Echangés partie 4 (spécial fin Merthur)


Bonjour ! Voici la partie 4

Je sais que j'ai mit beaucoup de temps à la poster mais comme vous le voyer, il est assez long, et je n'avais honnêtement pas eut beaucoup de temps :/

(Ps : Oui j'ai changé la couleur de la couverture, j'en avais marre du bleu ciel)




Arthur se réveilla en grimaçant. Ce lit était bien trop inconfortable pour lui ! Il se redressa en se massant le cou.

"Je veux retrouver mon lit ! Il est hors de question de je passe une nuit de plus là-dedans !"

Il se leva en ronchonnant. Il remarqua avec soulagement que les courbatures de la veille avait cesser. Malheureusement, elles ont été remplacer par cet horrible torticolis, dut au matelas.

Arthur s'habilla. Il était un peu mal à l'aise d'habiller un corps qui n'était pas le sien. Il n'arrivais pas à se faire à l'idée qu'il puisse être aussi maigrichon et frêle. C'était une sensation étrange, comme s'il violait l'intimité de Merlin, comme s'il n'avait rien à faire là.

Il soupira. Il n'avait pas vraiment le choix malheureusement. Arthur finit de s'habiller et sortit de la chambre. Gaïus l'attendais et lui donna un bol, dans lequel l'y attendais son petit déjeuner.

- Il n'y a pas de viande ? demanda Arthur

- Non, Sire, je suis désolé. C'est ce que nous mangeons Merlin et moi tout les matins.

Arthur fit la moue, mais mangea son repas.


Après avoir finit de manger il partit servir son petit déjeuner à Merlin. Et cela l'agaçait profondément de devoir jouer les serviteurs. Il ouvrit la porte, posa le repas sur la table et tira sans ménagements les rideaux en hurlant :

- DEBOUT LES MORTS !!!

Merlin se enfouit rapidement sa tête son l'oreiller pour échapper à la lumière du jour qui venait agresser ses yeux. Il poussa un grognement :

- Mmmm ! Qu'est ce que c'est que ça ?!

- Ce que tu me fais subir tout les matins, répondit Arthur goguenard.

Merlin se leva en se frottant les yeux. Il passa une main dans ses cheveux blonds et alla s'assoir pour prendre son petit déjeuner. Il semblait se régaler. Et ça énervait Arthur au plus au point.

- Ho, ça va arrête de jouer les monarques, Merlin ! fit le Roi en boudant.

Merlin rit

- Vous êtes jaloux ?

- Bien sûr que non ! Comment pourrais-je être jaloux de ce qui est mon quotidien ?!

Le valet lui jeta un regard peu convaincu, mais finit de manger en silence. 


- Bon, lâcha Merlin après avoir finit de manger. Qu'ai-je à faire aujourd'hui ?

Arthur blémit.

- L'entrainement.

- Oh non, gémit Merlin, pas encore !

Arthur se figea.

- Pas ENCORE ?! Tu as déjà fait un entrainement avec MON corps ?!!

Merlin se mordit la lèvre

- C'est à dire que...oui, hier matin.

- QUOI ?! Mais tu ne sais pas tenir une épée !!! Tu n'as pas intérêt à m'avoir ridiculiser ! Tu as gagné au moins ?!

Merlin garda le silence.

- Merlin ?!

Le valet baissa les yeux.

- Merlin ?! Dit-moi que tu as gagné !!!

- Heuuuum, fit le blond en se dandinant, en fait...

Arthur crispa sa mâchoire.

- Tu as perdu, c'est ça ?! fit-il d'une voix sévère.

Merlin grimaça et hocha la tête.

- Raaaah mais c'est pas possible ! hurla Arthur. De quoi je vais avoir l'air moi, maintenant ?! N'es tu vraiment bon à rien d'autre qu'à me causer des ennuis ?!!!

Merlin déglutit.

Arthur poussa un long soupir.

- Il n'y a pas le choix. On va devoir y aller.

- Mais, protesta Merlin, je vais encore perdre !

- Tu n'as pas intérêt, dit le Roi en le fusillant du regard.

Merlin déglutit et baissa les yeux. Arthur avait encore de l'autorité malgré son nouveau corps. Le Roi ne trouvait pas le corps de Merlin particulièrement menaçant, mais apparemment, son valet prêtait plus attention au fait que c'était Arthur qui était dedans, et qu'il n'avait vraiment pas l'air de plaisanter.

- Allons-y, ordonna Arthur.



