Mon beau sapin (spécial Noël🎄)
Un petit Os de Noël ! Parce que quoi de mieux que du Merlin pour passer de bonnes fêtes ?
En bonus y a une petite vidéo Merthur pour vous ❤️
Bonne lecture, mes petits flocons !❄️
- C'est Noël ce soir, et tout le monde le fête à sa manière : Gauvain a organisé un énorme festin à taverne ce midi, Guenièvre a décoré le château de fond en comble, Gaïus a même préparé une dinde ! Mais, il y avait une seule personne dans le château qui n'entendait pas passer Noël. C'était vous, Arthur.
Vous étiez d'humeur maussade, encore plus irritable que d'habitude !
Vous savez, je m'en suis rendu compte dès le matin. Lorsqu'à la place de mon habituel "Debout les mort" quotidient j'ai opté pour un "Joyeux Noël, Sire" enthousiaste, vous n'aviez pas réellement réagit comme prévu. Vous avez haussé les épaules d'un air indifférent en roulant des yeux en bouguonant : "Tu ne va pas commencer à me harceler avec Noël dès le matin, tout de même ?"
Alors, forcément, Sire, j'ai été surpris, puis j'ai finalement mit cette réaction sur le compte de votre éternelle mauvaise humeur matinale.
Cependant, plus la journée avançait, plus votre humeur se dégradait. Vous grimaciez à chaque fois que vous voyiez une guirlande, détourniez les yeux quand vous aperceviez des branches de houx et faisiez la moue lorsque vous passiez près d'une couronne -ce qui, si je peux me permettre est assez ironique pour un Roi !-
Même la chasse de Noël n'a pas réussi à vous faire esquiesser un sourire. Nous avions tout de même attrapé un cerf ! Et, lorsque j'ai plaisanté en disant qu'un cerf valait presque un renne, vous l'avez bien mal pris, je l'ai vu.
Alors, forcément, Mon Seigneur, je suis interrogé. D'où vous vient toute cette haine pour Noël ?!
Mais vous étiez d'humeur si massacrante que je n'ai pas osé vous demander, Arthur. J'avais pour ainsi dire un peu peur de finir au pilori.
Alors, j'ai simplement essayé de vous questionner prudemment.
"Que voulez vous comme cadeau, Sire ?" vous avais-je demandé. Et lorsque que vous avez répondu que vous ne vouliez rien, et que, comme d'habitude on allait vous offrir tout, cela m'a intrigué. Je ne comprenais pas pourquoi Noël vous énervait tant. Je sais que vous êtes un peu crétin mais je pensais que même les crétins aimaient Noël ! -Ne me regardez pas comme ça, Arthur, laissez moi finir-.
J'ai donc réessayé de vous enthousiasmer un peu, en vous rappellant que tout le château et tous les nobles de Camelot seraient réunis pour l'occasion, mais cela ne fonctionna pas non plus.
Même évoquer le festin de ce soir ne vous a pas convaincu. Pourtant, il y avait des saucisses et vos desserts préférés ! C'était à n'y rien comprendre.
Je me suis donc juré de trouver un moyen de vous faire apprécier Noël d'une manière ou d'une autre.
J'ai bien vu que la chorale organisé par mes soins ne vous a pas vraiment plue...Surtout quand vous étiez à deux doigts d'exploser en entendant "Vive le Vent".
Donc, j'ai essayé le marché de Noël ! J'étais certain que personne ne pouvait être insensible à toutes ses couleurs et ses bonnes odeurs de pain d'épice. Je veux dire, qui n'aimerait pas ça ?
Et bien, vous, apparement.
Enfin j'en déduis que ça ne vous a pas plu lorsque votre tête à viré au rouge écarlate et que vous avez commencé à le traiter "de stupide valet aussi futé qu'un âne qui n'est même pas capable de faire autre chose que de jacasser comme une oie stupide toute la journée".
J'avais été tenté de vous amenez près du clocher pour que vous entendiez la jolie mélodie des cloches, mais j'ai eu peur que ce ne soit vous qui ne me les sonniez, mes cloches. Alors j'ai laissé tomber.
Ça m'avait un peu attristé vous savez. J'espérais passer Noël avec vous et les autres. J'avais espéré qu'on pourrait plaisanter ensemble pendant que je vous verserai du vin dans votre coupe, qu'on rirai tous les deux. Peut-être même qu'on discuterai joyeusement tous les deux quand vous auriez le droit de quitter vos convives. Vous voyez, ce genre de Noël agréable avec les gens qu'on aprécie...
Mais non. Vous étiez d'humeur plus en plus sombre alors que la fête n'allait plus tardée.
Alors, j'ai voulu vous faire une surprise...
Merlin regardait piteusement ses pieds, face à un Arthur un peu deconcerté qui le regardait, les bras croisés.
- C'est pour ça que tu as mis cet énorme sapin dans ma chambre, Merlin ?! demanda-t-il en designant un arbre de Noël multicolore qui trônait à côté de sa grande cheminée.
- Oui, fit Merlin d'une petite voix. Il ne vous plaît pas ?
Arthur soupira, se passant une main sur le visage.
- Si, si. Merci, Merlin.
- Vous ne le pensez pas, dit Merlin d'un ton triste en detournant les yeux.
- Si, bien sûr que si. Il est très joli ton arbre, Merlin.
