one shot _ jay park (c1)
Catégorie une.
one shot - i got this.
Gang! AU - Businessman! AU
(5200 mots)
" non."
il arqua un sourcil, fixant ta silhouette si exubérante et tentatrice. tu étais un appel au pêché, une muse attirante sous tout les plans et il te déshabillait déjà du regard, te sortant de ta charmante tenue aussi simple soit-elle. il continuait de te fixer avec son regard de prédateur, à peine surpris de ton attitude, avec un air de défi tremblant de rage entre ses prunelles.
" plie toi, ton cul en l'air."
il s'adressait cette fois-ci à ta soeur en changeant de directives, qui ne voulait qu'en finir de cette horreur mais au moment où elle allait se soumettre à ses ordres pour t'offrir la pire vue de ta vie, tu lui fit un hochement de tête, lui interdisant de se retrouver dans une position aussi explicite et elle ne sut qui suivre mais étant sa frangine, elle se fia à toi.
" qu'est-ce que j'ai dit, tu ne vas pas t'executer ?"
sa voix rauque était tel un grognement alors qu'il perdait patience et contenance, ses doigts se mirent à taper sur l'accoudoir de sa chaise, assis grossièrement sur cette dernière. ne recevant même pas un regard de la part de ta soeur, il rit nerveusement en relevant ses yeux vers toi, t'inspectant une énième fois à t'intimider presque mais ça n'avait plus d'effet sur toi depuis bien longtemps ; tu sais ce que tu vaux.
" alice, descends en premier, va faire ce que tu veux de l'autre coté. prends les filles avec toi. "
Elle te sourit en pressant le pas vers les escaliers, saisissant la première serviette pour cacher son corps nu en continuant tout droit afin de sortir vers la piste de danse et en finir définitivement de tout ce cirque. elle se souciait pour toi, mais elle savait que tu allais t'en sortir, tu n'étais pas n'importe qui. très vite, elle était suivie des deux autres qui attendaient docilement derrière ton dos.
et c'est ainsi que vous étiez restés à vous fixer, chacun plus énervé que l'autre. à vrai dire, tu le divertissais plus qu'autre chose, il n'avait jamais connu une fille aussi assurée et maîtresse de son entourage donc c'était une première et tu avais su te démarquer dans sa tête mais ça, il ne le dira probablement pas.
passant à l'essentiel, tu ne pouvais pas laisser ta fierté sur cette place et ne pas assumer ce que tu as accepté. après lui avoir fait un signe de tête afin qu'il te suive, croyant que tu te pliais enfin à ses souhaits, tu pouvais voir ses lèvres se tordre en un sourire bien pervers alors que tu descendais lentement les marches, tournant à gauche vers les chambres.
peu importe la valeur de la première chose qui tombait dans ton champ de vision le long du sinistre couloir, tu te hâtais de la jeter par terre. passant des vases, des assiettes, des petits biblots précieusement gardés, des petites décorations en porcelaine, tout se retrouvait à terre dans un boucan sans semblable.
la raison ? tu voulais l'énerver. tu voulais lui montrer qui était le maître ici, et ce n'était certainement pas lui. tu voulais probablement qu'il te vire d'ici, qu'il change peut être d'avis en croyant que tu es folle et au fond, c'était aussi pour te défouler de ta colère.
le voyant finalement au bout du couloir après qu'il ait suivi le balancement de tes hanches dans ta petite jupe flottante, tu le fixais en renversant une petite table qui avait trouvé un mur vide pour s'y poster, faisant tomber ainsi sa petite collection de voitures en or sous son regard de plus en plus insistant.
en deux secondes, il se retrouvait face à toi. ses pas de loups ne s'arrêtaient pas et les tiens non plus car tu reculais sans cesse. tes pieds nus se frottaient contre la moquette bordeau et tes yeux restaient à forcer leur intrusion dans les prunelles de l'homme à qui tu venais de faire sauter la dernière barrière de calme.
