La Douceur de Noël (spécial Noël)


Bonjour, voici un petit Os, pour vous souhaiter de joyeuses fêtes ! *<:-)

Résumé : Camelot tout entier fête Noël, un grand banquet est organisé pour l'occasion. Mais Arthur ne participe pas au réjouissance. Il a un autre projet...

PS : Le chapitre se passe dans la saison 1 ou 2. À vous de voir ^-^ ( Donc, Morgane est GENTILLE)





Arthur était allongé sur son lit. Il était pensif. Il écoutait vaguement les bruits résonnant du banquet qui se déroulait en bas. Tout le monde avait le cœur en fête, tout le monde était joyeux. Sauf lui. Non pas qu'il était triste, mais Noël n'arrivait pas à le combler de bonheur. Car il n'y avait qu'une seule chose qui en était capable. Qu'une seule personne.

Merlin.

Il pensait sans arrêt à lui. Il voulait le voir. Cependant, son serviteur préféré était bien occupé, ce soir là. Alors, il restait seul, désespérant de ne pouvoir être à ses cotés.

 Il pensait souvent à se qu'il deviendrait sans Merlin. Pas grand chose, c'était certain. Il serait mort depuis longtemps s'il ne l'avait pas sauvé n'innombrables fois. Ils avaient traversé tant de choses ensemble. Ça le hantait. Il avait BESOIN de lui. Il avait besoin de le voir.

Le cœur du Prince se serra. Il éprouvait plus que de l'amitié pour son serviteur. Il tenait beaucoup à lui. Il sourit en repensant à son valet. Les traits de son visages, le bleu de ses yeux profonds...Tout lui plaisait chez lui. Et il ne savait que trop le nom du sentiment qu'il éprouvait à son égard : l' amour.

Il aimait Merlin. Il voulait lui dire, il voulait le crier au monde entier. Il voulait que chacun sache à quel point il était fou de lui. Mais il ne pouvait pas. Son père ne l'accepterait jamais, il le savait. Cependant, il avait rêvé mille fois du moment où il dirait à son aimé à quel point il tenait à lui. "Je t'aime, Merlin". Cette phrase lui tournait dans la tête. "Je t'aime, je t'aime, je t'aime". Il voulait lui la crier, la lui hurler, pour qu'un jour il l'entende.

Et il priait qu'un jour, il le sache.


Des pas retentirent dans le couloir. On toqua à la porte. Arthur grogna :

- Allez-vous en, laissez moi tranquille !

Il ne voulait voir personne. Puisqu'il ne pouvait être avec lui, il voulait être seul.

- Arthur, Vous n'assistez pas à la fête ?

Arthur se détendit un peu. Il connaissait cette voix.

-  Entrez, Morgane, marmonna-t-il.

La poignée tourna, et dévoila Dame Morgane. Vêtue d'une magnifique robe bleu en satin, et les cheveux coiffés en un impeccable chignon, elle brillait de mille feux. Elle s'assit au bord du lit , au coté du Prince, toujours avachit lamentablement sur le matelas les bras ballants.

- Vous allez-bien Arthur ? demanda-t-elle d'une voix douce. Vous avez besoin que j'aille chercher Gaïus ?

Arthur secoua la tête.

Morgane soupira.

- Alors, qu'est ce qui ne va pas ?

Arthur grimaça.

- Arthur, vous êtes agaçant à répondre par des gestes ! Aurai-je l'air d'une devineresse ? (^-^ ceux qui connaissent la suite de la série, comprendront la petite blague)

Arthur soupira. Il se tourna sur le dos.

- Alors, que ce passe-t-il ? demanda Morgane.

Arthur sourit légèrement.

- Vous ne lâchez jamais le morceau Morgane, pas vrai ?

- Jamais, répliqua-t-elle, Vous devriez le savoir depuis le temps ! Alors ?

Arthur poussa un nouveau soupir. Il savait qu'il ne s'en tirerai pas sans lui avoir parlé.

- C'est...Merlin.

