Mère [Louis Tomlinson]

Salut ! Avant que vous lisiez l'OS, je dois vous dire deux/trois trucs, c'est important.

D'abord, dans l'OS, il y aura une scène de sexe détaillée. Le passage sera signalé au début et à la fin par des "/!\", si vous n'êtes pas à l'aise avec ça, passez-le. Pour ceux qui le lirons, j'aimerais avoir un avis dessus s'il vous plaît car c'est mon premier lemon alors j'ai besoin de savoir ce que je dois améliorer.

Deuxièmement, l'OS est basée sur un sujet sensible, que je vous laisse découvrir pour ne pas vous gâcher la surprise mais sachez-le et j'espère sincèrement que jamais ce que j'ai écrit n'arrivera. De plus, j'ai intégrée Briana dans l'OS alors n'y voyiez pas un règlement de compte ou une accusation ou n'importe quoi. Je ne connais pas cette fille personnellement et je n'ai rien contre elle. N'assimilez pas ce que j'ai écrit à la réalité, s'il vous plaît.

Sur ceux, j'espère que cet OS vous plaira si vous vous lancez dans sa lecture.

Bisous et à la prochaine fois !




Notre histoire avec Louis n'a jamais vraiment était normale et ça ne nous dérange pas. Nous nous sommes rencontrés sur Internet, ce qui ce fait de plus en plus de notre temps, nous avons d'abord créé des liens virtuels puis j'ai insisté pour qu'on se rencontre. Insisté est vraiment le mot vu qu'il a mis un mois avant d'accepter. Il a mit tellement de temps que j'avais fini par me demander s'il n'était pas un fake, comme on dit. Mais nous nous sommes rencontrés et plus le temps passait, plus mes liens virtuels devenaient des sentiments. Lorsqu'on a dû se quitter, je lui ai fait promettre qu'on allait se revoir. Et c'est ce qu'il s'est passé. Très rapidement je suis tombée amoureuse de lui et lui aussi. Sauf qu'il ne voulait pas « me priver ma vie de jeune »... Il me disait que je devais profiter de ma vie de majeure toute récente, que je devais sortir, boire, rencontrer des gens, coucher avec d'autres... Sauf que tout ça ne m'a jamais intéressé. Je suis plutôt du genre casanière, les soirées « alcool, drogues, sexe » ne m'ont jamais attirés, tout comme les boîtes de nuit. La deuxième raison qu'il m'a donnée était -est- notre différence d'âge. J'avais et ai toujours dix-huit ans alors qu'il avait et a toujours vingt-cinq ans. Sept années d'écart était trop importantes pour lui. Je lui ai prouvé pour chacune de ses raisons que je m'en foutais, que je l'aimais vraiment et que je voulais être en couple avec lui. Alors un jour, nous nous sommes revus et là, il m'a avoué les vraies raisons de son refus. Il ne voulait vraiment pas me priver de ma vie de jeune mais pas pour les raisons qu'il m'a donné, j'étais trop jeune mais ce n'était pas vraiment pour lui. Nous nous sommes revus et il était venu avec un enfant. Son fils. Si je sors avec lui, je prenais des responsabilités envers son fils et c'est avec ça qu'il avait du mal. Je devais abandonner ma vie de jeune adulte de dix-huit ans et il ne voulait pas que je regrette. Sauf que, je m'en foutais, je l'aimais et j'étais prête à tout sacrifier. Après tout est allé très vite. Le jour d'après, nous étions en couple et quatre mois après, je vivais avec lui et son fils, Freddie. Ça été très dur à accepter pour ma famille de savoir que j'étais en couple et que j'habitais avec un mec de vingt-trois ans avec un enfant de quatre ans. Ça fait maintenant deux mois que j'ai officiellement emménagé chez lui et tout ce passe bien.


« -Makayla, je suis pas prêt, tu peux aller chercher Freddie chez Briana ? »


Freddie est en garde alternée entre Louis et Briana, sa mère. Je ne l'ai jamais rencontré mais je sais qu'elle a pété un scandale à Louis quand elle a appris que je vivais avec lui.


« -Si tu veux. » Je lui réponds. « Je peux prendre ta voiture ? »

« -Oui. L'adresse est dans le GPS. »

« -Merci. »


Je dépose un baiser sur ses lèvres avant de descendre, prends les clés de sa voiture puis sors. J'appréhende quand même cette rencontre avec la mère de Freddie... Louis m'a dit qu'elle n'était pas d'accord que je sois dans la vie de son fils, qu'il était hors de question qu'une fille comme moi l'élève... Que des gentils compliments en fait. C'est donc avec un mauvais pressentiment que je me gare devant chez Briana et toque chez elle. C'est l'ex de Louis elle-même qui m'ouvre.


« -Bonjour. » Me Sourit-elle. « Qu'est-ce que je peux faire pour vous ? »

« -Je suis Makayla. Louis n'a pas pu venir alors il m'a demandé de venir chercher Freddie. »


En un instant, son visage change d'expression.


« -Pourquoi je te confierais MON fils ? Je ne te connais pas. » Me demande-t-elle en insistant bien sur le « mon ».

« -Parce que c'est la semaine de Louis et qu'il m'a demandé de venir le chercher. »

« -Je ne suis même pas sûr que tu es celle que tu prétends être. » Réplique-t-elle.


Avant que je ne puisse lui répondre, un cri cristallin est poussé derrière elle et Freddie arrive en courant vers moi.


« -Kay' ! » S'écrit-il les bras tendu pour que je l'attrape.


Un grand sourire fend mes lèvres alors que je me baisse pour qu'il saute dans mes bras. Ses petits bras sont passés autour de mon cou, le serrant pour me faire un câlin. Je le serre aussi dans mes bras et lui embrasse le haut de son crâne.


