Tromperie, Orgueil et Malveillance
La première chose qui croisa mes yeux bleus, ce matin du mardi 11 Janvier 1944, fut une fleur d'une blancheur immaculée, en forme d'éolienne pour enfant, placée à la va-vite dans un encrier à la retraite. Il était vrai que j'avais un certain admirateur secret... C'était plutôt flatteur, en soi. Mais il fallait se souvenir que ce visage attirant qui faisait chavirer les coeurs n'était pas le mien, ce qui me refroidit passablement. Je profitai des quelques minutes durant lesquelles je pouvais encore rester au lit pour méditer. Je croisai les mains sous la tête tandis que, derrière mes rideaux, mes camarades de chambre se disputaient la salle de bain pour se faire belles.
Je cherchai des profils susceptibles de pouvoir tomber amoureux de Lacerta Kenneth. La première idée qui me vint fut Alphard. Après tout, il m'avait bien invité à danser, lors du mariage des Prewett ? Je dus bien rapidement déchanter. Alphard était un garçon sympathique mais il était plus jeune que Lacerta, ce qui ne se faisait pas à l'époque. Et même si cela se faisait, je demeurais beaucoup trop dans son esprit l'amie psychopathe et mesquine de Walburga. D'autant plus qu'il ne connaissait pas Filly. Je restai sur ce dernier argument. Qui, de mes récentes connaissances masculines, était assez proche de l'elfe pour qu'elle exécute une mission aussi badine et puérile qu'offrir une fleur à une jolie fille ? La réponse me vint aussitôt : les frères Potter. Il n'y avait qu'eux qui étaient assez proche de Filly. Mais alors, lequel des deux ressentait un quelconque sentiment amoureux à l'égard de Lacerta ? Je me rendis compte soudainement que Aiden, le plus jeune, sortait déjà avec la Poursuiveuse de Serdaigle, Esther Boot. Je l'avais appris lors du match opposant Serdaigle et Serpentard. Mais alors... Altaïr ? C'était Altaïr Potter mon admirateur secret ? Visiblement, tous les indices convergeaient vers lui... Le seul petit problème était que je ne partageais pas ses sentiments. Je me mordis la lèvre, gênée. Qu'allais-je bien pouvoir faire ?
Je me levai lentement en me massant la tête. Je n'allais quand même pas me donner des maux de crâne pour ces futilités ! Ma mission n'était pas de compliquer les relations de Lacerta encore plus. Je lui avais déjà causé des problèmes avec son fiancé, ses deux meilleures amies et lui avait fait faire ami-ami avec des Sang-Mêlés et autres Nés-Moldus. Bien sûr qu'elle méritait ces changements, cette sale peste. Mais il fallait bien s'arrêter au bout d'un moment. Si elle avait été dans mon corps... Je me figeai. Mon corps ! Qu'en était-il advenu ?! Et si jamais c'était Lacerta Kenneth, la véritable Lacerta Kenneth, qui en avait pris possession ?! Par Merlin ! À mon réveil dans le monde réel, j'allais me retrouver au fond d'un caniveau à l'autre bout du Royaume-Uni ! À Cardiff ! Voire Exeter ! Avec violence, je secouai la tête pour me ressaisir. Du calme ! Cattus ne pouvait pas me faire un coup pareil ! Lacerta n'étant qu'un personnage de fiction, il n'y avait aucun intérêt à ce qu'elle se retrouve dans le monde réel, qui n'était en rien menacé. Je pinçai l'arrête de mon nez le temps de me reprendre puis ouvrit mes rideaux.
- Nan, mais tu ne comptes pas descendre comme ça ?! lança Olive en guise de bonjour, lorsqu'elle m'aperçut. Dépêche-toi, Lacerta. Le petit déjeuner va bientôt être servi.
- J'ai bien dormi, rétorquai-je en m'accommodant à lumière des torches, puisque le soleil ne s'était pas encore levé. Merci de me le demander.
