Dissension
HAPPY BIRTHDAY DRACO MALFOY !!!
*
Ce qui en sortit n'avait rien de particulièrement amusant, et je reculai de deux pas en arrière, stupéfaite. Ce n'était pas une créature, du moins, pas en apparence. C'était un meuble, un berceau pour être plus précise. Un petit lit à barreaux d'où s'échappait des pleurs de bébés. Je regardai Alphard, sans comprendre, mais lui non plus ne saisissait pas la nature de cette apparition. Alors je reportai mon attention sur le berceau, sans m'approcher. Soudain, les cris se firent plus forts, comme si on faisait du mal à ce bébé invisible. Les sanglots s'arrêtèrent brutalement et un liquide se mit à couler dans les draps. Un liquide rouge et visqueux qui tomba sur le sol goutte par goutte. Terrorisée, je reculai encore, jusqu'à atteindre Alphard, qui semblait enfin avoir compris ce qui se passait, puisqu'il sortit sa baguette magique et la pointa sur le berceau ensanglanté. Il s'avança le pas déterminé et, soudain, le berceau disparut dans un panache de fumée et un bruit de claquement de fouet, se métamorphosant en deux silhouettes minces. Je me rendis alors compte qu'il s'agissait là d'un Épouvantard. Les deux silhouettes d'Alphard n'eurent pas le temps de prendre forme humaine qu'il s'écria :
- Riddikulus !
L'Épouvantard fut repoussé par le sortilège comme un Inferius par les flammes et se replia dans son armoire, faisant grincer la porte en la refermant derrière lui. Alphard et moi demeurâmes un instant stupéfaits avant de ne pouvoir dire quoi que ce fût.
- Ce n'était qu'un Épouvantard, lâcha finalement Alphard en se résignant à abaisser sa baguette magique.
Plus qu'il ne l'avait surpris, le petit lit ensanglanté semblait l'avoir profondément perturbé. Un bambin qui finissait en bouillie n'était surement pas ma peur. Je ne connaissais pas mes peurs, mais savais que cela n'en faisait pas partie ; c'était la peur de Lacerta, il ne faisait aucun doute. C'était ça son secret ? Un petit frère ou une petite soeur mort ou morte de façon violente ? Ou L'Épouvantard n'avait-il pas vraiment de sens ?
- Merci, murmurai-je en direction d'Alphard.
Il haussa les sourcils et tourna la tête vers moi.
- Je suppose que tu ne veux pas m'expliquer ?
Avoir peur des araignées, des clowns ou du noir était une chose. Avoir peur d'un berceau duquel s'échappait du sang en fontaine en était une autre. Je secouai la tête de gauche à droite.
- J'aimerais bien... si je le pouvais... Je t'assure que je n'ai aucune idée de ce que cet Épouvantard veut dire.
- Viens, dit-il en posant délicatement la main sur mon épaule, on s'en va, si tu veux.
- C'est bon, assurai-je. Tu entends ? L'Epouvantard ne fait plus de bruit. On peut rester ici.
- Tu es sûre ?
- Sûre et certaine, acquiesçai-je, désireuse d'oublier ce que je venais de voir.
Nous nous installâmes au fond de la salle, à l'opposé de l'armoire. Désireuse d'oublier ce que je venais de voir... Y arriverai-je ? Alphard, de son côté, essayait tant bien que mal de changer de sujet.
- Alors ? Tu es prête à passer ton permis ?
- De ?
- De transplanage, pardi, dit-il en riant.
- Ah oui, au temps pour moi. J'espère que je ne serais pas aussi nulle que tout à l'heure !
- Ce n'était que la première séance, me rappela Alphard. Tu seras majeure le jour de l'examen ?
- Je suis déjà majeure, Alphard.
Alphard se redressa sur sa chaise, surpris.
- Ah bon ? dit-il avec étonnement. Depuis quand ?
- Mon anniversaire était le premier Janvier, répondis-je en souriant.
J'en avais presque oublié que Lacerta et moi étions nées le même jour. Étrange coïncidence, au vu du fait qu'une année ne possédait pas moins de 365 jours.
- Bon anniversaire très en retard, fit Alphard avec une grimace. Tu es déjà majeure... Ça fait bizarre...
- Pourquoi ?
- Tu sais... Moi je n'ai que seize ans, toi tu es majeure...
