J'ai essayé

Vraiment très long... J'avais de l'inspiration!

Après des mois d'absence durant lesquels elle se demandait si Coulson voudrait qu'elle revienne, elle s'était enfin décidé. Rentrant à la base, elle avait espérée qu'il soit heureux de la revoir, ou peut être juste... émotionnel. Mais rien. Nada. Niet. Il avait hoché la tête et s'était replongé dans ses papiers. May avait été énormément déçue et blessée. Malheureusement, ce n'était pas sa dernière surprise...

Plus tard dans la journée, en entrant dans le "salon", elle avait aperçue une femme qu'elle n'avait jamais vu avant. Elle plissa les yeux pour mieux la détailler et c'est alors qu'un détail la choqua. Le bras de Phil était sur sa taille. Le bras de son Phil était posé sur la taille d'une autre femme . Coulson leva les yeux et vit May. Il hocha la tête en sa direction avant de se pencher et dire quelque chose à la femme. Ils se dirigèrent vers elle. 

-Bonjour. Je suis Rosalind Price. Directrice du ATCU. Dit la femme, beaucoup plus sophistiquée et chic que May, qui ne portait que des jeans noirs, un chandails noirs et des bottes en cuir, noires. 

-Melinda May. Dit-elle en lui serrant la main. May jeta un regard vers Phil qui se contenta de tourner le sien vers un autre coin de la pièce. 

-Ce n'est pas tout, il faut que j'aille défaire mes valises! Tu viens m'aider, Phil? Dit Price

-Bien sûr. Je te rejoins.

À peine l'autre greluche partie, Coulson tira May jusqu'à la salle d'entrainement, vide à cette heure. 

-J'aimerais que tu sois sympathique avec Rosalind... Pour moi. 

-Si telles sont vos ordres, Directeur. Dit Melinda, la voix la plus froide possible. 

Elle quitta la salle pour se diriger vers sa chambre à grandes enjambées, pour ne pas craquer en public. À peine la porte fermée, elle s'effondra sur le sofa, la tête entre les mains. Ce n'était pas du tout comme ça qu'elle avait prévu son retour. May avait attendu longtemps que Phil lui avoue qu'il ressentait quelque chose pour elle... Quand elle en avait eu mare, elle avait donné une dernière chance à Andrew. Quand ce dernier avait disparu de la surface de la terre, Melinda avait décidé de revenir, pour retrouver Phil. Son Phil. Mais voilà qu'à son retour, elle le trouvait avec une autre femme... Une femme cent fois meilleure qu'elle. Chaleureuse, démonstrative, belle, sophistiquée et surtout, ce n'était pas un monstre. Melinda ne pouvait que comprendre le choix de Coulson, même si ça faisait mal. 

Elle fut interrompue par Daisy, qui cogna à sa porte. 

-May? Je t'ai vu tantôt! Tu es là?  Dit-elle, la voix enjouée.

May essuya ses larmes et se leva. Elle ouvrit la porte et une tempête lui sauta dans les bras. 

-Je suis trop contente que tu sois revenue! 

May  serra ses bras autour de la jeune femme et souria. Daisy était sa protégée, son ange et sa fille de cœur. Sa fille et celle de Phil, lui souffla sa conscience. Cette fois, elle ne pus retenir ses larmes qui tombèrent sur les épaules de Daisy. 

-Who, Who May... Qu'est-ce qui se passe?  J'ai fais quelque chose? Je suis désolé... je n'aurais pas du te serrer dans mes bras... Coulson m'a

Melinda n'était plus capable d'arrêter ses larmes qui redoublèrent à l'entente du nom. 

-Ça à quelque chose à voir avec Coulson?  Avec la femme? Dit Daisy, la voix douce. Elle guida May jusqu'au sofa et s'assit à côté d'elle. 

-J'ai essayé de l'oublier, de donner une autre chance à Andrew, de m'éloigner de lui parce qu'il ne faisait rien. Ça n'a pas marché. Andrew m'a encore larguée puis quand je reviens, il est dans les bras d'une autre femme. 

-Coulson... Tu l'aime plus que comme ami, n'est-ce-pas?

May hocha simplement la tête avant de s'étendre sur le sofa. Bien qu'elle pleurait toujours, elle s'endormit rapidement. 