- Il a un problème ?

- Non, c'est moi qui a un problème.

Un silence plana. Arthur reprit la parole.

- Je...peux pas arrêter de penser à lui, murmura-t-il.

-Vous allez enfin lui dire que vous l'aimez ? le coupa-t-elle.

- Morgane ! s'exclama Arthur

- Quoi ?! Il faudrait être aveugle pour ne pas s'en rendre compte !

Il soupira à nouveau.

- Depuis quand le savez-vous ?

- Je m'en suis doutée la première fois que je vous ai vu face à face.

Arthur grimaça.

- Et après vous dîtes ne pas être devineresse. ( ^-^ désolée, je peux pas m'en empêcher)

- Chacun ses talents, plaisanta Morgane. Allons, parlez moi un peu de lui...

Le Prince sourit. Que pouvait-il lui dire ? Il aimait tant Merlin qu'il serait incapable de l'expliquer.

- Je...je l'aime, Morgane. Il est tellement merveilleux, si vous saviez...Il est toujours là pour moi, il me fait rire, il m'aide, il me soutient, il me conseille, il...Il est à mes cotés. Je ne sais pas ce que je ferai sans lui...

Morgane sourit. Elle posa un regard tendre sur le blond.

- Vous devriez lui dire, Arthur.

-Je ne peux pas. Père ne voudra jamais.

Morgane se leva d'une traite. Elle se tenait maintenant devant Arthur et le fixait droit dans les yeux.

- Ecoutez moi bien, Arthur Pendragon. Vous allez cessez de laissez votre père vous dire ce que vous devez faire. Il n'a pas à s'occuper de ça. Vous l'aimez. Ecoutez  donc votre cœur et dites lui, et peu importe si Uther l'apprend.

Arthur déglutit. Morgane était toujours très impressionnante lorsqu'elle s'énervait. Cependant, Arthur savait qu'elle avait raison.

-N'oubliez pas ça, Arthur, fit-elle d'une voix plus douce.

Sur ces mots, elle sortit de la pièce, laissant Arthur à nouveau seul.


La nuit était maintenant tombée. Arthur était submergé de pensées. Devait-il vraiment risquer l'avis de son Père ? Il ne parvenait pas à trouver de réponses.

Un coup retenti à la porte. Arthur ne répondit pas. Le coup fut répété, plus insistant.

- Arthur ? lança une voix derrière la porte.

Arthur se figea. Ce pourrait-il que se soit...

- Merlin ? C'est toi ?

- Oui, Sire ! Vous allez bien ? Votre père s'inquiète pour vous !

Mais Arthur se fichait bien de son père en cet instant.

-Merlin, entre, s'il te plait !

Merlin apparu alors, sur le seuil de la porte. Arthur sentit son cœur bondir. Il se leva d'un bond de son lit. Merlin le regarda, surprit.

- Oh, et bien, vous n'avez pas l'air d'être trop malade en tout cas. Vous ne venez pas assister au banquet ?

Arthur ne pouvait s'empêcher de le contempler. Qu'il était beau.

- Arthur ?

- Hum, non, je n'en ai pas trop envie, sourit-t-il.

- Mais, c'est Noël ! s'enthousiasma Merlin. Vous ne pouvez pas le passer dans votre chambre ! Allons, venez, fit-il en le poussant vers la porte, Vous allez voir, c'est pas si mal ! Les gardes sont un peu ivres et votre père va sans doute vous tuer pour ne pas être venu plus tôt, mais ça ira.

- Tu n'es pas très convaincant, Merlin.

- À quoi ça sert que je le sois ? sourit le valet. Même en l'étant, vous ne m'écoutez pas.

 Arthur leva les yeux au ciel.

- Allez Arthur, bougez-vous ! lança Merlin. Vous n'allez comme même pas gâcher la fête de Noël !

Le Prince sourit.

- Pourquoi la trouve-tu si fantastique ? C'est une fête comme les autre, je vois pas ce que je manquerai en restant là !