« -Va chercher tes affaires. » Je lui dis. « Papa t'attend. »

« -Ouais ! »


Il se détache de moi et repart aussitôt d'où il vient. Lorsque je me relève, je fais face à une Briana qui me regarde méchamment et sévèrement.


« -Je ne veux pas que tu repartes avec lui. »

« -Tu vas devoir me laisser. C'est la semaine de Louis, comme je te l'ai déjà dis, et c'est son droit de l'avoir avec lui. »


Briana est moi nous toisons du regard jusqu'à ce que Freddie arrive accompagné d'un homme que je pense être le copain de Briana. Le petit garçon met ses chaussures, son manteau et passe son sac Cars sur ses épaules.


« -Au revoir Maman ! » Dit-il alors qu'il embrasse sa joue. « Salut Matthew ! »

« -Louis te le ramènera dimanche prochain comme d'habitude. » Je préviens la maman en attrapant la main que Freddie me tend.


La porte se ferme derrière nous alors que le petit homme fait des signes de main à sa mère. Arrivé à côté de la voiture, je la déverrouille, ouvre la portière arrière du côté du siège-auto. J'enlève le sac de Freddie en même temps que son manteau avant de l'asseoir à sa place et de l'attacher. Je claque sa portière avant de passer à l'avant pour prendre place à mon tour. Je démarre et m'engage sur la route afin de retourner à la maison.


« -Pourquoi tu as la voiture de papa ? Et pourquoi il n'est pas venu me chercher chez maman ? »

« -Papa n'était pas prêt, il venait de sortir du lit donc il n'a pas pu venir te chercher. » Je réponds à Freddie alors que je lui jette un coup d'œil dans le rétroviseur intérieur.

« -Il a fait un gros dodo ? »

« -Un très gros oui. »

« -Et pourquoi tu as la voiture de papa ? »

« -Parce que je ne connais pas l'adresse de maman et la voiture de papa a un GPS et aussi parce que je préfère sa voiture mais tu lui dis pas. »

« -Promis ! » S'écrit le petit garçon heureux de pouvoir garder un secret.


Je lâche un petit rire et me concentre sur la route. La radio commence à diffuser une chanson, le petit dernière moi se met directement à chanter après l'avoir reconnue. Un grand sourire se peint sur mon visage tandis que la voix enfantine de Freddie résonne dans l'habitacle me faisant penser à son père qui fait exactement la même chose. Je me retiens de m'arrêter sur le côté et de le filmer tellement il est trop mignon. Une fois la chanson terminée, il applaudit sa performance avant de faire résonner son rire cristallin suivit du mien.


« -Qu'est-ce que tu as fait chez maman cette semaine ? » Je lui demande une fois que l'on est calme.

« -Plein de truc trop coool ! » S'exclame-t-il.


Le reste du trajet se passe avec le petit garçon qui me raconte tout ce qu'il a fait. Lorsque je me gare devant la maison, il pousse un cri suraigu en me demandant de me dépêcher car il veut « trop voir et faire un gros câlin à son papou. » Alors, en me pressant, j'éteins le contact, sors de la voiture, ouvre la portière de Freddie qui a la sécurité enfant et le petit homme descend avec son sac et son manteau dans les mains s'étant déjà détaché. Je ferme la portière, verrouille la voiture alors que Freddie est déjà à la porte. En se mettant sur la pointe des pieds, il ouvre et je l'entends hurler un « papa ! » de dehors. Lorsque je rentre à mon tour, Louis serre dans ses bras son fils avec un grand sourire.


« Va ranger tes affaires, petit monstre, et après tu me raconteras tout ce que tu as fais. » Dit Louis après l'avoir déposer.


Sans attendre, le petit monstre en question monte les escaliers en courant malgré les réprimandes de son père.


« -Merci d'être allé le chercher. » Me remercie le père avant de m'embrasser. « Briana t'a dit quelque chose ? »


Je lui explique rapidement ce qu'il s'est passé tout en enlevant mon manteau et en rangeant les clés de voiture et mon sac. Nous nous dirigeons dans la cuisine où Louis est en train de prendre son petit déjeuner. Très rapidement, Freddie arrive dans la cuisine et saute sur les genoux de son père pour lui raconter sa semaine. Moi, je les observe discuter tous les deux, accoudée à l'îlot central avec un sourire. J'ai toujours trouvé très impressionnante la relation que Louis et son fils ont. Mon petit copain est très admiratif de son fils, il le considère comme le garçon le plus adorable et, franchement, ce n'est pas moi qui vais dire le contraire.


« -Qu'est-ce qu'on fait aujourd'hui, papou ? » Demande le petit garçon après terminer son « racontage » de semaine.

« -Qu'est-ce que tu veux faire ? »

« -Je veux regarder 'Cars' avec toi et Kay' ! »

« -Ça va pas être possible pour moi, je dois bosser sur mes cours. » Je grimace lorsque j'entends Freddie.

« -Mais s'il te plaîîîît ! » Me supplie le petit homme.


Il retrousse sa lèvre et me regarde avec ses yeux de chien battu. Lorsque je remonte un peu le regard, je peux voir que Louis fait la même tête que lui.


« -Non, pas possible. J'ai mes exam' bientôt. »


Louis chuchote quelque chose à l'oreille de son fils et celui-ci finit par avoir un grand sourire sur le visage. D'un même mouvement, père et fils courent vers moi. Louis me serre contre lui alors que Freddie attrape ma jambe pour la serrer aussi.


« -S'il te plaîîît ! » Geignent-ils tous les deux.


Mon copain finit par attraper Freddie et ils se mettent tous les deux à m'embrasser partout sur le visage. Je grogne et essaie tant bien que mal à me sortir de leur attaque.


« -Ok, c'est bon ! Aller vous mettre sur le canapé, mettez le film, je fais du pop-corn. » Je finis par abandonner.

« -OUAIS ! » S'écrient-ils tous les deux en allant dans le salon et en sautant sur le canapé.


