Arroser les vipères
Is this just fantasy ?
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- Marlene ?
Je relevai la tête et essuyai mes joues avec le dos de mes mains dans un long reniflement. Mary Macdonald cessa de frapper contre la porte, comme pour entendre ce que je faisais.
- Tout va bien, assurai-je de la voix la plus contrôlée possible.
Si la voix de Lacerta Kenneth était haute perchée et plutôt cassante, celle de Marlene McKinnon était plus grave et plus douce. Je me raclai la gorge et grimaçai. Hormis son accent légèrement anglais, la voix de Lacerta ressemblait à la mienne en tant qu'Edith. Ce qui n'était pas du tout le cas de celle de Marlene.
- On a fait ton sac pour cet après-midi, dit Mary. Ça ne te dérange pas ?
Depuis quand rendre un service dérangeait ?
- Merci, Mary, lançai-je. C'est bon, je sors.
Je jetai un coup d'oeil dans le miroir de la salle de bain, qui me renvoya le visage de Marlene. Ses yeux bruns étaient encore légèrement rougis mais, dans l'ensemble, elle avait l'air assez sereine. J'avais l'air assez sereine. Aussitôt, je déverrouillai la porte de la salle de bain et l'ouvrit d'un coup, tombant nez à nez avec Mary. Lily nous attendait sur le pas de la sortie du dortoir, trois sacs à ses pieds, et m'adressa un sourire rayonnant. Elle ne ressemblait pas à ce que j'avais toujours imaginé, un visage parfait, une beauté angélique et une silhouette de mannequin. Au contraire, elle était charmante mais avait un physique bien moins extraordinaire que ce à quoi je m'attendais de sa part. Ce qui la rendait réelle et terriblement humaine, et c'était en quelque sorte rassurant.
- On y va ? dit-elle gentiment en empoignant son sac.
Nous hochâmes la tête et j'attendis que Mary eut pris le sien pour m'emparer de la dernière sacoche qu'il resterait : la mienne.
Je suivis sans grande conviction Lily Evans et Mary Macdonald, et n'aperçus encore que brièvement la salle commune de Gryffondor. Des élèves discutaient bruyamment, assis sur les fauteuils qui faisaient face à la cheminée bien qu'aucun feu ne brulât dans l'âtre. Alors que le portrait de la Grosse Dame pivotait pour nous laisser sortir, la cloche sonna la fin des cours de la matinée, et les conversations se tarirent soudain. Mary et Lily ne me sollicitèrent pas beaucoup sur le chemin qui menait à la Grande Salle. Elles se mirent à discutailler de tout et de rien, mais le sujet s'orienta rapidement sur les cours.
- Le professeur McGonagall m'a dit que si on ne profitait pas des vacances de Pâques pour s'attarder sur les matières dans lesquelles on a des difficultés, disait Lily, c'est comme si on se privait soi-même de points en plus pour les B.U.S.E...
Mary répondit par une remarque grognon qui fit rire Lily mais à laquelle je ne prêtai aucune attention. «Quel âge ont-ils, maintenant?» songeai-je, la mine morose. Je calculai les dates dans ma tête en fronçant les sourcils. Mais comme je n'étais pas très bonne en calcul mental, je mis quelques instants à réfléchir. Lorsque je trouvai mon résultat, mes sourcils se froncèrent plus encore et je serrai les lèvres. Tous mes anciens camarades de classe approchaient de la cinquantaine. Ils étaient tous encore plus âgés que mon père à mon époque. Qu'avaient-ils bien pu tous devenir ?
- Hein, Marlene ? dit soudain la voix de Lily, m'arrachant à mes réflexions.
- Euh, quoi ? demandai-je maladroitement.
Les sourcils roux foncé de Lily se haussèrent.
- Tu ne m'écoutais pas ?
- Non, admis-je avec une inhabituelle franchise. J'avais la tête ailleurs, je pensais à autre chose.