Une fois arrivés au terrain d'entrainement, Arthur et Merlin étaient tout les deux assez anxieux. Merlin sentait le stress lui torde le ventre. Et s'il ratait ? Il ne voulait pas ridiculiser Arthur à ce point ! Les chevaliers finiraient par se douer de quelqe chose et le sorcier ne pensais pas vraiment que ce soit une bonne idée qu'on apprenne qu'Arthur était coincé dans le corps de son valet. De plus, si qui que ce soit le découvrait, Arthur le tiendrait pour responsable et le magicien en redoutait déjà les conséquences.

Le sorcier s'avança sur le terrain, tandis que Gauvain s'était déjà aprocher de celui qu'il prenait pour Merlin pour lui donner une accolade amicale. Arthur grimaça, visiblement agaçé qu'on ne le traite pas avec le respect dont on devrait.

La scène amusa Merlin. Il se plaça au centre du terrain. Soudain, il eut une idée pour éviter le combat.

- Mettez vous par deux, lança-t-il, je vais vous observer.

Perceval se mit avec Gauvain, et Elyan avec Léon.

"Parfait", pensa le sorcier. "Personne ne m'affrontera cette fois-ci"


Les chevaliers s'entrainèrent et Merlin eut juste à faire quelques remarques de temps en temps, pour paraître naturel. Mais, alors qu'il allait ouvrit la bouche pour déclarer la fin de l'entrainement, Léon vint lui proposer un combat.

- Que diriez-vous d'un duel avant de terminer l'entrainement, Sire ?

Merlin grinça des dents. Même mourant, Arthur ne refuserai jamais un défi.

- Ah, heu, oui bien sûr ! Avec plaisir ! lança le magicien en tentant d'avoir l'air sûr de lui.

Arthur lui lança un regard de détresse. Merlin tenta de le rassurer avec un sourire, mais le Roi semblait très inquiet.

Le combat commença, Léon fendit l'air de son épée, Merlin para maladroitement. Il entendit Arthur s'agiter. Merlin tenta une riposte que Léon intercepta dans la seconde. Soudain, Merlin détourna la tête, ses yeux brillèrent d'une lueur dorée. Il attaqua à nouveau, Sire Léon tenta de parade, mais il perdit le contrôle de son épée et Merlin réussit à le désarmer.

Léon n'avait visiblement pas compris ce qui lui était arrivé.

- Félicitation, Sire, fit le capitaine des gardes. Votre technique m'a surpris ! Je n'ai rien compris de ce qui m'arrivait !

- Heum, c'était le but, répondit Merlin en souriant. C'est une...technique que j'ai développé.

- Pourriez vous nous l'apprendre ? questionna Perceval.

- Oui, heu...un de ces jours.

Merlin se pressa de sortir du terrain. Arthur bondit sur lui :

- Comment as-tu fait ça ?!

- Je ne sais pas, mentit Merlin, J'ai improvisé.

Arthur soupira.

- Et bien tu as eut de la chance tu aurais put te faire blesser et abimer mon corps.

Merlin roula des yeux.

- Vous n'avez jamais confiance en moi, pas vrai ?

- Merlin, laisse donc Arthur respirer ! lança Gauvain.

Merlin ouvrit la bouche pour répliquer avant de ce rappeler  que ce n'était pas à lui que le chevalier s'adressait.

- Tu avais l'air inquiet pour lui, fit-il en s'approchant d'Arthur.

- Pas du tout, nia le Roi en fronçant les sourcils.

- Allons, à chaque fois qu'il a faillit perdre, tu était horrifié.

- C'est faux, je me moque bien de ce qu'il peut arriver à cet idiot, dit Arthur en fusillant son serviteur du regard.

Gauvain rit n'en croyant pas un mot.

- Tu t'inquiète trop pour lui. Il s'en tire toujours en un seul morceau. Tu ne lui fait pas confiance ?

- Non, il ne me fait jamais confiance, déclara Merlin en jetant un regard triomphal au Roi.

Arthur fit la moue et commença à bouder.

Gauvain rit de plus belle.

- Tu tiens vraiment beaucoup à notre Roi, conclu le chevalier en partant.

Arthur poussa un soupire exaspéré. Merlin quitta le terrain et les chevaliers, le Roi sur ces talons.

- Bien sûr que non, grommela Arthur dans sa barbe, Je ne tient pas le moins du monde à cet imbécile de serviteur.

- J'entends ! dit Merlin en souriant.

Arthur poussa un grognement.

- Et puis, vous n'y êtes pas, reprit-il. Gauvain pensait que j'étais vous. Donc quand il disait cela il voulais dire que MOI je tenais à vous.

Arthur fronça les sourcils.

- Et c'est vrai ça ?

Merlin rit.

- Bien sûr que non, plaisanta-t-il. Il ne faut pas croire ce que raconte Gauvain.

Arthur fit encore plus la moue. Les regards des deux se croisèrent, et Merlin ne put s'empêcher de rire :

- Je plaisantais !