Par moment, j'ai vraiment l'impression d'avoir deux enfants de quatre ans plutôt qu'un... Je soupire et prépare le pop-corn alors que j'entends les deux garçons de la maison s'installer. Quelques minutes plus tard, je m'installe au côté de Louis qui a Freddie allongé sur lui de l'autre côté. Je mets le saladier rempli de pop-corn sucré sur les genoux du petit garçon puis je me cale contre le flanc de Louis. Il passe son bras sur mes épaules, m'embrasse la tempe puis lance le film.






« -Papa, tu sais, Kay' préfère ta voiture. »

« -Freddie ! » Je m'exclame, choquée d'être trahie par le petit garçon.

« -Ah bon ? Comment tu le sais ? »

« -Elle me l'a dit quand elle est venue me chercher chez maman. » Répond Freddie alors que Louis lâche un petit rire à côté de moi.

« -Je suis vraiment déçue que tu lui dises notre secret... » Je réponds faussement triste.

« -Mais Kay' il fallait que je lui dise sinon tu aillais lui piquer ! »


Louis et moi ne pouvons plus nous retenir et explosons de rire. Freddie commence à s'énerver derrière parce qu'il pense qu'on se moque de lui.


« -Freddie, calme-toi. » Le reprends Louis. « On ne se moque pas de toi. »

« -Mais vous rigoliez ! »

« -On rigolait parce que tu nous fais rire, pas parce qu'on se moque de toi. » Je lui explique en me tournant pour être face à lui.


Freddie croise les bras sur son torse et affiche une mine boudeuse qui ressemble à son père.


« -Freddie, si tu continue de faire la tête, on va pas au parc ! »

« -Si ! Papa s'il te plait ! »

« -Alors ne fais plus la tête. »

« -C'est bon ! » S'écrit le petit garçon alors qu'il fait un grand sourire.


Du coup de l'œil, je vous Louis avec un petit sourire en secouant la tête.


« -Tu as de la chance, petit monstre, on est arrivé ! »


Sous les cries de joie de Freddie, le père se gare et nous sortons de la voiture. Alors qu'il s'occupe de détacher le petit garçon, j'ouvre le coffre et en sort le ballon de foot ainsi que le sac contenant le goûter et mes cours.


« -Tu devrais décrocher un peu, Kay'. » Me dit Louis en venant me prendre la main et le ballon de foot.

« -C'est facile pour toi, tu n'as jamais fais d'étude et pourtant tu gagnes super bien ta vie ! »

« -C'est pas de ma faute si mon père est chef d'entreprise et qu'il m'a pris comme sous-chef. »

« -Tu es un fils à papa. »

« -Pour ce genre de chose, je ne me plains pas ! »


Nous rions et mon petit copain vient m'embrasser la pommette.


« -Qu'est-ce que j'ai fait pour avoir une fille comme toi ? » Se questionne Louis.

« -Qu'est-ce que j'ai fait, moi, pour avoir un mec comme toi ? Tu es beau, riche, tu as BAC+10... L'homme parfait, quoi. »

« - Fous-toi de ma gueule. » Répond-t-il en riant, entraînant mon rire.

« -Je t'aime, mon Lou. » Je lui dis avant de l'embrasser.

« -Je t'aime aussi, Kay'. » Répond-t-il après le baiser.

« -Papa, Kay' ! Arrêtez de faire l'amour et venez faire du foot avec moi ! »


Suite à la réplique de son fils, Louis se tourne vers moi, la bouche grande ouverte.


« -Où est-ce qu'il a appris ça ? »

« -Chez sa mère ou surement toi. » Je rigole alors que Louis est complètement choqué. « Un vrai obsédé, comme toi ! »


Je continue de rire alors que je me mets à courir vers Freddie et shoote dans le ballon. Je suis vite rejoint par le père et le fils. On verra une autre fois pour les cours.






Notre semaine avec Freddie vient de passer, il est maintenant chez sa mère. Mais son départ marque le début de notre semaine à Louis et moi comme jeune couple. Qui dit vie de jeune couple dit sexe partout et tout le temps et Louis et moi sommes loin d'être une exception, il m'arrive même de penser que nous sommes ceux qui avons crée cette « règle ». Heureusement pour nous –surtout Louis-, j'ai eu mes règles quand Freddie était à la maison et autant dire qu'on va en profiter maintenant. Ce n'est pas encore cette semaine que je vais bosser mes cours...


/!\


« -Kay', » grogne Louis, « concentre-toi sur moi, pas sur tes pensées. »

« -Mais je suis toute concentrée sur toi, Lou. » Je réponds en embrassant son cou. « Mes pensées était sur toi et tout ce qu'on va pouvoir faire cette semaine. »

« -Ne m'excites pas. »

« -Tu es déjà excité. » Je rigole alors que je lui donne un coup de hanche bien placé me permettant de sentir son sexe durci.

« -Pas ma faute, tu es tellement sexy... » Dit-il alors qu'il est appuyé sur ses coudes pour me regarder, sous lui, en sous-vêtements.


Sans attendre, Louis se penche vers mon cou et y dépose des baisers. Je porte mes mains à sa nuque et me cambre légèrement sous ses baisers et ses caresses partout sur mon corps. Il me manque pas de marquer mon corps et doucement, il fait glisser mes brettelles de soutien-gorge sur mes épaules avant de le dégrafer.


« -Tellement belle. » Murmure Louis en prenant un de mes seins en main et embrassant l'autre.


