Papa Law et Papou Kidd

Hey ! Alors, juste avant les indications habituelles, avant le one shot, il me semble important d'aborder un point qui bouleverse nos quotidiens. Je parle bien entendu de notre cher ami virus, le Covid-19. Je vais vous faire le même baratin que tous nos médias et autres, mais par pitié, faites très attention  vous. Je connais peu de personnes sur cette plateforme, certes, et je sais que la plupart des visiteurs de mon recueil sauteront ce passage, mais pour le bien de tous, prenez soin de vous, avant tout. Votre santé sauve les autres et empêche l'avancée de cette saloperie. Le mieux, c'est de suivre les recommandations de sécurité, bien qu'elles soient abominablement chiantes, pour qu'on en soit sauvegardé.

Qui me lira, si on est tous malades ? ; )

Bref, après je n'apprends rien  personne et mon but n'est certainement pas de faire la morale.

BON ! Fini les nouvelles déprimantes et c'est parti pour les infos habituelles. DONC, c'est un U.A tout cute. Attention aux diabétiques, le surplus de guimauve présent dans ce récit peut être dangereux. C'est un Kidd x Law et ils sont papas ! Oh et à coup sûr, Kidd est ooc, désolée...

Sur ce, bonne lecture !

"Waaaaahhh !!!"

Dans son lit, Eustass Kidd se réveilla en entendant les pleurs dans la chambre d'à côté. En grognant, il tapota la place de son compagnon, peut-être encore endormi contre lui, s'assurant de sa présence. Vide. À l'évidence, il devait être avec le petit  à essayer de le consoler de sa crise nocturne... 

Le rouquin bailla, se leva en se frottant le visage, chassant ainsi les dernières brumes de sommeil, se mit un jogging sur son corps nu, cachant sa virilité, et sortit de son cocon qu'il partageait qu'avec son compagnon, à quelques exceptions près. Il se dirigea vers la pièce où se trouvait celui qui partageait sa vie depuis un peu plus de dix ans , ainsi que les cris, qui avaient ostensiblement redoublé.

"Papou ?" 

Le dit "papou"se retourna et aperçu dans la pénombre du couloir, leurs fils aînés, des faux jumeaux, serrés l'un contre l'autre. Le petit garçon blond était derrière le brunet, la queue de son loup en peluche dans la bouche. Le second garçonnet était encore dans un état second, pas tout  fait réveillé, voir même pas du tout, mais il tenait fermement la main de son frère dans la sienne. Le père de 29 ans s'accroupit, ouvrit ses bras et ses petits anges se précipitèrent contre le torse musclé et rassurant de leur papa.

"Ace, Sabo, pourquoi vous êtes réveillé ?

- Y'a Lu' qui pleure..." 

Pas faux, pensa l'adulte. L'homme aux nombreuses cicatrices embrassa leur front et leur dit, avec le plus de douceur possible :

"Allez dans notre chambre, Papa et moi, on va s'occuper de Luffy, okay ?"

Les enfants de 3 ans hochèrent la tête et partirent dans le "sanctuaire" de leurs parents. Le mécanicien, lui, se dirigea dans la chambre du plus jeune de ses fils, où les cris s'étaient légèrement atténués. Il entra dans la pièce décorée d'une multitude d'accessoires pour nourrisson, et vit son partenaire, le petit être contre son buste mâte, entrain de le bercer calmement, bien que des sanglots absolument déchirants soient encore entendus.

Trafalgar Law remarque la présence du mécanicien et eût un soupir de soulagement en le voyant. Le brun était épuisé. Depuis un certain temps, il enchaînait les nuits blanches à l'hôpital, à cause d'un accident de bus qui avait fait plusieurs blessés. Tout le personnel chirurgical avait été mobilisé, dont lui. Son corps était  bout de force. Il avait plus la vingtaine lui !

Le cadet des deux hommes enlaça contre lui le chirurgien et le petit bambin aux grands yeux noirs, qui se calma instantanément apaisé de savoir ses deux parents près de lui. La respiration précipitée du petit ange s'adoucit et son visage devenu tout rouge après avoir hurlé, repris une couleur normale. Le trentenaire murmura :

"Il s'est calmé..."

Alors que l'homme de 31 ans caressait du bout des doigts le front du poupin, Kidd souleva le noiraud dans ses bras et le porta comme une mariée, avant que son aimé ne puisse s'y attendre. Le tatoué voulut protester, mais il se ravisa, finalement. D'une, parce que sa fatigue était tellement importante qu'il n'avait plus la force de marcher et de deux, car le nourrisson avait élu domicile sur sa poitrine couverte de tatouages, et ce dernier gazouillait faiblement, faisant sourire le métisse.À la place, il laissa son visage reposer contre le poitrail de son rouquin préféré. 