Étrangement, Lily et Mary échangèrent un regard entendu, comme si elles savaient ce à quoi je pensais, se mirent à sourire, puis Lily reprit :
- Je disais que Carrie Smethwyck - tu sais, la préfète de Serdaigle - recopiait tous ses cours de sortilège et de métamorphose depuis la troisième année pour retenir ses formules magiques et Mary trouve ça idiot. Tu en penses quoi, toi ?
- Je ne trouve pas ça idiot du tout, répondis-je en enjambant la marche escamotable d'un escalier piégé. Si Smethwyck parvient à retenir ses formules comme ça, même si c'est un peu long, alors c'est sa méthode et c'est une très bonne méthode.
- C'est pas faux, approuva Lily, le regard indéchiffrable. Les méthodes de révisions dépendent de chaque sorcier...
- Il n'empêche qu'elle s'est lancée dans un sacré défi, insista Mary, qui semblait mécontente de notre désapprobation. Quelle est ta méthode de révision, à toi, Marlene ?
- Faire tout au dernier moment et paniquer le jour même en me rendant compte que je ne sais rien sur rien ?
Cela aurait pu être une blague si ce n'avait pas été ma véritable façon de travailler, au lycée, en tant qu'Edith. Dans le corps de Lacerta, ça avait été différent. Ma méconnaissance du programme scolaire et de la magie en générale m'avait poussé à me concentrer sur mes cours trois fois plus que les autres élèves. Sans compter ces sentiments étranges de plaisir et de satisfaction que j'éprouvais lorsque je faisais mes devoirs, sûrement une influence que Lacerta avait eu sur ma façon de penser et de me comporter.
- Amanda Peakes en une phrase, s'exclama Lily en riant.
Je n'avais aucune idée de qui pouvait bien être cette Amanda et décidai donc de croire Lily sur parole. La Grande Salle était désormais beaucoup plus vivante qu'une trentaine de minutes plus tôt, lorsque j'avais été abordée par Cattus. Dans le ciel magique d'un bleu pastel brillait paisiblement un faux soleil. Nous nous installâmes sans attendre dans un coin tranquille autour de la table de Gryffondor et je m'autorisai à lever timidement les yeux vers la table des professeurs. En trente-deux ans, je constatai que le corps enseignant avait subit des changements radicaux. À présent, à la place du professeur Dumbledore, une Minerva McGonagall d'une quarantaine d'années discutait avec une petite sorcière replète assise à la place du professeur Mandrake, que je devinai être le professeur Pomona Chourave. La sorcière à la place du professeur d'arithmancie et un minuscule sorcier, que mon cerveau assimila immédiatement au professeur Filius Flitwick, riaient à une blague que semblait avoir faite le professeur installé à la place de Galatea Têtenjoy. Seuls Horace Slughorn et quelques professeurs que je ne connaissais pas bien (Lacerta n'ayant jamais participé à leurs cours) avaient conservé leur poste depuis tout ce temps. Albus Dumbledore trônait sur la chaise immense du directeur, au centre de la table des professeurs. Place qui, pour moi, était occupée par Armando Dippet la veille à peine. Je tâchai de vider mon esprit et de penser le moins possible à ce que je ressentais en ce moment-même. L'Occlumancie innée de Lacerta Kenneth ne me sauverait plus, cette fois-ci. Que devenait-elle, par d'ailleurs ? me demandai-je subitement en remplissant mon assiette de hachis Parmentier. Avait-elle fini par épouser Connor Rosier ? Avait-elle (un frisson de désespoir me parcourut) méchamment repoussé Alphard lorsqu'il était venu me... lui demander des explications le lendemain de ma disparition ?
- Je ne t'ai jamais vu aussi à l'ouest, Marlene, fit remarquer Mary, le ton léger.
Aussitôt, je détachai mon regard du vide dans lequel il était plongé et adressai à Mary un grand sourire incontestablement absent.
- En tout cas, j'adore le mardi après-midi ! s'exclama-t-elle alors, comme pour changer de sujet.
