De ma poitrine jaillit cette chaleur, elle me transperce d'une douleur tendre, d'une beauté meurtrière.

Toi seul en est capable.
Je peux perdre mes moyens face à toi, à ton regard, à ta voix, à ta peau. Tu éblouit le printemps tout comme tu refroidit l'hiver.

Ma rage, ma haine, ma douleur,
Toi seul est capable de l'apaiser.
Ma joie, mon bonheur, mon quiétude,
Toi seul est capable de me l'en emparer.

C'est à croire que tu possèdes tous les pouvoirs au monde.
Ou du moins, le pouvoir sur mon monde, mon existence, ma raison de vivre.

Je te déteste, autant que je t'aime. Je t'aime à m'en faire mal à la poitrine, je te hais à m'en adoucir.
Depuis que tu es entré dans ma vie, toi. Je ne me reconnais plus lorsque je me regarde dans la glace.

Tu es tel un scorpion pour moi. Le seul poison capable de me soigner.

Et c'est pour cela que aujourd'hui, je suis prisonnier de tes chaînes. De l'éclat de son rire, de la beauté subtile. J'ai beau te fuir, te jurer, te rejeter, je n'étais pas capable de m'évader de ton emprise.

Finalement, j'ai baissé les bras, tu es victorieux, ta coupe; mon cœur. Moi je n'ai reçu que défaite et sanglots. Je me sens me transformer en tas de cendre. Je veux crier à l'aide, par cette douleur que tu as causer et cette amour que tu as fait mûrir en moi. Je ne deviens d'un macchabée, trahit par ce sentiment, trahit par toi et tes mensonges.

Tu as gagné mon cœur,
Je n'ai reçu de miroir brisée et cœur anéantit.

Pourquoi quelle raison charmer si ce n'est que pour assassiner l'autre sans le moindre scrupule !? Tu es affreux, immonde, injuste. Pourtant tu restes merveilleux, éblouissant magnifique.

Alors, seule solution de ma peine; je te fuis. Je t'évite, je te maudis et je te fuis.

Je marche à pleine allure en dehors de l'habitacle universitaire. L'air est agréable aujourd'hui, mais elle m'étouffe. Le battement dans ma poitrine s'accélère de frustration et de douleur. Je sens mon corps trembler de trahison alors que je l'entend épeler mon nom.

De manière incrédule, je tourne ma fureurs noir en sa direction et il se stoppe net en face de moi.

_ Je suis désolé, je ne voulais pa-

_ Oui, j'ai compris , maintenant laisse moi tranquille.

Je m'éloigne alors et cette fois, il a cessé de me suivre.
Seul lui est capable et cela me met hors de moi !
Seul lui est de me faire à ce point la exploser mes sentiments profond. Ma colère devient intenable quand il en devient le déclencheur. Je me sens mourir près de lui, il devient toxique, meurtrier.
Je déteste cette douleur intenable dans ma poitrine, cela me fait tellement mal que ma gorge enragé n'en reste que victime. Et surtout la brûlure dans mes yeux qui veulent faire échappée  mes larmes.

Ce n'est pas moi. Ce n'est pas dans ma nature.
Mais depuis que je l'ai rencontré, je ne suis plus de que je devais être.

Je pleure de tout, j'ai mal pour rien, je m'inquiète sans cesse. Et j'aurais presque envie de mettre fin quand je l'avais vu embrasser les lèvres d'un autre. Il semblait tellement y prendre plaisir, autant que son compagnon. J'ai mal, tellement mal !

Et quand il avait remarqué sa présence, cette éclat dans ces yeux, remplie de malice et de luxure, me brise le coeur. Ensuite, les lumières de ses prunelles s'assombrirent de confusion, de regret et d'envie de pardon.

Ce regard, je me sens incapable de l'effacer de ma mémoire. Je savais qu'il regrettait, il reviendrait vers moi pour implorer mon pardon. Et je sais que je vais l'accepter, le débile fou amoureux que je suis...

Lui seul est capable de me rendre ainsi. Cela me met hors de moi !

Alors je prend le bus pour rentrer dans mon appartement. Mon souffle devient rapidement, les larmes commencent à m'échapper. Je serre alors des poings, je dois les retenir.

Depuis quand suis-je devenu à ce point la faible ? Pour quelle raison ? Pourquoi lui seul est capable de me rendre comme ça ?!
Le bus arrive chez moi et je ne rate pas une seconde de plus pour le quitter. Le vent désagréable tape mon visage chaud de tant de sentiments négatifs. Je voulais juste m'enrouler chez moi, m'enfermer et m'isoler dans l'espoir que cette douleur s'en aille.

Mais il s'empare de mes entrailles, traversant mon corps à l'en faire trembler, il brûle mes fils sanguins et il attaque férocement mon cœur meurtris.
J'en ai marre ! Je veux que tout s'arrête. Et je sais, je suis pris par cette attaque de scorpion.

Lui seul sera capable de m'apaiser.
Tout autant qu'il est le seul capable de me faire vriller d'une colère meurtrière.
Je monte les marches de l'escaliers menant à mon appartement et je rentre à l'intérieur.

La salle silencieuse me fait face, je ne sens plus le vent désagréable, la douleur dans mes entrailles, cette amour qui me détruit, je suis maintenant seul. Chez moi. Loin de tout cela.

Je m'élance mieux à l'intérieur, j'ouvre un frigo, je me prend une bière et m'installe sur le canapé. Je regarde la petite télé éteint et observe mon reflet à travers l'écran. Je reste dans le silence, un froissement vient caresser ma joue et soudain, je sens mon visage devenir humide.

J'hume fortement, mon corps bat fort dans ma poitrine et cette douleur revient de plus belle. Je revois ses lèvres contre les siennes, ce regard emplie de luxure et de plaisir, qui se transforme en une lumière remplie de honte et de regret.

L'écho de notre conversation revient soudain, n'arrachant la poitrine:

_ Mais-... pourquoi, Izuku...

_ Je suis désolé, je... je pense que je n'ai plus de sentiments pour toi.

Voilà donc le cataclysme,
Le cataclysme d'un amour qui ne sont plus réciproque.

Cela me rend fou, cette possibilité qu'il a de me mettre hors de moi, me détruire rien qu'avec une phrase.

Toi seul en est capable.

Et c'est pour ça que je te déteste.

_______
Only you.
Fin.