Oppa, où es-tu ? Ici, je n'ai vu qu'un certain Eun Chang. Il ne parle pas beaucoup mais est, étrangement, gentil avec moi. Sans lui, je ne suis pas sûre que j'aurais encore été vivante. Eun Chang est ton frère, n'est-ce pas ? Enfin, c'est ce qu'il m'a dit, quand je lui ai demandé pourquoi. Ainsi, ce dernier est ton frère, celui que tu as toujours cherché. J'ai de nombreuses fois essayé de le faire parler de nouveau, en vain, il ne m'a plus dit un mot.

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Deux semaines se sont écoulées sans qu'il ne revienne. J'ai perdu beaucoup de poids, mon énergie disparaissant avec. Mon corps est maintenant couvert de bleus, mais je ne me plains pas, ils ne font que me frapper. Je ne cherche plus à résister quand ils m'emmènent dans leur "salle d'interrogatoire". Oppa, où es-tu ? Je suis fatiguée de tout ça.

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Trois semaines sans voir une seule fois la lumière du jour. Eun Chang est finalement revenu. Il s'est occupé de moi avec douceur. Je pense qu'il a reçu l'ordre de me "remettre en êtat". Je soupire souvent quand il est là, mais il ne dit rien, se contentant de me soigner. Oppa, où es-tu ? J'ai envie de te voir, oppa.

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Quatre semaines. J'ai déjà passé quatre semaines dans cette pièce sombre. Je ne supporte plus les fortes lumières, même celle de la faible ampoule au plafond est douloureuse. J'ai pourtant pu sortir. On m'a envoyée dans une autre chambre. Celle de Eun Chang. Il est surpris de me voir là, mais il ne dit rien. Oppa, où es-tu ? La lumière est trop forte, j'ai mal aux yeux.

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Aujourd'hui, j'ai interrogé Eun Chang. Je lui ai demandé pourquoi ils te cherchent. Je n'attends pas de réponses et je sais qu'il ne m'endonnera pas. J'ai simplement posé une question que je me pose depuis le début. Enfin d'après-midi, il m'a répondu : "Lui a réussit à s'enfuir." M'a-t-il dit. Oppa, où es-tu ? Qu'est-ce que tu as réussi à fuir ?

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En fait, Eun Chang est quelqu'un de très doux. Il s'occupe tout le temps de moi. Il soigne mes blessures. Il me réconforte quand je pleure. Il est toujours là pour moi. Il est comme toi, bien qu'il n'est pas ce côté un peu fou. Oppa, où es-tu ? Je crois que je l'apprécie de plus en plus.

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Trois mois. J'ai l'impression que je ne vais jamais partir d'ici. Tu ne viens pas me sauver. Eun Chang m'aide à m'adapter à cette nouvelle vie. Au moins, ils ne me frappent plus. Je suis juste surveillée. Je ne peux pas partir sans aide. Oppa, où es-tu ? Viens me sauver.

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Oppa, je crois que je suis amoureuse de Eun Chang. Il est toujours gentil avec moi, il est attentionné, drôle, un peu grognon certe, mais ça le rend mignon. Tu crois que c'est parce que c'est le seul à être gentil avec moi ? Moi oui. Oppa, où es-tu ? Je veux toujours être sauvée.

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Un an. Je suis prisonnière depuis un an. Mais où es-tu ?! Tu avais dit que tu viendrais me sauver ! Oppa, où es-tu ? J'ai besoin que tu viennes me sauver !

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J'aime réellement Eun Chang. Il ne me rejète pas, mais je crois que lui ne m'aime pas. Pas comme ça. Oppa, ils ont recommencé à me frapper. Ton frère me soigne toujours, mais j'ai l'impression qu'ils frappent plus fort. Oppa, où es-tu ? J'ai mal.

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J'ai encore maigrie. Eun Chang m'a criée dessus. Il a dit que je devais manger plus, mais je n'ai pas faim. Je veux juste rentrer à la maison, même si ça signifie ne plus revoir Eun Chang. Oppa, où es-tu ? J'en peux plus.

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Un an, deux mois et quatre jours. Tu n'es toujours pas venu, oppa. Je te hais. Tu m'as abandonnée ici. Non ! En fait, je t'aime toujours oppa. Pourquoi tu n'es toujours pas là ? Je te laisse une dernière chance. Viens me chercher demain. Oppa, où es-tu ? Après-demain, il sera trop tard.

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Eun Chang n'est pas là. Tu n'es pas venu. Un an, deux mois, cinq jours, vingt-trois heures et cinquante-neuf minutes. La porte s'ouvre, ils sont là. Ce sont les derniers mots, oppa. Oppa, où es-tu ? Tu m'as abandonnée, maintenant, c'est trop tard. Alors voilà mes mots pour toi :

"Ta petite ange,
Jung Ji Hyun qui t'adore :

'Sois heureux sans moi Oppa, marrie-toi et ais des enfants. C'est le souhait de ton amie.'"

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Oppa, je viens de l'apprendre. Un an, deux mois, six jours et deux heures. Tu es mort depuis un an, deux mois et sept jours. Les monsieurs qui me frappent ils sont dans ma tête. Eun Chang, c'est un médecin et ce n'est pas sa chambre. Oppa, c'est ma chambre et les monsieurs qui me surveillent, certains sont des femmes. Ce sont tous des infirmiers. C'est Eun Chang qui me l'a dit. C'est pour mon bien, dit-il. Oppa, je sais où tu es. Tu n'as pas besoin de me sauver. Je suis juste un peu folle et je suis vraiment enfermée, mais c'est pour mon bien, oppa. Ne t'inquiète pas. Tu seras le premier et le dernier à souffrir. Désolé, oppa.

'Je ne rentrerais pas.'