𝐏𝐀𝐑𝐓𝐈𝐄 𝟐 : 𝐋𝐄 𝐑𝐄𝐕𝐄𝐈𝐋
Is this the real life ?
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Une longue chute dans un trou béant fut la sensation qui s'empara de moi lorsque je m'évanouis, sur le plancher de la bibliothèque, alors que Jedusor me faisait subir un Impero. Mais brutalement, je me sentis revenir à moi. Je sursautai brutalement et en tombai de ma chaise.
...
Ma chaise ?
Je plissai les yeux, tant la lumière était aveuglante. Nous étions... la journée ? Tout semblait flou, et mon ouïe se remit à fonctionner quelques secondes avant ma vue. J'étais dans un endroit avec beaucoup de monde. Ce monde ne faisait pas beaucoup de bruit, mais j'étais certaine, à l'entente de ces conversations chuchotées, que l'endroit dans lequel je me retrouvais devait comprendre une bonne trentaine de personnes. Je plissai les yeux, sans comprendre.
Que m'était-il arrivé ? Jedusor m'avait abandonné dans la bibliothèque jusqu'au lendemain ?
- Ça va Marlene ? s'inquiéta une voix de fille.
- Attends, on va t'aider à te relever, dit quelqu'un d'autre.
Marlene ? Qui est cette...
Je sentis de paire de bras me remettre debout et mes yeux s'habituèrent enfin à la luminosité. J'avais l'impression d'être toute lourde... J'étais dans la bibliothèque de Poudlard, à l'endroit où Jedusor m'avait laissé. Au dehors, le soleil brillait de mille feux. Par Merlin ! Il faisait jour ! Oh non... Alphard avait dû m'attendre des heures durant...
Retrouvant peu à peu mes esprits, je jetai un coup d'oeil aux deux filles qui m'avaient aidé. L'une était blonde, plutôt jolie, avec un visage rond et de grands yeux bleus, tandis que l'autre avait des cheveux auburns, longs et épais. Toutes les deux étaient particulièrement petites.
- Ça va ? demanda Rouquine.
Je hochai distraitement la tête.
- Tu as de la chance que Mrs Pince soit dans la Réserve, ou elle nous aurait renvoyé, dit Blondie en mordillant l'ongle de son pouce.
- "Nous" ? répétai-je lentement alors que mon cerveau commençait lentement à comprendre ce qui se passait.
- On serait parties avec toi, Marlene, assura Rouquine sur le ton de la confidence, en me faisant un clin d'oeil.
Pitié... Ne me dis pas que...
Avec virulence, je me détachai de l'emprise de Blondie et Rouquine. Cette Marlene ne pouvait pas être... Une goutte de sueur coula le long de mon échine. Aussitôt, je posai les yeux sur mes mains. Elles étaient longues, fines et... noires... Je me rendis alors compte que ce n'étaient pas les sorcières qui me parlaient qui étaient minuscules, mais moi qui étais immense.
- Ça ne vous dérange pas que je vous fausse compagnie... balbutiai-je en direction des deux filles, la voix chevrotante. Je crois que j'ai oublié...
Je ne terminai pas ma phrase, et me précipitai hors de la bibliothèque.
Ce ne pouvait pas être possible. C'était un cauchemar, un horrible cauchemar, et j'allais me réveiller d'un instant à l'autre. Dans le corps de Lacerta, dans mon véritable corps, peu importait, mais j'allais me réveiller. Ma course fut ralentie lorsque j'aperçus une fenêtre. Non seulement il faisait jour et le soleil brillait avec éclat, mais, déjà, les bourgeons avaient éclos sur les arbres, donnant naissances à de toutes petites feuilles. Des pâquerettes parsemaient également la pelouse du château. Étions-nous... au printemps ? Dans le faible reflet que me renvoyait la vitre, je constatai que je faisais face à une grande fille noire, aux cheveux volumineux et bouclés, coiffés en une queue de cheval et aux yeux ronds remplis d'incompréhension.
