01| (soukoku) Across The Window~
☆
" - Chuuya, tu mesures la gravité du problème ?
- LA GRAVITÉ PTDRR C'EST LE CAS DE LE DIRE
- Dazai, rigoles encore une fois et je te pends par les couilles."
Et encore une fois. Il était bien impossible d'envoyer Chuuya et Dazai en mission emsemble, et espérer que tout se passe bien.
Le légendaire et invincible Double Noir ne faisait son apparition que dans les moments sérieux, une mission d'une importance un peu moins capitale et hop, tout ce qu'on avait c'était un duo de lycéens qui passe son temps à créer des scènes (de ménage).
" - Peut importe, je réglerais cela moi même. Allez vous en, que je ne vous vois plus de la soirée.
- Oui, M. Mori. "
Dazai tourna les talons d'un pas joyeux et insouciant, gloussant encore un peu de sa blague, suivi de près par le roux, qui lui avait la marche un peu plus renfrognée.
Les couloirs étaient silencieux, à l'exception des bruits de pas des deux garçons qui résonnaient, des jurons que Chuuya marmonnait occasionnellement dans sa barbe, et du sifflotement sarcastiquement joyeux de Dazai.
Éventuellement, les deux jeunes hommes arrivèrent à destination, un appartement partagé. En temps que membres de la Mafia Portuaire, ils logeaient en colocataires dans l'appart d'un immeuble sur le territoire mafieux.
En entrant, Chuuya retira ses chaussures et son manteau noir tandis que le grand brun laissa tomber son manteau sur une chaise et balança ses jambes dans le vide, ses chaussures volant d'un côté et de l'autre de la pièce.
" - J'suis crevé, annonça le plus petit en retirant son chapeau, j'vais prendre une douche.
- Sans moi ??
- Huh... ?
- Nan, rien, laisse tomber... "
Confus, le roux se dirigea vers la salle de bain avant de fermer la porte. Quelques minutes plus tard, Dazai pouvait entendre le bruit de l'eau qui coulait derrière la porte.
Il détestait que Chuuya soit aussi inconscient de ses attentes de flirter. C'était pas vraiment drôle. Et surtout, ses sentiments grandissants vis-à-vis de son ami en étaient plus difficiles à exprimer.
Oui, car depuis un bon bout de temps maintenant, Dazai était complètement, totalement, extrêmement, absolument amoureux de son "partenaire de crime".
Oui, il faisait un pauvre mètre soixante, oui, il se transformait en chien enragé chaque fois que quelqu'un touchait à son chapeau, oui, Dazai ne l'avait sûrement jamais vu exprimer un sourire sincère...
Et c'était exactement tout ce qu'il aimait chez lui.
Chuuya Nakahara était parfait comme il était. Il ne l'échangerait pour rien au monde.
A part peut-être le secret d'une mort sans douleur.
La porte de la salle de bain s'ouvrit, laissant apparaître un Chuuya au cheuveux humides qui collaient à sa nuque, un pantalon de pyjama rouge, et... pas de haut.
A ce rythme là, ce n'était pas comme si c'était la première fois que Dazai voyait le roux avec un vêtement en moins, il s'y était en quelque sorte habitué... mais il en avait toujours autant des papillons qui s'invitaient dans son estomac.
Avant de laisser au brun l'occasion de penser à des choses plutôt sombres, Chuuya attrapa un t-shirt noir et l'enfila.
" - Je sais que je suis agréable pour les yeux, mais là ça commence à être flippant mec...
- Te casses pas les chevilles, c'est pas toi que je regardais... c'était... le gros moustique, là, derrière toi. "
Le brun pointa un nano moucheron qui passait par là, tentant Désespérément de sauver les apparences.
Heureux pour lui Chuuya ne fit pas plus attention que ça, et détourna son regard azur dans une autre direction.
Un silence quelque peu inconfortable s'installa dans la pièce, Dazai assis sur le canapé, fixant ses genoux, et le roux cherchant son téléphone, qu'il avait encore une fois perdu.
Après un moment, le brun pris la parole d'une voix faussement timide.
" - Chuuya, j'ai faim...
- Non, apprends à cuisiner.
- Pourquoi j'apprendrai à cuisiner alors que tu es là pour me régaler ?
- Parce que je suis pas ton chien, grogna Chuuya avant de remuer les oreillers du canapé sur lequel était assis Dazai, toujours en quête de son portable.
