Echangés, partie 2 (spécial fin Merthur)


Bonjour voici la deuxième partie !

Bonne lecture ! ^-^







Merlin se réveilla lentement. La première chose qu'il sentit fut l'absence de courbatures. Il poussa un grognement satisfait en se retournant dans son lit.

Hummm, ce matelas était bien confortable. Merlin n'avait jamais trouvé son lit aussi agréable. Et....grand.

Quoi ?! Mais son lit n'était pas aussi immense !

Il ouvrit les yeux. Il avait la tête posé sur un grand oreiller blanc, bien moelleux.

"Ce n'est pas mon oreiller ",  songea-t-il en fronçant les sourcils.

Il gigota un peu et vit qu'il était recouvert d'une grande couverture rouge. Le jeune homme eut un mouvement de recul. Le lit était à deux places et avec baldaquins.

"Ce n'est pas mon lit !"

Il observa la pièce dans laquelle il se trouvait.

" C'est la chambre d'Arthur !!!"

Il regarda à nouveau le lit.

" C'est le LIT d'Arthur !!!"

Il se releva en paniquant.

"Qu'est ce que je fais dans le lit d'Arthur ?!!!"

Le magicien secoua la tête, perdu. Il ne s'était pas couché ici. Il s'était endormi dans son lit, hier après midi pour faire une sieste parce qu'il était fatigué et...il a dormi jusqu'au matin ? Dans le lit du Roi ?!!!

Le sorcier se prit la tête entre les mains, confus. On l'avais peut être déplacés dans son sommeil, pour lui faire une blague ?

Soudain il aperçu son torse. Il avait dormit sans chemise.

"Quoi ?! Mais je m'étais endormi habillé ! Je n'avais pas eu la force de me changer !"

Le magicien se pencha sur son corps et la chose lui paru plus bizarre encore. Ce buste lui était quelques peu étranger.

"Mon torse ne ressemble pas à ça !"

Il bondit hors du lit, paniqué. Il se jeta sur une carafe en argent qui trainait sur la table. Il la prit entre ses mains, tremblant. Il regarda à l'intérieur. L'eau lui renvoya son reflet.

Merlin lâcha brusquement la carafe en hurlant.

Son reflet...Son...visage... : C'était celui d'Arthur  !




Arthur se retournait en grognant. Il avait du mal à dormir. Son corps lui faisait mal. Ses bras le brûlait. Il grimaça. Ce lit était inconfortable.

Il entendit des pas.

"Ho, non, c'est Merlin qui vient me lever".

Le Roi s'enfouit sous sa couverture. Il voulait dormir.

- Debout, mon garçon !

Arthur se releva violement pour cigler à son imbécile de serviteur qu'il était hors de question qu'il soit "son garçon", mais il se retrouva nez à nez avec Gaïus.

Le Roi ouvrit la bouche.

- G...Ga...Gaïus ?! Qu'est ce que vous faites dans ma chambre ?! Où est Merlin ?!

Gaïus fronça les sourcils et le regarda comme s'il venait de dire n'importe quoi.

-Tu n'as pas l'air très réveillé. Dépêches-toi tu vas être en retard, lâcha le médecin en sortant de la chambre.

Arthur cligna des yeux. Depuis quand Gaïus le tutoyait-il ? Et depuis quand l'appelait-il "mon garçon" ? Il y a quelque chose qui n'allait pas avec le médecin.

Et puis pourquoi est ce que c'était lui qui le réveillait ?! Où était Merlin ? Il devait aller mieux maintenant, il pouvait reprendre son travail !

Il se leva en bougonnant. Puis il aperçu la pièce dans laquelle il était. Et une chose était sure : ce n'était pas sa chambre.

Le Roi tourna sur lui même pour observer les lieux.

" La chambre de Merlin ?! Qu'est ce que je fais dans la chambre de Merlin ?!"

Il fit un mouvement brusque et s'aperçut qu'il était habillé. Il portait une veste marron, une chemise bleue et un pantalon noir, visiblement vieux et abimés. Et ses pied étaient chaussés de vieilles bottes en cuir de seconde classe. Le Roi cligna des yeux. Il porta rapidement la main à son cou : autour était noué un foulard rouge.

