qu'une solution temporaire que je te propose. Tu sais au moment où j'ai ouvert ce café dédié aux omégas je me suis mis en danger. Tu as besoin d'aide et je suis prêt à te l'accorder. Comme à chaque oméga qui se présentera à ma porte.
- Merci... Je n'ai pas beaucoup d'argent mais je te dédommagerai pour le logis.
- Garde tes sous tu vas en avoir besoin, si tu veux vraiment me rembourser tu peux faire la vaisselle ou des conneries du style. Pas besoin de plus.
- Merci vraiment, tu me sauves la vie !
[...]
Je repense à ce moment en secouant doucement la tête sous le regard interrogateur de Daehyun qui revient avec des tasses sales.
Le sourire que m'avait accordé Woozi à cet instant était unique et j'espère qu'il en esquissera de nombreux à l'avenir.
Il y a un peu plus d'une semaine que je lui ai proposé de loger chez moi et à présent deux jours qu'il a quitté la ville pour partir dans le sud du pays rejoindre sa grand-mère maternelle. Il a pris la décision de contacter une sorcière afin de rompre le lien de couple qu'il entretient avec son ex petit ami. Une décision dure et risquée pour eux deux mais il est déterminé et je lui souhaite tout le bonheur du monde.
J'adresse un signe de main à mon employé pour lui signifier que tout va bien avant de me remettre à la réalisation de mes boissons chaudes.
La matinée se déroule normalement, uniquement des habitués ce jour-là.
Une jeune oméga est venue avec sa compagne alpha nous annoncer sa grossesse et tout le monde l'a chaudement félicité. Sa compagne a contenu son aura dominante avant de passer le seuil du café et a été extrêmement soigneuse et discrète tout au long de l'échange. Les clients présents, d'abord méfiants ont fini par s'approcher du jeune couple pour transmettre leurs félicitations et leurs vœux de bonheur.
Sana ne cesse de caresser son ventre légèrement galbé à travers son pull en maille crème, pendant que sa compagne, qu'elle nous a présenté sous le nom de Hyuna, la maintient pressée contre elle en une attitude protectrice.
Les deux jeunes femmes échangent avec les omégas présents et quelques bêtas habitués des lieux avant de partir rejoindre leur foyer.
Je suis sincèrement heureux que Sana ai trouvé le bonheur. Elle fait partie des premières protégés de ce café. Ses parents ont voulu la marier de force à un alpha afin de bénéficier du prestige de ce dernier mais la jeune fille s'est enfuit avant la date fatidique. Ses parents l'ont renié par la suite et elle s'est retrouvé à la rue. Je l'ai hébergé un temps puis lui ai fourni un job à temps partiel avant qu'elle ne prenne son envol. Je suis satisfait. Le petit oisillon blessé que j'ai recueilli est devenu une splendide colombe, rayonnante de joie de vivre.
Daehyun sifflote gaiement à mes côtés, heureux également de la nouvelle et met encore plus d'entrain dans son travail que d'habitude. L'atmosphère générale m'arrache un joyeux sourire que ma clientèle me rend, ravie. La bonne humeur règne et je suis fier de mon petit havre de paix.
Paix qui ne dure cependant pas puisqu'un vent de panique déferle dans le café lorsque la porte d'entrée s'ouvre et laisse entrer son lot d'odeur.
Les effluves d'alpha me prennent à la gorge. Ils sont deux et sacrément dominant. Rien à voir avec la douce mais forte Hyuna que j'ai rencontré quelques heures plus tôt.
Une dizaine de secondes plus tard deux hommes pénètrent dans la salle à moitié pleine, l'un vêtu d'une longue veste en tweed s'arrêtant aux genoux, l'autre couvert d'un uniforme de la police.
Les trois bêtas présents se placent discrètement devant les omégas recroquevillés dans un coin, attentifs à la moindre dérive.
Le policier se dirige droit sur le comptoir, son acolyte à sa suite mais se stoppe au son du grognement qui sort de la gorge de l'un des bêtas.
Alors que je visualise déjà un bain de sang au milieu de mon établissement, l'homme en tweed attrape son partenaire et l'entraîne vers une table à l'opposé de la salle.
Je jette un œil aux corps pétrifiés par la peur qui se blottissent les uns contre les autres. Je soupire doucement, évacuant ma propre tension dans cette action et leur fait signe qu'ils peuvent y aller s'ils le souhaitent.
- Je suis désolé pour le désagrément mes amis, laissez-moi vous offrir vos consommations pour la peine. J'espère quand même que cela ne vous empêchera pas de revenir par ici.
Les sourires soulagés me font comprendre qu'ils repasseraient par-là lorsque la menace alpha serait éloignée et qu'ils sont heureux de pouvoir partir sans s'attarder.