- En effet, affirma Dazai un sourire malicieux au visage, tu n'es pas mon chien, tu es ma limace. "
A peine eut-il fini ces mots que ce dernier se vit recevoir -plutôt agressivement- un oreiller au visage, ce qui ne lui arracha rien d'autre qu'un rire amusé.
Les yeux chocolat de Dazai se posèrent sur la silhouette du roux, qui s'en allait vérifier pour son portable dans sa chambre.
Ses iris brunes descendirent lorsqu'il entendit quelque chose vibrer entre les oreillers.
Le téléphone de Chuuya.
Il le pris dans ses mains pour voir qui appelait.
C'était une fille, qui travaillait également à la Mafia. Dazai avait bien remarqué comme elle cherchait par tout les moyens à capturer l'attention du rouquin, qui ne faisait que l'ignorer.
Il refusa l'appel. Il ne supportait pas cette gamine. En fait, il ne supportait pas quiconque tentait d'être "proche" de Chuuya autrement qu'amicalement. Nakahara Chuuya était à lui, et personne d'autre.
C'était son nain de jardin, sa limace, son rouquin préféré, et il ne partageait pas.
Enfin, encore faudrait-il que ses sentiments à l'égard du garçon soient réciproque.
Et pour cela, encore faudrait-il qu'il s'assure que Chuuya ne soit pas hétéro, car non seulement il se ferait rejeter, mais en plus il se taperait la honte.
En réalité, Dazai n'avait pas vraiment de souci à se faire de ce côté là. Chuuya avait l'air d'être tout sauf hétéro. Il pouvait dire que les poissons avaient un certain charme et à côté qu'il aimait les filles que la première option serait plus crédible.
" - Hah, j'en étais sûr, s'écria le roux de nouveau dans la pièce, c'est toi qui l'avait pris !
- Chuuya... " -marmonna Dazai, alors qu'il se faisait arracher le portable des mains.
- Tu sais quoi, grogna Chuuya, je vais t'apprendre à cuisiner une bonne fois pour toutes, et t'arrêtera de me les briser. "-Dit le roux, tout en posant son téléphone sur un meuble non loin.
Le visage de Dazai s'illumina à ces mots, il se redressa sur son siège, dans un enthousiasme exagéré.
" - Vraiment ??
- (soupir), tu veux manger quoi ?
- Des ramens ! Au crabe !
- Sérieux ? Bon, okay... viens par là, soupira une nouvelle fois Chuuya en se dirigeant vers la petite cuisine de l'appartement, j'vais t'apprendre. "
Le brun le suivit presque immédiatement, et, avec cela, démarra une session cuisine.
Tout se passait pour le mieux, si on omet la partie ou Chuuya dût empêcher Dazai de cuire les nouilles à la poêle au lieu de les faire bouillir; de se planter avec une pince de crabe; de pourchasser le pauvre rouquin avec cette même pince de crabe; de boire un verre d'eau salée; de confondre le sel et le sucre, le poivre et et le cacao; de se cramer le doigt en le plongeant dans l'eau bouillante pour, nous citons: "vérifier si ça bout" quand ça le faisait clairement; de se pendre avec une nouille; ou encore de chanter à tut-tête Diet Pepsi en dédicaçant les paroles a l'infortuné Chuuya.
Bref, plus d'une demi heure plus tard, les deux ados étaient assis à table, leurs bols de ramens respectifs devant eux.
" - Bon app', Chuuya-kun !
- Ta gueule. "
Le repas se fit dans un silence des plus gênants, occasionnellement interrompu par les fredonnements de plaisir de Dazai, indiquant clairement qu'il se régalait.
Les yeux bleus de Chuuya étaient discrètement posés sur son compagnon, et il lui fallait toute sa volonté pour ne pas sourire comme un idiot. Voir Osamu heureux suffisait à le mettre également de bonne humeur, c'était contagieux. Un véritable microbe.
En réalité, sans le savoir, le brunet était ce virus qui avait contaminé Chuuya, de la meilleure des façons, mais il était aussi le médicament. Chuuya Nakahara n'avait besoin que de Dazai Osamu, et d'Osamu Dazai.
Il vivait de Dazai et d'eau fraîche, en un sens.
Après après avoir mangé, un pierre-feuille-ciseau pour savoir qui ferait la vaisselle, et que Chuuya ait finit la vaisselle, les deux garçons étaient assis dans le canapé, Chacun à l'autre bout- l'un, Chuuya, sur son portable et l'autre, assis à l'envers fixant le plafond.