Je n'eus pas le temps de m'étrangler de stupeur. Il fallait que je retrouve Alphard, même dans le corps de cette Marlene. Je n'avais pas le temps de m'étonner, il fallait que j'agisse vite maintenant que Lacerta devait avoir retrouvé le contrôle d'elle-même. Mais de tous les élèves que je croisai dans les couloirs, je n'en reconnu pas un seul. Pas un.
Cattus ! Cattus où es-tu ? Que se passe-t-il, par tous les diables ?
Je dévalai les escaliers qui menaient au rez-de-chaussée en bousculant quelques première année au passage.
- Fais gaffe, McKinnon ! protesta l'un d'eux au passage.
Mais je n'y prêtai aucune attention. Déjà, je déboulai dans le hall, ma queue de cheval bouclée venant me gifler le visage dans mon élan. Rien n'avait changé, ni les tableaux, ni les pierres, ni les fantômes ou encore les grands sabliers qui comptaient les points des maisons. Alors pourquoi tout me semblait si inconnu ? L'heure du repas étant passée, ou pas encore arrivée, les professeurs n'étaient pas encore présents dans la Grande Salle, et seuls quelques élèves révisaient, assis en groupe autour de leurs tables respectives. J'aurais pu m'arrêter là, et faire demi-tour en cherchant Sharon, Alphard ou n'importe lequel de mes camarades de classe, lorsqu'un garçon qui devait avoir un ou deux ans de moins que moi me passa devant pour sortir de la Grande Salle, en fredonnant la bouche fermée. Pas n'importe quelle musique qui m'aurait été inconnue. Imagine, de John Lennon. Pourquoi un gamin de 1944 chantait-il une chanson sortie en 1971 ? Mon cerveau, si rationnel, avait compris depuis longtemps ce que mon esprit refusait de voir en face. Ma respiration devint difficile et mes mains se mirent violemment à trembler. J'étais tétanisée.
Ce n'est pas possible. Ce n'est pas possible. En aucun cas... Pourquoi ?
Là était la question. Pourquoi ? Pourquoi tout ça ? Pourquoi moi ?
- Suis-moi, ordonna une voix à mes pieds.
Je baissai mes yeux larmoyants sur l'origine de la voix. Cattus était un chat orangé à l'air peu commode et se grattait sur les longues jambes de Marlene, comme s'il cherchait des câlins, ce dont je doutais fort. Je dus prendre sur moi pour ne pas lui donner le coup de pied qu'il méritait tant, mais me rendis compte que je n'en avais pas si envie que ça. Je n'en avais plus l'énergie. Cattus se détacha de moi et sortit de la Grande Salle, les oreilles et la queue fièrement dressées. À mon grand dam, je n'attendis pas deux secondes avant de tourner les talons et le suivre. Il me menait au septième étage, bondissant de marche en marche avec agilité.
- Où est-ce que vous m'emmenez ? demandai-je, le souffle court mais le ton froid.
- Dans ta salle commune, répondit Cattus. Nous pourrons discuter en toute tranquillité.
- Dans ma salle commune ? répétai -je.
Je fronçai les sourcils. Nous n'étions pas du tout dans la bonne aile, mais Cattus eut une sorte de rire moqueur.
- Tu n'es plus à Serdaigle, si c'est ce que tu veux savoir.
Or, seules deux maisons à Poudlard possédaient des salles communes en hauteur.
- Gryffondor ? m'étonnai-je. Mais qu'est-ce que...
- Patience ! me coupa Cattus. Tu auras tes explications lorsque nous seront à l'abri des oreilles indiscrètes.
Sa remarque suffit à me clouer le bec. Je n'étais vraiment pas en état de me lancer dans une joute verbale, alors je me contentai de lui obéir et de le laisser faire. Non mais qu'est-ce qu'il me prend... Les personnages d'un tableau, deux sorciers du Moyen-Âge examinant ce qui ressemblait à un Scrutoscope, levèrent les yeux vers moi en haussant les sourcils, se demandant à qui je pouvait bien être en train de parler. Soudain, je reconnus le couloir qui menait au bureau minuscule du professeur Dumbledore. Mais nous nous arrêtâmes bien avant la petite porte infranchissable, devant un portrait assez haut et large pour cacher l'entrée d'une salle commune.
