Chapitre 23 - Les 4 étapes d'un orgasme.
CASSIE
20 décembre.
Dimanche. Comme prévu, je rejoins Agathe pour aller boire un verre dans le bar voisin. Je fonds en larmes dès sa première phrase. Le « Comment vas-tu ? » libère ma peine : impossible de cacher ce que je ressens. Je lui déballe tout, sans omettre le moindre détail, jusqu'à la presque partie de jambes en l'air dans le bureau de notre chef.
La blonde est passée par tous les états émotionnels : la colère, la surprise, l'excitation, la joie, la tristesse. Elle a écouté attentivement tout mon speech, silencieuse, interdite, hésitante.
Puis elle a terminé par un rire que j'espère nerveux. Je viens de lui dire que j'ai surpris Connor en train de déclarer sa flamme à Maureen, son ex-femme, et ce, juste après avoir enfoncé deux doigts dans mon intimité : ce n'est pas drôle ! En voyant mon visage déconfit et mon air contrit, elle s'interrompt, mordille sa lèvre et se racle la gorge, reprenant son sérieux.
— Je suis pathétique ...
Agathe pose sa main sur la mienne, la caresse et capte mon regard. Elle sourit et croque dans son muffin à la fraise.
— Cassie, pourquoi penses-tu que Maureen est l'ex-femme de Connor ? reprend-elle, la bouche pleine.
— Mathilde m'a dit que...
Je baisse mon visage gonflé par les larmes et fixe la gourmandise qui se trouve entre mes doigts. Je déchiquette le petit gâteau sans rien manger, la faim coupée par mon désespoir. C'est une première ça... : je n'ai pas faim.
— Oh la garce ! Tu sais ce qui me fait le plus de peine dans tout ça ? C'est qu'elle a compris avant moi qu'il se tramait quelque chose entre Connor et toi ! me coupe-t-elle.
— Arrête, elle a juste été sincère et directe, soufflé-je en rassemblant les miettes au centre de la table.
— Non, c'est juste une « mytho » qui a clairement flairé tes sentiments pour lui et elle a trouvé une façon de te détourner de Connor. Tu lui as donné les armes pour te battre, continue mon amie la rage au ventre.
— Connor et Maureen s'en sont chargés tout seuls, bredouillé-je.
— Tu ne comprends pas. Maureen n'est pas l'ex-femme de Connor, c'est...
— Son ex-copine alors ? Quelle différence ça fait ? désespéré-je.
Je pousse ma tasse de thé et laisse tomber mon front contre la table.
— Ta gueule, Cass' et laisse-moi finir !
Je lève les yeux au ciel comme une ado qui se fait disputer par ses parents parce qu'elle n'est pas rentrée à l'heure.
— Maureen est sa demi-sœur, l'aînée de la fratrie Anderson. Elle possède plusieurs complexes hôteliers au Canada, une vraie femme d'affaire, articule mon amie.
Je lève ma tête, fixe Agathe la bouche ouverte au point qu'elle peut voir mes amygdales. Elle est sincère. Elle annihile mes doutes en hochant la tête, m'assure qu'elle me dit la vérité. Puis elle prend une gorgée de sa boisson chaude, se brûlant les lèvres. Elle n'ajoute rien de plus, tâtant sa bouche dans de petits gémissements douleurs, et me laisse le temps d'assimiler les informations qui fusent actuellement dans un coin de mon crâne.
Sa demi-sœur...
Les mots « Me too, my love » prennent alors tout leur sens. Je ferme les yeux quelques secondes, laissant rouler une dernière larme sur ma joue, puis souffle réalisant mon erreur.
— Agathe, fouette-moi avec une guirlande ! J'ai honte.
Elle rigole, se penche vers moi et tapote trois fois ma joue.
— Demain, à la première heure, je me rendrai dans le bureau de Connor pour lui présenter des excuses.
Agathe grimace, tordant sa bouche.
