Aynet - Mandala


J'étais tranquillement en train de  colorier des mandalas pour éteindre le stress qui m'habitait quand on sonna à la porte de mon appart'. 
Je ne répondis pas de suite, trop concentré sur ses fichus mandalas, mais mon visiteur insistait. Je pariai sur Bboy ou encore Seyhial qui avait besoin de câlins. 

J'allais ouvrir au bout de dix minutes de sonnette incessante. J'ouvris la porte et découvrit... 

Aypierre. Avec un bouquet de fleurs, des jonquilles précisément. Il tenait un livre de coloriage, à peu près le même que le mien. 

« Salut, Pierre. 

- Yo ma poule, ça va bien ? me répondit-il 

- Ça va bien et toi ? 

- Bah écoute, ma femme m'a quitté pour une fille, donc j'avais besoin de réconfort.

- Entre. De suite. » 

Il fit un pas et vit mon activité avant qu'il n'arrive. 

« Toi aussi tu fais des mandalas pour éviter le stress envahissant ? » me fit-il avec un clin d'œil. 

Je ne lui répondis pas, préférant lui demander s'il voulait boire quelque chose. 

« Un verre de vin rouge si t'as, ou alors une bière 

- Alors ce sera une bière ! » lui répondis-je. 

Qu'il était beau avec son t-shirt creepy, son jean taillant ses formes généreuses et ses baskets Nike. Je le regardai pendant dix bonnes minutes avant qu'il me lâche un « qu'est-ce qu'il y a ? » . Je pris mon temps en décapsulant la bière, je ne voulais pas me retrouver face à face avec lui. J'étais bien trop timide pour lui dire que je l'aimais, que j'aimais sa façon de faire, d'être direct, de me réconforter quand ça n'allait pas bien. 

Maintenant je devais faire de même : le réconforter car sa pute de femme était allée voir ailleurs. 

Je revins au salon, deux bières à la main. Aymeric regardait mon coloriage. 

« Alors comme ça t'es stressé ? 

- Non juste ennuyé par cette putain de journée de merde. 

- T'aurais pu venir chez moi. 

- La flemme de prendre le métro. » 

Il but une gorgée de bière, puis me fixa de ses yeux bleu océan. Je ne savais pas quoi faire. Gêné par sa fixation sur moi, je rougis. Je sentais le chaud me montait à la tête. Putain, Aze qu'est-ce que tu fous ? Lève - toi et embrasse-le ! Qu'est-ce que tu attends ?! Tu crois qu'il t'aime ? Qu'il aime un homme comme toi ? Petite nature va ! 

Alors c'est lui qui se leva. 

« J'ai besoin d'un câlin, Aze. » 

Alors je me levai aussi, et je le serrai dans mes bras. Puis, sans que je sache pourquoi, je levai la tête et il posa ses lèvres si fines sur mes grosses lèvres. Le baiser dura cinq minutes. Puis il se rassit à côté de moi cette fois, et demanda s'il pouvait rester dormir. 

« Y'a pas d'problèmes» 

Oh Aze, pourquoi tu parles comme ça ? Pourquoi être aussi froid avec celui que tu adules depuis 5 ans ? 
Il m'embrassa, me détendant en plus. 

Dès ce jour, les mandalas ne servait plus à me détendre, mais à jouer avec Aypierre. Celui qui allait le plus vite avait droit à dominer l'autre. Le plus souvent c'est Pierre qui gagnait. Il me chevauchait comme un cheval. 

C'est alors que je compris : notre passion pour les jeux vidéos et coloriages nous avait rapproché. 
J'étais le plus heureux des hommes. 

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Voilà pour ce premier OS qui est un peu niais je l'avoue. 

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