Arthur fit semblant d'être vexé, mais Merlin savais bien qu'en réalité le Roi était touché. Il finirent par se regarder à nouveau et éclatèrent de rire.


Arthur allait chercher le repas de Merlin. Il était soulagé que l'entrainement ce soit bien passé. Mais une autre épreuve attendais Merlin : La chasse. Celle de la dernière fois ayant été annulée à cause de l'attaque, elle avait été reportée à cet après-midi.

Le Roi se mordit la lèvre Merlin avait horreur de la chasse. Jamais il n'accepterai de tuer un animal par simple plaisir. Or, il était dans le corps d'Arthur, fervent chasseur, qui ne se laisserai jamais amadouer par quelques proies.

"Mais va expliquer ça à Merlin..." , soupira Arthur. "Jamais il ne voudra aller chasser."

Le Roi était exaspéré, car même si, par miracle, Merlin acceptait de chasser, jamais il n'arriverai à attraper quoique ce soit. C'était le plus mauvais chasseur qu'Arthur connaissait.  En revanche, Merlin était un excellent traqueur. Il repérait toujours tout avant tout le monde. Arthur n'avait jamais compris comment. La plupart du temps, Merlin était étourdit et dans la lune, mais dès qu'il cherchait quelque chose, il remarquait des détails très utiles. Comme s'il voyait des choses qu'Arthur ne voyait pas. Ou comme s'il avait une sorte d'instinct... 

Arthur secoua la tête. Il devait se concentrer sur le problème. Comment convaincre Merlin de chasser ? C'était presque une mission impossible. Ah mois que...


Il se dirigea vers ses appartement, pour lui apporter sa nourriture. À peine Merlin eut-il commencer à manger qu'Arthur commença :

- Merlin, je sais que ça ne va pas te plaire, mais tu dois te rendre à la chasse après manger.

- Quoi ? hoqueta Merlin en lâchant sa fourchette.

Le valet prit une mine dégoutée.

- Hors de question que j'aille chasser ! Vous savez très bien ce que je pense de la chasse !

Arthur leva les yeux aux  ciel.

- Oui, oui je sais "tu refuses de tuer des pauvres petits animaux sans défense qui n'ont rien demandé à personne " fit-il en prenant une voix fluette.

- Je ne parle pas comme ça !

- Non, mais quand tu dis ça on dirai une fillette.

Merlin roula des yeux.

- Allez, Merlin, rends-toi à l'évidence : Tu n'as pas le choix.

- Il est hors de question que j'aille chasser ! Ça plait peut être aux crétins insensibles comme vous mais pas à moi !

- Merliiiiiiin, soupira Arthur.

- Je n'irais pas !

- Arrête de faire ton enfant, et écoute moi. Tu dois aller à la chasse, sinon, les gens sauront que quelque chose est bizarre et si quelqu'un apprend que je ne suis plus dans mon corps...ça risque de très mal se finir. On ne doit surtout pas savoir que le Roi est en position de faiblesse.

- Je refuse de chasser.

- Si tu ne le fais pas, je dis à tout le monde que tu as un foulard rose au fond de ton armoire.

Le visage de Merlin se décomposa.

- Quoi ? De quoi parlez-vous ?!

- Tu sais, le foulard rose bonbon en dessous de tes chaussettes.

- Lui ?! Mais...c'est pas ce que vous croyez ! Il était rouge, mais il a finit par se décolorer !

- Et bien, si tu t'obstinent à ne pas vouloir aller chasser bien gentiment, je m'arrangerais pour que les chevaliers découvre l'existence de ce foulard.

- Vous n'oseriez pas...

Arthur lui lança un regard sadique, qui convainquit tout de suite Merlin qu'Arthur était totalement capable de ça.

- Alors ?

- H...Hors de question que j'aille chasser !

- Très bien, alors je vais chercher le foulard, fit Arthur en faisant mine de partir. Il va bien avec tes yeux, tu sais ? Je suis sûr que Gauvain l'adorera ! Il sera ravi de te le faire porter.

Merlin se leva d'un bond.

- Attendez ! Stop, ne faites pas ça !!!

Arthur lui lança un sourire.

-  Comment vous avez su...?

- J'ai du m'habiller avec tes vêtements ce matin. Et j'ai trouver ce magnifique foulard rose vif.

- IL N'EST PAS ROSE VIF !!!

Arthur le regarda en croisant les bras.

Merlin poussa un long soupir révolté.

- D'accord...j'irai.

- Tu vois quand tu veux !




Merlin faisait la moue en montant sur son cheval. Arthur le suivait, l'air encore fier de son coup. Ils partirent avec une dizaines d'hommes. Merlin faisait de son mieux pour entrainer les hommes là où il y avait le moins de proies possible, mais Arthur lui lança un regard noir en lui disant que s'il le ridiculisait en attrapant rien, il regretterait amèrement. Merlin serra les dents en imaginant la réaction de Gauvain s'il découvrait le foulard. Alors, Merlin consentit à contre cœur d'attraper une ou deux proies.