Daehyun me regarde sans un mot. Je lui fais signe que je m'en occupe et de ne pas s'en inquiéter.
Je souffle un bon coup et essuie mes mains moites sur un torchon qui traîne avant de me diriger vers les deux éléments perturbateurs.
Ils ne me lâchent pas du regard jusqu'à ce que je sois planté devant leur table, poings sur les hanches. Même s'ils m'intimident je ne veux pas qu'ils le sachent.
- Messieurs, puis je savoir ce qui me vaut l'honneur de votre présence ? Présence qui, je le signale si vous ne l'avez pas remarqué, a fait fuir ma clientèle.
L'homme en uniforme grogne et je me fais violence pour ne pas me tasser devant son allure bestiale. Ce type me fait flipper. Encore plus que les alphas que je croise habituellement. Son ami lui met un discret coup dans le mollet que j'entraperçois du coin de l'œil et le premier se calme.
- Bonjour, je pourrai avoir un américano glacé ? La même chose pour mon ami s'il vous plait.
Sa voix est douce, il s'agit d'une demande et non d'un ordre et j'en suis le premier étonné. Tellement que je ne me rends compte que ni l'un ni l'autre n'ont répondu à ma question avant d'être devant la machine à regarder le liquide brun se déverser dans les tasses.
Frustré de m'être fait rouler aussi facilement, c'est irrité que j'apporte leurs boissons. L'alpha à la voix douce sourit doucement en me remerciant tandis que son pote grognon marmonne dans sa barbe inexistante.
- Ne me prenez pas pour un idiot parce que je suis né oméga. Il y a une demi-douzaine de café à 500 mètres à la ronde, alors pourquoi êtes-vous venus dans un café où il est connu qu'il accueille exclusivement les omégas ? Ou à la limite de paisibles bêtas.
Mister sourire ne me répond pas mais redonne un coup dans la jambe de son voisin. Grognon s'étouffe à moitié avec son café et s'en met partout ce qui me fait intérieurement sourire et me détend sensiblement. Le premier s'en rend d'ailleurs compte puisqu'il m'adresse un clin d'œil et un sourire éblouissant. Je reste figé un instant avant de choisir de l'ignorer et d'attendre la réponse à ma question.
Le policier décoloré me toise avant de sortir un carnet de l'une de ses poches et de me faire pleinement face. Son regard m'intimide mais je m'efforce de rester stoïque.
- Vous êtes Monsieur Moon ?
- Qui le demande ?
Pourquoi est-ce que la police a mon nom ? Je fronce les sourcils alors que je ne comprends pas vraiment la situation. L'alpha gronde puis se reprend très rapidement. Son aura reste palpable même si je me rends compte qu'il fait des efforts pour la contenir.
- Connaissez-vous Monsieur Lee Ji Hoon ?
- Je ne sais pas si vous avez bien comprit le principe de mon établissement. J'écoute, je sers, j'aide au possible mais je ne demande pas. Ici la plupart des personnes choisissent d'être anonymes car ce lieu est comme un refuge pour elles.
L'homme griffonne dans son carnet, rature, note à nouveau au fur et à mesure que je parle. Son regard noir se pose à nouveau sur ma personne, me sondant désagréablement.
- Lee Ji Hoon était également connu sous le pseudonyme de Woozi.
Je sens mon cœur loupé un battement.
- Woozi ?! Qu'est ce qui lui est arrivé ??
La panique me gagne progressivement alors que je pense à mon petit protégé.
- Vous le connaissiez bien ?
- Heu oui si on veut, je l'ai hébergé récemment.
L'officier gratte sur sa feuille, la noircit de notes alors que je surprends son ami me regarder avec pitié.
- Je suis désolé, le corps de monsieur Lee a été retrouvé ce matin. Il avait une lettre dans sa poche, elle vous était adressée.
NDA :
Je suis le moine shaolin le moins crédible de l'histoire ^^' même pas capable de résister à la tentation de poster... mais bon pour ma défense c'est un brouillon qui trainait depuis des mois dans mon ordi et j'étais tellement heureuse de concrétiser ce chapitre que je ne pouvais pas attendre d'avoir un réseau convenable pour le mettre en ligne ^^
J'ai lu tellement d'omégaverse qu'il se peut que certaines m'aient inspirées mais normalement je n'ai pompée cette idée sur personne ! Heu si jamais c'est le cas signalez le moi et j'effacerai mon texte ^^' Ca m'embêterai beaucoup ce genre de bourde ^^'
Même si je me permets de faire un recueil de critique je n'ai clairement pas le niveau d'un écrivain professionnel mais j'ose espérer qui vous prendrez du plaisir à lire cette fanfiction 😊
Couverture réalisée par Carrotefraiche2 ❤❤❤ Encore merci 😄
Nouvelle Cover par Eunkyung_art
Dalion~ Kiss :3
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