Avant l'orage
🌠☄🌠
L'homme marche sans voir ce qu'il fait dans l'abîme.
L'assassin pâlirait s'il voyait sa victime ;
C'est lui. L'oppresseur vil, le tyran sombre et fou,
Et frappant sans pitié sur tous, forge le clou
Qui le clouera dans l'ombre au fond de la matière.
Victor Hugo, "Ce que dit la bouche d'ombre", Les Contemplations.
🌠☄🌠
- Tu as fait quoi ? s'insurgea Sharon.
- Je n'ai rien fait ! protestai-je. C'est lui qui... C'est lui qui me l'a imposé !
- Tu aurais pu refuser, sombre idiote ! Ce genre de chose se refuse sans hésiter !
- Bien sûr que non ! rétorquai-je, tout en me demandant comment j'avais fait pour en arriver là. De quoi aurais-je eu l'air ?
- D'une personne qui tient à la vie, Lacerta, s'exclama Sharon. Voilà de quoi tu aurais eu l'air !
Mon orgueil de Gryffondor m'avait porté préjudice, cette fois-là. J'étais remontée dans la tour de Serdaigle avant le repas et, en croisant Sharon, m'était dit en toute innocence qu'elle pourrait m'enseigner quelques sortilèges utiles. Mon erreur avait été de lui donner la raison précise pour laquelle je voulais qu'elle m'aide... À présent, je devais subir le courroux d'une fille qui ne m'appréciait déjà pas énormément.
- Qui tient à la vie ? répétai-je. Sharon, ce duel contre Jedusor est amical !
- Sais-tu quel est le nom de la figure de style qui vise à associer "Jedusor" et "amical", Lacerta ?
- Non...
- Un oxymore !
Sharon pinça les lèvres et me jeta un regard furieux. Elle était tant l'opposé de Amy que s'en était impressionnant ! Je regrettai sincèrement qu'elle fut à Serdaigle, car elle eut été parfaitement à sa place parmi les Gryffondor.
- Écoute, tentai-je de la raisonner, il y aura un public au duel. Franchement, une cuisante humiliation sera le pire que Jedusor pourra me faire...
- Tu sais parfaitement qu'il reste imbattu, dit Sharon, le ton moins dur. C'est le meilleur duelliste de Poudlard ! Meilleur que les septième années !
- Il est imbattu, mais pas imbattable ! répliquai-je, dans un dégoulinement d'optimisme.
- Mouais, 'fin, il est bien parti pour le devenir... Et puis, depuis combien de temps tu te bats contre lui ?
Nous haussâmes les sourcils en choeur.
- Qu'est-ce que tu veux dire par là ?
- Je ne sais pas, je ne suis pas dans vos têtes - et Dieu merci - mais vous n'étiez pas censés avoir la même façon de penser ?
- Non, répondis-je d'un ton abrupt. Et si même c'était le cas autrefois, et bien ça ne l'est plus à présent... Donc, tu acceptes de m'apprendre quelques sorts ou pas ?
Sharon demeura interdite pendant un instant puis se ressaisit.
- Lacerta, t'es-tu mise à fréquenter un garçon ? demanda-t-elle soudain.
- Quoi ?! Non ! Je ne vois pas le rapport ! Je veux juste...
- J'ai compris, me coupa Sharon. Quand est-ce que le duel doit se dérouler ?
Était-elle en train d'accepter ma demande ? Oh, merci Merlin, j'allais enfin pouvoir me réconcilier avec ce personnage !
- Mercredi, à midi.
- QUOI ?! Et tu as accepté ?
- Euh, en fait, c'est moi qui l'ai proposé...
Sharon se prit la tête entre les mains, excédée.
- Et on peut savoir pourquoi tu as fait ça ?
Je me sentis rougir et secouai la tête de gauche à droite pour dissiper mon malaise.
- Et bien, je voulais en finir avec ça le plus vite possible, c'est pour ça que j'ai proposé mercredi... avouai-je.
- Très bien, j'accepte de t'aider. Mais si tu perds...
- Qui te dis que je vais perdre ?
- ...si tu perds, tu n'as pas intérêt à dire que ta défaite est de ma faute.