Olive échangea un regard appuyé avec Janice qui se contenta de hausser les épaules. La rouquine tentait tant bien que mal d'arranger ses volumineux cheveux et s'écria :
- Vous avez bientôt fini dans la salle de bain !?
Ah, les problèmes de filles étaient toujours les mêmes. Qu'ils furent passés ou présents, fictifs ou réels. Je me mis à rire silencieusement. C'était sûrement ce qu'auraient dit mes amis bien réels et bien moldus.
Je réussis à éviter Jedusor une grande partie de la journée. Seuls les cours de Potion et de Runes furent contraignant, mais il me suffit simplement de ne pas lui adresser la parole pour qu'il ne vienne pas m'importuner. Il s'agissait là comme d'une période de trêve durant laquelle Jedusor avait décidé de me traiter comme celle que j'étais supposé être avant mon brusque changement de comportement: une élève banale et sans intérêt, légèrement alliée peut-être, par l'idéologie commune et les fiançailles avec Rosier. Ce fut une rencontre beaucoup plus gênante que je ne pus esquiver. Durant la pause de l'après-midi, je n'avais pas vu une bande de septième année se diriger vers moi et avait heurté en plein fouet un garçon qui faisait le double de ma taille et le triple de mon poids (si la caractérisation de la taille était hyperbolique, celle du poids l'était peut-être beaucoup moins...). Qui ne s'était pas précipité pour me venir en aide, sermonnant son ami de faire attention à bien regarder en face de lui en marchant ? Altaïr Potter m'adressa un sourire éclatant et remonta ses lunettes aux verres fumés sur son nez.
- Tiens ! Salut Kenneth ! dit-il d'un ton qu'il voulait très certainement détaché. Comment vas-tu ?
- Bien... Euh... Merci, et toi ?
Il ne pouvait pas parler de la gardénia en face de ses amis mais allait-il utiliser une sorte de langage codé ?
- Moi ça va mais Boris, pas trop, répondit-il en riant.
Il désigna d'un signe de tête le gros malabar avec qui il trainait. Ce n'était pas du tout un gros malabar. C'était un pauvre garçon qui avait subit un Sortilège d'Engorgement.
- Qui a fait ça ? demandai-je, interloquée.
- Une potion a mal tourné, dit-il.
Puis il se pencha vers moi, et, tandis que ton mon corps se marmorisait, chuchota à mon oreille :
- Enfin, c'est la version officielle. La version officieuse possède un peu plus de baguettes magiques et un peu plus de Serpentard, si tu vois ce que je veux dire.
Il s'éloigna de moi en m'adressant un clin d'oeil auquel je ne répondis pas. Soudain, une fille apparut derrière Boris. Elle devait être là depuis le début, cachée par le gros gabarit involontaire de son ami. Elle s'appelait Maya, si je m'en souvenais bien.
- Jedusor, hein ? dit-elle avec un sourire malicieux. Tous les Gryffondor en parlent. On est invités, nous aussi ?
- Ai-je vraiment le choix ?
- Pas vraiment. Mais au fait, lequel de vous deux à défié l'autre ?
- C'est lui. Il m'a proposé un duel amical.
Maya poussa une acclamation victorieuse.
- Qui avait raison ?! s'exclama-t-elle. Allez, je veux mes cinq Gallions, maintenant.
- Comment ? demandai-je sans comprendre. Cinq Gallions ? Je n'ai pas cinq Gallions !
- Pas toi voyons, Alistair !
- Alistair ? Qui est Alistair ?
- C'est mon surnom, dit Altaïr en sortant une demi-dizaine de grosses pièces d'or de la poche de sa robe avec une moue dégoutée. Maya et moi avions parié sur lequel de vous deux avait défié l'autre. Et j'ai perdu.
En temps normal, j'en aurais ri et lui aurait fait comprendre ma compassion, mais les nouvelles circonstances ne me rendirent que plus gênée.
- Oups, désolée, gloussai-je, mal à l'aise, tandis que Maya empochait son gain.