tu étais separée entre deux couloirs, et alors que tu valsais vers la gauche, il te fit un signe de tête de prendre la direction inverse, et tu ne fit que prendre en considération ses directives car ton coeur battait à te faire mal d'apprehension mais en aucun cas tu ne perdait de ta consistance face à lui.
il ne souriait plus, ses yeux te ravageaient et tu te retrouvais bien vite le dos contre une grande porte entrouverte, l'ouvrant ainsi d'avantage alors qu'il brûlait les entrailles de tes yeux par son regard glacial.
la chambre était pauvrement éclairée par les lumières jaunissantes artificielles de l'exterieur et tu deglutissais nerveusement lorsqu'il ferma violemment la porte derrière lui, te piegeant définitivement.
tu ne pouvais rien lui faire, il connaissait ta famille donc tu t'étais contentée de jouer de ses nerfs sachant que l'inévitable finira par arriver. tu avais fini par te soumettre à ton sort, mais tu le façonnais quelque peu pour qu'il te soit plus acceptable.
" retire-moi tout ça."
il s'assit non-challamment sur un fauteuil près d'une petite table de liqueurs valeureux alors qu'il te faisait signe de son index d'hauter tes vêtements superficiels.
tu le regardais avant de pencher la tête de coté, un rictus moqueur s'etirant sur tes belles lèvres appétissantes. il essaya de ne pas relever ton caractére qui devenait de plus en plus insupportable car quelque part, ca lui donnait envie de te prendre fugueusement à te déchirer les tripes, tu l'excitais en t'affirmant sans cesse.
tes doigts vinrent s'agripper aux extrémités de ton t-shirt, le sortant de l'emprise de ton tour de taille ceinturé pour l'enlever lentement, faisant sortir ta tête et tes cheveux qui s'ebourrifèrent légèrement sous l'action rien que pour l'agresser encore et encore du regard.
cependant, ses yeux a lui remontaient de ton ventre vers ta poitrine proéminente et joliment bombée à s'étouffer dans ton sous-vêtement noir en dentelle fine, recouvrant tes cotes et quelque peu tes seins en laissant le plus beau des décolletés régner sur ton buste melliflueux. alors que ton haut se suspendait en l'air grâce à ton index,tu t'immobilisais pour capter son attention et une fois ses orbes de retour aux tiennes, tu souriais maladivement en lachant le vêtement qui retomba dans un bruit sourd.
sa main se pressa vers le verre de whisky qui l'attendait et sans même y accorder une once d'attention, il le porta à ses lèvres en fixant tes clavicules puis tes mains qui s'agrippaient au bas de ta jupe, jouant du tissus alors que tu te déhenchais, remontant lentement pour le laisser apercevoir tes portes-jarretelles noires avant de poser ta main sur ta bouche en ouvrant innocemment les yeux, mimant une expression choquée.
tu ne pouvais dire s'il était diverti ou nerveux d'avantage, mais il se relâcha sur son siège et un semblant de sourire en coin t'atteignis à travers la paroi du verre luxurieux qu'il manipulait.
dans un geste bref, tu ouvrais la fermeture-eclair et laissais tomber à terre le dernier vêtement qui cachait ta lingerie extravagante.
partant de la base de tes mollets dodus, vers tes belles cuisses bien remplies jusqu'à ton tour de taille, il se lécha instinctivement la lèvre inférieure en y recupérant les quelques gouttes d'alcool qui s'y trouvaient quand il voyait ce bel assortiment qui était totalement à son goût et au moment où il s'y attendait le moins, tu te tournais vers les vitres de la pièce pour baisser les rideaux afin de plonger la chambre dans une pénombre sensuelle bercée par des rayons caramels , lui laissant une vue des plus enflammantes sur tes courbes généreuses.
l'embrassant du regard une énième fois, tu coinçais ta lèvre inférieure entre tes incisives par simple apprehension tandis qu'il finissait son verre, soupirant d'impatience.