- Bien sûr que tu aimes le mardi après-midi, se moqua gentiment Lily. Double cours de Soins aux Créatures Magiques et double cours de Défense contre les Forces du Mal d'affilé ! Tu le répètes depuis le début de l'année...
- Il n'empêche que je ne suis pas la seule à ne pas vraiment vouloir voir Brûlopot revenir de son année sabbatique, se justifia mollement Mary. Tu verras, même les filles de Serpentard sont d'accord avec moi. Un peu de jus de Citrouille ?
- Je doute fort que ces filles acceptent de me parler pour me dire autre chose que des insultes, soupira Lily en tendant son goblet en or. Ça ira comme ça, merci Mary.
Je secouai la tête de gauche à droite lorsque Mary me proposa du jus et elle reposa avec douceur le pichet sur la table. Bien qu'une remarque au sujet de ce que venait de dire Lily me brulât les lèvres, je me tus pour ne pas risquer de sortir une remarque de travers. Heureusement, Mary s'en chargea à ma place :
- Oh, Lily, tu ne trouves pas que tu les mets un peu toutes dans le même panier ? Toi qui prônes l'harmonie entre les maisons en passant la moitié de ton temps avec Severus Rogue ?
Visiblement, Mary Macdonald ne s'était pas encore faite attaquée par Mulciber, comme le racontait Lily dans un souvenir de Rogue.
- Avec Severus ça n'a rien à voir ! balbutia Lily. Et puis, je ne mets pas toutes les filles de Serpentard dans le même panier ! Mais ne vas pas me dire qu'Alecto Carrow...
- C'était de l'humour, Lily, rit Mary en lui posant la main sur l'épaule. Ne monte pas sur tes grands hippogriffes !
Soudain, un BANG ! sonore retentit violement dans la Grande Salle, et les élèves comme les professeurs s'arrêtèrent simultanément de parler. Chacun cherchait la provenance de ce bruit, et il ne fallut que quelques instants pour qu'on se rendît compte que le bleu lumineux du ciel magique était à présent recouvert par de gros nuages noirs. Pourtant, on distinguait par les hautes fenêtres qu'au dehors, la météo demeurait toujours aussi agréable. Il y eut un deuxième BANG ! et les nuages se concentrèrent au dessus de la table des Serpentards, accompagnés d'éclairs de lumière. Et alors que personne ne comprenait ce qui se passait, une pluie diluvienne s'abattit sur la tête des Serpentards. Pas une pluie décorative comme on avait l'habitude d'en voir, qui disparaissait à deux mètres du sol, non. Une pluie véritable, abondante et surement glacée, au vu des réactions de ceux qui se trouvaient en dessous. Il y eut des hurlements de stupeur, des flots de jurons que je n'aurais jamais osé répéter devant mes parents, et les élèves se débattaient pour s'extraire de leurs bancs, sauver leurs affaires du déluge, ou se protéger la tête avec ce qui leur passait sous la main.
- Meteoribilis recanto ! résonna une voix tonitruante sur toutes les parois de la Grande Salle.
La pluie s'arrêta aussi brutalement qu'elle avait démarré, laissant les élèves de Serpentard stupéfaits et sans voix. Le phénomène n'avait pourtant duré qu'une demi-minutes à peine, mais, à présent, il n'y avait pas un seul élève de Serpentard qui ne fût pas trempé jusqu'à l'os. Là, et seulement là, Gryffondors, Serdaigles et Poufsouffles s'autorisèrent à éclater de rire. Mais pas moi. Je jetai un coup d'oeil timide en direction de la table des professeurs. Le professeur Dumbledore, debout, rangeait sa baguette magique dans la manche de sa robe tandis qu'à côté de lui, la bouche grande ouverte, le professeur McGonagall avait l'air absolument scandalisée. Quant à lui, le professeur Slughorn contemplait le plafond, d'où avaient disparut les nuages, sa moustache de morse frémissant. Bizarrement, il me donna l'impression d'être plus impressionné par le maléfice utilisé qu'outré par l'humiliation que venaient de subir les élèves dont il était le directeur. Les professeurs assis en bout de table se levèrent d'un bond pour apporter leur aide aux Serpentards qui crachotaient, secouaient leurs cheveux humides, essoraient le bas et les manches de leur robe ou vidaient leur sac du litre d'eau qui s'y était infiltré. Quelques premières années avaient même fondu en larmes.