- Si tu y tiens... acceptai-je avec une moue. Saches que je ne me serais jamais rabaissé à ce genre de remarque.
- Tu n'as pas de tour de garde ce soir ?
- Non, dis-je en secouant à nouveau la tête. Pas cette semaine.
Sharon releva la manche gauche de sa robe et jeta un coup d'oeil à sa montre.
- Bon... Disons après le repas alors. Je te donnerais quelques tuyaux.
Puis elle leva les yeux vers moi, l'air sévère et ajouta :
- Et seulement après mes devoirs et tout le reste.
- D'accord, abdiquai-je. Merci beaucoup, Sharon...
Je me dirigeai vers le panneau de bois qui menait à l'extérieur de la salle commune dans un soupir.
- Attends, Lacerta, pourquoi tu n'as pas plutôt demandé à Amy de t'aider ? m'interpela Sharon.
Je me retournai pour constater son visage interrogateur. Je lui adressai un demi-sourire facilement compréhensible.
- Amy n'aurait pas accepté. Tu sais bien ce qu'elle pense de Jedusor.
- Oui, c'est vrai, admit Sharon avec une grimace.
Je haussai les épaules l'air désolé et ressortit par le panneau. Sur le chemin de la Grande Salle, je méditais sur les paroles de Sharon. Elle m'avait sérieusement demandé si je fréquentais un garçon ? Cette pensée m'arracha une grimace. Comme si une fille avait besoin de ça pour changer... De la part de Sharon, c'était presque décevant... De la part de Amy, cela n'aurait pas été étonnant, mais de celle de Sharon...
La nouvelle d'un duel entre deux Préfets se rependit rapidement. D'abord entre les sixième années de Serdaigle et Serpentard, puis dans toutes les autres maisons et tous les autres niveaux. Malheureusement, j'étais déjà aux yeux de tous la perdante et Jedusor le vainqueur.
- Tu peux toujours te dérober, Kenneth, me dit Shacklebolt durant le dîner.
Il avait pris son air sérieux de Préfet "qui ne se bat pas, lui" et semblait certain que sa parole était celle qu'il fallait suivre. Je lui adressai un regard hautain.
- Il ne manquerait plus que ça ! m'exclamai-je. De quoi ai-je l'air ? D'une lâche ? Me dérober équivaudrait à prouver ma bassesse. Je ne suis pas ce genre de personne.
- C'était un plaisir de te connaître, ricana Olive. Un duel contre l'un d'entre nous, je dis pas, mais contre Tom Jedusor...
- T'as intérêt à avoir un amour propre solide, ajouta Stebbins, parce qu'il va te dé...
- Ça suffit ! les coupai-je, passablement énervée. J'ai compris, je n'ai aucune chance et je ferais mieux d'écrire tout de suite mon testament... Dites, vous ne pouvez pas me soutenir un peu ?
- Moi je te trouve bien téméraire, dit Bones, qui mangeait à notre table à côté de Sharon. Mais dans le sens positif. Jedusor n'est pas un type mauvais mais il est tellement parfait que ça fait du bien de voir quelqu'un le défier de temps en temps.
Sharon leva les yeux vers son petit ami de Poufsouffle, surprise. Il venait de dire dans une même phrase que Jedusor était un bon gars et que je n'avais pas été idiote. Le pauvre, par ces seules paroles, venait très surement de descendre dans son estime !
- Merci, Bones, soupirai-je.
Bones me salua d'un signe de tête et je sentis alors quelque chose tapoter mon épaule. Je me retournai doucement pour me retrouver en face de Amy. Son expression était plus différente de d'habitude, plus crispée, moins chaleureuse.
- Ça va ? lui demandai-je en haussant les sourcils.
- Méfiance, n'est-ce pas ? Prudence, disais-tu.
- Ah. Tu sais pour le duel.
- Oui, je sais, dit-elle en s'installant à côté de moi.
Elle resta silencieuse, l'instant de déplier une serviette sur ses genoux et de se servir une petite portion de purée, puis croisa ses bras sur la table et me regarda longuement.
