Echangés, partie 1 (Spécial fin de Merthur)
Ma fic' est finie. Et pour soulager cet adieux difficile, je voulais vous faire un petit OS un peu particulier. Et assez drôle en fait.
Comment le résumer facilement ? Et bien...Merlin et Arthur...échangent de corps !!!
Ps : Cet OS se passe durant la saison 4.
Bonne lecture ! ^-^
Morgane était occupée. Elle touillait avec application un étrange mélange contenu dans un marmite. Le liquide violacé se mit à bouillir. Morgane s'essuya le front l'air satisfaite. La potion était prête. Elle eut un petit rire. Son plan était parfait !
Si elle n'arrivait pas à tuer Arthur, autant se servir de lui. Elle jeta un regard à la mixture. Il suffirait juste que son nouvel allié, Hallec, boive la potion et qu'il se débrouille pour que le Roi l'ingurgite. Et alors...Camelot serait sous son autorité. Elle ricana.
Quelqu'un frappa la porte. Un jeune homme entra dans la chaumière. Il avait des cheveux brun et un bouc de la même couleur au menton. Mais, ce qui était impressionnant chez lui c'était ses yeux. Gris métallique. Perçants. Et cruels. Son regarde faisait froid dans le dos. Mais pas Morgane. Elle toisait le nouveau venu d'un air dur.
- Bonjour, Hallec. J'espère que tu as bien compris le plan.
- Oui, Ma Dame.
- Bien, fit elle. Rappelle toi, seul toi et mon insupportable frère devez boire la potion. Personne d'autre.
- Bien, Dame Morgane.
La sorcière eut un petit sourire satisfait.
- As-tu bien étudier Arthur, comme je te l'ai ordonné ?
- Oui, Ma Dame, je serais capable de reproduire c'est fait et geste sans aucun problèmes. Personne ne sera capable de remarquer mon imposture.
- J'espère bien, fit morgane d'un ton menaçant.
- Vous pouvez avoir confiance en mes services, Dame Morgane. Camelot sera bientôt sous votre contrôle.
Morgane sourit d'un air cruel.
- Parfait.
Merlin avait mal partout. Il revenait de l'entrainement, et Arthur avait une nouvelle fois décider de ce servir de lui comme cible mouvante. Il ne sentait plus ses bras.
Il se dirigeait vers les appartements de Gaïus, pressé de se reposer. Soudain il percuta quelqu'un de plein fouet.
- Raaah, écarte toi de mon chemin, gamin ! râla l'homme qui venait de lui rentrer dedans.
- Mais c'est vous qui..., essaya de protester Merlin
Mais l'homme l'arrêta d'un regard menaçant. Ses yeux gris acier le foudroyaient. Le jeune sorcier décida de faire profil bas et le laissa partir. L'homme tourna les talons et décampa. Merlin poussa un soupir d'exaspération.
Il allait repartir quand il vit quelque chose briller sur le sol. Il se pencha et distingua une fiole. Le magicien la ramassa, perplexe. Elle était remplie de liquide violacé.
Le sorcier la mit dans sa poche, décidé à la ramener chez Gaïus.
Enfin arrivé dans les appartements du vieil homme, il posa la fiole sur une table et s'écroula sur son lit, lessivé par l'entrainement.
Il ne tarda pas à s'endormir, épuisé.
Les rayons de l'aube le réveillèrent. Merlin cligna des yeux. Il se releva lentement. Une douleur soudaine lui brula les articulations. Il étouffa un cri. C'était des courbatures.
Il se laissa retomber sur son lit en soupirant. Arthur avait frappé fort contre le bouclier hier. Le magicien poussa un grognement agacé. Pourquoi Arthur ne pouvait-il pas simplement s'entrainer avec les autres chevaliers tranquillement et le laisser en paix au moins une fois dans sa vie ?! Pourquoi fallait-il toujours qu'il s'entraine sur lui ?! C'était de l'acharnement !