— Jack reprend sa place initiale. Quant à Connor, il est parti jusqu'au vingt-trois décembre pour un séminaire en Papouasie.
— En Papouasie ? sursauté-je.
— Non je déconne, c'est en Pennsylvanie. Mais bon, bref, il n'est pas là.
Le visage dans la paume de mes mains, j'inspire profondément. J'ai quelques jours pour préparer ce que je vais lui dire.
***
23 décembre
J'inspire et expire pour calmer ma tachycardie. Je suis prête à revoir celui qui fait vibrer chaque parcelle de mon anatomie. Je lève le poing et tape à la porte de mon voisin avec vivacité. La force que j'utilise pour m'annoncer est tellement importante que ça en serait presque flippant, comme si les forces spéciales allaient débarquer ici et défoncer la porte.
J'ajuste mon bonnet de Mère Noël, tremble, fais glisser la fermeture de mon manteau rouge en posant mon coude contre le mur dans une position assez sexy faisant ressortir mes sous-vêtements rouges bordés de moumoute blanche. J'ai trouvé cet ensemble sur internet et je dois dire que la mannequin qui portait ce déguisement sexy était beaucoup plus mince que moi. Je jette un regard rapide aux sous-vêtements affriolants et me demande si j'ai bien fait de venir ainsi vêtue chez Connor.
Le loquet de la porte se déverrouille, ce qui donne un dernier élan de stress à mon cœur: il s'emballe. Mes jambes sont prêtes à prendre la tangente malgré mon envie de le revoir. Je connais mon objectif par cœur et je sais qu'il ne s'attend pas à ce que je débarque chez lui à vingt-et-une heures trente en tenue de Mère Noël. C'était son rêve après tout. Et puis on obtient tout d'un mec quand on s'adresse directement à ses couilles, pas vrai ? J'aurai très certainement son pardon dès le premier regard et c'est ce qui compte.
La porte s'ouvre dans un grincement presque effrayant et mes yeux s'écarquillent de honte quand je découvre le visage d'un autre. Je viens instantanément plaquer ma veste contre mon corps presque nu.
— Jack, bon... Bonsoir, bégayé-je.
J'espère qu'il n'a rien vu.
— Cassie, ajoute-t-il un sourire au coin des lèvres.
— Cassie ? s'enquiert Connor en se plaçant derrière son père.
Il me dévisage avec surprise. Je lui fais un coucou de la main droite, tout en maintenant mon grand manteau, de l'autre.
— Bon, fiston, je vais te laisser avec la Mère Noël. J'ai des choses à préparer pour demain. Amusez-vous bien les enfants, continue monsieur Anderson en m'adressant un clin d'œil.
Merde! Il a tout vu ...
J'affiche un sourire gêné et entre rapidement au chaud dans l'appartement de mon ex-patron sans y être invitée.
Connor ferme la porte derrière moi. Un léger silence nous sépare, durant lequel j'observe le bleu si singulier de ses yeux, la forme délicate et ferme à la fois de sa mâchoire, la beauté de ses lèvres, et je me prends dans le visage combien il a pu me manquer.
Connor rompt notre échange sans parole, et propose très - trop - cordialement de me débarrasser de mon manteau. Je le remercie, mais refuse d'un geste de la main prétextant que je ne reste pas et que j'ai froid.
Il avance dans la cuisine, je lui emboite le pas silencieusement. Il passe derrière son plan de travail, ouvre le four et dépose, sur la grille, un gratin orangé.
— Que fais-tu là ? me questionne-t-il froidement.
Connor saisit une éponge et s'attelle au nettoyage de la scène de crime. Le pauvre potimarron a été complètement disséqué et a laissé ses entrailles un peu partout sur le plan de travail. Je reprends mon souffle et attrape mon courage qui tente de se faire la malle.
— Je suis sincèrement désolée... J'ai écouté la mauvaise personne, comme une idiote et...
— Et tu es retombée dans les bras de ton ex, affirme-t-il en serrant sa mâchoire.