- Ça va, ne vous fatigué pas, Arthur. J'ai compris. Vous n'aimez pas, vous n'aimez pas Noël. C'est comme ça.
Le valet tourna le dos au sapin, la mine attristée. Arthur, entrouvrit la bouche, déconcerté. Il ne savait pas quoi faire.
- Excuse-moi, Merlin, dit-il maladroitement. Je ne voulais pas être désagréable.
Merlin eu du mal à dissimuler un petit sourire.
- Vous vous excusez ?
Arthur roula des yeux, honteux de s'être fait avoir.
- Oui. Heureux ?
- Ça dépend, l'êtes vous ?
- Pour un Noël, ça va.
Merlin eu un sourire confus.
- Je ne comprends vraiment pas votre aversion pour Noël. Qu'est ce qui peut bien vous énervez autant dans cette fête ?
- Rien d'important, dit Arthur d'un ton vague en balayant l'air d'un geste de main.
Merlin se rapprocha un peu du blond, intrigué.
- Quoi ? Le père Noël vous a cambriolé étant jeune ? plaisanta-t-il
- Déjà, il n'y avait pas de "Père Noël", Merlin.
- Comment ça ?
- On ne raconte pas ce genre d'histoire aux princes.
- Oh, je vois. Mais, vous deviez bien avoir des cadeaux, non ?
- Oui, des tas.
- Et bien alors, ça ne vous faisait pas plaisir ?!
- Justement, non.
Merlin fronça les sourcils, ne comprenant pas.
- Tu sais ce que j'avais pour Noël, Merlin ? Des épées. Des armes. Des armures. Des dagues. Que des armes de guerres. Depuis mes cinq ans.
Le valet entrouvrit la bouche, et regarda le Roi, sans trouver de mots.
- Noël pour toi, ce n'est pas pareil que pour moi, Merlin. Noël pour moi c'était être exposé devant tout le Royaume comme le futur héritier du trône. Comme un futur Roi fort et puissant sur qui le Royaume pouvait se reposer. On faisait de moi un adulte alors que j'avais encore mes dents de lait. Et mon père encourageait ça.
Arthur posa ses yeux sur le sapin, le regard lointain.
- Mon père ne m'a jamais dit "Joyeux Noël". Il ne m'a jamais pris dans ses bras quand j'étais enfant. Il ne m'a jamais offert de jouet. Il me traitait comme un soldat. Et c'est pourquoi je hais Noël.
Merlin observait le Roi sans un mot, les yeux tristes.
- Je ne savais pas, souffla-t-il.
- Mon père non plus ne savait pas. Il ne se rendait pas compte.
Merlin hocha la tête, avec une moue triste collée au visage.
- Je suis désolé pour vous, Arthur.
- Ce n'est rien, fit le Roi.
Pourtant Merlin comprenait bien que c'était faux. Une enfance gâchée, ce n'était jamais "rien".
- Ce que je regrette simplement..., commença Arthur. C'est que mon père ne s'en soit jamais rendu compte.
Il detourna les yeux du sapin se mordit la lèvre.
- Aujourd'hui c'est le premier Noël que je passe sans lui.
Merlin entrouvrit la bouche, déconfit. Il n'aurait jamais cru que le problème était si sérieux et sombre.
- Eh bien..., fit-it doucement. Peut-être que cette année, Noël sera plus agréable ?
Arthur releva la tête et se força à sourire
- Oui tu dois avoir raison, Merlin.
Le serviteur sourit puis sortit un paquet emballé de derrière son dos.
Arthur ouvrit des yeux ronds.
- Tu le cachais tout ce temps ?
- Oui, admit Merlin. C'était mon plan de secours si jamais le sapin ne marchait pas.
Arthur ne put s'empêcher de sourire, les yeux fixés sur le paquet.
Merlin lui tendit, d'un air joyeux.
- Tenez. Ce n'est pas une arme ou un outil de guerre, promis.
Le Roi rit doucement et déballat le cadeau. Sous l'emballage se trouvait une broche dorée.
- Pour votre cape, expliqua rapidement Merlin. Je l'ai faite avec Gwen à la forge.
Arthur la fit tourner dans sa main, laissant son pouce en parcourir les courbes. Un dragon, pareil à celui qui ornait le drapeau de Camelot, était sculpté au milieu.
Le Roi sourit comme un enfant en admirant la beauté des détails. On aurait dit que le dragon était vivant tant il était realiste. À croire que Merlin avait eu sous les yeux un vrai dragon comme model !
- C'est...c'est vraiment magnifique, Merlin. Je ne sais pas quoi dire...
- Il vous plaît vraiment ? dit Merlin avec émotion.
Arthur répondit par un franc sourire, et des yeux brillants. Merlin ne l'avait jamais vu aussi émerveillé.
Le Roi jeta un nouveau coup d'oeil au sapin qui brillait de milles feux grâce aux bougies et aux guilandes et boules colorées.
Soudain, une question traversa l'esprit du Roi.
- Merlin ? Comment as-tu fait pour amener un sapin de cette taille dans ma chambre sans que je m'en rende compte ? Et en si peux de temps ?!
- Haha ! C'est la magie de Noël, Sire !
Fin !!! J'espère que vous avez aimé, je vous souhaite à tous de joyeuses fêtes, une bonne année et un excellent Noël ! 🎅🏻🎄🌟
Bạn đang đọc truyện trên: AzTruyen.Top