Echangé, partie 6 (fin)
Bonjour à tous ! Voici la dernière partie de cet OS qui du cou n'en est pas un :/
Tant pis XD
J'espère que vous allez aimer !
Merlin cachait mal le stress qui l'étouffait. Guenièvre allait bientôt le rejoindre dans la cour du château pour partir au pique-nique. Arthur, qui se tenait à côté de lui et réparait -à contrecœur- les chevaux, ne cessait ne lui lancer des regards furibonds. Merlin redoutait le futur déjeuner et priait pour que tout se passe bien.
Guenièvre finit par arriver vêtu d'une jolie robe rose pâle qui lui donnait un air joyeux. Elle s'approcha de Merlin d'un air guilleret.
Merlin déglutit en pensant au futur pique-nique et sentit une boule d'angoisse lui nouer le ventre
- Bonjour, Guenièvre, dit Merlin en s'efforçant de sourire. Tu es...ravissante !
- Merci, Sire, vous aussi.
Merlin sourit. Au moins, de ce côté Arthur ne pourrait rien lui reprocher, il avait fait du mieux qu'il pouvait pour être présentable.
Merlin détourna le regard et l'aida à monter sur son cheval. Il aperçut Arthur monter sur son cheval en bougonnant. Le Roi commença à galoper et partit en tête.
- Merlin ! l'appela Merlin.
Arthur tourna la tête.
- C'est moi le Roi tu te rappelles ?
Arthur tira une moue dédaigneuse et laissa le sorcier et Gwen le dépasser. Merlin passa devant lui en lui lançant un regard amusé, profitant de la présence de Guenièvre pour empêcher le Roi de lui lancer une réplique cinglante. Arthur se contenta de le fusiller du regard en retour.
Ils commencèrent à quitter le château et pénétrèrent dans les bois. Arthur ne manquait pas de lancer un regard assassin à Merlin dès qu'il croisait son regard.
Gwen se rapprocha du valet.
- Merlin semble bizarre c'est dernier temps, chuchota-t-elle au sorcier.
- Merlin ?! répéta le valet de manière à ce qu'Arthur l'entende. C'est normal qu'il soit énervé ! Il est épuisé ! Je suis vraiment dur avec lui, je le fait travailler énormément ! De plus, je ne le remercie jamais assez pour tout ce qu'il fait pour moi. Je suis vraiment un crétin arrogant parfois.
- Mais non, Sire, répliqua Arthur, vous avez parfaitement raison de me traiter ainsi ! je ne suis qu'un serviteur incompétent et maladroit, incapable de bien faire son travail ! Et puis je suis très irrespectueux envers votre royale personne qui mérite le respect dut à un Roi.
- Bien sûr que non, Merlin, dit le valet d'une voix tendue. Tu es un excellent serviteur. D'ailleurs tu mériterais des jours de congés ! Je ne sais même plus le nombre de fois où tu m'as sauvé la vie ! Tu es BEAUCOUP plus courageux que je ne le dit. Tu n'es pas couard et tu es même particulièrement sage, contrairement à moi qui ne suis qu'un profond demeuré.
Arthur passa au rouge vif, sous la colère.
- Non je ne suis vraiment qu'un lâche sans cervelle particulièrement agaçant et je vous admire grandement pour ne jamais m'avoir renvoyé.
- C'est faux, je t'ai renvoyé une fois parce que ma vanité et ma fierté m'ont empêchés de te croire alors que tu disait la vérité à propos de Valiant.
- Et bien vous n'auriez jamais du me reprendre parce que je suis particulièrement énervant !!!
- STOP !!!
Gwen avait hurlé, les regardant tour à tour.
- Mais qu'est-ce qui vous prends ?!
Merlin et Arthur eurent soudain le teint pâle, craignant d'être découvert.
Guenièvre les dévisageait.
- Qu'est-ce qui ne va pas ?! Vous êtes très étranges tout les deux depuis ce matin !
"Si seulement il n'y avait que depuis ce matin..." pensa Merlin.
- Je....c'est...Guenièvre..., balbutia Arthur. Je suis désolé je voulais pas. C'est de sa faute, cet idiot à fait n'importe quoi ! Je te promet que tout reviendra dans l'ordre dès demain !