"Mais c'est les vêtements de Merlin !!!"

Arthur bouillonna de colère. Si c'était une blague ce n'était pas drôle et il comptait bien en informer son idiot de valet.

- MERLIIIIIIIN !!!!!!!! hurla-t-il

Gaïus accouru et entra dans la chambre. Il cligna des yeux, surpris.

- C'est toi qui viens de crier ? demanda-t-il

- Oui !!! fit le Roi, rouge de colère. Où est passé mon imbécile de serviteur ?! Je vais lui apprendre à ce moquer de moi !

Gaïus le regarda, les yeux écarquillés.

- Et bien, si c'est une imitation d'Arthur, c'est très réussit, balbutia-t-il. Mais je doute que se soit le moment pour cela.

- Comment ça une imitation d'Arthur ?! rugit le Roi. Je SUIS Arthur !!!

Gaïus le regarda, sidéré.

- Tu es sûr de te sentir bien, Merlin ?

Arthur se figea.

- Merlin ?

Le Roi regarda ses mains, confus. Puis son corps. Il remarqua qu'il avait beaucoup perdu de muscles.

"Qu'est ce qui m'arrive ?!"

Il se rua hors de la chambre, cherchant à tout pris un moyen de pour se regarder. Un énorme doute s'immisça dans son esprit.

Il attrapa brusquement une assiette qui trainait.

"Pitié, faites que j'ai une tête normale. Avec des cheveux blonds. Pas brun. Blonds. J'ai les cheveux blonds."

Arthur se pencha vers l'assiette, la peur lui rongeant le ventre.

Mais, malheureusement, il n'avait pas vraiment les cheveux blonds.



Merlin faisait les cents pas la tête entre les mains. Il ne POUVAIT PAS être Arthur. C'était impossible !

"C'est un mauvais rêve, je vais me réveiller." , se répétait-il.

Il avait regardé au moins une dizaine de fois son reflet dans le miroir, mais celui-ci s'obstinait à lui renvoyer l'image du Roi.

Merlin essaya de se calmer. Il devait y avoir une explication. Soit il rêvait, soit c'était de la magie.

Et au fond de lui, il savait bien quelle était la bonne réponse.

Soudain on frappa à la porte.

Merlin paniqua. Qu'était-il censé faire. Il était Arthur maintenant !

- Heu, entrez ? balbutia-t-il.

Guenièvre entra dans la pièce. Elle regarda Merlin d'un air surpris.

- Sire, vous n'êtes pas habillé ?

Merlin resta sans rien dire, figé.

- Il faut vite vous préparez, vous avez un entrainement aujourd'hui.

"Oh non, il ne manquait plus que ça ! Comment je pourrais m'entrainer face à des chevaliers ?! Je ne suis pas du tout au même niveau qu'Arthur en matière d'épée !"

- Je vais vous aidez à vous habiller, fit Gwen en souriant.

Elle s'approcha de lui et lui fit enfiler sa chemise. Merlin grimaça. Le contact avec la servante le rendait un peu mal à l'aise. Après tout, elle était amoureuse d'Arthur ! Qui sait ce qui pourrait se passer ?!

- Heu, je...merci, Guenièvre, je vais finir de m'habiller seul.

Gwen le regarda, surprise.

Merlin vint de se rappeler qu' Arthur ne SAVAIS PAS s'habiller seul.

- Très bien, Sire, fit-elle avec un air amusé.

Elle lui prit la main.

- Ça me fait plaisir que vous décidiez de faire des efforts, dit-elle en souriant.

Merlin regarda la main de Gwen posé sur la "sienne", gêné.

- Heu, de rien ? fit-il d'un ton mal assuré. 

Gwen fronça les sourcils, ayant perçu le malaise du Roi.

- Vous allez bien ? demanda-t-elle.

- Oui, oui, très bien, fit précipitamment Merlin en retirant sa main.

Guenièvre allait répliquer mais le sorcier la coupa :

- Je m'habille, ne t'en fais pas, je serais à l'heure.

La servante inclina la tête et sortit.

Merlin poussa un soupir des soulagement.

"Pourvu que les choses se remettent en place rapidement"


Arthur était assit sur une chaise, la tête entre ses mains.

