The Sugar Plum Fairy's dance. Partie 1.
Quand Maman est décédée, il y a deux ans, je pensais vraiment que nous tiendrions le coup. Je pensais que Mark et moi, nous arriverions à nous en sortir ! Il avait son salaire d'employé de banque et moi mon petit boulot à côté de la fac. Mais au bout de quelques mois, nous avons dû nous rendre à l'évidence : ce n'était pas suffisant.
J'ai renoncé à mes études de médecine pour aider mon beau-père. Ces derniers mois, Mark a passé son temps à me répéter que je n'étais que le grand-frère et que je n'avais pas à faire tous ces sacrifices. C'est un petit peu pour cette raison que nous en sommes-là aujourd'hui.
Mark souhaite que je reprenne mes études. Donc, nous faisons le tri par le vide dans notre maison en vue de notre prochain déménagement. Vendre la maison de famille de Maman n'a pas été une décision facile à prendre, mais Mark a été clair : je suis comme son fils et il ne veut pas que je sacrifie mon avenir pour celui de ses filles qui sont aussi mes petites sœurs. Ce n'est pas ce que Maman aurait voulu... La vente de cette jolie maison bourgeoise en plein cœur de Paris va nous permettre de nous remettre à flot et de démarrer une nouvelle vie. Nous le savons avec Mark mais ça nous brise le coeur.
Nous avons pris la décision au printemps avec Mark et mes sœurs. Nous étions tous assis autour de la table et nous avons parlé, chacun notre tour pour dire ce que nous pensions de cette idée. A mon plus grand étonnement, j'étais le seul contre. Si je suis si attaché à cette endroit c'est sûrement parce que j'y ai vécu tout seul avec Maman pendant un temps, avant que Mark puis mes sœurs arrivent dans nos vies. J'ai peu de souvenirs de cette période mais les quelques bribes que j'ai sont douces et heureuses. J'aime cette maison parce qu'elle me rappelle Maman et j'ai l'impression que la vendre est une forme de trahison envers elle...
Mais Mark a raison : nous devons vendre si je veux terminer mes études et devenir médecin.
Je l'ai promis à Maman.
« Loulou... tu peux venir m'aider à ranger mes jouets s'toplait ? »
Je me retourne vers l'entrée de ma chambre et souris en voyant l'une des jumelles appuyée contre l'encadrement de la porte, son doudou dans les bras. Je hoche lentement la tête en regardant mes propres affaires étalées un petit peu partout au milieu de la pièce avant de me lever. Quand j'arrive à la hauteur de Daisy, j'attrape sa petite main et elle me traîne jusqu'à la chambre qu'elle partage avec Phoebe. Je passe une tête par celle de Charlotte, puis celle de Félicité pour vérifier qu'elles aussi avancent dans leurs cartons. Nous devons avoir terminé de plier toutes nos affaires ce soir lorsque le camion de déménagement arrivera.
Malheureusement nous sommes bien loin d'avoir terminé ! Quand nous avons mis en vente la maison, nous ne pensions pas trouver acquéreur si rapidement. En quelques jours, la promesse de vente était signée et nous avions un délais de quelques semaines pour partir. C'est aussi pour cette raison que nous nous retrouvons à quitter la ville. Parce que nous n'avons pas eu le temps de trouver un nouvel endroit où vivre. Mais, je pense que Mark voulait changer d'air. Tout ici lui fait penser à Maman. Elle était une véritable parisienne. C'est elle qui lui a fait découvrir la ville quand ils se sont rencontrés. Alors, chaque rue, chaque café, chaque monument lui fait un peu plus penser à elle.
Un retour aux sources dans son Bordelais natal lui fera le plus grand bien.
Les filles n'étaient pas contre le déménagement, même si Charlotte, l'ainée, aurait préféré rester à Paris pour ses amis. Quant à moi, Mark m'a laissé le choix de rester en me proposant de m'aider à financer un petit appartement, mais je lui ai dit que la fac de médecine de Bordeaux serait sensiblement la même que celle de Paris alors je les suis. Je ne me voyais pas les quitter après les deux années de galère que nous venons d'enchaîner.
Nous allons vivre chez les parents de Mark pendant un petit moment. Le temps de trouver une nouvelle maison. Ils vivent dans une jolie propriété, au calme, à l'écart de la ville. Les jumelles vont pouvoir intégrer une école de campagne et les plus vieilles aller au lycée à Bordeaux. Mon dossier universitaire a été transféré à l'Université de Bordeaux et, en septembre, je retourne sur les bancs de la fac.