- Oui, un an d'écart, en effet, ris-je en posant ma tête sur son épaule. Je peux te garantir que ce n'est rien du tout. (Je pris une mèche de cheveux entre mes doigts.) Regarde, pas un seul cheveu blanc ! Enfin... Je crois... Mes cheveux sont déjà clairs, alors...
Alphard m'accompagna dans mon rire, l'expression plus détendue, et il eut l'air si serein à ce moment, que je ne parvins pas à lui poser la question qui me brûlait les lèvres. A quoi correspondaient les deux silhouettes de son Épouvantard ? Nos conversations me firent peu à peu oublier l'Épouvantard. Lorsque nous nous quittâmes sur un baiser, cependant, les questions revenaient et m'embrouillaient l'esprit. Peu importait, peu importait, je ne devais pas m'occuper de cela. Ce n'était pas ma priorité. La priorité, je la connaissais. C'était. Ce. Satané. Souvenir.
Un rire franchit mes lèvres sans même que je m'en rende compte alors que je me dirigeais vers la bibliothèque. Avec toute mes mésaventures, j'aurais presque pu oublier que j'étais toujours une élève qui avait des devoirs à faire. La bibliothèque était déserte lorsque j'y arrivai et ce n'était pas plus mal. J'ouvris mes manuels et me plongeai dedans, la tête dans les mains. Comme si je n'avais que ça à faire... Le bureau de Dumbledore était-il ouvert à cette heure ? Et si je lui demandais simplement de me donner son souvenir ? Non, aucune chance... L'excuse du "plus grand bien" ne marcherais pas sur lui... Qui pourrait accepter d'oublier qu'il existait plusieurs monde ? J'avais vu une série comme ça, The Man in the High Castle... Non, personne ne le voudrait... Pourquoi ne pas tenter ? Qu'avais-je à perdre ? Je me grattai férocement le crâne. S'il me le refusait, j'aurais la certitude que je ne pourrais jamais pénétrer son office. Bon sang ! Qu'étaient-ce, que ces angoisses indignes des Gryffondors ? Quoique j'incarnais une Serdaigle... Je terminai avec empressement la dernière phrase de mon devoir de potion et réunis mes affaires.
Dès que je sortis en trombe du repère de la jeune Mrs Pince, je m'embrouillai dans ma cape et cherchai du regard l'escalier le plus proche. Je me serais surement dirigée vers les étages, si je n'avais pas entendu des éclats de voix provenant du parc. Intriguée, je posai mon nez contre la vitre, à ma droite. Un élève entouré de ceux qui semblaient être ses amis en avait alpagué un autre, plus jeune, et le menaçait de sa baguette magique. Oh non... Je reconnaissais l'élève plus jeune... Il s'agissait d'Aiden Potter... Ni une, ni deux, je me précipitai vers le rez-de-chaussée, avec la grâce d'une oie. Une descente des escaliers à quatre à quatre précéda ma course jusqu'à la sortie du hall. Je devais avoir l'air complètement stupide, ébouriffée comme je l'étais, mais, bientôt, j'aperçus ceux que j'avais vu depuis la fenêtre du premier étage.
Altaïr Potter avait rejoins son frère, et ils faisaient face à un Serpentard de septième année, aux cheveux blonds presque blancs et aux yeux gris et froids comme l'acier. Ils se menaçaient toujours de leurs baguettes magiques et s'étaient avancés de plusieurs pas.
- Retire ce que tu viens de dire, Malefoy, le menaça Altaïr.
Je restai un instant interdite. Malefoy ? Malefoy ?! Comme Drago Malefoy ? Ce Serpentard devait alors être son grand-père paternel... Abraxas Malefoy eut un ricanement méprisant.
- Fais-toi à l'idée, Potter, tu sais que j'ai raison.
- Occupe-toi de tes affaires, gronda Aiden.
- Tu veux me jeter un sort, Numéro 2 ? Faites-vous y, les chances pour que votre grand ami revienne ici comme élève sont tombées à zéro. Et, franchement, ce n'est pas plus mal.
Abraxas tourna la tête en direction de ses amis qui approuvèrent en éclatant de rire. De leurs côtés, les amis Gryffondors d'Altaïr et Aiden, attirés par le conflit, se placèrent derrière les deux frères. Aiden poussa un grognement mais son frère aîné s'empressa de lui poser la main sur l'épaule pour le calmer. Il lança un regard noir à Abraxas.
