Sebaciel - Blessure de la Faux

Ils venaient tout juste de rentrer au manoir, et le comte était très inquiet pour Sebastian. Snake avait conduit le fiacre jusqu'à la maison Phantomhive, alors que Sebastian respirait toujours aussi mal et manquait parfois de s'étouffer avec son sang, toussant et crachant ses poumons.

Ciel : Sebastian, tu vas bien ?

Sebastian : Qui est... ?

La discussion fut coupée par une nouvelle quinte de toux du démon. Ils étaient maintenant dans la chambre du domestique, et Ciel retenait toute sa peur pour ne pas inquiéter encore plus son majordome.

Sebastian : Vous pouvez... Partir jeune... Maître. Je suis un... démon. Je vais... régénérer... seul.

Ciel : Mais regarde dans quel état tu es... C'est la première fois que je te vois comme ça.

Sebastian : Veuillez... Excuser cet...

Ciel : Tais-toi ! Ton état ne fait qu'empirer. Dis-moi ce que je peux faire !

Le majordome lança un regard surpris à son maître. Le jeune compte lui demandait-il vraiment de lui donner un ordre ? Sebastian regarda le jeune homme, oubliant un moment qui était cet enfant, puis quand il réalisa que c'était son maître et qu'il venait de lui parler il secoua la tête. Ciel fixait le démon, perplexe, le regardant passer de la lucidité à une sorte d'état second, sans rien pouvoir y faire. Il se décida alors à parler.

Ciel : Ça suffit ! Tu es encore couvert de sang, tu dois te reposer. Déshabille-toi et dans la baignoire !

Le démon écarquilla les yeux, n'ayant pas vraiment la force de bouger. Il tenta de se relever, mais retomba aussitôt sur le tapis. Il fixa ses vêtements, le sang séché qui avait brunit, et décida de retirer sa chemise à terre, mais une nouvelle quinte de toux le coupa dans son geste. Finalement, alors qu'il reprenait son souffle, il sentit sa veste glisser sur ses bras. Ciel se chargeait de le dévêtir.

Sebastian : Jeune maître... Vous n'êtes pas...

Ciel : Tu vois bien que tu n'y arrives pas.

Après un effort interminable et surhumain, le jeune compte avait réussit à mettre Sebastian dans la baignoire. Il pris un gant et fit couler l'eau, alors que le majordome était affalé dans le bain. Ciel regardait le corps de son démon, pour la première fois il le voyait nu, et, après l'avoir admiré, il se mit à fixer cette plaie horrible qui semblait infectée.

Apercevant le regard apeuré de son maître, le démon posa son bras sur sa plaie retenant un cri de douleur.

Sebastian : Ce n'est rien jeune maître. Je vais... me laver seul.

Ciel : Retire ton bras abrutis ! Tu vas empirer l'infection. Et tu n'as pratiquement plus de forces je te signale. Alors laisse-moi faire.

Le comte stoppa l'eau et commença à laver le torse du démon qui hésitait entre la peine et la honte de se faire laver par son maître, et le bonheur de sentir que son contractant tenait tout de même à lui. Malheureusement, la fierté du démon l'emporta et quand il dut se redresser pour que Ciel lave son dos, quelques gémissements de rage retentirent.

Ciel : Sebastian ?!

Le maître cessa tout mouvement, ayant peur d'avoir fait mal au démon. Mais celui-ci n'arrivait plus à cacher sa douleur et sa honte.

Sebastian : Je suis... pathétique.

En colère, le comte jeta son gant à la figure du démon.

Ciel : C'est tout ?! Tu es blessé ! Tu craches du sang, ne tiens même plus assis et tu te trouve pathétique ? C'est la seule chose qui t'inquiètes ??!!!

Sebastian avait baissé les yeux, sachant bien que son maître avait raison. Il tenait à peine sur ses bras. Cependant, le ton tremblant de son contractant le surprenait. Il se crispa alors en sentant son maître le prendre dans ses bras. Le démon retenait son gémissement de douleur face à sa position, et ses yeux s'ecarquillèrent par la surprise.

