Opération Cactus poursuit Opération Criquets, qui fait suite à Opération Nababs, auquel précède Opération Désherbage. Une saga à 4 temps en somme, qui scinde une même histoire en épisodes de 130 000 caractères chacun environ. Le mieux est de lire tout à la file. Toutefois, afin de se rafraîchir la mémoire ou de profiter d'un volume sans avoir à passer par les précédents, voici une présentation des personnages.

Nos deux héros tout d'abord : Paul Dumonchelle, modeste espion, et Nora Jemmali, jeune médecin anesthésiste époustouflante. A priori, tout les séparait, et pourtant ce couple improbable, forgé par les épreuves, est désormais profondément uni. Et ils sont prêts à affronter de nouveaux défis, à la tête de leur toute nouvelle société, S@P (prononcer « Satpé » en français et « Satpee » en anglais), qui vient de décrocher un contrat de quelques centaines de millions d'Euros pour désamorcer une attaque terroriste imminente, l'Opération Cactus.

Mais les terroristes en question, emmenés par d'anciennes connaissances, le major Igor et le colonel Ogoltsov, des transfuges du FSB, financés par l'empereur-président du Tarakurbekstan, Goursoultanbek Kazardimov, se sont appropriés une toute nouvelle technologie, réputée indécryptable, inarrêtable et imparable : l'ordinateur quantique.

On retrouve évidemment les fidèles de Paul et de Nora, leur équipage en quelque sorte, tout juste revenus de l'île de Mtsamboro, leur prison tropicale : Aïcha, maman au grand cœur, Medhi, petit frère, prodige des ordinateurs, et Ahmed & Jamal, barbouzes de jumeaux. Avec eux, Caroline, l'amie chirurgienne, compagne de Dominique, l'ingénieur informaticien, mais aussi Edouard de Beauchêne, le boss des services secrets, tout juste revenu en grâce, avec Bubu et l'adjudant Lemaître, des inconditionnels de Nora, sans oublier Gehrart, Giovanni, Jeff et Harold, ex-agents secrets désormais en rupture de ban, tout comme Paul.

Pour les faire libérer, il a fallu mettre au pas le général Jean-Charles de Liévy, ainsi que Tomy, le sous-fifre qui s'était laissé corrompre. Heureusement, Paul a pu compter sur l'aide de ses potes : Alban Barrère tout d'abord, juge anti-terroriste, mais également Amédée, notre SDF latiniste, sans oublier Martin, le zadiste, copain de Sophie, la fille de Paul, flanquée de son Philippe de compagnon.

Décidément, les Présidents ne sont plus ce qu'ils étaient. Ils bafouillent, ils errent, ils cèdent. Et il a fallu le faire chanter, celui-là, pour obtenir la réhabilitation de tout ce petit monde. Il a payé en quelque sorte, tout comme son vilain chef de cabinet, Dominique de Villeneuve, extorqué de son cher chalet pour prix de son infâme trahison.

Mais on va aussi rencontrer de nouvelles têtes, Albert Mathys, Georges Tchonk et Vitaly Dorokhov, par exemple, ou bien les Cordiers, Frères & Cousins...

En guise de parade, on retrouvera enfin les héros des épisodes passés, Vivi et Bébert, Aristide et le juge Ji Ten Jsié, sans oublier le souvenir de Madou, notre Gavroche africain fauché par une balle sur un ponton de Macao.