-Sa journée à dû être épuisante, se dit Daisy avant de quitter la chambre de son S.O. Elle se dirigea vers le bureau du directeur et entra sans frapper. Elle se figea au spectacle dont elle fut témoin. Coulson, Coulson dont tout le monde étaient certains qu'il était amoureux de Melinda May, embrassait Rosalind Price. Rosalind Price, celle qui était la chef d'une agence qui éradiquait les menaces, les inhumains.  Ils n'avaient pas remarqué son arrivé et ne le remarquèrent que lorsque Daisy laissa échapper un cri. Coulson s'écarta immédiatement de la femme et leva les yeux vers sa protégée qui déjà, reculait vers la porte et s'apprêtait à quitter le bureau. 

-Je hum... Désolé. Dit Daisy, avant de tourner les talons, essuyant rageusement les larmes qui menaçait de couler. 

-Daisy! Attend! Cria Phil avant de partir à sa poursuite. 

Il la trouva dans le salon, assise sur un des canapés, le regard dans le vide. Il fit sortir les autres agents de la pièces et s'assit à une bonne distance d'elle. 

-Daisy..je... 

-Non. Pourquoi? Pourquoi tu fais ça, Coulson? Que tu décide de passer à autre chose est déjà difficile, mais que tu choisisse une femme qui  nous extermine comme si nous étions des rats, ça c'est horrible. 

-Je... 

-Non. Tu me laisse terminer. May est dans sa chambre, dévastée parce que tu l'a accueillis comme si elle était Hydra alors que... Bon sang Coulson! Elle est partie, oui, mais elle est revenue. Pas pour nous, pour toi. Et toi, tu l'accueille avec une autre femme et comme si elle était une traître! Qu'est-ce qu'il se passe dans ta tête pour que tu réagisse comme ça? 

Bien qu'il sembla choqué par le manque de respect qu'elle lui montrait, il ne dit rien. Oui. Il avait été blessé quand elle était partie rejoindre Andrew. Oui, il avait essayé de trouver une autre femme qu'il aimerait autant qu'elle. Oui, il en avait marre qu'elle ne montre aucuns signes qu'elle était intéressée à pousser leur relation plus loin. Mais non, il ne pensait pas que son indifférence allait autant la blesser.  

- J'ai essayé, tu sais? De la détester, de ne plus l'aimer, de ne plus l'avoir dans ma tête en tout temps... Commença t-il.

-Et? Ça a marché. Tu es heureux avec une autre femme. Et ta meilleure amie est de retour. Tu devrais être content, non?

-Non. Justement. Rosalind est gentille, affectueuse et amusante mais elle n'est pas ma Melinda. Melinda... Oh seigneur... Qu'est-ce que j'ai fait... De toute façon, elle n'aurait jamais retournée mes avances... Ça aurait juste rendu notre relation malaisante. 

-Mais bordel, Coulson! Elle est partie à cause de ça! À cause que tu ne fais jamais rien! Elle est aller voir Andrew, oui, mais ce n'était pas parce qu'elle ne t'aimait pas! C'est parce que justement, elle t'aimait mais tu n'a jamais rien fait! 

Coulson resta figé à l'entente de ses paroles.  Melinda... l'aimait? Mais non... Elle était marié à Andrew... 

-Merde. Daisy, où est-elle? 

-Je ne pense pas que je devrais te le dire. Ni qu'elle aurait envie de te voir pour le moment... 

-Daisy, c'est un ordre! OÙ. EST. MELINDA MAY?

-Sa chambre. Mais elle dort. 

Coulson se précipita hors de la pièce. Arrivé proche des chambres, il fonça dans quelqu'un. Rosalind. 

-Ah! Te voilà! Je te cherchais! Tu...

Il ne s'arrêta même pas pour lui parler et continua son chemin. Arrivé devant la porte de May, il figea. Se décidant finalement, il entra sans frapper. Il la trouva sur son sofa, des larmes séchées  sur ses joues. Son cœur se fendit à ce spectacle. Il s'approcha du canapé et se pencha sur la femme. Il tendit la main pour essuyer ses larmes mais une main lui bloqua le poignet en lui tordant. Elle était réveillée, apparemment. 

-Coulson? Qu'est-ce que tu fais ici? Sa voix était froide et rocailleuse. comme si elle avait pleurée pendant des heures. 

Elle alluma la lumière et se leva, s'éloignant de lui  le plus possible, se dirigea vers le fond de la pièce. Il la détailla. Elle avait perdu du poids et avait les yeux rouges. 

-Melinda...Je suis...

-Si tu viens me dire que tu es désolé, tu peux partir rejoindre la parfaite Rosalind Price. Je n'ai pas besoin de ta pitié, Phil. 