- Mmpffh ! fit Boris, que le sortilège d'Engorgement empêchait de parler distinctement.
- Oui, c'est bon, on y va, à l'infirmerie ! soupira Maya. Bon à une prochaine fois, peut-être, ajouta-t-elle en ma direction en prenant Boris par un bras.
- À très bientôt, renchérit Altaïr en me faisant un énième clin d'oeil.
Que Merlin vienne en aide à ma pauvre âme en perdition ! Ces clins d'oeil avaient-ils au moins un sens ? Je les regardai s'éloigner lentement, mais Altaïr ne se retourna pas.
Cesse de triturer ton esprit, Eddie ! Calme toi ! Il ne s'est rien passé de gênant. Tout va bien...C'était fou de constater que je m'y connaissais si mal en la matière... Je pouvais toujours me consoler en me disant que cette situation était moins pire que le duel qui s'approchait à grands pas. Quelle consolation effrayante !
Tous mes camarades de Serdaigle se décidèrent à y assister, Amy y compris. Beaucoup de monde venait, en réalité. Pas pour moi, bien évidement, mais parce que les duels de Jedusor étaient toujours impressionnants, et que cela faisait longtemps qu'il n'y en avait pas eu. Le caractère "amical" qu'on lui avait attribué plu au énormément au professeur Dippet, voilà pourquoi il n'intervint pas pour nous arrêter. J'aurais été bien désenchantée de l'apprendre la veille, mais j'étais désormais emplie d'une détermination à la Frisk qui ne pouvait plus flancher.
Mercredi arriva avec un bien sombre fait-divers dans la Gazette du Sorcier. Ashwinder Funestar assassine ses parents dans leur lit. "Présage, aurait dit Trelawney si elle avait été là, présage de mauvaise augure !" Non, je n'y croyais pas. Je ne croyais pas en ce genre de fabulations. Et puis, ce meurtre n'avait rien à voir avec la magie noire. Il s'agissait simplement d'un petit garçon prédisposé à la sociopathie (si toutefois ce mot existait) un peu comme ce bon vieux Amadeus Jones. Je ne pris pas la peine de lire un peu plus le journal. L'atmosphère de Poudlard était déjà assez saturée pour en rajouter une couche. Et il fallait conserver un esprit vif en vu de midi qui approchait. Et puis, après tout, je n'était pas si démunie que ça ! J'avais tout de même réussi à vaincre Walburga Black et Druella Rosier d'un sortilège d'amnésie à moi toute seule ! Cela prouvait bien que j'avais hérité de l'habilité de Lacerta en plus de son corps.
Le cours d'Arithmancie aurait pu durer plus longtemps, mais le professeur, dans toute sa magnanimité, nous avait relâché plus tôt pour une raison inconnue. Le coeur battant à la chamade, je rangeai lentement mes affaires sur la table une à une puis sortis de la salle de classe. Il avait fallu que la salle d'Arithmancie soit exactement au même étage que celle de Duel ! Ma cadence fut très lente, dans le couloir qui menait au Club de Duel. Mes pas battaient une pulsation régulière à la manière d'un métronome. Mon esprit se mit à imaginer une marche funèbre sur ce rythme incessant. Non ! Je n'avais rien à craindre ! J'étais forte, j'allais gagner ! Par Merlin, pourquoi étais-je en proie à une bipolarité digne de Raiponce à la sortie de sa tour ?
Il y avait déjà des personnes dans la salle de duel qui s'étaient confortablement installées au premier rang face à l'estrade. Je devais bien admettre que je ne m'étais pas attendue à ce que cela prenne autant d'ampleur... Je jetai un coup d'oeil aux personnes présentes. À leur place, je ne me serais pas installée juste en face de l'estrade : le risque de recevoir dans la figure un sortilège perdu était trop grand... Je constatai les présents. Les Serpentard n'était pas encore là, si on ne comptait pas Alphard Black et quelques uns de ses amis. Mais, en revanche, je retrouvais toute ma classe de Serdaigle. Ainsi que les frères Potter, à mon grand dam...