- Le mot de passe ? demanda la Grosse Dame.
Mais j'étais trop subjuguée pour dire quoi que ce fut. La Grosse Dame me demandait le mot de passe de la salle commune de Gryffondor ! Le mot de passe de la salle commune de ma maison ! Ma vraie maison ! Même si tout ce qui le prouvait était un test sur un site internet, Gyffondor était ma maison ! Et...
- Le mot de passe ? répéta la Grosse Dame en fronçant les sourcils, m'arrachant à mes pensées.
- Heu...
- Capharnaüm, me souffla Cattus.
Le tableau ne sembla pas entendre le chat. Et, visiblement, le mot de passe que Cattus me donnât était le bon, car la Grosse Dame hocha poliment la tête lorsque je le répétai, et son portrait pivota, laissant apparaitre un trou rond et béant dans le mur.
Nous fûmes à peine entrés que Cattus ne me laissa pas le temps de contempler la tapisserie, les fauteuils, et la moquette écarlate du sanctuaire de Gryffondor. Il trottina sans m'attendre jusqu'au dortoir et s'arrêta devant une porte sur laquelle était écrit « Cinquième année ».
- Ouvre-moi, ordonna Cattus d'un ton impérieux.
- Vous ne pouvez pas l'ouvrir tout seul ? gloussai-je narquoisement.
Sa tête poilue se tourna vers moi et il me lança un regard noir. À son grand contentement, il n'eut pas à me le demander une deuxième fois. Il se décala légèrement et j'ouvris la porte sur un dortoir presque semblable à celui des Serdaigle. À un détail près. Tout ce qui était bleu chez les Serdaigle était à présent cramoisi chez les Gryffondors.
- C'est mon dortoir ? demandai-je d'une petite voix, tandis que Cattus passait entre mes jambes pour aller s'étaler sur le premier lit venu. Le dortoir de...
- Marlene McKinnon, acquiesça Cattus. Assieds-toi.
Encore une fois, je laissai trotter quelques secondes avant d'obtempérer. Je m'installai sur le lit qui faisait face à celui que s'était approprié Cattus et jetai un bref coup d'oeil à la pièce. Il y avait quatre lit en tout, et beaucoup moins de livres qu'à Serdaigle.
- Je suis... Marlene McKinnon... murmura-je.
- En effet.
- La Marlene McKinnon ?
Cattus hocha la tête. Je n'en revenais pas.
- Elle-même.
- Je croyais qu'elle était blonde... marmonnai-je repensant aux nombreuses fanfictions sur les Maraudeurs que j'avais déjà lu. Et blanche...
- Le physique de Marlene n'a jamais été précisé dans les livres, elle aurait pu ressembler à n'importe...
- Où est Alphard ? le coupai-je subitement. Et Sharon ?
- Oh, mais ils sont chez eux, Edith, répondit Cattus en battant la queue. Où veux-tu qu'ils soient ?
- Chez eux ? répétai-je d'une voix blanche. Comment ça, chez eux ?
Cattus leva les yeux au ciel dans une expression étrangement humaine.
- Ne me fais pas croire que tu es plus stupide que tu ne l'es déjà, Edith Xavier. Alphard Black vit dans son manoir, dans l'Hampshire, tandis que Sharon Ackney habite à Londres, avec son mari.
- Dans... Dans son m..manoir ? Sh...Sharon a un m...mari ? Cattus... balbutiai-je.
Mes yeux se remplirent de larmes. John Lennon, Marlene McKinnon, les bourgeons sur les arbres. Il ne s'agissait pas de quelques heures, ou quelques semaines qui avaient passé le temps de mon évanouissement...
- En... En quelle année s...sommes-nous ?
Mes sanglots ne semblaient faire ni chaud ni froid à Cattus lorsqu'il répondit :
- Nous sommes le 23 mars 1976.
