Un OS demandé par @framboisette90 :) 

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Bien sûr je savais, je le savais que tu n'étais qu'un menteur. Pauvre moi, pauvre nous. Malgré tout, je t'aimais, je t'aimais à en crever, à te dire oui pour la vie. Pourtant tu n'étais n'étais pas chaud à passer la bague au doigt. C'est à ce moment-là que je t'ai répondu : 

« Tu ne m'aimes pas, tu ne m'as jamais aimé. 

- Si Nt, I love you. 

- Tu me l'as dit tant de fois que je n'y crois plus. » 

Putain, Dallas, pourquoi en est-on arrivés là? Tu partais le soir rejoindre quelques potes venus des États-Unis, des gens simples à mon humble avis, mais tu revenais à chaque fois bourré. Pas top les copains, j'trouve. Moi j'allais boire mon malheur chez mon ami Unster, ouais Unster n'est qu'un ami, mais tu le jalouse comme je jalouse certaines de tes connaissances. Mais tu vois, comment tu fais avec moi, comment tu joue avec moi, j'ai envie de me barrer chez Unstie et fondre en larmes devant lui, car je peux être sincère avec lui. Toi, tu n'es qu'un pur menteur, un pur manipulateur. Vas baiser le voisin, j'm'en fous. 

Toutes ces semaines à attendre un message lorsque tu allais voir ta famille en Arizona, tous ces soirs à te voir bourré, tous ces moments seul... Tout ça m'a marqué, et je ne peux plus vivre comme ça. Donc maintenant fais ta vie, moi j'fais la mienne. J'ai souffert, trop souffert pour souffrir encore une fois. Je suis malade d'amour pour toi, mais je vois que tu t'en fous, Dallas, tu t'en es toujours foutu. Tous ces sourires faux, toutes ces soirées arrosées chez Aypierre sans ta compagnie. Tu te foutais de moi et de mes amis, de mes vrais amis, ceux qui ont réussi à me faire assumer mon homosexualité. 

T'es un pauvre con, voilà c'que t'es, un pauvre con qui joue avec les sentiments. Pourtant moi je n'y voyais que du feu, je croyais que tu m'aimais, mais en fait t'étais juste un manipulateur de ce sentiment qui n'y est plus à l'intérieur de moi. Dallas, essaye de rattraper notre couple, car je suis prêt à te quitter. 

Quand tu verras cette lettre, je serais chez Unster. Lui me rassurera, me fera rire, calmera mon stress envahissant depuis que je suis avec toi. 

« I will not forget you » 

Voilà ce que tu m'avais dit : je ne t'oublierais jamais. J'avais pris ça comme un compliment, mais en fait j'ai compris. 

Tu m'avais quitté en disant cette phrase. 

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