Comme un ordinateur que l'on sollicitait trop alors qu'il n'avait pas assez de puissance, Lily Evans avait planté. Elle restait immobile, la bouche bée devant le spectacle. Son expression montrait qu'au contraire de grand nombre d'adolescents de Gryffondor, ce qu'elle voyait ne l'amusait pas du tout. Mary cacha sa bouche de ses deux mains, mimant l'indignation, pour dissimuler son sourire.
- Qui a osé faire ça ? rugit le professeur McGonagall en bondissant de sa chaise, une fois le choc passé.
Tandis que les Serpentards se séchaient avec les serviettes que faisaient apparaître les professeurs, ou à l'aide de sortilèges qui produisaient de l'air chaud à la manière du blouson de Marty McFly dans Retour vers le futur II, le regard accusateur du professeur de métamorphose glissa dangereusement en direction de la table des Gryffondors.
- Black ! Potter ! Dans mon bureau ! aboya-t-elle.
Frénétiquement, et comme si ils s'y étaient attendus, deux garçons jaillirent de leur banc pour faire face à leur directrice. Il ne me fallut qu'un millième de seconde pour les distinguer l'un de l'autre. Ils étaient tous les deux grands, avaient le teint pâle et les cheveux noirs, mais James Potter avait une carrure plus athlétique de joueur de Quidditch, portait sur le nez des lunettes à la monture noire et avait les cheveux incroyablement désordonnés. Sirius Black, lui, ressemblait autant à Alphard qu'Harry à James, sauf qu'il n'avait pas les yeux de sa mère. Le voir me procurait la sensation d'un douloureux coup de poing dans le ventre. Bien sûr, Sirius avait les cheveux courts, et un sourire plein d'insolence et d'arrogance qu'Alphard n'aurait jamais eu barrait son beau visage.
- Ah non ! s'exclama aussitôt James. Ah non, non, non ! Je refuse d'être accusé de la sorte, professeur ! Je ne sais pas ce qui vous fait dire ça, mais nous sommes innocents !
Le professeur McGonagall lui lança un regard menaçant qui aurait fait flancher n'importe quel autre élève.
- Ce n'est pas nous, professeur, assura Sirius d'un ton moins véhément que James en réprimant un sourire. Nous ne savons pas faire ça.
Cette fois, je ne pus me retenir de sourire. Il s'était justifié en disant qu'il ne savait pas lancer ce maléfice. Pas une fois il n'avait laissé entendre qu'il n'aurait jamais eu l'idée de faire une chose telle qu'arroser de la vipère pour le déjeuner.
- C'est au delà du niveau des A.S.P.I.C., fit remarquer Slughorn. Ce genre de sortilège est très difficile, surtout sur un plafond magique aussi ancestral que celui de Poudlard...
James et Sirius échangèrent brièvement un regard complice et discret que personne ne sembla remarquer. Ils allaient s'en tirer parce que les professeurs sous-estimaient leurs capacités. Si seulement McGonagall savait que ses deux élèves les plus turbulents étaient devenus des Animagi sous son nez et sans l'aide de personne ! Elle se rassit brusquement, les ailes du nez frémissantes, déclarant silencieusement forfait, et James et Sirius regagnèrent leur place à leur tour, sous les regards révoltés des Serpentards.
Je tendis le cou pour essayer d'apercevoir les Maraudeurs là où ils avaient disparu de mon champs de vision, mais ils demeuraient hors de ma vue, dissimulés par une demi-dizaine d'élèves de septième année de haute taille. Déçue, je cessai mes tentatives pour me reconcentrer sur mon assiette.
- Bien sûr que si, c'est eux ! s'exclama silencieusement Mary en se penchant vers moi.