Sans pouvoir me contrôler, je laissai échapper un cri de surprise, mêlé de détresse.
- Mille... Neuf cent... Soixante-seize... répétai-je, le ton saccadé. Comment est-ce possible ? Je... A...Alphard...
- Tu avais accompli ta mission, dit Cattus. Lors de ton altercation avec Tom Jedusor, le flacon qui contenait le souvenir de Dumbledore a été détruit, et le souvenir avec lui. Tu n'avais plus rien à faire dans cette époque.
- Et pourquoi vous ne m'avez pas simplement ramené dans mon époque ?! Dans mon monde ?!
- Parce que ce n'est pas fini ! Tu as encore du travail à faire ici !
- Faites-moi revenir en arrière, ordonnai-je d'une voix glacée.
- Il est trop tard, Edith.
- Faites-moi revenir dans le corps de Lacerta ! Alphard...
- Il s'en est très bien sorti sans toi, me coupa Cattus. Le fait que Lacerta redevienne elle-même du jour au lendemain ne l'a même pas fait verser une larme.
- Vous mentez... sifflai-je entre mes dents, un petit doute s'immisçant pourtant entre les failles de ma colère.
- Pourquoi ferais-je une chose pareille ? Ces histoires m'indiffèrent au plus au point.
Son indifférence me laissa bouche bée. Comment pouvait-il... Il mentait, c'était certain... Alphard m'aimait, il m'avait attendu sur le kiosque ce soir... Ce soir du 14 février 1944... Mais c'était censé être dans une heure ! Ou il y avait trente-deux ans ? Mes yeux ne m'obéissaient même plus pour pleurer. Le choc était plus fort. Nous étions en 1976, et Alphard vivait dans son manoir de l'Hampshire... Lui qui avait seize ans dans une période qui me semblait dater d'un instant plus tôt... Nous étions en 1976...
- Pour une fois, tu as de la chance, dit soudainement Cattus.
Je reportai mon attention sur lui et fis les gros yeux, mais ne le coupai pas.
- Marlene possède un journal intime, elle y retranscrit absolument toute sa vie. Sa lecture te permettra de te faire passer pour elle à la perfection... Mieux que pour Lacerta, en tout cas...
J'avais parfaitement compris le sous-entendu mais ne fis pas de remarque à ce sujet. L'évocation d'un « journal intime » venait de me faire penser à autre chose.
- Jedusor ? m'exclamai-je soudainement. Je lui ai dit pour Hepzibah Smith ! Il m'a lancé un Impardonnable et... et...
- Il devait en être ainsi. C'est grâce à toi que Jedusor a trouvé la coupe de Poufsouffle et le médaillon de Serpentard.
- Il est devenu Lord Voldemort ?
- En effet. Et tu te retrouves en pleine Première Guerre des Sorciers.
Nulle besoin d'être un génie pour regrouper les éléments et en faire quelque chose. Marlene McKinnon, Première Guerre des Sorciers, 23 Mars 1976...
- Cattus..., commençai-je lentement. Est-ce que nous sommes au temps des Mar...
BAM !
La porte du dortoir venait de s'ouvrir si violement que le bruit me fit faire un bond.
- Mary, attention ! s'écria une des deux personnes qui venaient de surgir.
Il s'agissait des deux filles de la bibliothèque. Blondie, ou plutôt Mary, s'excusa platement, tandis que Rouquine se précipitai vers moi.
- Marlene, ça va ? demanda-t-elle, le ton inquiet, en s'asseyant à mes côtés.
Je lançai un regard à Cattus qui semblait ne plus se préoccuper de nous et le détournai en direction de Rouquine. Lorsque que je m'étais réveillée en Marlene dans la bibliothèque, je n'avais pas fait attention à ses yeux. Grands, en amandes et verts comme la plus belle des émeraudes.
- Lily Evans ? m'étranglai-je.