" et si elle le saura ? "
" elle ne le saura pas."
" t'oublies pas un truc ? "
ses phalanges venaient déjà entrer sans aucune gêne en contact avec ta chair alors qu'il accordait finalement un regard à tes prunelles, te demandant de poursuivre.
" j'étais ta petite protégée en maternelle et aujourd'hui, c'est toi qui me fait du chantage. "
" c'est mieux comme ça. j'ai toujours voulu voir ce que la fille de Hyolyn a gagné en grandissant, j'ai toujours voulu avoir ton corps à ma portée."
ses mains courraient sur ta peau, s'y frottant en retraçant ta silhouette, caressant la dentelle qui dépassait des extrémités de ta lingerie et tu frissonnais à contre volonté pour son plus grand plaisir.
cependant, tu posais tes mains sur les siennes seulement pour les retirer, maintennant ton raisonnement en place.
" t'es clairement un bâtard. on s'était entendu sur ça depuis bien longtemps."
il grogna en rapportant ton corps toujours plus près de lui, entre ses genoux tout en gardant ses mains sur ton ventre qui se contractait à cette proximité inhabituelle.
" laisse moi m'occuper de toi mh ? tu te sentiras bien, tu verras. "
tu venais repousser ses mains une seconde fois, mais son emprise sur toi était plus importante et il relevait ses yeux vers les tiens, braquant son regard avide et dévastateur.
" shush, hey, détends toi tu veux. bordel ton corps est un festin... viens ici."
il t'attirait toujours et encore plus, et tu sentais bien vite ses lèvres sur toi, suivies de son nez alors qu'il humait de ton odeur à t'aspirer et toi, tu retenais ton souffle et fermais tes yeux.
au fond, tu voulais supprimer ce moment de ta mémoire et t'évader du présent mais une partie de toi te demandait de le laisser faire, il n'était pas totalement étranger à toi.
" merde.... je me demandais bien comment tu fais pour séduire toutes les grosses têtes."
tu le pousses légèrement en arrière et son dos rencontrait le dossier du fauteuil, il ne s'y était pas attendu et n'avait pas pu te retenir sur place.
c'était à ton tour de jouer de lui maintenant. tu étais décidée à le pousser à l'extrême lorsque ses mains s'étaient posées sur ses accoudoirs dans un geste relaxé -te faisant confiance pour la suite- et que tes phalanges trainaient de ses paumes vers ses épaules, traçant un chemin dont elles se rappelleront certainement. tes doigts grimpaient sur sa chemise bleue aux premiers boutons pétés, pour glisser dans des gestes circulaires sur son torse, prenant entre ton index et ton majeur ses tétons en te penchant sur son visage pour recevoir un soupir d'aise de sa part.
il sentait la proximité de vos corps, le tien l'attisant de plus en plus. il se sentait perdre tête face à la chaleur envoûtante que tu dégageais et il soupirait bruyamment, son souffle s'échouant à la naissance de ton décolleté lorsque tu posais de simples baisers papillon sur son front, suivis d'autres plus mouillés sur sa tempe puis sa joue. tu prends entre tes dents son piercing et ses mains reviennent t'encercler plus possessivement. ton prénom roule miraculeusement de ses lèvres lorsque tu te trouvais à la commissure de celles-ci et au moment où tu arrivais devant ses lèvres si douces et cruellement tentatrices, tu te figeais.
ses yeux s'entrouvraient lentement comprenant ta gêne et tu n'osais plus bouger car de toute manière, il te retenait de te déplacer d'un centimètre ou même de te redresser.
en soi, tu ne le connaissais pas plus que ça. il était toujours ce spectre dans ta vie, t'observant de loin. tu ne l'as pas revu depuis le primaire, et encore, à l'époque vous n'étiez qu'amis par occasion car chacun de vous avait son groupe d'escouade.