Tout en poussant des soupirs de satisfaction et des gémissements, je descends mes mains le long de son dos jusqu'à son caleçon où je glisse mes mains à l'intérieur. Je palpe quelque instant ses magnifiques fesses puis descends son sous vêtement. Louis descends ensuite vers mon nombril en alternant baisers et coups de langue me faisant devenir seulement un être gémissant sous lui. A la hauteur de ma culotte, sans plus de cérémonie, il la descend dévoilant petit à petit mon intimité et embrassant chaque morceau de peau qu'elle découvre. Il continue de me marquer et de m'embrasse dans la cuisse alors qu'il enlève ma culotte d'un seul geste, sans oublier son boxer que je n'ai pas pu descendre jusqu'en bas. Sans qu'il ne s'en rende compte, je le bascule sur le côté me permettant ainsi d'être au dessus de lui et c'est à mon tour d'embrasser chaque centimètre carré de sa peau magnifique. Je marque son cou et descends lentement pour marquer sa hanche, son point sensible. Instantanément, il gémit et lève des hanches cherchant plus de contact. Alors, pour le satisfaire, j'attrape son sexe et fais de lent va et viens avec ma main.


« -Putain Kay'... » Gémit-il.


Un sentiment de fierté s'empare de moi alors qu'il est allongé sous moi, complètement à ma merci. Ses yeux sont fermés, sa bouche ouverte pour laisser passer des halètements, son corps est légèrement cambré et ses poings fermés sur le drap. Parfait, il est vraiment parfait.


« -Plus vite. » Grogne-t-il.


Je ne l'écoute pas et ralentis même le rythme sur son membre lui faisant pousser un gémissement de protestation. Je lâche un petit rire et viens délicatement embrasser le haut de son sexe qui lui fait lâcher un juron. Tout en accélérant un peu le rythme, je remonte vers son visage et dépose mes lèvres tendrement sur les siennes. Louis monte ses mains à mes cheveux et répond à mon baiser de façon désordonné et précipité. Même s'il se fait insistant, je ne le laisse pas dominer notre échange et lui impose un rythme lent et tendre. Il se détache de moi lorsque j'accélère le rythme sur son entre-jambe et pousse un long gémissement qui, je l'avoue, m'excite. Je profite de son inattention pour lui embrasser le cou et, de ma main libre, attrape dans la table de nuit un préservatif.


« -Kay' ! » Se plaint-il lorsque je lâche son sexe.


Je lui embrasse le nez et me relève complètement pour venir m'installer sur ses cuisses. Ses mains se posent sur mes hanches alors que j'ouvre l'emballage puis le mets sur son pénis bien dressé. Je me repenche vers lui et il en profite pour prendre la place du dessus d'un mouvement de bassin. Il vient poser ses lèvres sur les miennes et j'écarte les jambes pour qu'il puisse se placer plus confortablement. Il se place à mon entrée et vient déposer doucement ses lèvres sur le coin des miennes.


« -Je t'aime. » Murmure-t-il alors qu'il rentre doucement en moi.


Le gémissement que je pousse en le sentant entrer en moi m'empêcher de lui répondre mais je passe mes mains dans son dos et le pousse vers moi pour le sentir plus contre et en moi. Louis commence directement ses va et vient et nous gémissons tous les deux à l'unisson.


« -Lou'. » Je gémis alors qu'il accélère ses coups de hanche.


Mon petit copain vient mettre sa tête dans mon cou en lâchant des grognements. Je passe mes mains dans ses cheveux qui commencent à être mouillés par la sueur et entoure ses hanches des jambes pour lui permettre un meilleur accès. Il continue ses allers-retours tout en m'embrassant à travers nos gémissements.


« -Putain. » Grogne Louis.


Je le sens se tendre au dessus de moi et il accélère ses coups de rein, les rendant rapides et secs. Nous gémissons à l'union et mon petit copain finit par se libérer dans la protection m'emmenant avec lui dans la jouissance. Louis s'écroule sur moi et m'embrasse la tempe alors que nous sommes tous les deux couvert de sueur et essoufflés.


« -Je t'aime aussi. » Je réponds finalement.


/!\


Il lâche un petit rire avant de se lever et partir dans la salle de bain. Il revient une minute plus tard, toujours aussi nu, et se rallonge à mes côtés en me prenant dans ses bras et me ré-embrasse.


« -Combien de fille aurait sacrifié ce que tu as sacrifié pour moi ? »

« -J'ai rien sacrifié pour toi, j'ai que du bonus. J'ai un homme absolument magnifique, sexy, putain de bien formé, au grand cœur, gentil, attentionné... Et un putain d'étalon au lit ! »


Ma tentative de blague ne fonctionne pas car j'entends Louis soupirer au dessus de moi. Je crois que, après cette merveilleuse partie de jambe en l'air, Louis va me refaire un petit coup de... De sa crise de je ne sais quoi.


« -Tu es en couple avec moi alors que j'ai sept ans de plus que toi, tu t'es presque engueulé avec ta famille pour moi, tu t'occupes d'un enfant qui n'est pas le tien, tu arrives même à faire passer tes études après lui ! » S'exclame-t-il. « Tu ne sors plus, tes amis t'ont presque tous laissé à cause de ça, justement, et j'en passe encore. »


Je soupire à mon tour et me décale de lui.


« -Pourquoi tu ne veux pas comprendre que je t'aime vraiment ? » Je lui demande, agacée mais aussi blessée.

« -Parce que je n'arrive pas à comprendre pourquoi tu es avec moi et pas avec ce mec qui te tourne autour depuis un an, heu... Zed ? Zack ? »

« -Zayn ? Parce qu'il était mon meilleur ami et que je ne suis pas amoureuse de lui. »

« -Mais... »

« -C'est bon Louis. » Je soupire.