Guenièvre fronça les sourcils :
- Mais de quoi est-ce que tu parles, Merlin ?
Arthur avait arrêter son cheval.
- MAIS ARRETEZ DE TOUS M'APPELLER COMME ÇA !!! JE NE SUIS PAS MERLIN !!!
Merlin et la servante s'arrêtèrent immédiatement. Le valet regarda Arthur puis la jeune fille d'un air paniqué.
Gwen regardait Arthur hébété.
- Qu'est-ce que tu veux dire ?
- MAIS C'EST MOI !!! s'époumona le Roi, TU NE ME RECONNAIS PAS ?!
Guenièvre le regardait d'un air perdu.
- Gwen, dit Merlin. C'est Arthur.
- Pardon ?!
Elle regarda le valet, d'un air paniqué :
- Alors toi tu es Merlin ?!
Le serviteur hocha la tête.
Gwen ouvrit la bouche d'un air béat.
- Mais que c'est-il passé ?!
- Demande à Merlin, grommela Arthur.
Guenièvre tourna la tête vers le valet.
- Heu...c'est à dire...c'est long à expliquer...Tu te souvient la potion pour les courbatures que tu m'as donné ? Ce n'était pas la bonne.
Gwen ouvrit de grand yeux.
- Ça t'as transformé en Arthur ?!
- Plus ou moins.
La servante les dévisagea, choquée.
- Vous êtes comme ça depuis ce matin ?
- Non, dit Arthur. Ça va faire trois jours.
- Quoi ?! Mais alors ça veut dire que...?!
Elle regarda Merlin et rougis affreusement.
Arthur se dressa d'un coup sur son cheval.
- QUOI ?! Il c'est passé quelque chose ?! MERLIN !!! TU AS INTERET A ME DIRE TOUT DE SUITE CE QUE TU AS FAIT AVEC MA DULCINEE ?!!!
- J'ai rien fait !
- Oui, Arthur, balbutia Gwen. Je suis désolée, je croyais que c'était vous et je...
- Tu ...? demanda Arthur d'un ton inquiet.
- Elle a ESSAYER de m'embrasser, balbutia Merlin
Arthur crispa ses mains autour des rennes.
- Pardon ?!
- J'ai esquivé ! se défendit le magicien. Je vous le jure !
Arthur tenta de se calmer quelques peu.
- Bon, arrêtons de parler de ça, dit Guenièvre. Nous devrions rentrer à Camelot.
Arthur et Merlin acquiescèrent d'un même geste.
Le trajet du retour se fit dans un silence pesant. Les deux hommes évitaient de croiser leurs regards et Gwen regardait fixement le licol de son cheval, les joues rouges.
Arthur était emplit de gène. Il s'inquiétait de se que pouvait penser Guenièvre en ce moment.
Il n'arrivait à s'empêcher de penser à ce qui se serait passer si la servante avait embrassé Merlin. Ça le terrifiait.
Il n'eut pas le temps de broyer plus de noir car une horde de bandits surgit de derrière les arbres.
- C'est bien lui ! C'est le Roi de Camelot ! beugla un des brigands en pointant Merlin du doigt.
- Oh non ! hurla le valet, Ils ont du entendre nos cris, tout à l'heure !
Arthur se précipita vers Gwen pour la protéger des bandits. Il planta son cheval entre elle et l'armé.
Mais les bandits ne se souciaient guère de ce qu'ils pensait être deux serviteurs se ruèrent vers Merlin en brandissant leurs haches et leurs épées. Le cheval de Merlin se cabra et le serviteur tomba à terre.
Les brigands l'assaillirent. Merlin tenta de les repousser avec son épée mais peinait à se protéger.
- Tuez le Roi ! brailla un homme.
Merlin avait de plus en plus de mal à repousser les bandits et l'un deux le désarma. Merlin reçu un coup d'épée dans l'épaule et poussa un hurlement de douleur.
Arthur bondit de son cheval et courut vers le valet. Il passa sa main à sa ceinture et s'arrêta net. Il n'avait pas d'épée.