tu travaillais pour lui depuis tout ce temps, et c'est nouvellement que tu l'avais appris.
ton travail ne consistait pas en grand chose, ta malice et la magie des mots qui sortaient comme un flot enchanteur de ta bouche faisaient l'affaire : au début, tu étais l'arnaqueuse sur terrain. tu faisais baver des filles en leur expliquant qu'elles peuvent trouver un job qui leur permettra d'avoir tout l'argent du monde sans trop se fatiguer et qui, en plus, ne nécessitait ni diplôme ni expérience et certaines te détesterent pendant longtemps à cause de tes mensonges qui n'étaient pas vraiment faux, mais elles finirent par comprendre qu'elles n'ont nulle autre personne qui leur tend la main, leur fait des soins et s'inquiète pour elle que toi ; tu te sentais comme leur mère à force de prendre leur responsabilité. des fois, ton supérieur te convoquait lorsqu'il était dans une situation difficile pour que tu puisses changer l'atmosphère de la salle ; il savait que tout les clients auraient les yeux braqués sur ton corps dès ton entrée et toi, tu te fondais dans ses attentes avec ton regard revolvers et ton aura naturellement sensuelle.
ta petite famille avait fini par se dissoudre après la mort de ta grand-mère et tu t'es retrouvée avec ta mère et ta soeur adoptive dans une situation très critique ce qui explique la raison de ton métier.
mais jamais tu n'as laissé un homme te toucher, c'était l'une des conditions de ton contrat avec ton supérieur.
très vite, tu t'étais faite une place importante dans ce business et tu t'ai retirée plus ou moins du travail en dehors des sous-sols de strip-tease. tu avais fini par devenir une sorte professeur, tu apprenais aux nouvelles venues la manière de se tenir et de manier la tige de métal pour ne pas tomber dans le trop vulgaire mais il t'était rare de t'offrir en spectacle, seulement pour les plus riches et souvent, les plus vieux ce qui était arrivé à quatre reprises au maximum en l'espace de trois ans, et tu étais bien loin de leurs mains quemandantes.
c'était ainsi que tu avais croisé le déteneur de tout ce business, le domino qui ferait tomber tout les autres qui se cachent derrière son dos : ton camarade de classe, l'entrepreneur renommé, pur aux yeux de tous, connu couramment sous le nom de jay park. il t'avait demandé plus de trois fois en show privé, mais tu refusais radicalement - car tu savais que c'était lui, le seul "ami" de famille qui rendait regulièrement visite à ta mère - et cela malgré la pression de ton supérieur car l'homme était le plus haut placé de vous tous, la face souriante et charismatique de la plus grosse hiérarchie de la sombre Seoul.
aujourd'hui, tu est tombée dans ses pattes. on t'avait joué un mauvais tour et en refusant pour la énième fois de le voir, il avait pris trois filles des plus professionnelles pour danser devant lui - qu'il piocha de la soirée durant laquelle tu gérais les filles sur place - mais bien vite, tu entendais des cris qui t'avaient mis hors de toi.
en grimpant les escaliers vers l'espace vip qui lui était réservé a lui seul en plein air, tu les voyaient retenues par ses agents de securité alors qu'il les déshabillaient contre leur volonté.
lorsque vos yeux s'étaient rencontrés, un sourire se moula sur sa paire de lèvres et il libéra deux d'entre elles, à moitié nues, qui s'étaient directement camouflées derrière ton dos mais il garda alice, sachant qu'elle est ta soeur adoptive et donc, qu'elle compte le plus pour toi.
d'ailleurs, c'est elle qui t'avait initié aux catacombes de ce business.
il s'était penché sur ton oreille, faisant crisper les filles derrière toi et sa main trouva bien vite l'une de tes mèches légèrement bouclées pour te murmurer la phrase qui fit hérisser tout tes poils.