Son intervention me tord le bide et un pincement désagréable naît dans ma poitrine. Sa façon de me regarder fait froid dans le dos. J'ai l'impression de le dégoûter.
— Non, grimacé-je. David était juste passé récupérer des affaires à lui. J'en ai profité pour te mentir et...
— Pour m'éloigner de toi, grogne-t-il.
J'ai besoin de savoir ce qu'il a ressenti. Est-ce qu'il a été blessé ?
— Mais nous deux... Enfin, qu'est-ce que... Je veux dire, est-ce-que tu tiens à moi ?
Je serre les dents, j'ose un regard désespéré, désemparé. Je ne sais pas si c'est possible d'avoir un « nous » ou si j'étais seulement un petit jeu pour lui. Je pose la question, attends avec impatience sa réponse et ce, même si elle risque de me briser le cœur.
Connor arrête de frotter la planche à découper et relève les yeux vers moi. Cette fois ce n'est plus du dégoût que j'aperçois ; je dirais plutôt une forme d'agacement.
— Merde, Cassie, tu ne vois donc rien ?
Connor marque une pause, passe une main dans ses cheveux décoiffés en soufflant, puis ses iris bleus, qui ont viré au gris, se plantent plus intensément dans les miens.
— Tu as emprisonné mon cœur dès l'instant où je t'ai vue... avoue-t-il.
Je ne bouge plus. J'essaye d'assimiler sa phrase, sous le choc. Quant à lui, il saisit l'éponge et s'affaire au nettoyage comme s'il ne venait pas de m'avouer ses sentiments. Connor s'est livré. Il a exécuté un premier pas vers moi, et je crois que c'est à mon tour, de déballer ce que je ressens, ce que je veux, ce que je suis. A lui, voilà ce que je suis. Ça semble simple, formulé ainsi. Et pourtant, ça recèle d'une puissance, d'une force, d'une émotion incomparable, qui n'ont rien de simple.
Il est temps que je le lui prouve.
J'avance d'un pas, puis de deux avant d'ouvrir mon manteau rouge et de le laisser glisser le long de mes jambes nues. Le vêtement retombe complètement sur le carrelage gris dans un petit bruit sourd mais suffisamment fort pour avoir toute l'attention de Connor sur moi.
Il lâche l'éponge, fronce ses sourcils, interdit et immobile. Il amorce un pas ; trois enjambées lui suffisent pour se trouver face à moi. Ses pupilles brillantes dévorent chaque centimètre de ma peau frissonnante. Il lèche sa lèvre supérieure, mate sa proie. La température grimpe en moi. Gênée, je place mes bras devant mon corps, les joues rouges, la bouche sèche. Je brise la glace, coupant cet instant chargé en électricité.
— Tu as dit que tu aimais que ta petite amie débarque chez toi en Mère Noël. Alors même si je ne suis pas vraiment ta petite amie, je...
— On peut remédier à ça. Venez-là, Cassiopée, ordonne-t-il dans un tout petit rire terriblement sexy.
Il enlace mes hanches, approche son nez du mien pour le frotter délicatement. Je sens son souffle contre ma bouche, son corps se raidir contre le mien, la chaleur émaner de lui.
— Connor, tu n'es qu'un connard.
— Cassie, tu n'es qu'une emmerdeuse.
Il ne me laisse pas répliquer : ses lèvres s'écrasent contre les miennes et ses bras se faufilent dans mon dos. Je sursaute légèrement quand ses mains fraîches plongent au creux de mes reins.
J'empoigne le bas de son tee-shirt, le fais glisser le long de ses bras et profite de la vision de son torse imberbe et musclé. Je dépose ici et là des baisers remplis de désir. Je suis irrépressiblement attirée par lui. Ses doigts saisissent les deux ficelles situées à chaque extrémité du string que je porte et tirent dessus pour m'en délester. Il dénoue ensuite le nœud à l'arrière dans mon dos, puis retire toute trace de Noël sur moi ou presque. Il se penche pour ramasser mon bonnet, en profite pour embrasser le bas de mon ventre et le positionne sur ma tête en souriant.