- Qu'est ce qui m'arrive ?! Mais qu'est ce qui m'arrive ?! répéta-t-il.

-  Merlin ?! s'exclama Gaïus en se précipitant vers le Roi. Qu'est ce qui ce passe ?! Tu vas bien ?!

Arthur jeta un regard désespéré au vieil homme.

- Gaïus je vous en supplie, dites moi que c'est une blague !

Le médecin le regarda, l'air complètement perdu.

- Merlin, mais qu'est ce qui t'arrive ?!

- Mais je ne suis PAS Merlin, gémit le Roi, C'est bien ce qui m'arrive !

Gaïus eut un mouvement de recul.

- Comment ça ?! Qui êtes vous ?

- C'est moi, Arthur ! Je vous en supplie Gaïus dites moi ce qui m'arrive !

Le médecin ouvrit la bouche, d'un air surpris.

- Sire ? ânonna-t-il

- Pourquoi est-ce que je suis dans le corps de Merlin ?! demanda le Roi d'un air paniqué.

- Ça ne peut être dut qu'à une seule chose, Sire, dit Gaïus en retrouvant ses esprits, la magie.



Merlin termina de mettre son armure.  Il était très inquiet.

"Comment vais -je faire pour assurer un entrainement ?",  paniqua-t-il, "Je ne sais pas me battre à l'épée !"

Puis une question le tarauda : puisqu'il était Arthur, où était le blond ? Surement dans son corps à lui. Il devait aller voir.

Le magicien sortit de la pièce et commença à courir vers les appartements de Gaïus. Mais, quelqu'un le retint.

- Sire ! Vous êtes là ! Nous vous attendions !

Merlin se retourna. Léon lui faisait face.

- Je vous accompagne jusqu'au terrain d'entrainement, Sire, lui lança-t-il avec un sourire amical.

Mince. Prit au piège.

- Et bien...Merci, Léon, fit Merlin en s'efforçant de sourire.

Le sorcier fut donc obligé d'aller à l'entrainement. Et, comble de la malchance, c'est Perceval qui se proposa pour l'affronter.

"Je n'ai aucune chance face à Perceval",  angoissa Merlin," Il est trois fois plus musclé que moi !"

Puis soudain, il se rappela qu'il était dans le corps d'Arthur. Et cela changeait pas mal de chose au niveau musculature.

"Peut être ai-je une infime chance de m'en sortir"

Alors le combat commença. Merlin tenta de parer les coups et s'aperçu que c'était bien plus facile avec des bras comme ceux d'Arthur. Malheureusement, il était loin d'avoir la même maitrise que lui, et Perceval ne tarda pas à le désarmer.

Les chevaliers le regardèrent d'un air surpris. Jamais Arthur ne perdait si facilement.

Merlin déglutit. Si Arthur apprenait qu'il l'avait fait perdre misérablement à l'entrainement devant plusieurs témoins, il était bon pour le pilori.

Il dut malheureusement prendre ça revanche contre Elyan. Il réussit à tenir un peu plus longtemps, avec une grande volonté, mais finit par se faire à nouveau battre.

Merlin mit fin à l'entrainement avant d'avoir à affronter Gauvain, se dont il n'avait pas spécialement envie, vu la force du chevalier.

Et dès qu'il put il se rua vers chez Gaïus.


Arthur était abattu. C'était forcément Morgane qui avait fait le coup. Mais pourquoi ? Quel intérêt pouvait-elle y avoir si ce n'est l'humilier ?

Soudain la porte s'ouvrit. Arthur resta bouche bé. C'était lui ! Enfin...non, ce n'était pas lui ! C'était son corps !

Il se leva d'un bon effrayé.

Etait-ce un fantôme ? Un corps possédé, ou quelque chose comme ça ?

L'autre Arthur avait l'air effrayé lui aussi. Il le dévisageait sans en croire ses yeux.

- Arthur ? demanda-t-il. C...c'est vous ?

- Oui, ânonna-t-il. Qu...Qui êtes vous ? Que faites vous avec mon corps ?

- C'est moi, Merlin ! lança-t-il.

- Merlin ?!

Le Roi se leva d'un bond. Il s'approcha de lui. C'était très étrange de parler à son propre corps.