- Je sais que tu es d'humeur belliqueuse depuis peu, mais peux-tu m'expliquer, par la barbe de Merlin : pourquoi Tom ?
- Parce que tu crois sérieusement que c'est moi qui en suis à l'origine ? m'étonnai-je. Du calme, Amy, il ne va rien se passer. C'est juste un petit duel amical, comme en deuxième année.
- On ne faisait pas de duel en deuxième année, fit remarquer Fortârome.
Je tournai brusquement la tête vers le garçon et lui lançai un regard assassin. Il écarquilla les yeux et baissa silencieusement la tête.
- Bref, rien de grave, en conclus-je en reportant mon attention sur Amy. Je ne vois pas pourquoi tant de monde en fait tout un plat. Tu pourras venir, mercredi. Ce sera divertissant, tu verras.
Je lui adressai un sourire qu'elle me rendit avec embarras. Je me sentais confiante, mon instinct me chuchotait que je n'avais rien à craindre. Oui, j'allais gagner ce duel. Par quels moyens ? Je ne pouvais pas encore répondre à cette question, mais, quels qu'ils soient, Lacerta Kenneth vaincrait Tom Jedusor ce fameux mercredi.
- Je vais considérer ta demande, répondis Amy à voix basse.
- Parfait.
Nous terminâmes le repas dans un calme relatif, bien que certains regards continuaient de converger en ma direction. Pour ma part, je fis bien attention à ne pas regarder en direction des Serpentard. J'appréhendais l'idée que Jedusor pût être en train de me fixer. Tentant de cacher mon malaise, je me lançai, lorsque vint le dessert, dans une conversation avec Edmund Bones. C'était un garçon très intéressant, que je connaissais déjà de par sa descendance : Edgar Bones, un excellent Auror et membre du premier Ordre du Phénix avant son meurtre, Amelia Bones, la directrice du Département de la Justice Magique en 1995 avant son meurtre et Susan Bones, leur nièce et camarade de classe de Harry Potter à Poufsouffle. Seulement des gens biens. Dommage que les deux premiers fussent assassinés si violemment.
- Bon, j'ai bien peur de devoir vous quitter, dit Sharon en se levant brusquement.
- Notre compagnie te déplais, ma dragonne ? ria Bones.
- Ma dragonne ? s'étonna Amy.
- Ma princesse c'était trop nunuche, et ma fée, trop insultant, expliqua Bones avec un sourire au coin des lèvres.
- J'ai quelque chose à faire, dit Sharon. Puis elle pointa le doigt en ma direction et ajouta : Et toi aussi.
Je hochai la tête, terminai rapidement mon beignet et me levai à mon tour. D'un signe de main frénétique, je saluai les autres avant de rattraper Sharon qui se dirigeait déjà vers la sortie de la Grande Salle. Durant un moment, Sharon resta silencieuse. Elle n'ouvrit la bouche que lorsque nous eûmes attins le sixième étage.
- J'ai changé d'avis. Je vais t'entrainer avant mes devoirs, dit-elle.
- J'ai vu ça.
Sharon tourna la tête vers moi, l'air mi-renfrogné, mi-blasé.
- Edmund t'apprécie, dit-elle de but en blanc. Il me l'a dit lorsqu'on est sorti du cours de Langues Magiques. Il paraitrais que ta réputation auprès des Poufsouffle s'est nettement améliorée depuis l'attaque de cette Éléonore de Gryffondor.
- Euh... Merci ?
- Et tu avais vraiment une réputation pourrie auprès d'eux, tu sais ?
- Je m'en doute...
- Au début, je pensais que tu te comportais gentiment dans un quelconque but mesquin. Tu disais que tu étais devenue sympathique, mais les mots, pour moi, c'est du vent. Et là, tu te mets à défier Jedusor dans un duel ! Tu es une sorcière puissante, je l'avoue, mais tu n'en serais jamais venu jusque là pour que nous t'accordions notre confiance...
J'ouvris la bouche pour m'expliquer mais Sharon me coupa la parole.
- Je me moque de savoir par quel moyen tu en es venu à te comporter comme tu te comportes. Pour moi, seuls les actes comptent. Tu as commis assez d'actes allant dans mon sens pour que je conçois être moins hostile avec toi.