Quand je pousse la porte de la chambre des jumelles, je ris en voyant le capharnaüm. Je secoue lentement la tête et Daisy me pointe du doigt son carton. Je crois que nous avons un petit peu de travail ! J'embrasse ma seconde petite sœur au passage et je m'installe entre elles deux. Phoebe semble bien organisée et sait exactement ce qu'elle veut contrairement à sa jumelle. Les jouets de Daisy sont tous éparpillés autour de nous pendant que ceux de Phoebe sont déjà presque tous dans le carton à son nom. Nous avons déjà vidé pratiquement l'intégralité de nos affaires avec Mark les soirs de cette semaine, mais nous souhaitions que les filles participent, à leur échelle, à ce déménagement alors nous leur avons laissé le soin de ranger et trier leurs jouets. Mais une chose pareille pour des gamines de six ans... ce n'est peut-être pas bien facile.
« Tu t'en sors bien, Phoebe, je lui dis en souriant.
-Vi ! Tu as vu ! J'ai presque tout rangé. Là, la pile que j'emporte, dit-elle en montrant le carton avec son prénom écrit en gros. Ici, la poubelle, explique-t-elle en me montrant le gros sac noir qui trône dans un coin de la pièce. Et là, celle que je donne, elle termine en pointant du doigt une caisse en plastique que nous déposerons à une association demain quand nous partirons.
-Parfait, quand tu as fini, tu nous aideras avec ta sœur ? »
Phoebe me sourit en hochant la tête et je me retourne vers la seconde petite jumelle.
Daisy virevolte dans tous les sens en essayant d'attraper le plus de choses possible dans ses petits bras. Je rigole à ses gestes et l'arrête en posant mes mains sur ses épaules. Nos regards s'accrochent et je secoue lentement la tête.
« Calme-toi, Daisy, nous avons encore le temps, le camion ne sera pas là avant ce soir, Papa n'est même pas encore revenu !
-Oui, mais j'veux rien oublier... » minaude-t-elle en faisant la moue avant de poser les yeux sur les poupées qu'elle tient entre les mains.
Je hoche lentement la tête et lui réponds avec tendresse :
« Tu ne vas rien oublier, ne t'inquiète pas. Allez, trions tout ça ! »
Elle prend une grande inspiration avant d'approuver d'un signe de tête. Je l'aide à trier et choisir ce qu'elle veut garder pour la nouvelle maison. Nous mettons ses jouets les plus vieux et moins adaptés à son âge dans la caisse à donner pendant que ses préférés vont rapidement dans son carton à garder. Le tri de ses peluches est plus compliqué car elle ne veut se séparer d'aucune d'entre elles. Mais j'arrive à la faire céder et à lui faire poser trois ou quatre peluches dans la caisse, non sans mal.
Quand Phoebe termine de trier ses propres affaires, elle me tire un vieux carton de jouets où sont entassées les dernières babioles de mon enfance. Je souris en voyant mon vieil ours en peluche, mon Ken le survivant à qui il manque un bras et le petit train électrique qui ne doit plus fonctionner depuis que Félicité l'a fait tomber, il y a des années. Je n'ai pas gardé grand-chose de mes jeux d'enfants. Mes soeurs ne s'intéressant que très moyennement à tout ça et n'étant pas très matérialiste, j'ai tout jeté. Sauf ce carton que mes soeurs se sont passées entre elles.
Au milieu de mes vieux jouets, un vieux Casse-Noisette attire mon attention au fond du carton. Je souris en attrapant le jouet en bois. Je me rappelle du jour où Maman me l'a offert comme si c'était hier. Pourtant, je ne devais avoir que cinq ou six ans. Elle m'avait confié l'avoir trouvé dans le grenier de la maison. Elle pensait que c'était un vieux jouet de son père.
J'ai joué pendant des heures avec ce machin... et, quand j'ai grandi, je n'ai pu me résoudre à le mettre à la poubelle. Je l'ai mis dans ce carton avec mes vieux souvenirs. Je l'ai oublié pendant des années avant qu'il ne revienne là entre mes mains.
« Loulou on fait quoi de ça ? demande Phoebe en me montrant le contenu du carton.