Paniqué, il saisit une branche et tenta de se frayer un chemin dans la foule de brigands en les repoussant avec le bâton. Mais sa carrure à présent maigrichonne le gênait beaucoup et l'empêchait de battre ses ennemis rapidement.
Arthur entendit le serviteur pousser un gémissement de douleur. Cela décupla ses forces et il asséna plusieurs coup de bâtons sur le crânes de ses adversaires. Il arriva enfin à coté du serviteur qui lutait à même le mains contre une hordes de brigands. Le sang coulait sur sa tempe et une grande tâche rouge éclaboussait sa chemise. Il avait l'air à bout de force et lutait maladroitement.
Arthur saisit Excalibur qui jonchait le sol et vint porter rescousse au serviteur. Il abattit plusieurs hommes. Mais son corps fatiguait beaucoup. Il n'avait plus son corps athlétique et entrainé d'avant. Cependant il essaya de jouer sur ses réflexes et sa vitesse. Il s'épuisait vite.
Au bout d'insoutenable minutes, les brigands décidèrent de battre en retraite.
Arthur sentit sa vue se brouiller. Un écran noir lui bloqua la vue. Sa main lâcha l'épée et ses jambes lâchèrent sous lui. Il s'écroula à terre.
- Arthur ? appela Guenièvre. Arthur ?
La tête du Roi tournait. Gwen passa sa main sur son front.
Arthur inspira à fond et le monde lui réapparut peut à peu. La première chose qu'il vit fut Guenièvre penchée sur lui, lui caressant la joue avec douceur. Arthur attrapa sa main et se pencha vers ses lèvres. Gwen le repoussa doucement.
- Ne le prenez pas mal, Sire, mais je n'ai pas vraiment envie d'embrasser le corps de Merlin.
Arthur rougit.
- Désolé. J'avais oublié.
Il se redressa d'un coup.
- Merlin ? appela-t-il. Où es-tu ?
- Ici, dit le sorcier en boitillant vers le Roi.
Arthur entrouvrit la bouche en le voyant. Sa lèvre inférieure avait gonflée, son œil droit était bleuît, sa mâchoire entaillée, et ses cheveux blond, si bien coiffé tout il y a quelques heures étaient poisseux de sang. Le valet se laissa tomber à côté d'Arthur. Le Roi vit l'énorme tâche de sang présente sur son ventre plus grande encore que tout à l'heure, et sa chemise déchirée laissait apparaître une profonde blessure à l'épaule.
Arthur ne put cacher son inquiétude.
- Merlin ! Tu vas bien ?!
- Génial, je ne me suis jamais sentit aussi bien, grimaça-t-il en se tenant le ventre.
- Il faut tout de suite t'emmener chez Gaïus ! s'écria Arthur se relevant.
- Pourquoi ? dit le valet avec un sourire en coin, je croyais que vous ne teniez pas à moi et que j'étais agaçant.
Arthur lui lança un regard amusé.
- Tu l'es. Et je ne tiens pas à toi le moins du monde. Seulement je te rappelle que si tu meurs je serai coincé dans ton misérable corps jusqu'à la fin de mes jours.
- Ha oui, rit Merlin, j'me disait bien...
- Allez lève ton derrière de faignant ! dit-il en aidant Merlin à ce relever.
- Techniquement c'est votre derrière, Sire.
- Oui, et tu l'as bien abimé. Je t'avais ordonné ne me rendre mon corps en parfait état !
- Vous savez quoi ? dit Merlin en grimaçant sous la douleur de l'effort, Pour une fois, j'aurais bien voulu vous obéir !
Arthur s'esclaffa et installa le valet sur son cheval pour le ramener à Camelot.
Merlin ne se plaignait pas à voix haute mais il souffrait le martyr. Sa blessure au ventre lui donnait l'impression qu'on lui enfonçait un poignard dans l'abdomen à chaque respiration et son épaule le brûlait.
Il déplaça sa main jusqu'à son ventre et murmura un petit sort de guérison pour apaiser un peu sa souffrance. C'était toujours assez frustrant de se dire qu'ils aurait pu repousser tout les bandits sans se blesser ou qu'il ne pouvait pas soigner entièrement ses blessures sans attirer les soupçon, mais il était habitué.