La nuit était rapidement tombée, le ciel se peignait d'une profonde couleur bleue foncée, qui virait au noir. Les quelques étoiles qui avaient réussies à se faire remarquer malgré la pollution de l'air de Yokohama, brillaient du mieux qu'elles pouvaient.
Les nuages, transparent dans la nuit, se gonflaient lentement mais sûrement, annonçant un mauvais temps.
Et quelques minutes plus tard, depuis la large fenêtre vitrée qui se tenait sur l'un des murs de l'appartement des deux garçons, pouvait être vu des gouttes d'eau glacées qui tombaient des nuages avant de finir leurs chutes en se fracassant violemment au sol.
Un peu comme cette sensation lorsqu'on a le coup de foudre, notre cœur descend jusque dans notre estomac, avant de s'y mettre à battre à toute vitesse, créant une sensation à la fois agréable et dérangeante.
Osamu, presque machinalement, se leva pour s'approcher de la fenêtre, observant le spectacle froid et pluvieux qui se dressait devant lui. Un paysage qu'il aimait beaucoup, la vue de la pluie, de la fine buée que la température créait sur la vitre, du brouillard nocturne, de l'eau glacée qui chutait dans le vide...
Il aurait parfois lui aussi souhaité n'être qu'une insignifiante goutte de pluie, sans but ni pensée. Juste chuter dans le vide, parmis des millions d'autres gouttes semblables, pour le magnifique spectacle d'autres personnes.
Presque instinctivement, envoûté par ce doux tableau, il tendit une main vers la poignée qui permettait d'ouvrir la fenêtre. Il agrippa gentiment la poignée, ses mouvements inconscients.
Au moment où il allait la tourner, une chaude main s'enroula autour de son poignet. Il se figea sur place, une voix plus que familière se fit entendre.
" - Qu'est-ce que tu fous ? "
Le brun entrouvrit ses lèvres, laissant échapper pour toute réponse un son presque inaudible, qui, bien sûr, n'atteignit pas les oreilles de Chuya.
Doucement, ce dernier retira la prise que Dazai avait sur la poignée de la fenêtre, pour gentiment prendre sa main dans la sienne.
" - Réponds moi, insista le roux, qu'est-ce que tu t'appretais à faire ? "
Et encore une fois, il n'obtint aucune réponse. Son ami semblait être dans une trance, un autre monde, une dimension différente. Il n'entendait pas, ne réagissait pas, ses yeux étaient fixés sur le paysage derrière la vitre.
Alors qu'il tenait toujours le poignet de Dazai, Chuuya était parcouru d'une sensation étrange. Un mélange de chaleur et nervosité. Il pouvait presque ressentir la chaleur corporelle émaner d'Osamu à travers ses bandages, son esprit se mettait à divaguer, s'imaginer retirer ce tissu blanc dans lequel le brun était enveloppé, goûter à chaque recoin de sa peau, chaque partie de son corps, sentir sa chaleur...
Mais avant que ces scénarios n'aillent plus loin, le cerveau de Chuuya le rappela à l'ordre, telle une alarme. Dazai était toujours comme hypnotisé par la pluie, sa main inerte sous l'emprise du roux. Ses yeux sombre à la fois vide, et curieusement empli d'une émotion anonyme, étrangère au yeux azur de Chuuya.
De son côté, le brun était figé sur place. Depuis le moment où il sentit la main chaude et douce du roux se poser sur lui, il ne pouvait plus bouger. Sa gorge était nouée, ses yeux ne pouvaient se détacher pour une autre direction que leur vue actuelle, ils étaient bloqué. Son corps refusait catégoriquement de bouger, de faire le moindre mouvement qui l'arracherait de cette petite étreinte qui lui était offerte. Les papillons dans son estomac étaient en roue libre.
Il se surpris à imaginer ce que cela ferait de succomber à ses envies, d'avoir contact physique avec son colocataire à d'autres endroits de son corps, de respirer sa chaleur, de basculer dans ce plaisir...
Et, Dazai étant Dazai, II n'hésita pas une seconde.
Lentement, Osamu se tourna vers Chuuya, son regard maintenant intensément posé sur le beau visage du garçon à côté de lui.
Il tendit sa main libre et entremêla ses doigts dans les mèches orangées de Chuuya, avant de pencher son propre visage plus près...