Elle s'arrêta, car nous étions arrivées devant l'aigle qui gardait notre salle commune, et me tendit une main cordiale. C'était peut-être un peu trop conventionnel mais je la serrai avec joie. Sur ce, Sharon m'adressa une bribe de sourire et frappa contre le heurtoir.
- Elles filent, elles tissent, elles coupent, qui sont-elles ? demanda la douce voix de l'aigle.
- Les Moires ! dit Sharon.
- Les Parques ! répondis-je au même moment.
- Deux bonnes réponses pour le prix d'une, félicita l'aigle en nous laissant passer.
Sharon et moi nous attendions à une salle vide, mais une jeune fille aux cheveux clairs était déjà présente, assise dans un gros fauteuil et lisant une revue de métamorphose. Elle tourna la tête vers nous avec flegme.
- Tu n'es pas à manger avec les autres, euh...? commença Sharon en fronçant les sourcils.
- Evanna, se présenta la fille, une quatrième ou cinquième année. J'en reviens.
- On a besoin de cette salle pour s'entraîner.
Evanna se contenta de hausser les sourcils puis, ignorant Sharon, tourna la tête vers moi.
- Tu es Lacerta Kenneth, dit-elle. Celle qui va se battre contre Tom Jedusor, après-demain.
- Oui, répondit Sharon à ma place. C'est pour ça qu'on a besoin de cette salle pour s'entraîner.
- Je ne compte pas m'en aller, dit Evanna. Mais faites ce que vous avez à faire, je ne vais pas vous importuner.
Sharon poussa un soupir agacé puis me mena à l'autre bout de la salle commune. C'était une assez grande pièce pour que nous puissions nous entrainer sans trop de problème, contrairement à la salle commune de Gryffondor.
- Je t'attends ici, dit-elle. Va chercher ta baguette magique.
J'acquiesçai et me dirigeai vers les escaliers que je grimpai de quatre à quatre. La porte du dortoir était déjà entrouverte. Interdite, je poussai doucement la porte et aperçus une créature étrange penchée sur mon lit.
- Filly ! m'exclamai-je à la fois stupéfaite et ravie. Que fais-tu ici ?
L'elfe de maison tourna la tête vers moi et écarquilla ses grands yeux bruns.
- Miss Lacerta ! couina-t-elle en battant frénétiquement les oreilles. Que... Vous n'étiez pas censé être là !
- C'est ma chambre, voyons ! riai-je.
L'elfe s'éloigna précipitamment de mon lit à baldaquin l'air gêné tandis que je m'en approchais.
- Qu'est-ce que tu trifouilles ?
Je découvris alors une fleur blanche sur mes draps bleus. Je reconnaissais cette fleur, ma grand-mère paternelle en faisait pousser dans son jardin : une gardénia jasminoïde de la plus belle espèce.
- Oh ! Merci Filly ! m'exclamai-je. Elle est magnifique !
Filly battit plus fort encore ses oreilles.
- Ce n'est pas de moi, avoua l'elfe. C'est Monsieur qui m'a demandé de vous l'offrir...
- Par "Monsieur" tu veux dire Rosier ? l'enquis-je, interloquée.
L'air affolé, Filly secoua la tête de gauche à droite.
- Non, Miss, pas du tout ! Monsieur n'a rien à voir avec Monsieur Rosier !
- Donc j'ai un admirateur secret ?
Filly rougit, autant qu'un elfe de maison le pouvait.
- Monsieur n'aime pas beaucoup ce terme, avoua-t-elle.
- Donc tu le connais ?
Filly hocha la tête.
- Et moi, je le connais ?
- Oui, Miss.
- Depuis longtemps ?
- Je ne sais pas, Miss.
- Qui est-ce ? demandai-je alors.
Filly secoua de nouveau la tête.
- Monsieur m'a dit de ne pas vous le dire, Miss ! s'exclama-t-elle. Il m'a dit que si vous l'aimez aussi, vous saurez qui il est.
- Mais je ne suis amoureuse de personne ! protestai-je. S'il te plait, dis le moi !
- Désolée, Miss.