Sebastian : Monsieur...

Ciel : Je ne supporterai pas de te perdre Sebastian. Regarde-toi deux minutes. Je t'en supplie laisse-moi m'occuper de toi, repose-toi et redeviens normal.

Sebastian : Monsieur...

Ciel s'était redressé, avait rageusement essuyé ses larmes, qui coulaient pourtant toujours, et avait récupéré son gant pour finir de laver son diable. Arrivé au niveau de la plaie, la main du comte se mit à trembler. Il avait peur de faire mal à Sebastian, et celui-ci attrapa doucement la main de son maître pour écarter le gant.

Sebastian : Monsieur... Laissez.

Ciel : Mais...

Sebastian : Vous en avez déjà... fait beaucoup. Laissez.

Ciel : Pourquoi tu ne guéris pas ? POURQUOI ?!

Sebastian : La faux de la mort... est mortelle même... pour les démons. Mais regardez... l'infection disparaît... déjà.

Le comte leva légèrement les yeux et vit que son majordome disait vrai. La plaie était redevenue propre, laissant seulement une profonde entaille qui se refermait doucement. Sans prévenir, le jeune homme se laissa tomber par terre les mains crispées sur le bord de la baignoire. Il s'attendait à subir un choc au niveau des jambes, mais le démon l'avait rattrapé à temps comme toujours.

Il fallut un peu de temps à Sebastian, mais une fois habillé, il s'occupa à son tour de laver son maître. Ciel protestait, mais le démon ne l'écoutait pas. Une fois mît en pyjama, Sebastian vint le border, mais il était épuisé, et Ciel lui demanda de se reposer. Alors Sebastian acquiesça et partit se coucher lui aussi.

Il était 1h16 du matin lorsque le comte se réveilla en sursaut à cause d'un cauchemar. Il avait rêvé que son démon ne se réveillait plus jamais. C'est tremblant de peur que le jeune homme se leva pour monter à l'étage des domestiques.

De son côté, alerté par la peur de son maître, le démon encore gravement blessé se relevait tant bien que mal, enfilant une robe de chambre pour aller voir son maître. Il allait ouvrir la porte quand celle-ci laissa la place au garçon.

Sebastian : Monsieur ?! Que faites vous... ici ?

Le comte ne put retenir un sanglot de soulagement et couru serrer contre lui le corps du démon. Ce dernier surpris ne bougeait plus.

Ciel : J'ai fais... Un horrible cauchemar.

Sebastian : Allons monsieur. Ce n'était qu'un ma... mauvais rêve.

Ciel : Tu as encore mal ?

Sebastian : Ce n'est rien.

Ciel : Soulève ton haut.

Sebastian : Monsieur...

Ciel n'attendit pas et s'exécuta à la place du démon. Sa plaie formait une croûte déjà en cours de cicatrisation par endroit. Ciel, sans vraiment se rendre compte de son geste, passa ses doigts dessus, faisant frissonner le corps du démon. Sebastian se retenait de ne pas gémir suite à ce geste.

Ciel : Tu vas mieux. Tu vas mieux.

Sebastian : Oui monsieur.

Ciel : Je veux dormir avec toi.

Sebastian: Vous êtes sûr que vous allez bien my Lord ?!

Ciel : Oui. Je vais bien tant que tu vas bien.

Sebastian : Monsieur. Je n'ai qu'une place... dans mon lit. De plus vous ne savez pas ce que vous...

Ciel : Je t'ordonne de me laisser dormir avec toi.

Le démon écarquilla les yeux de stupeur, mais ne dit rien et laissa son maître aller s'allonger dans son lit. Sebastian était encore faible, et après une pique de Ciel, il vint se recoucher, plaçant sans le vouloir sa main sur sa blessure. Le comte monta instinctivement la sienne pour toucher au même endroit la peau du diable qui frissonnait de nouveau. Le comte se redressa en sentant la cicatrice sous ses doigts, étonné.

Ciel : Tu as une cicatrice ?