Il se releva en grognant à cause de la douleur. Après avoir serré les dents, il réussit enfin à sortir du lit, non sans pester contre cet abrutit qui lui servait de Roi.
"Je me demande s'il sait ce que ça fait de le servir" pensa-t-il en fulminant. "Il passe son temps à me malmener. Jamais un s'il te plait, jamais un merci ! Je lui est sauvé la vie des dizaines de fois ! Est ce qu'il m'a déjà remercier ? Non, jamais !"
Il poussa un long soupir. Sa vie lui semblait parfois injuste.
Le magicien s'assit à table sans cesser de grommeler. Il chercha quelque chose à manger. Gaïus était partit et apparemment il n'avait rien préparer pour lui.
Il se leva en ruminant et prit un bout de pain. Il le mangea en sortant de la pièce. Il avait beaucoup à faire ce matin. L'armure d'Arthur devait être polie, son épée aiguisée et ses vêtements nettoyés.
"Et, bien sûr, c'est à moi de le faire" soupira le magicien.
Il poussa avec difficulté la porte des appartements du Roi. Ses bras le brûlaient. Il grimaça. Comment arriverait-il à faire ses corvées avec toutes ses courbatures ?!
Il entra dans la chambre. Arthur était absent.
"Tant mieux" songea Merlin. "Comme ça il me laissera travailler"
Il se baissa pour ramasser l'armure, et grogna sous la douleur que ça lui infligea. Il commença à la frotter, grimaçant un plus à chaque mouvements. Il n'arriverais jamais à la polir.
Soudain la porte s'ouvrit. Guenièvre apparut.
- Merlin ! fit-elle. Bonjour !
La servante tenait des draps propres. Elle était probablement là pour venir faire le lit du Roi.
- Bonjour, répondit Merlin en s'efforçant de sourire
- Tu vas bien ? demanda la jeune femme en le voyant grimacer.
- Oui, oui, ça va. J'ai juste quelques...courbatures, dit-il en se massant l'épaule.
- Oh, mon pauvre Merlin ! Et...tu compte polir cette armure malgré ça ?
- Oui, je suis obligé sinon je crois qu'Arthur va me causer des dégâts bien plus grave, fit le magicien en ne plaisantant qu'à moitié.
Gwen le regarda l'air désolée.
- Il n'y a pas quelque chose que je puise faire pour t'aider ?
- Non, je ne pense pas.
- Gaïus doit bien avoir une potion pour toi, non ?
Le visage de Merlin s'éclaira.
- Ah oui c'est vrai ! se rappela-t-il. Il a réparer une potion curative il y a quelques jours !
- Génial ! Je vais te la chercher si tu veux.
- Merci Gwen ! sourit Merlin. C'est que ça fait vraiment mal, mine de rien !
- Pas de souci, fit Gwen. Reste là je vais te la chercher.
- Merci ! Elle doit être sur la table je crois, indiqua Merlin, soulagé de savoir que ces douleurs ne dureront plus longtemps.
Gwen posa les draps propre sur le lit du Roi et se dépêcha d'aller chercher la potion. Arrivée, au appartements du médecin. Elle s'approcha de la table. Merlin avait dit que la potion était dessus.
C'est alors qu'elle vit une fiole violette. Elle n'était pas étiquetée mais ça devait surement être celle-ci. Elle la prend et la verse dans un verre. La servante renifla la potion en grimaçant. La mixture ne devait pas avoir bon goût. Elle farfouilla dans les placard et versa un peu de miel dedans, espérant la rendre meilleure. Le liquide devint rosâtre. Mais il sentait bien meilleur.
Satisfaite, Gwen se dépêcha de porter la mixture à Merlin.
Une fois arrivée, elle lui tendit le verre.
- J'ai rajouté un peu de miel, dit-elle. Ça aura meilleur goût.
- Merci, Gwen. C'est très gentil de ta part !
- De rien, Merlin, tu le mérite après tout le mal que tu te donne à t'occuper d'Arthur !
Merlin sourit et but la mixture. Malgré le miel, le goût restait assez désagréable.