" alors t/p, tu refuses de me donner un simple show ? c'est moi qui t'en donnera un aujourd'hui, derrière les reins de ta si jolie soeur jusqu'à ce qu'elle perde connaissance."
et c'est pour cela que tout se chamboulait dans ta tête, tu ne savais plus où est-ce que en étais au milieu de tout ce bordel.
mais tout s'éteignit d'un coup lorsque ses lèvres se posèrent sur les tiennes.
tes yeux ne firent que se serrer d'avantage, ta vision se troublant encore plus alors que l'unique saveur qu'il portait était toujours la même en addition au goût du whisky qu'il venait juste de consommer et qui t'enrobait dans les bras cajôleurs d'un pêché innevitable. voyant que tu ne le repoussais pas, ou toujours pas, il prit ses aises à mouver lentement ses chairs sur les tiennes, tes mains sur lui et les siennes sur toi. tu y repondais alors, comme une folle qui voit un panneau sens interdit mais qui fonce tout de même et ses doigts pinçaient presque ta peau nue laissant certainement des rougeurs derrière eux.
il n'était pas brusque, contrairement à tes attentes, mais pas tendre non plus. la température de l'atmosphère augmentait considérablement lorsqu'une sonnerie retint dans la pièce et que les réverbères de l'exterieur s'étaient éteints.
encore un état d'alerte.
tu t'échappais rapidement de son emprise, rompant tout contact avec lui alors que tu cherchais à la hâte tes vêtements. il s'était relevé, lui aussi, portant sa montre qu'il avait laissé dans la pièce depuis la matinée en se fiant à la faible luminosité de la lune.
quelques secondes plus tard, il revint vers toi et t'arracha des mains ton t-shirt que tu allais porter. sous ton regard mi-interrogateur mi-lassé, il te fit enfiler une veste en cuir qui devait lui appartenir, t'arrivant aux hanches en s'harmonisant avec la couleur de ta jupe noire.
" jaebeom, c'est vraiment pas le moment, on m'attend en bas."
il restait silencieux, visiblement plus calme que toi qui devait t'assurer que personne ne se fasse prendre par la police qui allait surement débarquer. tu ne l'avais pas vraiment remarqué mais tu avais prononcé son prénom et c'est quemque chose qui n'arrivait pas souvent avec lui ; la manière dont il sonnait, sortant tout droit de ta bouche, le rapprochait d'une passion maladive certaine. il brossa d'une main tes cheveux pour leur donner un aspect acceptable avant de tenir la base de ton menton, le tout sous ton regard le plus froid.
" tu as eu de la chance t/p, mais tu ne peux pas m'échapper. "
tu ne savais pas si c'était une plaisanterie ou un avertissement mais quand tu te débarassa de sa main, il déposa furtivement un baiser sur ta machoire, te faisant sursauter de surprise. ses doigts entrelacèrent posséssivement les tiens, sa main d'une taille parfaite pour contenir la tienne, et tu te trouvais bien vite entrainée derrière lui, sortant d'une autre porte pour être plongée dans un couloir sans issues multiples, sombre et interminable. ta main commençait à se moitir à cause du stress, et il ne fit que serrer tes doigts d'avantage, ayant gardé ton haut dans sa main libre. tu pouvais finalement voir de la lumière après cinq minutes de marche rapide sur tes hautes bottines, tombant pille poil dans les escaliers du club. il se tourna vers toi et ferma de lui-même ta veste qui est sienne, cachant le restant de ta lingerie en t'offrant un clin d'oeil qui se voulait séductif avant de disparaitre avec deux gardes du corps qui vous avaient cachés de la foule.
prenant une grande inspiration, tu fermais la porte coulissante parfaitement camouflée dans le mur en cherchant des yeux tes filles, courrant vers la pièce où elles devraient toutes s'y trouver mais personne n'y était. ton front se trempait de sueur, tu tournais en rond sur toi même en tentant de voir l'une d'elle mais la majorité des restants étaient des couples qui se hâtaient de s'échapper.
tu ne pouvais pas partir, pas sans elles.
c'est alors que tu faisais furtivement le tour des chambres, criant les premiers prénoms qui te sautaient en tête avant de tomber nez à nez avec alice, tremblante de la tête aux pieds. tu entendais déjà au loin les voitures de police encadrer les lieux, pour ton plus grand malheur.
