-Tiens, tu devrais essayer ça. me dit Michael.

-Je ne sais même pas ce que c'est. riais-je.

-C'est une robe jaune pale.

-Jaune ? Tu m'avais dis que c'était chaud ? Comme le soleil ? Et doux aussi non ?

-Exactement, et le soleil te va à ravir.

-Donne la moi s'il te plaît. souriais-je.

Je la prends dans mes mains et essaie de m'imaginer les traits dans ma tête. La texture, on dirait un espèce de velours... J'adore ! Je remarque aussi sa légèreté, ce doit être une robe patineuse.

-Tu penses qu'elle m'irait bien ? lui demandais-je en mettant le vêtement contre mon corps pour qu'il puisse visualiser.

-Dans le bon sens se serait mieux, il retourne la robe, elle t'irait magnifiquement bien même.

Je rougis et souris.

-Pourquoi pas alors, je vais aller l'essayer, elle est à combien ?

-Ça, je m'en occupe. Aller ! Va l'essayer !

Il me tire vers une cabine et je l'entends tirer le rideau. Je retire doucement mes vêtements, essaie de trouver le sens de la robe mais je n'y comprends rien... C'est compliqué ce truc !

-Michael ?

-Oui ?

-Tu peux m'aider ? J'arrive pas à la mettre. dis-je.

-J'arrive.

-Par contre tu fermes les yeux ! Je suis en sous vêtements !

-T'inquiète. rit-il.

Le rideau se tire et le parfum de Michael vient se propager partout dans cette petite cabine.

-Pourquoi tu ne fais rien ? remarquais-je, T'es censé m'aider.

-Oh... Oui.

-Tu n'as pas fermé les yeux !

-J'avoue, je suis coupable. rit-il.

-T'es un pervers ! C'est pas parce que je ne te vois pas que tu dois en profiter !

-Mais oui, c'est ça, aller donne moi ça.

Il prend la robe et fait je ne sais quoi avec.

-Tourne toi vers moi.

-Non ! Je suis presque nue devant toi ! Je vais pas en plus me mettre face à toi !

-C'est bon Cléa, il y a juste nous deux.

-Mais justement !

Je sens mes joues se réchauffer.

-Aller, fais pas ta compliquée, tu veux la mettre cette robe oui ou non ? rit-il. Et puis je te vois déjà dans le miroir.

Je souffle et me tourne finalement. De toute façon, je ne sais pas à quoi ressemble mon corps donc je ne peux avoir honte de quoi que ce soit. Teddy m'avait fait une description mais entre ce que disent les gens et ce qu'ils voient, il y a souvent beaucoup de différence.

-Il se peut que j'ai un corps horriblement dégueulasse, je m'excuse à l'avance.

-Cléa, tu as un corps magnifique, je t'assure. Passe ta main là.

Mes joues me chauffent de plus en plus, je lève un bras et fais ce qu'il me dit. La seule pensée qui me traverse en ce moment même est : "Heureusement que j'ai laissé maman m'épiler de partout la veille."

Je passe ensuite mon deuxième bras dans l'autre manche, je suppose, puis ma tête. Il fait ensuite glisser doucement la robe le long de mon corps, ses mains chaudes me lançant des coups d'électricité à chaque effleurement.

-T'es mains sont chaudes. souriais-je.

-Et ton corps est congelée. Rit-il.

-Ce n'est pas de ma faute, j'ai tout le temps froid.

Il rit légèrement et ajuste correctement ma robe, il me fait tourner, de façon à ce que je sois dos à lui puis il remonte doucement la fermeture qui s'y trouve.

Mylène, Kiss xx.