Le nouvel an des Joestar

31 Décembre 1989, 21 heures, Tokyo au Japon. Le doyen de la famille, Joseph Joestar, habillé d'un magnifique costard noir ainsi que de son fidèle chapeau, viendra ouvrir la porte à un ami de longue date ainsi qu'un fidèle compagnon de voyage et ami de la famille, Jean-Pierre Polnareff. Vêtu lui aussi d'un magnifique costard avec une cravate légèrement mal mise, il apporta avec lui un champagne succulent d'après ses dires ainsi qu'un bouquet de fleurs pour la maitresse de maison. Ayant entendu la porte s'ouvrir, le benjamin des Joestar et également petit fils de Joseph viendra descendre lentement les marches de sa maison afin d'accueillir son compagnon de voyage et ami proche.

Maintenant que le petit groupe était enfin au complet, ils purent tous commencer le délicieux repas qu'avait concocter madame Kujo pour ses invités quelques jours à l'avance car en effet, pour le nouvel an des Joestar, il sera fêté sous les coutumes du Nouvel An japonais. Tout le monde avaient l'air enjoué par cette idée, notamment Polnareff qui avait envie d'éveiller ses goûts gastronomique "très raffiné" selon lui auprès des cuisines étrangères. Cependant, Joseph Joestar semblait réticent à cette idée, étant habitué à ses coutumes natales que sont un bon Homard avec des légumes, un hamburger garnit et de bons beignets de calamar frit digne de l'Amérique, goûté à ses plats peu consistant et "traditionnel" comme il aimait s'en moquer ne l'enchantait guère.

Malgré tout cela, chacun accepta avec honnêteté de participer à l'effort collectif en dégustant le premier plat offert par Holy qu'est le kake.  Ce plat d'ouverture du nouvel an montre notre rachat de nos dettes de l'année passé comme son nom l'indique. Tout le petit monde viendra déguster son repas avec envie, même le doyen de la famille , bien que réticent envers la cuisine japonaise,  appréciait le goût et en profitait pour ramener sur la table de la discussion une histoire remontant à l'épopée des Crusaders en Egypte, notamment la rencontre de leur compagnon canidé qu'était Iggy et son adoration pour les chewing-gum au café.

Une fois la discussion et le kake de chacun passé, nous arrivons au plat de résistance qu'est le osechi, une sorte de plat cérémoniel du nouvel an préparer dans un bento spécial, là étrangement aucune plainte de Joseph ne perçait la salle, le vieil aventurier avait finalement accepter ce plat qu'il devait trouver similaire à ses "traditions" américaines. Polnareff, quand à lui, viendra applaudir le goût exquis de ce osechi qui lui rappelait un plat typique de chez lui, la France. Et une discussion en amenant une autre, Polnareff viendra à parler de sa soeur et au final à parler du combat qu'il avait mené contre Judgement, quand bien même la difficulté de ce dernier lui laissait un arrière goût dans la bouche il en gardait un beau souvenir avec Avdol.

L'osechi de chacun fut terminer dans les rires et les citations rocambolesque de notre cher Joseph. 23h15, l'heure fatidique approchait et il vient alors le moment du dessert qu'est le mochi, une sorte de gâteau gluant fait de riz et en forme de boule, une gâterie iconique du japon, l'âme républicaine de Joseph refera donc surface et jura encore sur la folie gastronomique du japon. C'est alors que Jotaro, étant resté assez muet lors de ce repas viendra dire à "Jiji" qu'il a préparé avec patience en compagnie de sa mère ces mochis et qu'il comptait sur lui pour honoré le travail acharné de sa descendance. Suite à cet pression installé le doyen ne se retint pas de goûter à cette pâtisserie qu'il trouva à son goût à son grand étonnement. En parlant de mochi, Jotaro viendra faire le lien avec un ennemi qu'il a affronté lors de leurs périple, le fameux Rubber Soul avec son Yellow Temperance, il repense aussi à l'ambiguïté de la situation envers Kakyoin mais au final il c'est avéré être un camarade fiable et un allié de confiance. 

Une fois cela passé les fameux Crusaders ainsi que la maitresse de maison viendront ranger la table de toute la nourriture et les couverts, aidé discrètement par leurs stands. 23h50, ce beau monde viendra se rendre dans le jardin de la maison, boisson à la main, pour regarder la pleine lune tout en attendant le feu d'artifice du nouvel an. Le temps que la nouvelle année arrive, la mère de Jotaro viendra parler avec tendresse, comme à son habitude, de son sauvetage lors leur voyage en Egypte et des personnes incroyable que devaient être Avdol, Kakyoin et Iggy et que ne les remerciera jamais assez pour leurs sacrifices.

Le père de la Holy viendra la prendre dans ses bras et lui dires qu'elle ne se rendait pas compte de tout ce qu'ils ont vécu mais que c'était mieux ainsi, les deux hommes étaient venu regarder la lune en se tenant par l'épaule, inhibant leurs tristesse par leurs soutiens physiques. 

5...
4...
3...
2...
1...

Les feux d'artifices viendront surgir dans le ciel de Tokyo, 1989 c'était écoulé, 1990 commençait, le nouveau départ s'offrait à chacun d'entre eux. Jotaro ainsi que sa famille et son ami viendront se serrer dans les bras en souhaitant une bonne année et une bonne santé pour le reste de leurs vies. 

Hélas, leurs sort étaient scellé avant même qui ne s'en rendent compte.

Bonne année chers Joestar, bonne année à vous chers lecteurs.

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