- Oh, elle est là ! s'exclama Stebbins qui venait de m'apercevoir.
- Le trac ? demanda Alphard.
- Tu vas vraiment le combattre ? siffla un de ses amis avec admiration.
- T'as intérêt à perdre, dit Olive. J'ai parié dix Mornilles contre toi avec Jacqueline Armcross.
- Tu veux quelques idées de sorts ? demanda Altaïr avec une voix douce.
Je me tournai vers ce dernier avec embarras. Ne pouvait-il pas cesser de me parler comme il le faisait ? Heureusement, je n'eus pas à répondre car son frère, Aiden, enchaina aussitôt :
- Bonne chance, même si je suis sûr que tu n'en aura pas besoin !
- N'en fait pas trop, Potter, lança Alphard.
Soudain, la porte de la salle s'ouvrit une deuxième fois. Ce n'était pas une apparition grandiose digne des plus grands films d'action. Il entra dans la pièce soudain silencieuse, le pas trainant. L'air décontracté, voire presque plus ennuyé qu'autre chose, il regarda sa montre-bracelet puis leva les yeux vers moi.
- Tu as de l'avance, Kenneth, dit-il.
- Toi aussi, Jedusor.
Ce fut alors que ses chers camarades de Serpentard arrivèrent, dont Walburga et Druella ne faisaient bienheureusement pas partie, et s'installèrent dans un coin bien à l'écart des membres des autres maisons.
- Bien, je suppose que nous pouvons commencer, dit alors Jedusor.
Je hochai brièvement la tête puis lançai un coup d'oeil en direction de mes alliés. Sharon m'adressa un pouce en l'air et Amy un petit sourire timide. Je leur répondis par un salut militaire et montai sur la zone de combat. À son tour, Tom Jedusor grimpa les marches qui menaient à l'estrade et sortit lentement sa baguette magique de la manche, la bague des Gaunt brillant furtivement à la lumière que diffusaient les nombreuses fenêtres. Nous nous regardâmes longuement puis nous saluâmes. Mon coeur rata plusieurs battements et l'atmosphère se tendit. Un grand silence s'abattit sur la salle. Si nous avions été dans un western, un virevoltant aurait poursuivi son chemin entre nous deux. Alors, avec une vitesse surprenante à laquelle je m'étais attendue, Jedusor brandit sa baguette magique d'où jaillit un jet de lumière argentée que je repoussai comme me l'avais dit Sharon par un sortilège du Bouclier.
- Incarcerem ! m'exclamai-je, mais Jedusor l'évita de peu et le sort vint frapper une personne dans le public.
Je ne me laissai cependant pas distraire car Jedusor venait de faire pousser des plantes mouvantes sur l'estrade, qui tentèrent de m'attraper les pieds. Il me jeta un autre sort que je repoussai avec difficulté.
- Incendio ! m'écriai-je en direction des plantes offensives qui se rétractèrent sous les flammes avant d'ajouter : Expelliarmus !
Mais Jedusor me repoussa avec une facilité déconcertante. Il contre-attaqua habilement et je dus faire un bond sur le côté pour ne pas me faire toucher par le jet de lumière. La fen^tre qui se trouvait derrière moi reçut le maléfice en plein fouet et éclata en mille morceaux. Mais je tâchai de ne pas y faire attention et rétorquai par un sortilège de Stupéfixion informulé. Le visage de Jedusor tressaillit lorsque son charme du Bouclier faillit s'évanouir sous la puissance de mon Stupéfix. Son expression changea alors. Plus féroce, plus déterminée, plus... Voldemoresque. Mince. Il commençait à me prendre au sérieux. Allait-il commencer à utiliser l'entièreté de ses pouvoirs magique à présent ?
- Confringo ! lança-t-il à voix haute, laissant tomber son masque d'impassibilité.