Je jette un regard qui ce veut blessé et me lève du lit. Je ramasse son tee-shirt et son boxer et sors de la chambre. Je soupire, m'habille et me dirige vers la cuisine. Et voilà, encore une nuit d'après amour gâchée. Il me fait de plus en plus de « crise » de ce genre en ce moment et je n'arrive pas à lui faire voir mon point de vue, à lui faire comprendre que putain mais je m'en fous de mes « amis » qui m'ont lâchée, de ma famille qui n'accepte pas et tout le reste. J'ai l'impression qu'il essaye de me faire rompre avec lui et ça me fait mal. Je passe ma main dans mes cheveux emmêlés et encore légèrement humide de transpiration avant de prendre une tasse dans laquelle je mets de l'eau puis que je passe au micro-onde. Je me mords la lèvre pour éviter de pleurer face au comportement de Louis. Voilà un de mes plus grands défauts quand ça le touche, je deviens vite très émotive et c'est insupportable. Je cligne des yeux pour essayer de chasser mes larmes et récupère ma tasse dans le micro-onde qui sonne. J'attrape un sachet de thé et le mets à infuser alors que je m'installe à l'îlot central. Je prends une gorgée de ma boisson tout en pensant encore et toujours à Louis. Je ne me retourne même pas lorsque je l'entends descendre les escaliers.


« -Kay'... » Murmure-t-il en s'approchant de moi.

« -Va te coucher, Louis. » Je lui dis en enlevant ses bras qu'il a mit autour de mes hanches.

« -Je suis désolé. » Dit-il en remettant ses bras et en embrassant mon épaule.

« -Tu es tout le temps désolé mais tu recommences toujours. » Je soupire en passant de nouveau mes mains dans mes cheveux.

« -Je sais. » Soupire-t-il à son tour en m'asseyant à mes côtés. « Mais je ne demande à chaque fois pourquoi j'ai une petite amie aussi parfaite alors que toi, tu as un vieux pour petit copain. »

« -Putain mais à t'entendre on dirait que tu as quarante ans ! » Je m'exclame agacée. « Tu en as vingt-cinq, ce n'est pas la mort ! Tu as encore toute la vie devant toi, merde ! »

« -Et tu en as dix-huit, tu sors tout juste du lycée et est en première année de fac. Alors que je bosse depuis plus de six ans et je suis père. »


Je m'autorise un petit coup d'œil sur le côté et remarque que Louis est toujours nu –il adore se balader à poil- et que ces cheveux sont complètement décoiffés de notre récent ébat. Putain qu'il est sexy. Je me détourne de son corps de Dieu pour rester dans la discussion et ne pas lui sauter dessus.


« -Ne rentre pas Freddie dans la conversation, tu es fier de ton fils et ferait tout pour lui alors ne le range pas dans ta catégorie 'pourquoi je ne suis pas parfait', ok ? »


Dans un soupir, Louis vient poser son front contre mon épaule alors que je saisis mon thé pour en prendre une gorgée.


« -Parfois, j'ai l'impression que c'est toi la plus vieille. » Maromme-t-il.

« -Parfois, j'ai l'impression que tu agis comme un mec de dix-huit ans qui ne veut pas s'engager et se poser. » Je réponds sarcastiquement.

« -Je suis désolé si je te blesses quand j'agis comme ça. »

« -Bien sûr que tu me blesses, j'ai l'impression que tu fais tout ton possible pour que je dégage. »

« -Ce n'est pas ce que je veux. » Continue-t-il alors qu'il se redresse et me tourne pour que je sois face à lui. « J'essaie juste de comprendre comment tu fais pour être avec moi alors que tu pourrais avoir quelqu'un de ton âge qui te permettrait d'agir comme une jeune femme de ton âge et pas comme une femme de trente ans au foyer. Je ne veux pas que tu es des regrets plus tard. »

« -Cette vie me plait et je ne suis pas au foyer, je fais des études de droit. Pour finir, il n'y a rien à comprendre, je t'aime et l'amour ne se contrôle pas. Point. »


Louis m'attrape les mains et me fixe sans rien dire. Lentement, un petit sourire en coin prend place sur ses lèvres.


« -Je t'aime. » Chuchote-t-il.

« -Je t'aime aussi. Mais arrête avec ces conneries d'âge et tout ça. »

« -Tout ce que tu veux mon amour. »


Il vient doucement poser ses lèvres sur les miennes et m'entraîne vers la chambre sans que je ne puisse finir mon thé.






Après une semaine torride niveau sexe –Seigneur merci, Louis n'a pas recommencé sa crise-, Freddie est de retour. Briana doit nous le déposer d'ici quelques minutes alors Louis et moi nous dépêchons de ranger l'entrée, le salon et la cuisine qu'elle risque d'apercevoir, pour lui montrer que son fils vit dans de bonnes conditions.


« -Quand elle arrive, j'aimerais qu'elle ne te voit pas... » Grimace Louis. « Elle m'a encore fait la moral la semaine dernière en me disant que ce n'était pas bien d'amener une fille de ton âge dans l'entourage de Freddie et tout le tralala, donc j'espère... »

« -Ça marche, Lou'. » Je le coupe.


Je me permets de le couper pour qu'il évite de s'embrouiller dans ses arguments. Je sais comment il est. Si Briana me voit, elle va encore lui taper un scandale et restera ici pendant deux heures or Louis veut éviter les conflits et profiter de son fils au lieu de supporter son ex pendant deux heures. Alors qu'on sonne à la porte, j'embrasse les lèvres de Louis et monte rapidement à l'étage. Je rentre dans notre chambre, ferme la porte derrière moi et saisis mon sac de cours. Je vais profiter de ces quelques minutes pour réviser un peu. Etant à l'autre bout de la maison, je ne sais pas quand Briana part. Après ce qu'il me semble vingt minutes, c'est Louis qui entre dans la chambre.


« -C'est bon, elle est partie. » M'informe-t-il.

« -Je finis de relire ma fiche et j'arrive. »


Malgré ce que je viens de dire, Louis reste à la porte et à le regard dans le vide.


« -Qu'est-ce qu'il y a ? » Je lui demande.

« -Freddie est bizarre... D'habitude, il me fait toujours un bisou et un câlin quand il me revoit mais là, il m'a à peine regardé et est parti dans sa chambre... Je suis allé le voir mais il est dans son lit avec son doudou. »

« -Il doit être fatigué, ne t'inquiètes pas. » Je lui souris pour le rassurer.