Merlin fit les yeux ronds.

- Vous plaisantez ? Noël n'est pas une fête comme les autre ! C'est la meilleure de toute les fêtes ! On chante, on se réchauffe, on se rassemble... Et on a des cadeaux !

- Des cadeaux ? Ne me dit pas que tu aime encore les cadeaux a ton âge ?

- Bien sûr que si, tout le monde aime les cadeaux ! Même vous, qui avez tout ce que vous voulez, je suis sûr que vous aimez ça !

Arthur sourit un peu plus.

- Tu n'es vraiment qu'un grand enfant, Merlin...

- Et vous qu'un grand crétin, marmonna Merlin entre ses dents.

Arthur se jeta alors lui. Il l'attrapa sans mal, et coinça sa tête entre son bras et son torse.

- Qu'est ce que tu as dit, Merlin ? questionna le Prince en frottant son poing contre la tête du serviteur.

-Aïe ! Aïe ! J'ai dit que vous étiez un crétin ! Aïe !

- J'ai entendu "grand crétin", ricana Arthur.

-Aïe ! Oui ! Grand crétin ! Aïe ! Aïe !!!

- Ça ira pour cette fois, sourit Arthur en le relâchant.

Merlin s'adossa contre le lit en se frottant la tête. Arthur le contempla. Il était tellement adorable avec ses cheveux décoiffés.

- Bon, du coup je suppose que si vous n'aimez pas les cadeaux, ça ne sert rien que je vous donne le mien, ronchonna Merlin.

- Le...Le tien ?!

Arthur sentit son cœur louper un battement. Merlin avait un cadeau pour lui ?

- Oui, avoua Merlin.

Il tendit alors à Arthur un paquet, qu'il avait caché sous sa chemise.

Arthur déballa le cadeau, le cœur battant à tout rompre.

C'était une belle pair de gants en cuirs noirs.

- J'ai pensé que ça sera bien pour vous d'avoir une nouvelle pair de gants un peu plus chaude, dit Merlin. Vous allez avoir froid à l'entrainement, sinon.

Arthur regarda Merlin, bouche bé.

- I...Ils ne vous plaisent pas ? demanda le serviteur, horrifié.

- S...Si, balbutia Arthur. Si, il me plaisent beaucoup. Je...Merci, Merlin.

Merlin sourit instantanément et regarda Arthur d'un œil amusé.

- J'ai bien entendu ce que j'ai entendu ?! Môssieur Arthur aurait-il apprit la politesse ? 

Il avait dit ça d'un ton taquin, mais sa voix trahissait son émotion. C'était la première fois qu'Arthur le remerciait. Le Prince s'approcha de lui, le cœur battant. Il plongea ses yeux dans ceux de son serviteur.

-Je ne serait pas totalement poli, si je ne t'offrait un cadeau, moi aussi, soufflât-il en s'approchant plus près encore.

Leurs visages se touchait presque. Merlin s'empourpra.

- Un...Un cadeau ? s'étonna-t-il, les yeux braqué sur son Prince. Qu...Qu'est ce que c'est ? demanda-t-il d'une voix tremblante.

Arthur se pencha doucement vers lui et lui caressa la joue. Il sentit Merlin frémir à ce contact. Il fit doucement descendre sa main vers son cou.

Puis, doucement, il posa ses lèvres sur les siennes.

- Ça, murmura-t-il. Joyeux Noël, Merlin

Merlin se cramponna à lui, intensifiant le baiser. Arthur gémit lorsque les lèvres du valet s'emparèrent des siennes avec fougue.

- Joyeux Noël, Arthur...


Et ce fut probablement le plus beau Noël qu'il y eu à Camelot, durant de nombreuses années...




Voilà ! C'est fini ^-^

Joyeux Noël à Tous ! *< :-)

Soyez sage, ne mangez pas trop de chocolat, regardez beaucoup Merlin et je suis sûre que le Père Noël vous offrira plein de cadeaux !

Bonnes fêtes !  ^3^

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