- Viens, Aiden, il n'en vaut pas la peine.
Sur ce et malgré la menace de la baguette magique d'Abraxas, Altaïr baissa la sienne et tourna les talons, emportant Aiden avec lui.
- Ne me tourne pas le dos ! s'exclama Abraxas avec colère.
Il leva sa baguette en direction des Potter, la bouche ouverte, prête à prononcer un maléfice, mais un éclair rouge le désarma soudainement. Surpris, il tourna la tête en direction de l'origine de l'éclair.
- Black ? Qu'est-ce que tu fais ?! cracha-t-il, furieux.
Alphard apparut alors dans mon champs de vision, se détachant d'un groupe d'élèves auquel il n'appartenait pas.
- Je te retourne la question, Malefoy. Tu allais vraiment les attaquer par derrière ?
Décidément, les Malefoy n'étaient pas du genre à s'améliorer avec le temps. Au moins, Abraxas pouvait être content de ne pas avoir été transformé en fouine.
- On ne t'a pas demandé de défendre ces abrutis de Gryffondors ! rétorqua-t-il.
Altaïr et Aiden firent volte-face.
- De quoi tu nous as traité, Malefoy ? s'exclama le cadet.
Je n'eus pas le temps de comprendre ce qui se passait qu'il fonça vers Abraxas, la baguette rangée et les poings serrés. Leurs amis respectifs se jetèrent aussitôt dans le tas, et les sortilèges se mirent à côtoyer les coups de poings et de pieds. Je sus que la situation tournait véritablement au catastrophique lorsque Peeves apparut au dessus d'eux et se mit à leur jeter des cailloux, pour attiser leur colère, en poussant un rire joyeux et hystérique.
- Arrêtez ! m'égosillai-je. Je suis Préfète ! Je vous ordonne d'arrêter de vous battre !
Mais qui pouvait m'entendre dans tout ce bazar ? Je jetai un regard en direction de la grande porte, mais personne n'en sortait... Ce n'était pas croyable ! Altaïr était en plein duel contre Abraxas, Aiden en était venu aux poings avec un grand brun à la tête de veau et même Alphard se battait. Alphard ! Je ne l'aurais jamais imaginé particulièrement belliqueux. Il avait donc plus en commun avec Sirius que je ne le pensais... Mais était-ce vraiment une bonne chose ? Je m'empressai de sortir ma baguette magique de ma poche et la pointa à la moitié de mon cou.
- Sonorus !
Le sort me fit l'effet d'une boisson visqueuse et trop chaude coulant dans ma gorge.
- ÇA SUFFIT ! tonnai-je avec une voix si forte qu'elle en devenait surnaturelle.
Ce fut ce moment-là que le professeur Têtenjoy choisit pour intervenir. Les élèves s'arrêtèrent peu à peu, surpris par mon interruption et Peeves, mécontent, me fusilla du regard et me lança à la figure le reste de sa réserve de pierres. Bien sûr, je ne pus pas toutes les éviter et tombai au sol lorsque l'une d'elle m'atteignis au visage.
- Peeves ! s'écria le professeur en se précipitant vers moi. Du balais !
Peeves lui tira grossièrement la langue et s'éclipsa dans un bruit déplacé, non sans avoir lancé une foule de jurons orduriers avant de disparaître. Quelques élèves en profitèrent pour prendre la poudre d'escampette, mais la plupart d'entre eux n'en eurent pas le temps.
- Qui est à l'origine de tout ça ? rugit le professeur Têtenjoy.
Pour une vieille dame, mince et minuscule, elle était à la fois imposante et intimidante, si bien que les élèves pointèrent aussitôt du doigt les Potter et Abraxas Malefoy.
- J'enlève à Gryffondor et Serpentard cent point ! dit-elle. C'est inadmissible ! Bravo ! Vous venez de remporter une retenue chacun ! Que quelqu'un aide Miss Kenneth à se relever.
L'amie d'Altaïr, Maya, se précipita vers moi pour m'aider. Je l'en remerciai et passait la main au niveau de mon front, ou la pierre m'avait frappé. Des larmes de douleur surgirent dans mes yeux, mais, heureusement, je m'en tirerais avec une simple bosse.