Il sentait ses forces se vider. Son sang ne cessait de couler. Il en perdait beaucoup. Il se sentait plus faible à chaque seconde
Le cheval s'arrêta soudain et Merlin en déduit qu'ils devaient être arrivés dans la cour du château. Arthur le fit descendre du cheval. Le magicien poussa un hurlement de douleur à cause du mouvement trop intense. Il avait l'impression que son ventre se déchirait en deux et que son épaule allait se détacher de son corps. Il gémit longuement un poussant une longue plainte.
- Allons Merlin arrête de faire ta fillette. C'est qu'une égratignure.
Merlin aurait répliquer si le ton d'Arthur n'avait été si angoissé. Le Roi semblait essayer de contenir son inquiétude mais il était évident qu'il se faisait du soucis.
Arthur déposa Merlin sur le sol. Merlin s'allongea, incapable de tenir sur ses jambes. Arthur déposa sa tête sur ses genoux et le valet sentit ses yeux se fermer tout seul. Il avait terriblement mal. Il ferma les yeux en respirant, essayant de chasser la douleur.
Guenièvre lui essuya sa sueur sur son front et partit chercher Gaïus en courant. Arthur prit la relève en épongeant le font du serviteur. Merlin savait que le Roi trouverai sa dégradant mais le souverain ne dit rien.
Le sorcier entendit des bruits de pas s'afférés autour de lui. Des gens se précipitaient vers lui.
- Sire ?! lança quelqu'un. Sire ?!
Merlin reconnu vaguement la voix de Léon. Il sentit une main empoigner son épaule valide. La voix du sorcier résonna :
- Il s'est blessé. Gwen est partit chercher Gaïus.
Merlin mit à moment à comprendre que c'était Arthur qui avait parlé. Il avait du mal à s'habituer au fait qu'il ait sa voix puisqu'il avait hériter de ses cordes vocales, et de plus la fatigue l'empêchait de réfléchir correctement. Il sentit d'autres main l'agripper.
- T'en fait pas Merlin, on va l'emmener chez Gaïus, dit la voix de Perceval.
Arthur lâcha Merlin et aida les chevalier à le relever.
- Ça va Merlin ? T'as l'air épuisé, dit la voix de Gauvain, reconnaissable entre mille.
Merlin ouvrit la bouche mais il n'avait pas la force de répondre. Arthur répondit à sa place puisque c'était en réalité à lui que la question était adressée.
- Oui, ça va. J'ai juste un peu trop forcé pendant l'attaque.
Merlin gémit. Cette étrange situation lui donnait mal à la tête. Il se sentit porter jusqu'à sa chambre ou il fut posé sur son lit. Il entendit vaguement Gaïus dire quelque chose mais il n'arrivait pas à comprendre quoi que ce soit.
Gaïus lui passa un chiffon mouillé sur le visage. Le contact frai l'apaisa. Il finit par s'endormir, épuisé.
Arthur était assit dans la pièce à côté et était en train de dévorer une pomme à pleine dents. Gaïus lui avait dit de manger quelque chose de sucré pour que son corps reprennent des forces. Mais pendant qu'il dévorait le fruit, son esprit était tourmenté. Il était mort d'inquiétude.
Merlin avait l'air en sale état. Et il souffrait beaucoup. Sans qu'il sache pourquoi, Arthur se sentit responsable. C'est lui que les bandits voulait tuer. Pas Merlin. Le pauvre valet n'avait rien fait de mal.
Gwen était assise à côté de lui. Elle le couvait d'un œil inquiet. Elle se faisait également un sang d'encre pour le serviteur. Arthur prit sa main pour la consoler. Guenièvre le serra dans ses bras.
- J'espère qu'il va s'en sortir.
- Ne t'en fait pas, murmura Arthur en caressant sa paume, Il est robuste. Encore plus ces trois derniers jours.
- Arthur, il s'est prit une épée dans le ventre !
- Et dans l'épaule.
- Justement !!!
- Mon corps a vu pire. Il est habitué.
Gwen rit un peu.
- Arrêtez, ce n'est pas drôle !