— Voilà, cette Mère Noël est parfaite.
Ses yeux de braise descendent en direction de ma poitrine qu'il emprisonne dans ses paumes. Il vient jouer avec mes tétons déjà érigés vers lui. Les décharges électriques envahissent mon corps, les soubresauts d'excitation ne passent pas inaperçus : j'ai envie de lui. Alors je défais sa ceinture, me presse de lui ôter ses fringues. Ne reste alors que son caleçon, Tommy Hilfiger, qui moule parfaitement son membre gonflé. Il le retire, m'attire vers lui, s'assoit sur une chaise. Entre deux baisers sur ma mâchoire, mon nez, il attrape la télécommande posée sur la table derrière lui et baisse au minimum l'éclairage de son appartement, jusqu'à les éteindre complètement. Ne reste plus que les lumières clignotantes du sapin que j'ai décoré la deuxième fois que j'ai mis les pieds ici. Les lumières clignotent, éclairant par moment le visage de mon amant.
— Je t'ai déjà dit que je détestais ce mode ?
Je ris volontiers, me dégage de son étreinte, et file chercher mon manteau sous le regard suspicieux de Connor. Jambes écartées sur la chaise, corps bandé prêt à me sauter dessus, il s'impatiente, craignant que je le plante ici avec son excitation. Je lui souris, me penche sensuellement et glisse mes doigts dans la poche de mon manteau pour en ressortir un préservatif.
— Viens-là, grogne-t-il.
— Oui, patron.
Connor me lance un sourire charmeur, se moque quand il me voit m'acharner sur l'ouverture. Il tend son bras, s'empare de mon poignet et le ramène à lui pour me voler le sachet qu'il déchire entre ses dents blanches. Il insère la protection et me fait signe de me positionner au-dessus de lui. Sa langue tournoie autour de mon mamelon, ses dents croquent ma chair, sa seconde main file entre mes jambes, caresse mon clitoris pour s'assurer de mon effervescence. Il me pénètre, mouille ses doigts, ressort pour titiller mon petit bonheur parfaitement épilé pour lui. De mon côté, j'empoigne son sexe, le branle, me prépare à le recevoir en moi. Connor lâche un son guttural contre ma poitrine.
«Étape 1 : L'excitation. La pression monte, la respiration et le rythme cardiaque s'accélèrent petit à petit, le sang monte, les corps s'attirent et bougent au même rythme.»
J'écarte mes cuisses, me place au-dessus de son érection et m'empale avec lenteur sur sa hampe, m'habitue à sa largeur, gémis dès la première pénétration.
OK, j'abdique, c'est mieux que mon vibro.
Je ferme les yeux quelques secondes pour m'imprégner de chaque petite décharge à l'intérieur de mon corps. Connor prend ma tête entre ses mains et embrasse d'abord mon nez, puis mon front et mes joues avant de finir sa course contre mes lèvres. Sa langue retrouve la mienne comme si nous nous étions perdus de vue pendant des heures. La faim s'empare de moi, de lui, de nous. Je le veux plus profondément, plus intensément afin d'être sûre que je lui appartiens totalement. Mes bras enlacent sa nuque avant de repartir de plus belle dans ma danse lascive et sensuelle. Je bouge, danse et vibre contre lui.
Je frotte mon anatomie contre la sienne en lâchant quelques soupirs profonds et impulsifs. Il mord ma lèvre inférieure, dévore ma clavicule et laisse ses marques sur mon corps nu. Sa barbe frotte ma peau, la fait rougir. Il plante ses longs doigts sur mes fesses, sauvage, euphorique.
— Putain Cassie...