Il hoche la tête comme pour se convaincre lui-même puis s'approche de moi.


« -J'irais le voir après. » Je lui dis en posant ma main sur sa cuisse.


Je lis ma fiche tout en caressant la cuisse de Louis qui est resté à mes côtés. Dès que je la finis, je la range dans mon classeur avec les autres et me lève du lit en passant la main dans les cheveux de Louis. Il semble complètement désespéré.


« -Eh, Lou'... Ne te morfonde pas comme ça. »

« -J'ai le sentiment qu'il y a quelque chose de plus grave, Kay'... » Soupire-t-il.

« -D'accord, tu es son père, tu dois sentir les trucs comme ça. Je vais essayer de lui parler. »

« -Merci. »


Je lui fais un petit sourire et sors de la chambre pour traverser le couloir et atteindre celle de Freddie. Je toque et entre à l'intérieur. La chambre est plongée dans la pénombre et je remarque facilement le corps de petit garçon dans le lit, sous les couettes.


« -Hey, Freddie ! Tu ne viens pas me dire bonjour ? » Je lui demande sur le ton de la blague.

« -'Jour. » Murmure-t-il dans son oreiller.


Ok, ça ne lui ressemble vraiment pas, même lorsqu'il est fatigué, il vient quand même me faire un bisou et puis, en plus, il est presque jamais fatigué, c'est un pile sur pattes.


« -Qu'est-ce que tu as ? » Je lui demande en venant m'asseoir à côté de lui.

« -Rien. »

« -Papa s'inquiète, il a pas eu son câlin. Freddie, tu peux nous le dire, tu sais ? »


Je m'apprête à poser ma main sur son dos pour le frotter mais il s'éloigne de moi et me fait comprendre qu'il ne veut pas me parler. Je soupire et sors de la chambre. Louis m'attends devant contre le mur, son air soucieux toujours collé à son visage. Il relève la tête en m'entendant arriver mais avant qu'il ne me demande, je secoue la tête comme réponse.


« -Laissons-le se reposer, nous verrons cette après-midi ou demain. » Je lui dis en venant me mettre dans ses bras, pour le rassurer.






Nous sommes mercredi, ça fait trois jours que Freddie est à la maison et il a toujours le même comportement, ce qui nous inquiète beaucoup. Hier, je l'ai emmené chez le médecin –vu que Louis travaillait- mais il n'a aucune maladie et le docteur a dit qu'il fessait une « dépression » mais on ne sait pas à quoi. Donc aujourd'hui, Louis a pris sa journée et je ne suis pas allée en cours pour emmener Freddie au zoo qui adore les animaux. Voilà, trois heures que nous nous promenons de cage en cage et le petit garçon semble avoir retrouve un petit peu de son sourire.


« -On va voir les gorilles ? » Demande le petit garçon, tout heureux.

« -Allons-y ! »


Louis tente de s'approcher de lui mais Freddie ne lui laisse pas la chance et part en courant. Même s'il a retrouvé le sourire au zoo, il n'accepte toujours pas le contact de son père et c'est ça qui fait le plus de mal à Louis. Il s'est passé quelque chose chez Briana, ce n'est pas possible qu'il soit « normale » une semaine et en dépression deux semaines après. Je soupire en voyant Louis aussi abattu et m'approche de lui pour le prendre par la main.


« -On va trouver ce qu'il a. » Je lui affirme en déposant un chaste baiser sur ses lèvres.


Il ne fait aucun commentaire et nous partons vers l'endroit où Freddie est parti. Heureusement, le petit garçon se trouve devant la cage au gorille où se trouve un singe juste devant la vitre en train de manger. Dès qu'il nous voit, Freddie court vers nous et m'attrape par la main.


« -Regarde maman, le gorille, il mange devant nous ! »


Je crois qu'à ses mots, notre mâchoire, à Louis et moi, auraient pu se décrocher et tomber sur le sol. Je lance un léger regard à Louis et le vois qui regarde son fils les yeux écarquillés. Sans attendre, j'attrape Freddie par les deux bras pour qu'il me regarde en face et me baisse à sa hauteur.


« -Je ne suis pas ta maman, Freddie, moi, je suis Makayla, l'amoureuse de ton papa. Ta maman c'est Briana. Tu sais, tu vas chez elle toutes les semaines avec Matthew, son copain. »

« -Je sais que c'est ma vraie maman. » Acquiesce Freddie. « Mais toi, tu es gentille avec moi pas comme elle. Toi tu es ma maman qui m'aime et l'autre c'est la méchante maman. »


En entendant ça, Louis s'accroupie à mes côtés et regarde son fils.


« -Qu'est-ce qu'à fait maman ? » Demande-t-il.


Freddie nous regarde tour à tour mais hésite à nous dire ce qui le tracasse.


« -Freddie, » je l'appelle pour le rassurer, « tu dois nous dire ce qu'il se passe, à papa et moi, pour qu'on puisse t'aider. »

« -Quelques fois, elle me donne des coups de poings ou des claques. » Dit-il après un moment de silence.

« -Pourquoi elle fait ça ? » Le questionne mon petit ami.

« -Elle le fait quand je parle de toi, papa, mais surtout toi, maman. » Dit-il en nous regardant chacun notre tour. « Elle dit que je dois pas parler de toi parce que tu es un salop et maman une pute. Elle m'a aussi dit que je ne devais pas vous le dire qu'elle me faisait mal, que c'était un secret. Même que quelques fois, les bobos qu'elle m'a fais me font mal. »

« -Tu peux nous montrer ? »


Le petit garçon soulève son tee-shirt et nous pouvons voir deux bleus biens visibles sur son ventre. Face à ses ecchymoses, je porte ma main à ma bouche et Louis se rattrape de justesse avant de tomber.


« -C'est pour ça que tu étais toujours de dos quand on te faisant prendre ta douche ? » Continue Louis en chuchotant comme si ça pouvait ne pas rendre tout ça réel.

