Il lui avait offert des fleurs.

Des petites fleurs, délicates, jolies, comme la peau d'une femme amoureuse. 

Il lui avait offert des fleurs. 

Glissées dans un joli vase en porcelaine, aussi fragile que l'amour d'un homme. 

Il lui avait offert des fleurs, qu'elle sentait des qu'un passait a leur coté ; elle s'arrêtait (doucement), se penchait, et inspirait leurs jeunes parfums enjôleurs.

Puis elle repartait, les paupières encore closes de ses inspirations estivales, le cœur lucides, les pensées claires. 

Il lui avait offert des fleurs. 

Il était allé, un mardi ou un mercredi, un après midi, où il faisait froid, dans un boutique de fleuriste et avait demandé « un bouquet d'été à offrir à une bien jolie fleur ». 

Il détestait l'hiver, il admirait cette femme. 

Il aimait par dessus tout lorsque les opposés se rencontraient, lorsque deux rives s'enlaçaient pour ne former qu'un seule colline. 

Il détestait l'hiver, il aimait cette femme. 

Cette femme qui aimait les fleurs et, (il l'espérait) son cœur amoureux. 

Rassurez vous, elle adorait ses fleurs.