Siphaboy (Siphano x MrBboy45) -Folie
Je cours, seul dans les rues de Paris, je sais qu'il me chasse, qu'il veut ma peau, qu'il a soif de sang. Je ne veux pas qu'il me tue, je suis trop jeune pour mourir. Il a soif, trop soif pour qu'il ne me tue. Je n'arrête pas de courir, me frayant parmi ces gens pleins de vie, évitant les obstacles qui barrent ma route. J'arrive dans une impasse, et merde ! Il est juste derrière moi, je l'entends respirer de façon saccadé, il n'en peut plus. J'essaye de calmer ses ardeurs meurtrières, mais rien n'y fait : Bboy est toujours aussi inépuisable. Il me parle de Rainbow Six Siege, et commence à vociférer des insultes envers CodJordan23, ou encore Alfouille. Il est tenté de me mettre un coup de poing, mais je lui crie d'arrêter de revenir en arrière et de penser à nous.
Il se calme, mais est pris de convulsions. Un policier avec un taser l'a électrocuté, je me rue vers celui qui hante mes esprits et l'appelle désespérément à revenir à lui. Le policier me fait de me calmer, mais je suis hystérique, je ne veux pas quitter Bboy, je veux qu'il se batte avec ces fourres-merdes de policiers, je veux qu'il soit fort, mais il est comme tétanisé, électrocuté par ce taser de merde.
On l'emmène à la gendarmerie, le flic me dit que j'aurais très bien pu y passer. Mais ce que je veux c'est voir Quentin une dernière fois avant qu'il aille pourrir à Briarcliff dans une cellule pour bipolaire maniaco-dépressifs. Je veux sentir son parfum de miel, je veux voir ses yeux couleur caca, je veux voir ses cheveux noir de jais, je le veux avant qu'il ne parte. Malheureusement, ils ne me laissent pas le voir. Je vois la voiture de police partir loin, trop loin pour que je la rattrape. Furibond, je décide d'aller à la gendarmerie, pour voir mon bien-aimé. Deux ans qu'il consultait un psychiatre, deux ans qu'il prenait ces foutus médicaments, et quatre ans qu'il était avec moi. En quatre ans, il s'est dégradé, buvant trop de whisky, se taillant les veines et essayant de se sortir de la merde en dealant de la cocaïne. C'était pas trop le rêve dont je pensais, j'pensais qu'il avait arrêté toutes ses conneries, mais non, il ne prenais plus ses médicaments, sombrait dans la folie la plus totale.
Putain, Bboy, tu me manques.
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