Lily était toujours aphone.
- Peut-être, dis-je en haussant les épaules. Il n'y a visiblement pas de preuve, on ne réussira peut-être jamais à savoir.
- Marlene, leur culpabilité se lit sur leurs visages ! Même si ça ne fait pas partie des raisons pour lesquelles on sanctionne un élève... Lily, tu ne dis rien ? Lily ?
- Je crois qu'elle a... buggé... murmurai-je en passant la main devant son visage.
- Buggé ? répéta Mary, perplexe.
Lily cligna plusieurs fois les yeux, reprenant ses esprits, et balbutia :
- Pourquoi ils ont fait ça ?
Par "ils", elle entendait bien évidemment les Maraudeurs. Pas un instant elle ou Mary n'aurait pu douter que cet incident était le fruit du méfait de quelqu'un d'autre.
- Pour s'amuser, sans doute, dit Mary. Et ils s'en sortent plutôt bien...
Le doux visage de Lily vira au rouge pivoine.
- Ils sont insupportables ! Il faut faire quelque chose !
- Hélas, ma chère Lily, soupira théâtralement Mary en posant la main sur l'épaule de son amie. Comme l'a malheureusement si bien fait remarquer Marlene, il n'y a aucune preuve contre eux pour l'instant. Autrement, le professeur McGonagall ne se serait pas simplement rassise...
A la manière du professeur de métamorphose, Lily jeta un regard assassin en direction des Maraudeurs qu'elle ne pouvait pourtant pas voir et fronça les sourcils.
- C'est vrai que ce n'est pas très sympathique, comme farce, ajouta Mary en se retournant une énième fois vers les Serpentards, mais ne me dit pas que certaines parties de la scène ne réjouissent pas ton "moi" sadique...
Elle désigna d'un signe du pouce des filles qui protestaient de vive voix, les cheveux défaits et le maquillage ayant coulé à cause du déferlement. La commissure des lèvres de Lily tressaillit.
- Tu ne me corrompras pas, dit-elle en détournant aussitôt le regard.
- Il n'empêche qu'elle seront bien belles, tout à l'heure, devant le professeur Singer.
Lily leva les yeux au ciel, et ce fut sous la mine réjouie de Mary que les plats salés disparurent des assiettes pour laisser leur place aux desserts.
Lorsque le repas prit fin, Lily se leva avant Mary et moi sans prévenir. Je m'apprêtai à la suivre lorsque Mary me retint.
- Où va Lily comme ça ? m'étonnai-je.
- À ton avis ? demanda Mary en haussant les sourcils.
- Euh...
- Voir comment va Rogue, pardi. Tu penses que cette petite douche lui a lavé les cheveux ?
Ce fut à mon tour de hausser les sourcils. Rogue ! Mais bien sûr ! Lui aussi était de cette époque, et c'était encore le meilleur ami de Lily !
- Oups, gloussa Mary, je ne devais pas dire ça. Ne le répète surtout pas à Lily.
J'acquiesçai, n'en ayant, de toute façon, aucunement l'intention. Nous nous levâmes en choeur, prêtes à rejoindre le cours suivant.
- Viens, dit Mary. Les cours de Soins aux Créatures Magiques n'attendent pas !
- Le professeur Singer, tu veux dire, corrigeai-je avec un air moqueur, ayant parfaitement compris que Mary en pinçait pour le remplaçant du professeur Brûlopot.
Mary me tira la langue en souriant et nous nous mîmes en route vers le parc.
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Bonjour, bonjour ! Nous sommes actuellement le 8 septembre alors que j'écris ces mots le 7 aout ! Voilà, voilà, sont apparus brièvement dans ce chapitre James Potter et Sirius Black dans toute leur splendeur, si vous êtes à Serpentard veuillez exprimer votre mécontentement
ici ->
Je n'ai pas grand chose d'autre à dire pour l'instant, sinon que je suis ravie que vous lisiez et vous plaisez à lire cette fanfiction !
Rodnoffyrg 💝
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