Sebastian : C'est une blessure de faux de la mort monsieur, alors oui. Il va falloir du temps pour qu'elle parte définitivement.

Ciel : Tante An disait qu'il fallait masser les cicatrices pour que ça parte plus vite.

Sebastian : Monsieur, vous devriez dorm... Aah~...

Le jeune homme qui avait entreprit de masser la plaie se figea en entendant le bruit fait par son domestique. Sebastian était aussi gêné qu'excité, et ses yeux commençaient à luire alors que le corps de Ciel réagissait étrangement au son du démon. Prit d'une violente envie, et sans réfléchir plus que ça, le jeune noble se rapprocha de son majordome, et passa ses deux mains sur sa peau, descendant vers sa ceinture.

Sebastian : Oh~... My Lord... Vous devriez arrêter. Vous êtes choqué pour le moment, et vous souhaitez de la chaleur, mais demain ce ne sera plus la même chose.

Ciel : J'ai eu tellement peur. J'ai cru que tu allais... Tu es à moi Sebastian, et je t'interdis de mourir, c'est un ordre.

Le démon attrapa les mains douces de son maître et le repoussa loin de son corps devenu chaud. Il faisait un effort énorme pour ne pas sauter sur son contractant, mais il était réellement amoureux du jeune homme, et il était hors de question de le prendre sans son consentement réel.

Sebastian : Ne dîtes pas de telles choses. Vous devriez dormir monsieur.

Le comte, énervé par la distance que maintenait le démon, se leva d'un coup pour se placer à califourchon sur lui. Il s'assit sur le bassin de l'homme, et les deux se retinrent de gémir, cependant, Ciel avait bien sentit qu'il faisait beaucoup d'effet à la créature.

Ciel : Tu ne me vois que comme un enfant qui ne sait pas ce qu'il fait. Peut-être que j'ai un corps d'enfant, mais tu sais bien que la vie a fait de moi un homme trop tôt.

Sebastian : Monsieur...

Ciel : Si j'ai eu peur, c'est parce que... parce que... je... t'aime... Sebastian.

Le jeune homme rouge de gêne ne regardait plus le démon dorénavant, et celui-ci avait les yeux écarquillés et luisants d'envie et de luxure. Il allait répondre à son maître quand celui-ci se pencha sur le démon, pour finalement lui offrir son tout premier baiser, simple et chaste, mais ô combien délicieux. Le démon perdit totalement le contrôle et inversa leurs positions, respirant déjà difficilement à cause de sa blessure.

Son visage était à quelques millimètres de celui de Ciel, et il l'observa un petit moment, avant de fondre délicatement sur sa proie. Lèvres contre lèvres, les deux futurs amants gémirent de concert, savourant la saveur de l'autre. Le démon se décolla, laissant son maître reprendre son souffle, et l'embrassa, sur la joue, le front, la paupière, le caressant de ses mains gantées. Ciel sentait dans son cou, sur sa mâchoire, le souffle saccadé de son majordome. Il réalisa alors que même avec son asthme, il ne respirait pas si mal. Sebastian en attendant, descendait ses baisers dans le cou du comte, lui provoquant des soupirs de plaisirs.

Ciel : Arrête Sebastian. Pas plus loin que des baisers.

Sebastian : Jeune maître, je vous veux.

Ciel : Tu n'es pas en état. Pas maintenant.

Le garçon tenta d'arrêter Sebastian, mais celui-ci raffermit sa poigne et continua, ignorant son maître qui commençait à se débattre. La peur gagnait le comte, Sebastian ne l'écoutait plus du tout. Il se mit à gesticuler et frapper le démon, mais cela ne fit que l'énerver d'avantage et Sebastian plaqua violemment son maître au matelas, lui cassant le poignet. Sans aucune douceur, il embrassa le comte, et passa une main sous sa chemise de nuit. Ciel, inondé par la douleur, mordit la lèvre du majordome, commençant à pleurer, les souvenirs refaisant surface. À contre-coeur, le jeune homme frappa finalement la cicatrice du démon qui se recula, plié en deux, retenant un hurlement de douleur.