' alice, où sont-elles ? '
alice ne croyait même pas ses yeux lorsqu'elle te vit en face d'elle, et elle te fit un geste furtif vers le fond de la salle, là où ton supérieur devrait se trouver durant cette soirée pour s'amuser de son coté.
tu ne savais plus quelle force te restait-il après tout ça, mais tu étais arrivée à la porte plus vite que prévu.
ouvrant la porte, la première vision que tu avais eu était son corps masculin allongé à terre, gisant dans son propre sang. heureusement pour toi, toute tes filles étaient ici et même alice restait à tes cotés. certaines pleuraient, d'autres eurent la nausée de la scène, mais toi, tu t'y attendais. c'est dommage, tu l'aimais bien, et il pouvait être secouru mais tu avais des priorités.
" sortez du balcon, tout de suite."
"
" mais madame, vous-"
" sortez j'ai dit. attendez-moi en bas."
baissant leurs têtes, elles finirent par se plier à tes directives, sautant plus ou moins difficilement vers le petit muret qui plongeait dans des bois qui leur sont inconnus, suivant à l'aveuglette tes directives.
étant finalement seule avec ton supérieur, tu défais rapidement sa cravate sans toucher à son corps pour ne laisser aucune trace lorsque tu fais sortir de la poche de sa veste les cartes de visite portant l'adresse de vos locaux ou vos numéros et tu lui enlève gentiment sa montre en argent car elle était signée 'jay park' et il ne fallait en aucun cas que son prénom ne tombe dans des affaires pareilles.
cet homme est vraiment mégalomane.
quelques larmes aux bords de tes yeux, tu finis par lui chuchoter que tu espères qu'il s'en sorte et il te sourit une dernière fois, avant d'entendre des pas dans les escaliers du club. tu te retires à contre coeur, glissant la montre beaucoup trop grande le long de ton poignet, fourrant les cartes dans ta poche et la cravate autour de ton cou sans oublier son mouchoir en tissu qui avait les initiales de votre marché avant de rejoindre les filles, trouvant le port de jupes assez avantageux lorsqu'il n'y a que des femmes dans ton entourage et que sauter est nécessaire.
.
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tu laissais ton corps tomber douloureusement sur ton lit après que tu t'ai assurée que chaque fille soit à sa place, dormant toutes ce soir dans les dortoirs, et qu'elles ne manquent de rien. tu n'avais rencontré pas grand monde en rentrant dans les locaux après quelques heures d'endurance en forêt et une demie-heure de marche au bord de la rue avec tes douze mousquetaires séducteurs.
au moment où tu croyais que la situation était reglée, que tu n'avais fait aucune faute et que vous êtes finalement en zone de paix, l'interphone de ta chambre sonna, te convoquant à l'un des derniers bureaux de la bâtisse qui vous abritait. te levant furieusement, tes yeux devenaient légèrement rouges par le manque de repos car il faisait aux environs de quatre heures du matin mais peu importe, tu étais habituée à ce rythme maintenant. durant le chemin du retour, tu avais porté plus correctement la cravate de ton ancien boss en lui faisant un noeud par dessus la veste de jay qui était assez maniaque pour te refermer la veste jusqu'au cou, et d'ailleurs, tu n'avais encore rien hauté et tu étais trop préoccupée par le motif derrière cet appel nocturne que tu ne songeait à rien d'autre lorsque tu avais pris l'ascenceur vers le vingt-huitième étage et, provenant du sous-sol, tu avais un bon voyage à faire dans l'engin. les yeux mi-clos, tu n'avais pas pris la peine de regarder la personne qui venait de monter à partir du rez de chaussé, les portes se fermant automatiquement derrière elle et ta rêverie semblait se prolonger jusqu'au moment où tu sentais quelqu'un jouer de la bordure de ta jupe, frictionnant le tissu en le relevant légèrement.
