Fury
Hey ! Je reviens assez vite pour un mini one shot (genre, il est vraiment tout petit), mais j'espère qu'il vous plaira.
Pour la petite anecdote, je passais une journée absolument merdique et, de colère, j'ai pondu cet écrit. Après une relecture je le trouvais pas si mal et j'ai décidé de le poster, après une réécriture.
Je reprécise, si vous voulez que j'écrive sur un couple pour vous, faites-en moi la demande dans les commentaires ou en message privé. Aussi, je suis ouverte à toute critique, bonne ou mauvaise, pour pouvoir m'améliorer, vu que mon but est d'offrir les meilleures histoires possibles pour que vous passiez un bon moment à me lire.
Sinon, ce n'est pas joyeux et c'est un Zoro x Sanji et un Zoro x Usopp. L'histoire se passe dans le même univers. Aussi, le langage est particulièrement fleuri... En espérant que cela vous plaise.
Sur ce, bonne lecture.
La colère me brûle la poitrine comme jamais. J'ai envie de hurler, de détruire, de faire de sa sale gueule de gentleman à la con un putain de carnage !
Je le vois embrasser cette salope rousse qu'est Nami et cette espèce de salaud semble en retirer un énorme plaisir, plus que lorsque c'était moi qu'il embrassait... Je te hais, je veux te buter, je veux te faire le plus de mal possible.
Connard, ordure, va te faire foutre espèce de charogne aux sourcils enroulés ! Crève, crève, crève et re crève !
Merde, je t'avais donné toute ma confiance, tout mon cœur que je savais trop fragile pour ce genre de relation. Tu m'avais promis que tu y ferais attention ! Menteur ! T'as brisé ta promesse comme ce putain de cœur fait en verre !
Je décide de m'en aller de la cuisine dans laquelle je venais d'entrer, juste pour être avec lui, qu'on soit un peu ensemble, tous les deux. Ils ne m'ont même pas remarqué, cette bande de trou du cul, trop occupés à se nettoyer les amygdales. Mes mains tremblent de colère.
Je me retiens de toutes mes forces pour ne pas revenir dans cette pièce et de les trancher en deux. Cette garce d'abord, lui ensuite. Je retourne en vitesse grand V dans la vigie et tape comme un cinglé les murs en hurlant, toute ma rage, ma tristesse, mon dégoût, ma saloperie de désespoir qui m'étouffe, me noie aussi bien que l'océan.
Je ne m'arrête pas de frapper le bois, même quand mes poings saignent, même quand des échardes pénètrent ma peau, même quand Usopp, alerté par les bruits de coups, essaie de me retenir. Bordel, dégage !
"Zoro ! Zoro, bordel arrête !"
Il me maintient du mieux qu'il peut, contre son corps fin, alors que je rue pour me dégagger de sa prise. Je vais lui foutre une baffe s'il continue à me retenir !
"Lâche-moi !
- Non, tu arrêtes de te faire du mal, pour commencer !"
Je me retourne vers lui, lui attrape la gorge d'un mouvement vif, et commence à serrer.
"Fous-moi la paix !
- Ho... Hors de ques...tions..."
Il suffoque, et il finit par agripper mes cheveux, conscient que je serais capable de le tuer. Il tire comme un malade mes mèches vertes, dans le but de me faire lâcher prise. Cette douleur, bien qu'infime, me fait réaliser que...
Que... Que je fais du mal à mon nakama... Que je l'étrangle, alors qu'il n'a rien fait. Horrifié, j'enlève brusquement mes mains de sa gorge, ou une marque rouge se dessine déjà. Il tousse, essaie de reprendre sa respiration, sifflante et moi, je m'écarte de lui. Je suis toujours dans une rage folle, mais je ne veux pas faire de mal au sniper. Il se lève et je crois qu'il va fuir. Mais aussitôt, il me reprend contre son corps métissé.
Je me débat, mais son étreinte se raffermit. Son visage contre le creux de mes omoplates, il me serre dans ses bras, le plus fort possible, comme pour essayer de m'apaiser...
"C'est Sanji ?"
Je grogne de haine et aussitôt il passe sa main dans mes cheveux. Comment ai-je pu croire que ce cook de merde pouvait m'aimer ?
J'ai besoin de me défouler et sans qu'il ne s'y attende, j'embrasse brutalement notre canonnier. D'abord surpris, il y répond rapidement, avec une envie qui m'étonne. M'aimait-il ? Je coupe brutalement le baiser.
"Est-ce que tu m'aimes ?
- ...
- Usopp ?
- Oui...
- Depuis combien de temps ?
- Très longtemps."
Je ravis ses lèvres une seconde fois et l'échange est brutal, envieux... Nous nous déshabillons mutuellement, furieusement, prêts à se dévorer. Quand je le prends sans préparation, la colère résonnant toujours dans ma tête, il hurle et moi, je me met à produire des bruits de bête sauvage. Le sang coule de son intimité malmenée, mais pourtant, il crie de plaisir, répétant mon prénom comme une litanie, inlassablement. À mon tour, je grogne le sien et mes coups de reins se font de plus en plus fort alors que son corps frémit sans cesse.
Il m'aime... Plus que Sanji, j'en suis sûr. Je lui laisserais une chance, je veux l'aimer aussi.
Quand nous jouissons, ses bras halés entourent mon cou et il me murmure des mots à l'oreille, qui arrivent à me calmer et qui me donne la certitude que ses sentiments ne sont pas des mensonges.
"Moi, je ne te ferai jamais de mal."
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