Il fallut un moment pour que la douleur parte, et que le diable reprenne ses esprits. Il dévisagea le comte qui pleurait à chaudes larmes. Ciel recula apeuré quand Sebastian tenta de revenir vers lui, et le démon, comprenant ce qu'il venait de faire se précipita à l'extérieur de sa chambre, cachant sa douleur et ses larmes à son amour.

Ciel était recroquevillé dans le lit de Sebastian, tenant son poignet en pleurant. Les larmes finirent par passer et le garçon réalisa alors que Sebastian était partit. Il se leva et se mit à le chercher dans le manoir, partout, mais aucune trace de l'être qu'il aimait. Il chercha dans le parc, mais rien non plus. Le garçon se dirigea vers la cuisine, meurtrit, tenant toujours son poignet, et passa devant la porte de la cave.

Ciel : Bon... Dernière chance.

Sans lumière, le jeune homme descendit à taton, très lentement. Il arriva dans le couloir et tendit l'oreille.

Ciel : Sebastian ? Tu es là ?

Le jeune homme avait peur du noir, et se sentait faible dans ce sous-sol, seul. Un bruit de sanglot parvint alors jusqu'à lui. Il se dirigea lentement et silencieusement vers la source du bruit et entra dans la grande cave à vin. Au milieu de la pièce, Sebastian était renfermé sur lui, pleurant silencieusement. Ciel s'approcha sans faire de bruit toujours, et pris dans ces bras le démon, qui releva la tête surprit.

Ciel : Je ne t'en veux pas. Ce n'est rien.

Sebastian : Monsieur...

Le comte passa devant le majordome pour le prendre dans ses bras, retenant un hurlement de douleur suite au faux-mouvement qu'il venait de faire avec son poignet brisé. Après une étreinte forte de toute sa culpabilité, le démon lâcha son maître. Celui-ci se releva, ramenant contre lui son bras et protégeant sa main inconsciemment. Le démon remarqua alors la blessure et la fixa un moment, avant de relever ses yeux vers son maître dans une question silencieuse.

Ciel savait pertinemment ce que voulait dire se regard, mais il ne voulait pas que Sebastian s'en veuille. Il allait lui mentir et prétexter être tombé en le cherchant, mais sa bouche refusa de s'ouvrir. Quelque part au fond de lui, il ne voulais pas mentir au démon, et pensait que se serait un très mauvais commencement de ne pas lui dire la vérité.

Sebastian : Monsieur... Répondez-moi.

Ciel : Ce n'est pas grave Sebastian. Ce n'est qu'un poignet.

Le jeune homme était fier d'avoir dit la vérité au majordome, même s'il avait très peur de sa réaction. Le visage désolé du démon le fis douter d'avoir fait le bon choix, cependant, la créature le porta jusqu'à sa chambre et le soigna avant de le border en lui offrant un baiser sur le front. Le comte mourrait d'envie de rappeler son majordome et de dormir avec lui, mais il préféra le laisser sortir de la chambre pour lui laisser un peu de temps.

Le démon avait prit sur lui comme il pouvait, mais savoir qu'il avait fait tant de mal à son maître le rongeait de l'intérieur. Pendant toute la nuit, le majordome tenta d'oublier cet événement, mais au lever du soleil, la culpabilité était toujours fortement présente. À cause de sa blessure qui le faisait toujours souffrir, le majordome n'avait essuyé que la moitié de son travail habituel et il se sentait faible. Les autres domestiques avaient du plusieurs fois lui venir en aide pour finir le travail à temps, et Ciel l'avait bien remarqué.

Après le déjeuner que Bard avait servit, il monta dans son bureau et ordonna au démon de venir l'y retrouver. Dénué de toute volonté propre, le majordome arriva à contre-coeur dans la pièce, sans le moindre regard pour son contractant. Le jeune comte se leva et sans prévenir, souleva le gilet et la chemise du démon pour voir la cicatrice propre devant lui.

Sebastian : Monsieur... !