Le roux se tendit sur place lorsque ses lèvres se retrouvèrent à quelques centimètres de celle de Dazai.
Leur respirations se mélangeaient dans un souffle chaud commun, leur paupières étaient entrouvertes.
La main que Chuuya portait sur le poignet de Dazai se ressera presque inconsciemment, recherchant le contact par tout les moyens possibles.
Non. Chuuya n'était pas amoureux. Il ne devait pas céder.
" -... Osamu..."
Il fut coupé dans peu importe ce qu'il s'apprêtait à dire lorsque les lèvres du brun se posèrent tendrement sur les siennes.
La respiration du roux se bloca. Son emprise sur le poignet d'Osamu était maintenant assez forte pour laisser une marque. Il ferma les yeux pour un moment, tentant de se ressaisir, mais n'eut ensuite pas la force de les ouvrir de nouveau. Ou de se "reprendre".
Qui s'en souciait, se dit-il tout d'un coup, on mourra tous de toute façon.
Et, sur cette pensée, il l'embrassa en retour.
Chuuya répondit avec autant de passion, ses mains se libérant afin d'agripper fermement la chemise d'Osamu. Ce dernier enroula sa main droite autour de la taille du roux, l'autre main toujours emmêlée dans les mèches oranges de son partenaire. Leurs corps se pressèrent l'un contre l'autre, leur lèvres étaient toujours connectées dans un baiser ardent, et leurs langues avaient commencées une danse sensuelle et brûlante.
La main droite de Dazai se balada lentement, se glissant sous la chemise de Chuuya avant de doucement remonter un peu plus haut...
Le roux ne manqua pas de laisser échapper un gémissement ettoufé dans le baiser lorsqu'il sentit les doigts du brun lui caresser la poitrine.
Et, quelques instants plus tard, le haut de Chuuya était au sol, sa chaleur corporelle faisait office d'une drogue extrêmement additive pour Dazai.
Il n'attendit pas bien longtemps pour plaquer le dos du roux contre la grande vitre, n'eloignant pas ses lèvres de celles de Chuuya une seule fois, les mains du brun, cette fois, se baladèrent à la ceinture du roux, qui luttait pour ne pas trop haleter, gémir, soupirer ou même grogner. Avec son corps bloqué entre la vitre et celui de Dazai, les chatouilles sensuelles que ce dernier lui infligeait, ses lèvres brûlantes contre les siennes, et le bruit berçant de la pluie qui l'encourageait à basculer dans le plaisir, Chuuya se sentait pris au piège.
Et, si il devait être honnête avec lui même, il commencait à plutôt apprécier ça.
Il ne put contenir le gémissement discret qui s'échappa de ses lèvres lorsque, cette fois, il sentit la main d'Osamu s'introduire dans son pantalon, puis dans son boxer.
Les mains du brun se baladaient à l'aveugle, et, pour autant, elles passaient au endroits les plus intimes, mais jamais là où Chuuya commencait à être désespéré pour le contact.
Ce qu'on pourrait décrire par des frissons de chaleur se mirent à traverser le corps du roux, les caresses de Dazai lui procurait un plaisir malsain, et il devait bien se l'avouer, il en voulait plus.
Le brun repris ses mains pour lui, le simple temps de se débarrasser de ses propres vêtements, ce simple temps suffit tout de même à extorquer gémissement de désir et envie à Chuuya.
Lorsqu'il fut complètement à découvert, Osamu fit de même avec son partenaire, ne manquant pas de le torturer une nouvelle fois avec des caresses par-ci par-là.
Malgré qu'il gelait et pleuvait des trombes à l'extérieur, la chaleur dans la pièce était presque oppressante. Du moins, elle l'était pour les deux partenaires.
Avec le dos toujours plaqué contre la vitre, Chuuya lâcha un halètement de surprise et peut être bien de désespoir d'en avoir plus lorsque qu'il se vit calé entre la vitre et le corps d'Osamu, qui était maintenant pressé contre le sien. L'alchimie était évidente, leurs toucher torrides, les lèvres du brun descendaient maintenant le long de la gorge de Chuuya, laissant une sensation vivement ardente sur leurs passage.
Elles descendirent si lentement que c'en était torture pour Chuuya, avant d'embrasser, sucer, mordiller la zone autour de la clavicule du roux.