- S'il te plait... répétai-je en la regardant avec de grands yeux de chat.
- Filly ne peut pas, dit l'elfe qui semblait sur le point de céder. Une promesse est une promesse.
Alors, elle transplana dans un "CRAC" sonore, me laissant sans réponse. Je pris la gardénia entre mes doigts et caressa la corolle en penchant la tête. Un admirateur secret. J'avais un admirateur secret. Et bien... C'était quelque chose. Qui cela pouvait-il bien être ? Je me souvins alors que Sharon m'attendait en bas, et qu'elle n'était pas vraiment un modèle de patience. Je récupérai ma baguette magique posée simplement sur ma table de chevet et remplis d'eau, par la force d'un "Aguamenti", un encrier qui ressemblait de loin à un vase. Alors, je plaçai la tige fleur blanche à l'intérieur et m'éclipsai aussitôt hors du dortoir.
- Tu en as mis du temps, me sermonna Sharon en battant du pied.
- Je ne retrouvais pas ma baguette, mentis-je.
Je n'allais tout de même pas lui dire que j'avais été ralentie par une elfe de maison m'annonçant l'existence d'un admirateur secret !
- Qu'importe, dit Sharon. Je ne vais pas t'apprendre les bases du duel parce que tu les connais, mais saches que le premier sortilège lancé est souvent le plus important. Nombre de duels ont été gagnés dès le premier maléfice.
- Tu connais ton sujet ! fis-je remarquer avec un sourire.
- Bien sûr, répliqua Sharon, le ton suffisant. Il faut au moins ça pour intégrer la Brigade d'élite de tireurs de baguette magique. Donc nous allons nous saluer puis nous lancer un premier sortilège. Comme tu ne pourras pas vaincre Jedusor dès le début parce qu'il est trop habile, tu te contenteras de dévier son maléfice avec un Protego informulé.
- Très bien, acquiesçai-je.
Nous nous plaçâmes l'une en face de l'autre et nous saluâmes d'un signe bref de la tête. Pendant un instant, nous demeurâmes silencieuses puis nous brandîmes soudainement nos baguettes magiques. Un jet de lumière violette surgit de celle de Sharon, qui affichait une mine concentrée tandis qu'à l'intérieur de ma tête, je m'écriai "Protego". Une sorte de barrière se dressa aussitôt entre nous, sur laquelle le sortilège violet ricocha et Sharon esquissa quelques pas en arrière,déséquilibrée.
- Pas mal, dit Evanna qui nous observait. Plutôt silencieux, mais pas mal.
Sharon lui lança un regard froid et se concentra à nouveau sur moi. J'affichai d'ailleurs un grand sourire. J'avais réussi ! Du premier coup ! J'allais gagner. J'en étais sûre.
Sharon continua de m'enseigner ce qu'elle savait sur le duel jusqu'à ce que tous les autres élèves de Serdaigle arrivent. Elle avait l'air tout aussi ravie que moi des prouesses que j'exécutais. Pour la première fois, je la vis m'adresser un vrai sourire. Vrai de vrai.
Je m'endormis avec difficulté, ce soir-là, partagée entre plusieurs sentiments. Curiosité, crainte, impatience, satisfaction... Je tentai tant bien que mal de me détendre, sans vraiment y arriver... Que me réserverait le lendemain ?
Note de l'auteur : Bonjour, comment allez vous ? Je suis un peu triste d'avoir mis tant de temps à n'écrire un chapitre que passable... L'avez vous aimé ? J'ai mis un petit personnage inspiré de la fanfiction ÉVANESCENCE de ^^ Que pensez vous de Frida Gustavsson, le mannequin que j'ai choisi pour Lacerta Kenneth (chapitre 2) ? J'en ai trouvé une pour Amy, Anna Speckhart :
Et pour Sharon Ackney, Lucy Fry :
Correspondent-elles à l'image que vous en faisiez ? Avez-vous des idées quant à d'autres personnes pouvant incarner les personnages de ce récit ? Sur ce, si vous avez des questions, n'hésitez pas !
Rodnoffyrg <3
Bạn đang đọc truyện trên: AzTruyen.Top