"Hum, bizarre" songea Merlin. "D'habitude, les potions curatives de Gaïus n'ont pas un goût si atroces."
Il haussa les épaules. Le médecin avait probablement dut changer la recette.
Il remercia à nouveau Gwen et se remit au travail.
Mais, même au bout de plusieurs heures, la potion ne faisait pas vraiment effet. Merlin avait toujours aussi mal aux articulations. Il ne comprenait pas vraiment pourquoi la mixture n'avait pas effet, mais il était si occupé qu'il n'eut pas vraiment le temps d'y penser.
Lorsqu'il eut enfin finit de lavés le dernier vêtement, Merlin se mit en tête de retourner se coucher pour faire une sieste. Il sortit d'un pas nonchalant espérant qu'un peu de repos aiderait la potion à agir. Il se traina jusqu'à sa chambre, le corps en feu. Aussitôt arrivé il se laissa tomber sur le lit.
Arthur rentrait dans ses appartements. Il venait de finir une réunion du Conseil. Il mourrait de faim. Il appela son serviteur. Pas de réponse. Il soupira.
- Merlin ! appela-t-il.
Toujours aucune réponse.
- MERLIN !!!
Le Roi lâcha un grand râle. Jamais là quand il le faut celui-là ! Où était-il encore passé ?
La porte s'ouvrit. Gwen apparu.
- Oh, Guenièvre ! Tu n'aurais pas vu l'empoté qui me sert de valet ?!
- Oui, ce matin. Que lui voulez vous ?
- Il ne m'a pas apporté mon dîner !
Guenièvre soupira.
- Il est épuisé. Vous devriez le laissez souffler un peu.
- Mais...
- Il a des courbatures de partout, Arthur. Il a besoin de repos.
Arthur baissa la tête. Si c'était Guenièvre qui le disait, ça devait être vrai.
- Bon, très bien. Je vais appeler quelqu'un d'autre pour mon servir repas, concéda le Roi.
- Je peux m'en charger, proposa Gwen.
- Oh, oui merci, si ça ne te déranges pas.
- Bien sûr que non, Sire, je vais vous le chercher.
Elle sortit et allât chercher le dîner d'Arthur.
Hallec sortit de la Salle du Conseil. Il avait réussit à s'y faufiler et il avait eut le loisir d'observer le Roi. Il était à présent capable de reproduire tout les faits et geste de ce dernier. Il ne lui restait plus qu'à lui faire boire la potion puis de prendre la sienne, et le plan serait réussit.
Le soleil se couchait. Le Roi n'allait pas tarder à prendre son repas. Voilà une excellente occasion !
Il s'introduit sans un bruit dans les cuisines. Il ne prit pas longtemps pour repérer le dîner du Roi. Il sortit une fiole de sa poche et versa discrètement le contenu dessus. Et il repartit sans se faire prendre.
Il ne restait plus qu'a attendre que le Roi mange et le tour sera joué ! Dame Morgane règnerait enfin sur Camelot part son intermédiaire !
Gwen revint avec le repas du Roi. Arthur sourit, ravi. Il était affamé. Il mangea avec appétit. Le dîner avait un goût assez inhabituel, mais il avait tellement faim qu'il ne s'en soucia pas. Il se sentit soudain fatigué et décida d'aller se coucher. Et, faute de Merlin, ce fut Gwen qui le prépara, ce qui n'était pas vraiment pour déplaire au Roi.
Mais avant de fermer les yeux, il sentit un picotement lui parcourir le corps. Il s'endormit, bizarrement épuisé.
Hallec ricana. Le Roi avait prit sa potion. Il dormait. Parfait, il ne restait plus qu'à prendre la sienne, à s'endormir quelque part et à son réveil, il serait Roi !
Il passa sa main dans sa poche. La potion ! Où était la potion ?!
Il fouilla partout. Dans les revers de sa veste, mais il ne parvint pas à la retrouver. Il l'avait perdue !
À suivre...
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