Mon prénom sortant d'entre ses lèvres, le ton sexy qu'il prend en le disant me fait frémir. J'accélère la cadence, rebondis sur lui, calme la fougue, reprends un rythme saccadé. D'un coup je me retire, le fixe, attends sa réaction. Face à mon jeu pour le rendre fou, Connor ne tarde pas à manifester son mécontentement, en me frappant la fesse.
— Connard, sifflé-je, le sourire aux lèvres.
Il appuie sur mes fesses, me force à m'empaler encore et bouge à son tour menant dès à présent ma danse sensuelle. Il se lève, me tient fermement contre sa peau moite et nous dirige vers la fenêtre. Mon dos s'écrase contre la vitre. Il m'aide à descendre, retrouver le sol sous mes pieds nus. Mon amant me fait pivoter, me pousse doucement contre la baie vitrée. La vitre glace ma poitrine. La vue sur Boston s'offre à moi. La ville brille de mille feux. J'aperçois d'ici les sapins éclairés chez les voisins, les décorations exposées dans les jardins : c'est si beau. Les trottoirs, eux, sont déserts, la neige dégringole, éclairée seulement par des lampadaires qui grésillent.
— Ce n'est pas la même vue qu'au bureau, mais j'espère que ça étanchera un peu ta soif jusqu'au jour où tu pourras jouir au dernier étage de la tour Anderson, murmure-t-il au creux de mon oreille.
Je mordille ma lèvre rien qu'à cette idée et me penche en avant offrant à Connor une vue imprenable sur mes fesses galbées. Monsieur ne se fait pas prier, il claque encore ma fesse droite, l'empoigne et me pénètre avec violence, incapable de retenir sa frustration. Sur la pointe des pieds, j'admire la vue imprenable sans aucune gêne : quelqu'un pourrait nous voir. Le bras de Connor se faufile à l'avant pour caresser mon intimité déjà trempée. Le courant électrique remonte entre mes jambes ; je suis prête à atteindre un puissant l'orgasme clitoridien.
«Étape 2 : L'ascension du plaisir. L'excitation monte, le vagin se lubrifie parfaitement bien, les lèvres gonflent et prennent une teinte plus rougeâtre et le cœur atteint jusqu'à 180 pulsations. C'est le moment de faire confiance à votre partenaire de vous laisser aller. Écoutez votre corps au point de tout ressentir puissance mille.»
J'explose, jouis et mon corps se détend pour accueillir toute la sensation de bien-être qui m'envahit progressivement. Nous restons ainsi quelques secondes pour que mon corps reprenne un peu de vivacité, épuisé par cette dose de drogue qui vient de le submerger.
«Étape 3 : L'orgasme. Ce phénomène apporte à votre cerveau un mélange d'hormones du plaisir et vous vous sentez détendue, relaxée et comblée.»
Il se retire, prend ma main et je lui emboite le pas jusqu'à la chambre où il décide de me coucher sur le dos. Il agrippe ensuite mes cuisses, les relève - heureuse d'être assez souple - et s'enfonce en moi encore plus profondément. Les va-et-vient s'accélèrent, son entre-jambe est pris de spasmes et il lâche, dans un râle guttural, un « Cassie » qui me fait frémir.
«Étape 4 : La petite mort. L'ensemble du corps se relâche enfin, la tension musculaire baisse, les pulsations cardiaques diminuent et vous pouvez ressentir quelques picotements entre vos lèvres. Reprenez votre respiration et sachez que vous pouvez avoir plusieurs orgasmes et de différentes manières.»
Connor se lève, jette le préservatif et vient se lover tout contre moi en embrassant mes cheveux.
— Tu te considères comme ma petite amie à présent ?
— Je peux ?
— Je ne pense pas que ce soit réellement le sexe qui peut définir si oui ou non tu es ma petite amie.
— C'est vrai.
— Cassie, je dois t'avouer quelque chose...
Connor inspire. Je me retourne, caresse son torse, enfonce ma tête dans son cou et l'écoute alors, rassasiée et ébahie, me raconter notre première rencontre, au cimetière.
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