Conord avait le cœur déchiré.

Ce n'était qu'une balle. Qu'un tire. Qu'une pression sur la gâchette. Mais conord n'en était pas capable.

Une main se posait sur son épaule tremblante sous le poid de l'arme. 

"Fils, j'attend.

La poignée n'avait rien de deliquat : elle serrait le bras du jeune homme comme on sert sa conscience a deux main pour ne pas qu'elle nous échappe. Ce qui était trop tard pour le père de famille.

Des sueurs froides parlaient sur le front de conord. Il ne pouvait pas. Ce n'était qu'une personne, qu'une misérable femme, du rang inférieur, sans aucune importance. Vulnérable et a genoux devant lui. Il ne pouvait pas. 

'' je- père, je... Je n'en suis pas capable.

Une gifle. Forte, bruyante, sans pitié.

'' j'attend !

Pourquoi criait-il ? Que lui avait-il fait ?

Il lui arrachait le pistolet des main. Sans douceur : ce mot n'existait plus.

Il visait. Conord le voyait, les yeux ecarquillés, mais ne pouvait rien faire. 

Puis le doigt de son père s'enfonça sur la gâchette. La femme ferma les yeux, ou les ouvrir grand, conord ne voyait pas. 

Il se jetait entre la femme et lui, son si funeste père. 

La balle le ceuillit, le sang gicla. La douleur fuya une bonne fois pour toute ce corps déjà sans vie depuis longtemps.

Conord avait le cœur déchiré, et pour de vrai cette fois. Un joli trou, parfaitement rond, une petite balle logée dans sa poitrine pourrie.