Ciel : Tu as toujours mal ?

Sebastian : Et vous ?

Le démon et son maître fixèrent le bandage sur le poignet du jeune homme, et les yeux du démon s'assombrirent encore un peu plus.

Ciel : Non, ton bandage me maintiens bien le poignet alors ça ne me fait mal que quand je force avec.

Sebastian : Comment ça ? Vous forcez avec ?

Ciel mis aussitôt sa main devant sa bouche, se rendant compte de ce qu'il venait de dire, puis reprit constance en réitérant sa question.

Sebastian : Oui, cela me fait toujours mal. Les blessure est refermée de l'extérieur, mais elle n'est pas totalement guérie.

Le comte voulu toucher une nouvelle fois la marque rosée, mais le main du démon l'en empêcha. Le jeune homme releva le visage pour lire toute le douleur dans les iris du démon. Ce dernier s'agenouilla alors devant son maître, en signe de soumission.

Sebastian : Notre contrat stipule que je dois vous protéger et ne pas vous faire de mal. Je l'ai brisé hier soir, j'ai faillis à ma tâche. Et je ne parle pas des sentiments que j'éprouve pour vous.

Ciel : Sebastian...

Sebastian : Si vous le souhaitez, vous pouvez m'infliger une punition exemplaire, ou mettre fin au contrat qui nous lie. Dans les deux cas, je ne pourrais m'y opposer, puisque j'ai déjà brisé notre promesse.

La main du comte se posa sur la joue du démon, dans une caresse si douce que le majordome ferma les yeux et appuya doucement sa joue sur les doigts fins. Ciel fit glisser doucement sa main le long de sa mâchoire pour la remonter ensuite dans les cheveux du corbeau. Il se rapprocha finalement du démon, qui avait toujours les yeux fermés, et posa délicatement ses lèvres sur les siennes, surprenant la créature. le comte se détacha alors et murmura à l'oreille de son majordome.

Ciel : Tu peux mettre fin au contrat si ça te permet de te sentir mieux, mais s'il te plait, reste.

Sebastian : Monsieur...

Ciel : Je t'aime Sebastian. Je t'aime tellement, je t'en supplie ne m'abandonne pas. Tu apprendra à te contrôler, et s'il faux plusieurs essais alors nous les ferons. Et moi, je ferai plus attention à toi, et je ne te forcerai plus à rien. Mais s'il te plait, ne pars pas.

Le démon prit son maître dans ses bras, et l'embrassa avidement, amoureusement. Ciel répondit au baiser et leurs langues se trouvèrent pour s'enlacer. Le corbeau laissa alors son maître reprendre son souffle avant de lui ré-offrir un chaste baiser.

Sebastian : Je vous aime aussi monsieur. Et je suis désolé. Je ne veux pas vous faire de mal.

Ciel : Si tu part je serait brisé à jamais.

Sebastian : Mais si je reste...

Ciel : Nous apprendrons à nous aimer ensembles. Tu sais ce que je veux. À toi de choisir si tu nous donne une chance.

Sebastian : Je suis un démon, un mâle, votre majordome, jamais nous...

Ciel : Mais tu seras aussi mon amour, mon mari, et mon égal !

Sebastian : Votre... Mari ?!

Le comte se mit à rougir fortement, détournant les yeux.

Ciel : Oui... Enfin, oui, si... Si tu veux aussi. Je veux dire, pas à l'église si tu ne veux pas mais...

Sebastian : Monsieur...

Ciel : Oui ?

Sebastian : J'aimerais beaucoup et vraiment être votre époux.

Ciel : Alors... Ça veut dire que... Tu restes ?

Sebastian : Je resterai à vos côtés jusqu'à la fin monsieur.

Le comte, fou de joie, fondu sur son majordome et l'embrassa une nouvelle fois. Quelques mois plus tard, les fiançailles entre Ciel et Elizabeth furent rompus, Ciel et Sebastian finirent par se marier, et leur promesse de rester ensemble jusqu'à la fin ne fut jamais rompue.

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