V- De Nouveau Réunis

Je rentrais chaque soir des conseils du monde obscur en posant mon regard sur les photomatons d'Alexander et moi heureux avant de me rappeler la fin de notre histoire... Heureusement, je trouvais toujours en mes semblables le réconfort nécessaire : du sourire de Matzie aux mots réconfortants de Catarina. Alexander et moi avions arrêté de nous voir mais le premier soir où il se décida à briser la glace en venant frapper à ma porte, j'acceptais de l'écouter et d'agir seulement pour préserver mes semblables des dangers qu'ils couraient. Lorsque j'étais partis accompagné Alexander et sa sœur, Isabelle, afin de fermer une faille par laquelle s'échappaient des démons, chacun de nous défendit l'autre avec perfection malgré les différents existants. Quand il perdit Jace avant que Clary ne le ressuscite, ainsi que nous l'apprîmes tous plus tard, je demeurais impuissant à ses côtés en ne pouvant que lui apporter mon réconfort comme Isabelle.

 Le soir, tandis que toutes les créatures obscures faisaient la fête au bar après la mort de notre ennemi, Alexander et moi nous y retrouvions dans un coin. Il me demandait alors de mes nouvelles avant de me proposer que nous discutions sérieusement ensemble dehors. Si je le rejoignais à contre-cœur, j'acceptais néanmoins de l'écouter et d'échanger avec lui. Je lui pardonnais son mensonge malgré la douleur que j'avais ressenti et je lui avouais moi aussi ne penser qu'à nous sans cesse depuis notre rupture. Nous étions liés l'un à l'autre bien plus que nous le pensions et ce malgré toutes les tentatives de la vie de nous séparer. 

Lorsqu'il fut question pour Alexander de choisir entre une place de délégué au conseil des Shadow Hunters à Idris qui lui imposerait d'y vivre, je lui certifiais que quelque serait son choix je le soutiendrais. Pour ma part, si je feignais de continuer d'aller bien, je fulminais en réalité d'avoir perdu mon titre de Grand Sorcier au profit de l'un de mes semblables prétentieux et calculateur. Alexander m'apprit d'ailleurs le soir en plein billard que cela ne lui était pas inconnu mais je n'avais aucunement eu envie qu'il me voit ainsi abattu. Il me rappelait alors que nous avions encore de gros efforts à faire pour nous parler de ce qui nous préoccupait. Et puisque nous en étions aux aveux, je lui confiais mon refus à propos de la proposition qui lui avait été faite. Après tout, n'avais-je pas le droit de vouloir garder auprès de moi l'amour de ma vie ? 

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