Il cligna des yeux, qui devinrent quelques instants dorés, et repéra un cerf.  Il le signala aux chevaliers qui le tuèrent. Mais visiblement, vu les regard courroucés qu'il lui lançait, Arthur n'était pas satisfait.

" Il veut que je tue moi même une proie" , comprit Merlin. "Pourquoi diable ai-je atterri dans le corps de quelqu'un de si  crâneur ?!"

Il soupira et renouvela son petit tour, au nez et à la barbe de tous. Il repéra immédiatement un chevreuil. Il arma son arbalète et s'approcha discrètement. Il visa. Il tira. La flèche alla se planter deux mètres trop à gauche au beau milieu d'un arbre. Le chevreuil partit en détalant.  

Arthur jeta à Merlin un regard enragé. On aurait dit que des flammes allaient lui sortirent des yeux pour brûler entièrement le valet. Merlin déglutit. Il ne devait plus rater sa cible ou sa vie serait en danger. En très grave danger.


Il repéra une biche et son jeune faon. Il jeta un regard suppliant à Arthur pour les laisser vivres, mais Le Roi se contenta de lui lancer un regard encore plus noir. Alors à contre cœur, Merlin fit flamboyer ses yeux et par "miracle" la flèche atteint sa cible. La biche s'écroula. Et dans la seconde qui suivit, une deuxième atteignit le faon. Le petit tomba à son tour.

Les chevaliers ouvrirent la bouche, sidérés. Léon, applaudit, visiblement bluffé.

- Incroyable, Sire, vous êtes si rapide ! Vous vous surpassez ces temps-ci !

- Merci, Léon, sourit Merlin.

Arthur dévisageait son valet, médusé. il n'en croyait pas ses yeux.



- Comment as-tu fait ça ?! demanda Arthur pour la cinquième fois depuis qu'ils étaient retournés au château.

- Pour la énième fois, je ne sais pas, Arthur.

- Mais c'est impossible ! s'exclama le Roi. Comment as-tu put réussir ça ?! Tu es le plus mauvais chasseur que je connaisse !

- Merci...

- Tu es le valet le plus maladroit des Cinq Royaume et là, tu abat deux proies en une fractions de secondes ? Explique moi ça !

- Je vous ai dit que je ne pouvais pas, Arthur..., soupira merlin. Je ne sais pas comment j'ai fait ça c'est venu...instinctivement.

Arthur fronça les sourcils. Il ne comprenait plus rien. Merlin était pitoyable en chasse. C'est à peine s'il arrivait à atteindre une cible non mouvante à seulement trois mètres. Ça relevait de l'impossible. Le Roi fronça les sourcils. Merlin héro de la chasse. Jamais il n'aurait pu imaginer ça.

- Je ne sais plus comment te voir, Merlin. Es-tu encore le serviteur idiot que tu étais ?

Merlin le regarda intensément. Il semblait très affecté par cette question. Comme si elle lui semblait très importante.

- Je suis toujours le même, Arthur. Ne changez jamais, l'opinion que vous avez de moi.

Le valet se mordit la lèvre.

- Je vous en prie. Ne changez pas l'opinion que vous avez de moi, dit-il dans un souffle.

Arthur le dévisagea, perturbé. Il ne comprenait pas la réaction du serviteur. Merlin avait l'air si affecté ! Pourquoi ? Le Roi ne comprenait plus rien.

- B...bien sûr que je ne changerai pas d'opinion sur toi, Merlin !

Merlin releva la tête.

- Bien sûr. Pourquoi le devrais-je ?

- Pour rien, évidement, sourit Merlin. Pour rien.

Mais le sourire du valet semblait faux. Arthur l'attrapa par le bras.

- Qu'est ce qui ce passe, Merlin ? Qu'est ce qui ne va pas ?

Merlin lui jeta un regard.

- Oh, rien. C'est...c'est juste que...

Il détourna la tête.

- Je ne voulais pas que vous me voyez différemment, fit-il en regardant le Roi à nouveau. Je suis votre serviteur... et votre ami. Et je le serrait toujours. N'oubliez pas ça.

- Je n'oublierai pas, Merlin.

Arthur lui tendit la main, et Merlin la serra. Arthur regarda son serviteur d'un air solennel.

- Promis.

Merlin sourit. Arthur lui donna une tape amicale sur l'épaule. Le Roi jeta un œil au dehors. Le soleil se couchait.

"Plus qu'un jour " songea-t-il. "Plus qu'un jour..."



À suivre...

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