- Vous trois ! aboya Têtenjoy en désignant les Potter et Malefoy. Dans le bureau du professeur Dippet !
- Black y est pour quelque chose aussi ! s'exclama Abraxas, désireux de ne pas chuter seul.
Il pointa du doigt Alphard, qui lui jeta un regard meurtrier. Il avait la lèvre fendue et les cheveux en bataille, différent en tous points de l'apparence que je lui connaissais.
- Mr Black aussi, dans ce cas ! Kenneth, venez avec nous.
Alphard ne chercha pas à protester. Il avait, dans le regard, une lueur dangereuse que je n'avais jamais vu que dans les yeux de... Tom Jedusor... Pour ma part, je lissai ma robe et annula mon sortilège d'Amplification de la Voix, avant de suivre le professeur et les quatre garçons, tandis que leurs camarades se séparaient en fusillant du regard ceux de la maison opposée. Ce petit badge, épinglé à ma robe, semblait me donner une sorte de crédit face aux autres, mais je ne dis rien pendant le trajet jusqu'au bureau du directeur, surveillant juste qu'aucun des garçons ne se lançait de maléfice.
Contrairement aux films, le bureau du directeur se trouvait au deuxième étage, et non pas dans la plus haute tour du château. Le professeur Têtenjoy s'arrêta devant une gargouille particulièrement hideuse, à la bouche grimaçante pourvue de crocs et à la tête écaillée et cornue.
- Bruyère, dit-elle à la statue.
La gargouille hocha la tête et fit un pas sur le côté, dévoilant une ouverture dans le mur qui menait à un escalier en colimaçon. La seule chose que je retins ici fut que les mots de passe de Dippet étaient bien moins amusants que ceux de Dumbledore. J'intimai aux garçons d'avancer et le visage d'Abraxas se décomposa. Il n'avait sûrement pas l'habitude de se retrouver dans ce genre de situation... Alphard s'engouffra dans l'ouverture en premier, et le professeur Têtenjoy fut obligée de menacer Abraxas pour qu'il l'y suive. Elle frappa trois coup contre la porte de chêne,avec le heurtoir en forme de griffon.
- Entrez ! fit la voix faible du professeur Dippet.
Le professeur Têtenjoy ouvrit la porte et nous défilâmes pour entrer dans le grand bureau de Dippet. Assis derrière une imposante table aux pieds en forme de serres , au milieu d'une pièce ronde aux murs recouvert de portraits d'anciens directeurs, Dippet paraissait particulièrement petit.
- Plaît-il ? dit-il en levant les yeux de la lettre qu'il était en train d'écrire.
Il posa sa plume aux reflets bleus dans son encrier et reporta son attention sur nous. D'un signe tremblotant de la main, il invita les quatre garçons à s'asseoir en face de lui, tandis que je restai en retrait.
- Il y a eu une bagarre entre les Gryffondors et les Serpentards, rapporta Têtenjoy. Encore. Et ces quatre-là en sont l'origine.
- C'est Numéro 2 qui a essayé de me frapper ! protesta Abraxas en montrant Aiden.
- Tu nous as insulté ! rétorqua celui-ci.
- Et alors ? Ce n'est pas une raison...
- Tu allais les attaquer par derrière ! s'exclama Alphard.
- Tu as des preuves, Black ?
- Ça suffit ! ordonnai-je d'un ton sec.
Tous les quatre se retournèrent et me lancèrent des regard étonnés. Je n'avais jamais parlé avec autant de fermeté, mais ils semblèrent soudain plus prompts à s'expliquer.
- Potter, racontez-moi, dit le professeur Dippet.
Aiden et Altaïr échangèrent un regard gêné.
- Euh... Lequel ? demanda Altaïr.
- Eh bien, vous, pour commencer.
Altaïr hocha la tête et commença son récit. Il allait se rendre avec Aiden à la cabane de Hagrid lorsqu'Abraxas avait interpellé Aiden. Malefoy s'était alors moqué de Hagrid en mentionnant ce qui était arrivé avec Rosemonde Westmore, et que s'ils tentaient quoi que ce fût, il arriverait la même chose aux Potter. Décidément, les Malefoy détestent toute forme de Potter... Altaïr raconta également que c'était comme ça avec Abraxas depuis des années. Il raconta également la suite de l'histoire, comme Abraxas avait tenté de lui jeter un sortilège dans le dos, puis comment Alphard l'avait désarmé, et comment la bagarre avait commencé. Plusieurs fois, Abraxas avait essayé de lui couper la parole, mais s'était tu sous le regard de Dippet.