L'intensité diminua lorsque Dazai se recula gentiment, laissant un répit à Chuuya. Ce dernier haleta difficilement entre des gémissements, ses lèvres étaient entrouvertes, il respirait difficilement. De même pour Osamu, qui soupirait bruyamment, son souffle chaud chatouillant la gorge du roux. Il pressa ses lèvres dans le creux de son cou, descendant progressivement plus bas et plus bas.
Alors que les lèvre d'Osamu étaient maintenant sur la poitrine de Chuuya, ce dernier murmurait le nom du brun non-stop, comme si c'était la seule chose qui lui faisait garder un peu de rationalité. Sa respiration était irrégulière, sa poitrine se dressait et tombait un peu trop rapidement sous les baisers de Dazai.
Ce dernier continuait de descendre, jusqu'à atteindre sa poitrine, son ventre, puis son bassin. Il ne se priva pas de laisser quelques suçons sur son passage.
Ce dernier avait cesser de lutter depuis un moment déjà, la tête reposée contre la vitre, il se noyait dans la sensation, laissant occasionnellement échapper quelques bruits et gémissements qui ne manquaient pas d'enflammer les sens de Dazai.
Le brun devenait fou. Chuuya le rendait fou. Il ne pouvait plus attendre.
Violemment, il attrapa les cuisses de Chuuya avant de les séparer en deux, et admirer la vue. Il avait maintenant exactement ce qu'il voulait, servi sur un plateau d'argent.
Il approcha ses lèvres de son entre-jambe, avant de le prendre entre ses lèvres sans la moindre hésitation. Le souffle de Chuuya se coupa, pour un moment, il avait oublié comment respirer. Dazai, de son côté, se faisait un plaisir de goûter son membre dressé d'excitation. Le roux devait maintenant lutter pour respirer correctement. Il était accablé par les sensations, il ne savait plus où se mettre.
Après un autre moment, Dazai s'éloigna un insant. Il lança un regard à son partenaire, cherchant pour n'importe quel signe d'inconfort...
Mais, tout ce qu'il vit à travers les yeux bleus de Chuuya fut désir, plaisir et passion.
Alors, gentiment, il attrapa le roux par les hanches, avant de cette fois lui plaquer la poitrine contre la vitre. Ses mains toujours pressées sur ses hanches, il porta ses lèvres à l'oreille de Chuuya, avant de murmurer d'une voix basse et rauque :
" - Je te préviens... je ne vais pas me retenir...
- ... Osamu... "
Sans vraiment attendre de continuer le dialogue, Dazai déposa un délicat baiser sur l'oreille de Chuuya et, sans perdre une seconde de plus, enfin, il excecuta ce pourquoi ils étaient tout deux désespéré. D'un mouvement sec, il pénétra le corps de Chuuya.
Ce dernier laissa échapper un lourd gémissement, ses joues brûlaient et tournaient au rouge.
Chuuya ne pouvait maintenant plus se contenir, plus il sentait Osamu se mouvoir dans son corps, plus le roux se voyait émettre des bruits de plus en plus... intéressants.
Dazai poussa un grognement. L'alchimie était indeniable, l'acte intense et luxurieux.
Leurs corps se mêlaient, ils se goûtaient l'un l'autre, le roux augmenta le volume lorsqu'il sentit Osamu aller plus en profondeur, ses sens étaient en alerte, sa poitrine toujours pressée contre la vitre, la pluie toujours aussi violente dehors, et les deux partenaires étaient maintenant hors de contrôle.
Ils restèrent ainsi, leurs chaleurs et corps se mélangeant, la sensation a la fois intense, chaude, oppressante, et extatique. Dazai était au septième ciel. Enfin, enfin il était celui qui était si intime avec Chuuya. Il n'echangerait sa place pour rien au monde.
Un long moment plus tard, la pluie s'était calmée. A présent, il ne pleuviotait que de petites gouttes silencieuse, le temps était calme et frais.
Chuuya, épuisé, s'était laissé tomber dans les bras de Dazai qui le porta dans ses bras jusqu'à la chambre. Il allonga gentiment le roux dans les draps du lit avant de se laisser tomber près de lui, et de le prendre en cuillère. Il lui embrassa sa tempe et murmura tendrement
" - Fais de beaux rêves, ma limace... "
PS: c'était presque le matin.
(Une petite pensée pour Akutagawa qui voulait juste sortir sur son balcon pour fumer et qui vit dans l'appartement d'en face.)
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