-On jette, mais je garde le Casse-Noisette, je vais le mettre avec mes affaires. » je souris en hochant la tête.
Phoebe approuve et va tout mettre dans la poubelle qui trône au milieu de la pièce. Je lui demande d'aider sa sœur à terminer son carton puis je me lève pour retourner voir les deux plus vieilles.
Sans grand étonnement, la chambre de Félicité est déjà immaculée. Ses cartons sont empilés au milieu de la pièce et n'attendent plus que les déménageurs pendant que ma sœur lit sagement dans un coin de la pièce. Je souris en refermant la porte puis m'avance vers la chambre de Charlotte. Là... c'est une autre histoire. C'est toujours le bazar et elle range sur le rythme de son groupe de rock préféré !
« Besoin d'aide ? je l'interroge même si je pense qu'elle gère la situation.
-Nope, tout est sous contrôle ! affirme-t-elle en me souriant. Ne t'inquiète pas tout sera prêt pour ce soir ! Papa rentre dans combien de temps ?
-Une grosse heure. Si j'étais toi, je m'activerais pour terminer avant son retour ! Tu le connais, il va être stressé et pressé d'en finir !
-Pas de souci, Louis ! Tu peux compter sur moi ! » m'affirme-t-elle en hochant la tête et me faisant un clin d'oeil.
J'approuve et referme la porte de sa chambre avant de retourner vers la mienne parce que, mine de rien... moi aussi j'ai du boulot ! Je pose soigneusement le Casse-Noisette dans l'un de mes cartons et continue mon tri.
*
« Les jumelles dorment profondément. » je dis en me glissant aux côtés de Mark, face au feu de cheminée.
Nous sommes arrivés chez ses parents cet après-midi. Mark a fait la route avec le camion de déménagement et mes deux soeurs les plus âgées alors que j'ai conduit sa voiture avec les jumelles. La route a été longue pour moi. Si Mark avait de quoi faire la conversation avec Charlotte et Félicité, moi je n'ai pas pu compter sur mes jeunes soeurs. Elles ont somnolé à l'arrière pendant tout le voyage.
Une fois arrivés à la ferme des parents de Mark, nous avons vidé le camion et installé les filles dans leurs chambres. Les jumelles partagent une chambre, Félicité et Charlotte aussi. Ça a été la seule source de problème de ce déménagement. Après coup, nous avons compris que les deux plus âgées n'avaient pas très envie de vivre dans la même pièce. Ce que je peux comprendre quand on a 15 et 18 ans. Mais nous leur avons fait comprendre que ce n'était que temporaire. Nous avons promis aux filles que tout le monde aurait sa chambre dans la future maison.
Quant à moi, je vais devoir squatter le canapé-lit du bureau de Grand-père, alors je ne pense pas qu'elles aient à se plaindre.
« Félicité et Charlotte ? me demande Mark.
-Elles sont devant un film dans leur chambre. Après s'être chamaillées pour choisir leurs lits, elles sont toutes les deux dans le même maintenant ! je réponds en rigolant. Grand-père et Grand-mère sont partis se coucher ?
-Oui, c'est entre toi et moi ce soir ! » me dit Mark en souriant.
Je hoche la tête avant de me lever pour aller à la cuisine. Je reviens avec deux bières et en tends une à mon beau-père. Je crois que nous le méritons tous les deux après la journée que nous venons de passer.
Quand je pense à la relation que j'ai avec lui, je trouve que j'ai beaucoup de chance. Lorsqu'il a rencontré Maman, j'avais déjà cinq ans et je n'étais pas un petit garçon facile aux dires de tout le monde. J'étais turbulent et légèrement sauvage (dans tous les sens du terme). Mark a mis des mois avant d'arriver à m'apprivoiser. Depuis, je le considère comme mon père et le reste de sa famille est devenue la mienne. C'est tout naturellement que ses parents sont devenus mes grands-parents. J'ai été accepté avec une simplicité dans cette famille... je trouve ça merveilleux. Il n'y a qu'à voir aujourd'hui. A la mort de Maman, Mark aurait pu me demander de me débrouiller tout seul. Mais à aucun moment je ne me suis senti de trop. Avec ma part de la vente de la maison de famille de Maman, j'aurais pu prendre mon envol. Mais je me sens bien trop proche d'eux pour les quitter.
« Tu vas faire quoi de la fin de ton été ? me demande finalement Mark en portant sa bière à ses lèvres.