-Je... Melinda. Tu n'es pas bien... Daisy est venu me parler. 

Melinda se sentit trahie, une fois de plus, par quelqu'un qu'elle aime. C'est la dernière fois qu'elle s'ouvrait à quelqu'un, qu'elle se montrait faible devant quelqu'un. 

-Et qu'est-ce qu'elle t'a dit? Elle t'a donnée sa bénédiction? 

-Non. Elle m'a... remis les idées en place, si on peut dire ça comme ça. Melinda, je suis désolé de... Non, écoute moi! Je suis désolé de ne pas t'avoir montré plus tôt ce que tu représentais pour moi. Laisse-moi une chance de le faire...

-On est amis, Phil. J'ai très bien compris ça. Pas besoin de t'excuser parce que tu aime une autre femme! Je suis correcte avec ça.

-Justement, on n'est PAS amis. On est plus que ça. On l'a toujours été et tu le sais. 

-Oui. On est meilleurs amis. Toujours là l'un pour l'autre et bla, bla, bla. Je te l'ai dit: je suis correcte avec ça. On a pas besoin de...

Coulson posa doucement ses lèvres sur celles de Melinda. Des papillons firent immédiatement apparition dans son ventre alors qu'elle lui retournait le baiser. Le baiser était en même temps doux, violent et passionné. Ils ne s'écartèrent que lorsque l'air vint à manquée et même à cet instant, leur têtes étaient l'une contre l'autre. Phil reposa ses lèvres contre les siennes avec un soupir satisfait. Il se détacha après un bout de temps et la serra dans ses bras.

-Ça fait 30 ans que je rêve de faire ça... Je t'aime Lin...

-Ça fait 30 ans que je rêve que tu fasses ça... Je t'aime aussi, Phil. 

- Enfiiin! 

Coulson et May se retournèrent vers la porte pour voir Daisy et Jemma dans le cadre de porte. Ils baissèrent la tête et n'ajoutèrent pas un mot.  Les deux jeunes agentes fermèrent la porte et partirent en gloussant. 

-Je suis désolé, Mel... Je n'aurais pas dû douter que tu allais revenir... Je pensais que tu allais rester avec Andrew...

-Il m'a larguée avant de disparaître de la surface de la terre. 

-Il ne voit pas ce qu'il perd. J'aurais dû savoir que tu allais revenir... Tu reviens toujours. Je t'aime Melinda, n'en doute pas. 

-J'ai peut être besoin d'une preuve... Dit-elle, un sourire au visage.

Il posa à nouveau ses lèvres sur celles de la femme qui souria sur ses lèvres. Il brisa le baiser et mis sa tête dans le cou de May, respirant son odeur de jasmin et de thé vert. Seigneur qu'il aimait cette femme. Après un certain temps, il se détacha d'elle.

-Je dois aller m'occuper d'un énorme problème qui m'attend dans mon bureau... Tu veux venir? Dit-il. 

Elle hocha la tête et lui vola un autre baiser qui lui donnait envie d'arrêter le temps et de rester avec elle à jamais. Il se dirigèrent vers le bureau du directeur où ils ne trouvèrent absolument personne ni rien, à part une lettre qu'il ouvrit. Melinda lu la lettre par-dessus l'épaule de Phil, faisant exprès pour se coller à son dos. 

Au revoir Phil. J'ai entendu ta conversation avec l'Agent Johnson. Je ne suis pas fâchée, blessée, mais pas fâchée. Melinda May a toujours été la bonne, de toute façon. J'espère que vous serez heureux ensemble. On va probablement devoir collaborer encore mais je n'irais pas.  

Rosalind Price

-Et bien... Un problème réglé.  Maintenant, il en reste un important, Phil...

-Quoi? 

-Cette journée m'a donnée des cauchemars... Je ne serais pas capable de dormir seule... Tu veux m'aider?

-Avec plaisir! Dit-il avant de l'embrasser. 


À partir de ce moment, Coulson et May étaient comme de vrais parents en couple pour Daisy, Lincoln, Jemma et Fitz. Ils l'étaient avant, mais maintenant, Melinda May avait cette étincelle dans les yeux qui la rendait encore plus belle et douce. Plus calme, attentive et surtout, plus démonstrative. Coulson, lui, était heureux. Purement heureux, avec la femme qu'il a toujours aimé et ses trois enfants de cœur. Ils étaient une drôle de famille, mais une vraie famille. 

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Crapule11 

2020 mots 

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