Rouquine s'apprêta à dire quelque chose quand Mary s'exclama :
- Lily ! Ton chat ! Contrôle-le un peu ! Je t'ai dit que je ne voulais pas qu'il aille sur mon lit ! Allez, ouste !
Mary dégagea de ses draps Cattus, qui sauta paresseusement du lit, et prit sa place. Mais ce n'était plus Cattus. C'était redevenu un chat roux tout à fait banal.
- Excuse-moi, Mary... dit Lily. Je lui avais pourtant appris à ne plus faire ça...
- Les chats ne sont pas les animaux les plus obéissants... fis-je remarquer.
Mary éclata de rire, mais je ne pouvais m'empêcher de rester fixée sur Lily Evans.
- Oh, au fait Marlene, dit Mary lorsqu'elle eut cessé de s'esclaffer. Tu as oublié ta sacoche dans ta fuite.
Elle me lança adroitement un sac en cuire que j'attrapai à deux mains.
- C'est les BUSEs, n'est-ce pas ? demanda Lily en haussant les sourcils.
- Les BUSEs ? répétai-je.
Lily Evans est mon amie. Lily Evans est mon amie. Lily Evans est assise juste à côté de moi. Lily Evans me demande comment je vais. Je crois que je vais vomir...
Toute cette appréhension, mêlée de peur, d'excitation, de colère et de peine me fit horriblement mal au ventre. Je ne savais plus ou donner de la tête.
- Tu sais, on est toutes stressées, affirma Lily. C'est un examen d'une importance capitale, tu as le droit de ne pas te sentir à la hauteur, mais dis-toi que c'est complètement faux ! On va continuer de se surpasser et on aura les meilleurs notes de tout Poudlard !
- On essayera, nuança Mary. Tu oublies que Black et Potter...
- Ne me parles pas d'eux ! dit Lily un peu trop sèchement. Je ne sais pas comment ils font pour avoir les meilleurs notes alors qu'ils sont tellement...
- Eux-même, compléta Mary avec un sourire en coin.
- Exactement, acquiesça Lily.
Je brisai mon silence et fis taire mon fangirlisme en balbutiant :
- Ils ne pourront jamais avoir des meilleurs notes que toi en potion, Lily.
- C'est pas faux, soutint Mary. Tout le monde sait que Rogue et toi vous êtes les chouchous de Slug...
- Professeur Slughorn, corrigea Lily dans un soucis de respect.
Les sourires de Mary et moi s'étirèrent. Moi parce que la mention de tout ces noms apaisaient la tristesse que je ressentais vis à vis d'Alphard. Mary, pour la raison évidente que les dires de Lily confirmaient le fait qu'elle était la préférée de Slughorn.
- Oh ! Arrêtez de sourire comme ça ! nous rabroua Lily. Venez, il va bientôt être l'heure du déjeuner.
Je me levai d'un coup, sans prévenir.
- Excusez-moi un instant, dis-je la voix pâteuse avant de me diriger à grand pas vers ce que je savais être la salle de bain du dortoir.
Lily et Mary échangèrent un regard, mais je n'y fis pas attention et fermai la porte à clef derrière moi. Et alors que je me retrouvai seule dans cette pièce exigüe, je fondis en larmes.
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Bonjour.
Ça fait longtemps, n'est-ce pas ? Que cela vous fait-il d'enfin retrouver Edith ? Comme vous l'avez bien lu, elle est désormais dans le corps de Marlene McKinnon en 1976, au temps des Maraudeurs. Oui, j'ai fait de Marlene McKinnon une fille noire, même si je sais qu'elle est plus souvent représentée blonde. Mais bon, Lacerta était blonde et blanche, et je ne me voyais pas du tout donner ce physique à Marlene.
Plein de questions vous taraudent, mais ne vous inquiétez pas, des réponses seront apportées au fil des 39 prochains chapitres.
Cette fiction a dépassé les 10k en Août, merci merci merci merciiii 😍
Voici un aperçu de Lily, Marlene, Mary et les Maraudeurs, selon le casting de la partie précédente !
Rodnoffyrg 💝
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