"Au fait Law,  Ace et Sab' se sont réveillés et je les ai envoyés dans notre chambre. Ça les rassure, ils ont l'impression d'être plus avec nous."

Le médecin hocha mollement la tête, complètement K-O, ce qui fit rire le rouquin, se moquant gentiment de son compagnon, qui grommela un "crétin", bien sentis.

Rapidement les trois individus regagnèrent la chambre parentale et les yeux pourpres du mécano s'attardèrent sur les deux formes se dessinant sous l'épaisse couette blanche, leur respiration calme créant le soulèvement et l'abaissement de l'édredon. Sans bruits, Eustass s'approcha du lit, déposa Trafalgar sur le matelas et prit le petit corps menu de Luffy contre lui, ce dernier ayant fini par s'endormir sur le thorax qu'il avait investi quelques secondes plus tôt. Un chuchotement à peine audible se fit entendre, rompant le silence installé dans la pièce :

"Papou ?

- Oui Sabo ?"   

Le garçon aux cheveux d'or était toujours réveillé et n'avait pas lâché un seul instant la main de son jumeau.

"Ace y c'est endormi. Je peux faire dodo ici, aussi ?

- Bien sûr mon ange, mais je vais mettre Lu' entre ton frère et toi, ça ne te dérange pas ?

- Non ! Même si il pleure, j'adore Lulu'!"

Kidd eut une risette affectueuse et posa le bébé entre ses deux aînés. Sabo se pencha immédiatement vers le nourrisson et fit un bisou sur le crâne garni de fins cheveux ébènes. Il donna un deuxième baiser sur la joue piquetée d'une multitude de taches de rousseur de son alter ego et se recoucha dans le matelas tout moelleux. Le jeune garçon se blottit contre les corps de ses frères bien-aimés et demanda, toujours à voix basse :

"Papa dort aussi ?

- Pas encore, mais pas loin, Sab'."

La voix grave et paisible du tatoué lui répondit et le petit ange dit alors :

"Alors bonne nuit, Papa et Papou, je vous aime trèèèèèèèès fort !

- Nous aussi, on vous aime trèèèès fort, tes frangins et toi."

L'enfant encore éveillé ferma les yeux et sourit comme le bienheureux qu'il était. En moins de deux minutes,  il s'endormit, le rictus joyeux toujours imprimé sur les petites lèvres. Caressant les cheveux blonds comme le blé, Eustass se rappela. Obtenir cette vie de famille n'avait pas été facile...

Les procédures d'adoption pour obtenir le droit d'être pères, d'avoir des fils, avaient été un véritable calvaire. Du fait que Law et lui soit ensemble, du fait qu'ils soient deux hommes, du fait que la société était encore très frileuse par rapport aux relations homosexuelles, on avait voulu leur retirer ce droit... Ça avait été beaucoup de combat, de douleurs, de questions, de pleurs, de rêves et d'espoirs... Mais la récompense, à la fin de cette bataille sans merci qu'ils avaient finis par gagner, était la plus merveilleuse qui soit.

Encore aujourd'hui, certes, la difficulté était toujours là. Les crises nocturnes de Luffy, la narcolepsie d'Ace, l'asthme de Sabo... Mais ce n'était rien à coté de ce bonheur constant qu'il ressentait. Oh, qu'il aimait ses diablotins et son beau chirurgien. Jamais, au grand jamais, il ne vendrait ce  paradis, même pour tout l'or du monde...

Un baiser sur son épaule albâtre le fit sortir de ses pensées et de ses souvenirs. Le rouquin se tourna vers l'homme de sa vie qui l'embrassa de nouveau, cette fois-ci sur les lèvres. D'une voix douce, mais exténuée, il lui dit :

"Il est tard, Eustass. Faut qu'on dorme, je suis mort... Allons nous coucher." 

Le balafré lui offrit un sourire, et répondit positivement à la requête. Les deux adultes se mirent sous le duvet, le métisse enveloppant Sabo de son corps, et le mécano fit de même avec Ace. Leurs mains se rejoignirent et s'enlacèrent avec force, démontrant, inconsciemment, le lien fort et indéfectible qui unissaient le médecin et le mécanicien. Sans se lâcher une seule seconde, ils s'endormirent paisiblement s'aimant et aimant de tout leur être les trois petits rayons soleils qui illuminaient leur vie.  

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