« -Oui, maman méchante a dit que c'était ce que je devais faire. »


Louis et moi nous relevons mais ne disons aucun mot, cherchant à savoir comment nous devions réagir à ça. Le fils de mon copain en profite pour retourner près de la cage des gorilles. Ce qu'il nous apprend nous met carrément sur le cul tous les deux.


« -Nous devons aller à la police, je ne veux plus qu'il aille chez Briana. » Grogne Louis, la mâchoire serré.

« -Ça tombe sous les sens. Il faut déjà que tu discutes avec lui pour savoir s'il est d'accord pour raconter ce qu'il s'est passé à la police. Donc, ce que je te propose, c'est d'y aller demain. On termine la visite du zoo, parce que, de tout façon, on n'arrivera pas à le sortir maintenant, tu discutes avec lui ce soir et on l'emmène demain, je n'irai encore pas en cours s'il faut et tu reposeras une journée. »

« -On fait ça. »

« -Maman, viens voir ! »

« -On doit aussi régler ce problème. » Je dis en soupirant.

« -Je préfère qu'il t'appelles maman que salope. »

« -Je ne suis pas sa mère. »

« -Tu fais une bien meilleure mère que Briana. »


Freddie, ayant assez de m'appeler, vient me chercher et me prendre par la main.


« -Viens voir, le bébé, il est venu ! »


J'attrape la main de Louis pour qu'il nous suive alors que le petit garçon me tire vers la vitre où on peut voir les gorilles.






« -Freddie, tu viens à la douche en même temps que moi ? » Demande Louis.

« -Non. » Répond-t-il alors qu'il dessine sur l'îlot à mes côtés.

« -Pourquoi ? On a déjà vu tes bobos, tu peux venir. »


Le petit garçon lève les yeux vers moi et me lance un regard de détresse. Rien qu'avec ce regard, je comprends qu'il y a quelque chose d'autre que les coups. Il secoue la tête et Louis soupire avant de monter prendre sa douche.


« -Qu'est-ce qu'il se passe, Freddie ? » Je lui demande, une fois Louis hors de portée.


Je pose mes fiches de révision et me tourne vers Freddie. Le petit garçon joue avec un crayon sans oser me dire ce qu'il se passe.


« -J'ai peur... » Dit-il après un long moment. « L'autre maman et Matthew ont dit que je devais pas vous le dire. »

« -Tu dois nous le dire si c'est comme pour les bobos. »

« -C'est pas comme des bobos. Quelques fois, j'aillais à la douche avec Matthew aussi et... »

« -Et ? Tu dois me dire Freddie, surtout si c'est grave. »

« -Eh ben... » Hésite-t-il toujours. « Quelques fois, il me disait de mettre son zizi tout dur dans ma bouche. »

« -Pardon ? » Je répète, choquée.

« -Il me disait de faire comme si c'était une sucette et une fois, il est venu dans ma chambre pour me dire de faire pareil et la méchante maman a pris en vidéo. Et à chaque fois que je lui faisais ça, à la fin, j'avais un truc vraiment pas bon dans la bouche qu'il m'obligeait à avaler... Il a aussi dit que bientôt son zizi sera dans mes fesses. Maman, est-ce que c'est grave ? »


Je regarde Freddie avec les larmes qui me débordent des yeux. Comment peut-on faire ça à un enfant ? Combien de malheurs allons-nous apprendre aujourd'hui ?


« -C'est très grave. »


C'est la seule chose que je suis capable de lui répondre avant de le prendre dans mes bras et le serrer. Je crois que je serai capable de prendre la voiture et aller chez Briana pour les tuer. Comment peut-elle faire ça à son fils, son sang et sa chair ?


« -Il faut que tu le dises à papa. » Je reprends en regardant Freddie droit dans les yeux.

« -Est-ce qu'il va faire la même chose ? Parce que, moi, je n'aime pas du tout ça... »

« -Jamais il te fera ça. Ecoute, on n'a pas le droit de faire ces choses et papa, ne te fera jamais, jamais, jamais ça, ok ? C'est très, très grave et Matthew et ta maman doivent aller en prison pour ça. Tu serais d'accord pour dire à des policiers ce que maman et Matthew t'ont fait ? »

« -Quoi, les bobos ou le zizi dans ma bouche ? »

« -Tout. Les bobos, le zizi dans ta bouche, la vidéo et quand il t'a dit qu'il ce qu'il te ferait bientôt. Tu serais d'accord ? »

« -Oui, papa m'a toujours dit que si j'avais un problème un jour, je devais voir les policiers. »

« -Papa a raison. On ira les voir demain, d'accord ? »

« -D'accord. Mais qu'est-ce qu'ils vont faire ? »

« -Ils vont mettre Matthew et maman en prison. »

« -D'accord. De toute façon, je ne veux plus aller chez elle, je veux rester avec toi et papa. »

« -Je te promets que tu resteras ici, papa et moi allons tout faire pour. » Je lui dis en le prenant sur mes genoux puis dans mes bras. « Tu vas le dire à papa et après, je t'emmènerai à la douche. »


Freddie hoche la tête et se sépare de moi pour continuer son dessin. Je me lève de ma chaise et m'approche de l'escalier.


« -Louis ! » Je l'appelle.

« -Oui ? »

« -Habille-toi et viens voir. »


Une dizaine de minutes plus tard, mon petit ami descend habiller d'un jogging et un tee-shirt. Lorsqu'il voit mes yeux encore baignés de larmes, il fronce les sourcils en me prenant dans ses bras.


« -Qu'est-ce qu'il se passe ? »


Je me détache de lui et me tourne vers son fils.


« -Freddie va te dire. En attendant, je vais préparer son bain. »


Ils hochent la tête tous les deux et je dépose mes lèvres sur celle de Louis avant de monter pour laisser couler les larmes qui menacent de tomber depuis tout à l'heure.