- Qu'est ce qui c'est passé exactement ?!

- Aucune idée, Sire, je me suis réveiller comme ça.

Gaïus s'approcha d'eux.

- C'est sans nul doute l'œuvre de la magie.

- Mais comment cela a-t-il pu arriver ? demanda le Roi.

- Je n'en sais rien, avoua Gaïus. Le seul moyen serait La Potion d'Asphordenne.

- La quoi ?! s'exclama Arthur.

- La Potion d'Asphordenne, répéta Gaïus, C'est une potion très ancienne, qui permet d'échanger les corps de deux personnes. Elle est souvent utilisé pour prendre l'identité de quelqu'un.

Arthur fronça les sourcils.

- Pourquoi ai-je échangé d'identité  avec Merlin ? Pourquoi lui ?!

Merlin lui lança un regard noir.

- Pourquoi, ça ne vous plait pas d'être serviteur ? se moqua-t-il. Oh, vous verrez, c'est quelque chose de fantastique ! Surtout le moment où l'on cire les bottes de Son Altesse.

- Ça va, pas besoin d'être cynique, Merlin, rétorqua le Roi.

Gaïus se racla la gorge, histoire de ramener le silence. Les deux "amis" se turent, non sans cesser de se fusiller du regard.

- Je n'ai aucune idée de pourquoi c'est vous deux qui êtes affecter. Car, l'hypothèse la plus probable est que Morgane est derrière tout ça, et je ne vois pas pourquoi elle pourrait vouloir vous échanger de corps. Ça n'aurais aucun intérêt pour elle.

- Alors qui ? demanda Merlin en prenant une chaise.

- Aucune idée. Mais la Potion d'Asphordenne est très dure à préparer, seul un très puissant magicien peut la réussir. Et Morgane est la seule à ma connaissance qui en serait capable.

Il jeta un très bref regard à Merlin.

- C'est à n'y rien comprendre ! lâcha Arthur. Pourquoi diable Morgane voudrait-elle nous voir échanger de corps ?

- Peut être qu'elle est impatiente de voir comment vous lavez le sol ? répliqua Merlin, avec un sourire moqueur.

Arthur ouvrit la bouche pour rétorquer mais Gaïus prit la parole :

- Et bien, peut être est-ce une erreur...

- Une erreur ?! demanda Arthur en oubliant sa répartie.

- Oui, acquiesça Gaïus, ça ne serait pas la première fois que ça arrive, c'est délicat d'échanger les bonnes personnes.

- Mais comment un accident aurait-il put avoir lieux ? questionna Merlin.

- Et bien, fit Gaïus, pour que la Potion d'Asphordenne fonctionne il faut que les deux personnes boivent la potion dans la même journée pour qu'au matin, leurs âmes ai échangé de corps. Et parfois, il arrivent que les mauvaises personnes boivent ne la boivent et cela provoque des accidents.

Merlin se figea.

- Attendez, à quoi elle ressemble cette potion ?!

- Elle est violette et à une odeur assez désagréable.

Merlin se leva d'un bond. Arthur le regarda, surpris. Le jeune homme couru jusqu'à la table. Il commença à fouiller.

- Elle n'est plus là !

- Comment ça ?! s'exclama le Roi

Merlin lui jeta un regard affolé.

- J'ai trouvé une fiole avec une potion violacé avant-hier ! Je l'avais posé juste là, mais...elle n'y ai plus !!!

- Qui est venu ici, ces dernier jours ? questionna Gaïus.

- Juste vous, moi et...Guenièvre

Arthur se leva.

- Qu'est-ce que Guenièvre a à voir là-dedans ? s'exclama-t-il.

Merlin ne répondit pas. Il farfouilla à nouveau sur la table. Soudain, le valet poussa une exclamation. Le jeune homme blond tenait  une fiole verte.

- Qu'est ce que c'est ? demanda Arthur

- Une potion pour les courbatures. Celle que Gwen devait m'apporter.

Arthur se figea.

- Tu veux dire...?

- ...Qu'elle c'est trompé de potion.

Gaïus se mordit la lèvre.

- Dans ce cas, il semblerait que vous n'ayez des ennuis...


À suivre...

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