- Vous approuvez cette version, Aiden ? demanda Dippet.
Aiden hocha la tête.
- Bien sûr qu'il approuve cette version, c'est son frère ! protesta Abraxas.
- Et vous, Black ? dit Dippet en se tournant vers Alphard, sans faire attention à Malefoy.
- Potter dit la vérité, approuva Alphard.
Le directeur leva les yeux vers moi, et j'acquiesçai, soutenant la version d'Altaïr, même si je n'avais pas assisté au début.
- Très bien, Mr Malefoy, qu'avez-vous à dire pour votre défense ?
En très bon Malefoy, Abraxas se lança dans un conte dans lequel il n'était qu'une pauvre victime mais, moins bon menteur que Jedusor, Dippet ne crut pas une seule de ses belles paroles.
- Il est évident que la bagarre n'est pas une solution maligne lorsque l'on doit résoudre un conflit, dit Dippet en croisant les doigts. Je suis au regret de vous annoncer que vous êtes privés de sortie à Pré-au-Lard, Messieurs Potter et Potter.
Altaïr ouvrit la bouche pour protester mais rien en sortit. Aiden, pour sa part, haussa les sourcils mais sembla trouver la punition juste, tandis qu'Abraxas poussa un ricanement.
- Il en va de même pour vous, Mr Malefoy, ajouta Dippet.
Le ricanement d'Abraxas mourut dans sa gorge et il lança un regard indigné au directeur.
- Moi, professeur ? répéta-t-il, s'étranglant à moitié.
- Oui, vous, Malefoy. Il semblerait que vous êtes véritablement à l'origine de ce qui s'est passé, et vous êtes donc privé de sortie au même titre qu'Altaïr et Aiden. Y avez-vous là une objection à faire ?
Abraxas plissa les yeux, sans rien ajouter.
- Et moi, professeur ? demanda Alphard.
- Vous avez, de toute évidence, participé à cette bagarre, Mr Black, répondit Dippet en désignant d'un signe de tête sa lèvre blessée. Mais comme il a été rapporté que vous avez empêché Mr Malefoy de s'en prendre à Mr Potter, alors vous êtes exonéré de toute autre punition que celle que le professeur Têtenjoy vous a déjà donné.
- Une heure de retenue, précisa Têtenjoy.
- C'est ça, approuva Dippet. Une heure de retenue. Très bien, vous pouvez disposer.
Aussitôt, Alphard, Aiden, Altaïr et Abraxas se levèrent en choeur, et se dernier, furieux, bouscula Aiden pour sortir le premier du bureau du directeur. Les Potter s'éloignèrent en discutant vivement sur ce qui venait de se passer et lorsque nous sortîmes du bureau à notre tour, la porte de chêne se refermant sur le professeur Dippet et Têtenjoy qui entamaient une conversation, Alphard me prit par la main et me mena dans un coin à l'abris des curieux.
- Ça va ? lui demandai-je en haussant les sourcils. Tu étais bien tout à l'heure, et maintenant tu as l'air... bizarre...
Alphard poussa un soupir. Sa coupure lui donnait un air de boxeur qui ne lui allait pas.
- J'ai... Henri et Ramiel ne comprendraient pas... Je dois te dire quelque chose...
Salut !!! Alors ? Ce caméo d'Abraxas ? Vous avez aimé ? C'EST POUR L'ANNIVERSAIRE DE DRAGOOOO !!! Ne vous inquiétez pas, le projectile que Ed a reçu ne lui a pas laissé une cicatrice en forme d'éclair ;) Qu'en avez-vous pensé ? L'Epouvantard de Lacerta ? L'Epouvantard d'Alphard ? La bagarre entre les Gryffondors et les Serpentards ? Et surtout, qu'Alphard a-t-il donc à dire à Edith ? (Un indice : c'est pas jojo)
Ceci est le 5ème chapitre avant la fin, alors pour clôturer cette partie, vous préféreriez un concours ou une FAQ ?
Merci à fond pour vos retour !!!
Rodnoffyrg <3
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