- Ce n'était pas une blague, c'est vrai. Si j'arrive à l'encaisser d'habitude, ça ira cette fois aussi. C'est juste que c'est lui qui souffre à ma place cette fois-ci.
Gwen se mordit la lèvre.
- Pauvre de lui.
- Oui. Mais lui aussi, il est habitué.
- Arthur !
- Quoi ? C'est vrai, il me sauve tout le temps. Et puis il a l'habitude de faire ma sale besogne.
- Vous le reconnaissez enfin.
- Il semblerait.
Guenièvre sourit et entremêla leurs doigts.
Soudain la porte s'ouvrit à la volée. Elyan apparut dans l'entrebâillement. Guenièvre lâcha vivement la main d'Arthur avant que son frère ne la voit flirter avec "Merlin".
- Guenièvre ? dit-il. Où est Arthur ? On m'a dit qu'il allait mal.
- Dans la chambre de Merlin. Gaïus le soigne.
- Très bien. Vous lui direz que je suis passé alors.
- Oui, dit Arthur. Il vous remerciera de se souciez de sa santé. Il a de bons et fidèles chevaliers.
Elyan sourit.
- Merci, Merlin.
- De rien. Il le pense sincèrement.
Le chevalier sourit un peu plus et sortit.
Arthur se blottit contre Gwen et essaya d'arrêter de penser à la douleur que Merlin devait ressentir. Il essaya de chasser de son esprit les cris d'agonie que le valet avait poussé. Il essaya de chasser l'horrible angoisse qui l'étouffait. Parce qu'il avait beau faire semblant de ne pas se soucier de son serviteur, il était intérieurement terrifié à l'idée de le perdre.
Merlin ouvrit difficilement les yeux. Il tenta un léger mouvement. Une violente douleur parcourut tout son corps. Le sorcier laissa échapper un cri de douleur.
Il vit Gaïus se précipiter vers lui, les bras remplis de compresses. Il lui en appliqua une sur l'épaule tandis que Merlin essayait de se rappeler ce qu'il s'était passé plus tôt.
Il rassembla rapidement ses souvenirs.
- Co...Comment va Arthur ? gémit-il à Gaïus.
- Il va bien. Il est simplement fatigué à cause de l'effort physique qu'il a dut faire pour te sauver mais il n'a aucune blessure grave.
- Et Gwen ?
- Elle est sauve.
Merlin poussa un soupir de soulagement.
La porte s'ouvrit et laissa apparaître un jeune homme aux cheveux bruns corbeaux, l'observant d'un œil inquiet.
Merlin prit quelques secondes à se rappeler qu'il s'agissait d'Arthur. Il se passa la main sur le front. Toutes ses histoires de changements de corps lui donnait mal à la tête.
- Ça va, Merlin ? demanda Arthur en voyant que le valet était réveiller.
- On va dire que oui.
Arthur grimaça.
- Je suis désolé de ce qui t'es arrivé, Merlin.
- Vous ? Désolé ? Ça me fera ma journée !
Arthur rit un peu et s'assit près du lit.
- Ne t'en fait pas, tu ne souffrira plus longtemps. Dès demain ce sera à mon tour.
Merlin se mordit la lèvre. Il ne voulait pas obliger le Roi a souffrir de blessures qu'il avait reçu. Cependant il ne l'avouerait jamais à ce crétin royal aussi il préféra faire de l'humour :
- Vous devez être moins pressé de retrouver votre corps, tout d'un coup, non ?
Pourtant Arthur ne rit pas.
- Si. Tu ne mérite pas d'avoir faillit mourir alors que c'est moi qui est été visé.
- Vous...vous seriez prêt à souffrir pour que j'ailles mieux ?
- Je n'ai pas dit ça, grimaça Arthur, j'ai simplement dit que dans cette situation, le fait que tu souffre est injuste. Sinon, crois bien que je prendrai un grand plaisir à te voir te tordre de douleur.
Le Roi lui sourit d'un air sadique, mais Merlin rit, sachant qu'au fond, Arthur n'en pensait pas un mot.
- Merci de m'avoir sauvé la vie.
- Ce n'est rien.