Louis a été dévasté par ce que lui a raconté son fils mais il a très réagit très vite. Le lendemain matin, nous étions au commissariat et dans l'après-midi, Briana et Matthew étaient arrêtés et la vidéo retrouvée. Le procès aura lieu dans trois mois mais il est gagné d'avance avec le témoignage de Freddie et la vidéo. Comme avocat, nous avons pris un ami de mon frère, Liam, qui vient d'intégrer un cabinet d'avocat. Même si mon frère ne me parle presque plus, Liam m'a beaucoup aidé pendant ma première année de droit et donc Louis a été d'accord pour l'engager. Freddie est toujours perturbé par ce qu'il s'est passé, il a toujours du mal à aller vers Louis –ce qui lui fait beaucoup de mal- et est beaucoup moins souriant qu'avant, nous avons très peur qu'il ne redevienne jamais le petit garçon tout souriant et en pleine forme. Nous l'emmenons voir un psychologue et faisons tout notre possible pour qu'il sourit et ait la même complicité avec Louis qu'avant.


« -Salut Liam. » Je lui dis en entrant dans son cabinet.

« -Je suis content de te voir Makay' ! » Répond-t-il en venant me prendre dans ses bras.


Nous nous installons à son bureau et, très professionnellement, il sort le dossier sur Freddie.


« -Louis n'a pas pu venir, il travaille. »

« -Pas de soucis, je suis sûr que tu lui rapporteras tout ce qu'on va dire. » Dit-il alors que j'hoche la tête. « Très bien, Louis m'a demandé de faire tout mon possible pour que Briana ne puisse plus jamais être en contact avec Freddie. Malheureusement, elle va d'être condamnée pour 'coups et blessures sur mineur' et 'complicité de viol', elle risque dans le meilleur de cas, pour vous, de prendre quinze ans de prison mais la peine a de forte chance d'être moins élevée. A sa sortie de prison, elle risque de demander à voir son fils en disant que la prison l'a changé et blablabla. »


Je rigole face aux manières de Liam même si le sujet est loin d'être drôle.


« -Et face à la loi, Briana est la mère de Freddie. Avec un bon avocat et des bons arguments, elle peut réussir à ravoir sa garde, du moins des droits de visite. »

« -Qu'est-ce que tu suggères ? » Je lui demande.

« -Il faudrait que Briana devienne seulement la génitrice de Freddie. » M'annonce Liam comme évidence.

« -Ok et donc ? »

« -Il faudrait que tu adoptes Freddie. Tu deviendrais sa mère légalement et Briana n'aura plus aucun droit sur lui. »






Je claque la porte d'entrée et soupire en posant mes clés sur le meuble d'entrée. J'enlève mes chaussures au moment où Louis entre dans la pièce.


« -Salut ! » Sourit-il en venant m'embrasser. « Qu'est-ce que t'a dit Liam ? »

« -Viens. »


J'attrape sa main et le conduis à la cuisine où je le fais s'asseoir à l'ilot centrale pendant que je me fais un thé. Une fois qu'il est fait, je viens m'installer à ses côtés et lui raconte tout ce que Liam m'a dit. Dès que j'arrive à ce qu'il propose, je lève les yeux vers mon copain et attend de voir sa réaction. A ma grande surprise, il ne bouge pas et continue de regarder dans le vide comme depuis le début.


« -Tu en penses quoi ? » Demande-t-il dès que je ferme la bouche.

« -C'est à toi de me dire ce que tu veux. »

« -Pour tout te dire, j'y avais déjà pensé avant. Qu'est-ce que tu en penses, toi ? »

« -Je pense que... » Je soupire et bois une gorgée de ma boisson. « Je pense que, adopter Freddie ne changera rien pour moi. Je m'occupe déjà de lui, je lui fais prendre son bain, je le fais manger, je vais le chercher à l'école quand tu ne peux pas mais... »

« -Mais ? »

« -Mais je voudrais que Freddie soit d'accord déjà et... » J'hésite encore. « Tu ne le répètes assez souvent mais j'ai dix-huit ans si on venait à rompre... »

« -Tu as l'air d'être bien accrochée à moi, Kay'. » Rigole Louis en me coupant et en me levant de ma place pour me prendre sur ses genoux avant de me rassurer. « Et, après tout ce que tu as fait pour Freddie et parce que putain qu'est-ce que je t'aime, je ne suis pas prêt de rompre avec toi. Je ferai tout ce que je peux pour te garder avec moi. Quel genre de con je serai à te laisser partir ? Et puis, j'ai toujours regretté de ne pas pouvoir offrir à Freddie une vraie famille et tu me permets de pouvoir lui offrir ce cadeau. Je t'aime et que serait l'homme le plus heureux de la planète si tu devenais la mère de mon fils. Je sais que ça risque de bloquer au niveau de ta famille mais je sais aussi que tu t'en fous. Je t'aime et plus je passe de temps avec toi, plus j'ai envie de passer le reste de ma vie avec toi. »


Les mots sincères de Louis me touchent et font couler les larmes sur mes joues. Mon petit copain me caresse le dos pour me calmer et je me dépêche de me cacher dans son cou en passant aussi mes mains dans son dos pour le serrer dans mes bras.


« -Je t'aime Louis. » Je lui dis, les larmes coulant toujours sur mes joues.

« -Makayla, voudrais-tu devenir la mère de mon fils ? » Me demande-t-il en passant toujours ses mains dans mon dos.

« -Oui, bien sûr que oui. »

« -Merci. » Répond Louis alors que j'entends l'émotion dans sa voix et qu'il me serrant beaucoup plus fort contre lui. « Merci pour Freddie, merci de m'aimer, merci de nous rendre heureux, merci d'être toujours là pour nous, merci de... Merci pour tout, mon amour. Tu seras une excellente mère, comme tu l'as toujours été. »

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