c'est alors que tes yeux rencontrèrent les siens, lui et toujours lui. il t'offrit un sourire élégant avant de te demander si ça allait en ayant remarqué les écorchures de tes genoux et chevilles et tu te contente d'hocher la tête, voulant arriver au plus vite à ta destination.
c'est dingue à quel point il pouvait être curieux.
cependant, en une fraction de secondes, il appuie furtivement sur un bouton bien precis des commandes de l'assenceur, ce dernier se stagnant dans un bruit lourd. tes yeux grand ouverts retombaient sur lui, demandant des explications.
" mais qu'est-ce que tu f-"
il avait été plus rapide que tes paroles, te plaquant vulgairement contre le metal froid par le biais de ses mains sur tes hanches. ses lèvres ne perdirent pas de temps pour t'embrasser furieusement dans un mouvoiement fiévreux. un hoquet de surprise se perdit dans sa bouche, le faisant sourire contre toi qui faisait de ton mieux pour suivre son rythme endiablé, mordillant sa lèvre inférieure lorsqu'il ne suçottait pas la tienne. tes mains grimpaient naturellement sur ses fortes épaules alors qu'il glissait l'une des siennes vers ton dos, tentant de l'arquer pour te faire coller d'avantage à lui. vos corps prenant feu d'un désir qui t'était jusque là inconnu, tu faisais de ton mieux pour limiter la situation mais il ne te laissait pas partir, jamais il ne t'avait laissé en paix et ce n'est pas aujourd'hui que ca va changer.
" dans ma veste tu es encore plus bandante."
il se glissait dés lors vers ton cou, plaquant tes mains qui tentaient de l'éloigner au dessus de ta tête en te faisant tout de même grimacer par la force qu'il usait sur toi.
" ton goût n'a pas changé, tu es toujours aussi bonne à gouter."
tes joues viraient dans un rouge écarlate malgré le fait que tu roulais des yeux, poussant un soupir qui était plus érotique que ce que tu croyais faire sortir de tes lèvres. il se mit à mordiller la base de ta joue, descendant vers la petite parcelle de peau exposée alors que tu couinais à cette sensation nouvelle.
" bordel j'ai envie de te faire un tas de chose."
à cette allure, tu ne savais plus trop comment prendre ses paroles car il te délivrait assez de sensations d'un coup, des choses que tu n'as jamais connu. et puis, comme une évidence, tu fais de ton mieux pour énoncer la phrase qui est censée te débarrasser de lui et te remettre les rênes - car en réalité, tu n'as jamais dépassé le baiser avec quiconque et tu ne pouvais pas lui donner les commandes, pas à lui, l'ami de ta mère qui a ton âge, si ce n'est une différence de mois.
" J'ai pas assez de temps, on m'a convoqué en haut."
et là, il lécha ta peau une dernière fois en lâchant tes poignets, te volant un dernier baiser de ses joues rougies avant de sourire malicieusement ; et quelque chose concernant ce sourire te mettait encore plus dans le malaise.
" d'accord."
c'était bizarrement trop simple. il appuya de nouveau sur ce même bouton et l'engin se remit en marche, prenant tout son temps. quelques employés étaient montés puis descendus par la suite, silencieux et extrêmement immobiles en constatant la presence de jay. d'ailleurs, tu te demandais quand est-ce qu'il comptait descendre.
vous etiez de nouveau seuls au vingtième étage et tu sentais déjà sa main faire le tour de ta taille quand tu réalisais finalement qu'il n'avait appuyé sur aucun bouton puisqu'il n'y avait que celui que tu avais selectionné qui clignotait. comme finalement reveillée, tu te tournes séchement vers lui posant une question sans trop y penser.