- Expulso ! rétorquai-je au même moment.
Nos sortilèges, jetés au même instant, frappèrent l'un contre l'autre et dévièrent de leur cible originale. Le choc me catapulta en arrière alors qu'une autre vitre volait en éclat. Il y eu une exclamation admirative, dans la quarantaine de personne qui formait le public. Je me relevai d'un bond. Jedusor, pour sa part, n'était pas tombé, ou, du moins, je ne l'avais pas vu chuter. Il s'avança vers moi en recoiffant ses cheveux noirs ébouriffés d'une main et en me menaçant de sa baguette de l'autre :
- Impedimenta !
- Protego !
- Stupéfix !
- Protego !
- Confi...
- EXPULSO !
Jedusor afficha une mine stupéfaite lorsque mon maléfice le projeta à l'autre bout de l'estrade. Il atterrit sur le dos dans un bruit sourd. Jamais il n'avait dû se retrouver dans une position aussi gênante que celle-ci devant autant de monde. Je l'avais battu ? Je l'avais vraiment vaincu ? Le public retint son souffle. Jedusor était en train de se relever. Je brandis ma baguette.
- C'était bien joué, Edith... siffla Lord Voldemort, un éclair rouge passant furtivement dans ses yeux sombres.
Un simple seconde. Une simple seconde d'inattention et ma baguette s'envolait dans les airs, sous la force d'un jet de lumière rouge. Elle atterrit dans le public en lâchant une bordée d'étincelles.
- ...mais j'ai gagné, acheva Tom Jedusor d'un ton vicieux.
Je ne réussis pas à dissimuler mon effroi, cette fois-ci. Il connaissait mon nom. Il m'avait appelé Edith. Comment ?! Comment avait-il su ?! Comprenant que le duel était fini, les élèves se mirent à applaudir vivement, acclamant la victoire de Jedusor sur Lacerta Kenneth. Ma défaite avait été subite, mais je m'en moquai complètement. Rien n'était plus grave à mes yeux que le fait que Jedusor m'avait nommé par mon nom réel. Je restai debout, immobile sur l'estrade tandis que ce monstre en descendait avec autant de flegme qu'il y était monté.
Lorsque je me décidai enfin à redescendre, mes camarades m'assaillirent comme une seule personne, de la même manière qu'ils l'avaient fait avant le duel.
- Merci pour les dix Mornilles ! lança Olive en me frappant l'épaule.
- C'était très impressionnant, soutint Edgecombe.
- Tu as fait tomber ta baguette magique, m'avertit Amy en me la tendant.
- Contre Jedusor, il fallait s'y attendre, dit Shacklebolt sur le ton de l'évidence.
- Tu y étais presque, bravo ! félicita Edmund Bones.
- Oui, presque, fit remarquer Sharon. Presque ! Par la barbe de Merlin, Lacerta, pourquoi as-tu hésité ? Il ne faut jamais hésiter ! Celui qui hésite est perdu !
- Excusez-moi, marmonnai-je sans croiser le ragard d'aucun d'eux. Je dois y aller.
Je me hâtai vers la porte, la saine sortie, lorsque Jedusor m'interpella, entouré de tous ses sbires, dont Rosier.
- Beau duel, dit-il avec un sourire tout tordu, la main tendue en ma direction. La guerre est donc enfin terminée ?
Je lui accordai une poignée de main. La sienne était glaciale, la mienne déterminée.
- La guerre est terminée, acquiesçai-je.
En réalité, elle commençait seulement. Terrible et dangereuse. Elle ne se terminait sûrement pas...
Note de l'auteur : Salut voooous !!! Avez-vous aimé ? Avez-vous trouvé les références de ce chapitre ? Que pensez vous du comportement de Tom Jedusor ? Lisez les majuscules du titre ;) Avez vous des théories ? Le prochain chapitre sera très surprenant, car Edith va devoir faire face à un grand dilemme...
A très bientôt <3 Rodnoffyrg
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