Merlin s'attendait à ce que le Roi sorte une excuse bidon du style "je-t'ai-sauvé-simplement-parce-que-tu-es-dans-mon-corps" pourtant il n'en fit rien. Il se contenta de lui donner une tape amicale sur son épaule valide et de sortir de la pièce.
Merlin ferma les yeux en souriant et sombra dans le sommeil.
Lorsque le valet ouvrit les yeux, la première chose qu'il remarqua fut l'absence totale de douleur. Il cligna des paupière et découvrit qu'il était allongé sur le sol, prêt du laboratoire de Gaïus, avec une couverture sur les épaules. Il passa une mains dans ses cheveux et jeta un coup d'œil à la fenêtre. Il se raidit un instant devant son reflet.
La vitre lui renvoyait l'image d'un garçon aux yeux bleus profonds, aux oreilles décollées, aux pommettes saillantes et aux cheveux corbeaux en batailles. Il retint un cri de joie. Il avait enfin retrouvé son corps !!!
Il se précipita chercher Gaïus.
- Gaïus ! Gaïus ! Mon corps ! J'ai retrouvé mon magnifique corps !
Il se stoppa net en voyant Sire Léon à côté de Gaïus en train veiller le Roi.
- Qu'est-ce que tu racontes sur ton "magnifique corps" ? demanda le chevalier d'un air amusé.
Merlin balbutia, les joues rouges.
- "Magnifique", ça m'étonnerai, rétorqua une voix bougonne que Merlin ne connaissait que trop bien.
- Arthur ? demanda-t-il en s'approchant de son lit où le Roi était allongé. Vous allez bien ?
- J'ai affreusement mal, et ce à cause de toi.
Merlin pouffa, heureux que le blond est retrouvé son corps et que tout soit redevenu normal.
Léon finit par s'en aller et Merlin aida le Roi à retourner dans ses appartements où il serait mieux.
- Je suis heureux d'enfin retrouver mon lit ! s'exclama Arthur en serrant un de ses oreillers contre lui.
- Et bien vu vos blessures, vous y resterez longtemps dans ce lit !
- Je ne sais pas si je suis désespéré ou soulagé devant cette possibilité.
- Pareil pour moi avec mon corps. Je suis content de l'avoir retrouvé, mais malheureusement je ne pourrait plus jouer les Rois.
Le Roi le regarda en fronçant les sourcils.
- Tu n'as jamais été Roi. Tout ce qui c'est passé ces trois derniers jours n'ont jamais eut lieu. Compris ?
- Donc vous n'avez jamais dormit dans un lit miteux ?
- Non.
- Vous n'avez jamais ciré vos bottes non plus ?
- Non.
- Et vous ne m'avez jamais apporté mon petit déjeuner tandis que je somnolait confortablement installé dans votre lit.
- NON !
- Dommage...
Arthur le toisa d'un air dur.
- Tu ne répète à personne ce qui c'est passé et tu oublies TOUT ce qui concerne cette histoire, ou sinon...
-...Vous me jeter au pilorie, blablabla, tout ça, je sais.
- Bien. Tu as intérêt à t'en souvenir. Maintenant va me chercher mon petit-déjeuner immédiatement !
Merlin prit une mine indigné :
- J'aurai espéré plus de politesse de votre part après vous avoir sauver la vie !
Arthur fronça les sourcils.
- Qu'est-ce que tu racontes ? Tu ne m'as pas sauver la vie, c'est moi qui l'ai fait !
- Quoi ? Mais non, vous vous êtes fait attaqué par des brigands et je vous ai secourus une fois de plus.
- C'est MOI qui t'es sauvé TOI ! On a échangé de corps !
- Je croyais que vous aviez dit que ça n'étais jamais arrivé ! Si c'est le cas c'est donc moi qui vous est sauvé !
- Merlin ?
- Oui ?
- La ferme.
FIN !!!
J'ai enfin réussit à finir cette fic' WOUHOU !!!
J'ai cru que je n'y arriverai jamais ! Pfffiooouuuu !
J'espère que la fin vous a plu et que ce n'était pas trop répétitifs. C'est pas mon meilleur OS mais bon, il m'a fait mal rire et c'était le but premier. J'espère qu'il vous a amusé vous aussi !
À bientôt !!! ^-^
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