" tu vas où ? "
" je fais juste un petit tour."
il était parfait menteur mais quelque part, sa phrase sonnait faux. tu essayais de te défaire de son emprise mais il ne faisait que grogner et ça te soulais à la fin.
" tu sais qui t'as appelé à une heure pareille ?"
tu hausse les épaules à sa question, à vrai dire tu n'avais jamais posé les pieds dans cet étage, sachant qu'il trône au dessus de huit plateformes vides ça te foutait assez facilement la sueur froide mais quand l'ascenceur s'arrêta et que ton cauchemar était toujours à tes retrousses, tu ne pouvais plus te taire.
" ne me dis pas que tu as quelque chose à faire avec ça ? tu peux me dire pourquoi au moins ? j'ai merdé quelque part ?"
la porte s'ouvrait et la céramique luisante t'accueillait dans le vaste hall decoré de tableaux valorieux et donnant sur une seule et unique porte. tu croises les bras sur ton buste et te tournes vers lui, réclamant des reponses de ta voix tranchante.
" alors ? pour embrasser ta bouche est la première mais pour m'expliquer bizarrement y'a plus personne."
c'etait ca ce qu'il aimait le plus en toi. ta franchise directe ornée de ta confiance en toi tiraient sur les fils de ses desirs les plus fous et les images les plus perverses de toi. il prit ton visage en coupe, plongeant tes yeux dans les siens avant de redessiner le contour de tes lèvres du bout de son pouce.
" et si je te disais que je t'ai convoqué ici parce que tu m'as manqué ?"
il revenait te voler un baiser en guêtant ta reaction, suivant le froncement de tes sourcils et la crispation de ta mâchoire. comme il te trouvait sexy lorsque tu t'énèrves mais c'était contre toi, tu étais epuisée, ne pouvait-il pas attendre jusqu'à ce que tu te reposes ? tu n'es pas son esclave muette mais la fille d'une grande personne avec qui il tient un semblant d'amitié et tu tenais à le lui rappeler.
' tu veux dire que là, je suis ici pour toi ? mais tu n'as pas compris que je ne veux pas de toi ? en plus de tout ca tu es le seul ami de ma mère malgré votre oh si grande différence d'âge mais tu t'amuses comme ça avec moi ? sale pervers."
"hey."
alors que tu portais ton attention sur votre semblant de discussion, il te porta contre lui sans aucune difficulté, te forçant a croiser tes bras derrière sa tête et tes jambes autour de ses hanches sauf si tu tenais à ce que tu retombes comme une patate cuite, et tu rougis subtilement en te rendant compte de la position dans laquelle vous étiez. il put ainsi liberer une main qui vint ouvrir la veste que tu portais, et tu ne pouvais rien y faire au risque de te casser la gueule.
" de un, oui, c'est moi qui t'ai convoqué. tu as oublié ta place ou quoi ? je suis ton boss ici, j'ai le droit de faire ce que je veux."
ses paumes finirent par se recroiser sur l'arrière de tes belles cuisses qu'il serra entre les doigts à t'en faire mal, accueilli par la tendresse de ta peau en coton.
" de deux, arrête de te convaincre que tu ne veux pas de moi, regarde comment tout ton corps me supplie de te faire mienne."
il baissa sa tête, humant de ton odeur au niveau de ta poitrine comme s'il en était dépendant avant de revenir à toi sous tes orbes les plus écarquillées et confuses tout en s'avançant vers la porte qui menait certainement a son bureau.
" de trois, tu t'es sacrifiée pour tes filles et ta réputation. si tu avais accepté de m'offrir un show on en serait peut être pas ici maintenant. je t'ai pour une journée et tu ferais mieux d'accepter ce fait."
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