-Je vais me replonger dans mes bouquins. Je dois être au niveau pour la rentrée.
-Tu dois te reposer, Louis, tu as tellement donné en l'espace de deux années, il est temps de penser aussi à toi. » me confie-t-il avec un sourire bienveillant.
Je souris à ses mots et hoche lentement la tête. Il a raison, je ne dois pas m'épuiser à la tâche. L'année qui arrive s'annonce difficile et je n'aurais pas le droit à l'erreur. Mais, si je veux la réussir, je vais devoir travailler. J'ai l'impression que mon année loin des bancs de la fac m'a ramolli le cerveau. J'ai commencé à relire quelques cours de licence, mais j'ai l'impression que c'est tellement loin...
« Et toi ? Impatient de retourner au boulot ? je lui demande.
-Oui, je ne pensais pas revenir dans l'agence où j'ai tout appris ! » m'avoue-t-il en rigolant.
Mark a eu de la chance. Quand nous avons décidé de vendre la maison, il a demandé un rendez-vous avec son patron. Il a avoué vouloir quitter la région parisienne pour une meilleure qualité de vie en province dans son bordelais natal. Son chef lui a demandé s'il désirait démissionner ou être muté. Mark ne pensait pas qu'une mutation serait acceptée, mais puisque ça lui était proposé, il n'a pas dit non. Loin de là. Son supérieur s'est démené pour lui trouver une place dans la meilleure agence de Bordeaux... celle où il a fait tout le début de sa carrière, il y a des années. Je trouve ça assez rigolo de retourner là où il a commencé !
Nous continuons de discuter tranquillement de tout et de rien pendant que nous finissons nos bières. Lorsque nous nous souhaitons une bonne nuit, il n'est pas très tard. Quand j'arrive dans le bureau qui va me servir de chambre pour les quelques semaines à venir, il n'est pas vingt-trois heures et malgré la fatigue de la journée, je n'ai pas sommeil.
Je déplie le canapé-lit et mets les draps avant d'attraper un de mes cartons pour disposer quelques affaires aux quatre coins de la pièce, histoire de me sentir un petit peu chez moi. Ce n'est pas grand chose, mais une fois que j'ai accroché les quelques cadres et disposé les babioles, je me sens beaucoup mieux. Je plie le carton que je viens de vider et le glisse sous le bureau. J'irai le mettre dans la grange demain.
Après ça, mon oeil est attiré par le carton se trouvant sous celui que je viens de vider. Je laisse mes doigts glisser sur les lettres du prénom de Maman qui sont écrites au feutre noir. Je suis surpris de trouver un de ses cartons ici. Nous avons rangé et trié ses affaires l'année dernière. Les filles ont récupéré ses bijoux. Tous ses vêtements, sacs, chaussures, et autres accessoires ont été distribués entre mes soeurs, la famille et différentes associations. Ses bouquins ont gagné la bibliothèque de mes grands-parents maternels et les babioles qu'elle aimait tant, dispatchées à travers la famille selon les goûts et envies de chacun. Les rares choses que nous avons encore, je pensais que c'était Mark qui les avait avec ses affaires. A moins que ce carton ne soit à lui et qu'il ait atterri ici par hasard ?
Je hausse des épaules, défais le scotch et ouvre le carton. Je souris en voyant un vieux cahier de musique. Je l'ouvre en reconnaissant la fine écriture de Maman. Elle jouait du piano. C'est elle qui m'a appris à jouer d'ailleurs. Je n'ai pas touché un clavier depuis une éternité... ça date de bien avant son décès.
Je pose le carnet par terre et attrape sa vieille trousse. Maman était comme une écolière. Plutôt que de faire comme toutes les grandes personnes et de mettre ses stylos dans un pot à crayons sur son bureau ou de laisser trainer quelques bics dans son sac, elle se baladait avec une petite trousse en cuire lisse. Quand je l'ouvre, je retrouve tous les stylos qu'elle aimait tant. Elle en ramenait à chacun de ses voyages et gardait avec elle ceux qu'elle préférait, en souvenir. La trousse retrouve rapidement le carnet et mon regard se perd dans les petits effets personnels de Maman.
J'en suis certain, ce carton est bien à Mark. Il a dû le mettre ici sans faire attention...
Après avoir exploré tous les petits objets se trouvant dans le carton, je fronce les sourcils en voyant un livre dans le fond. Sa couverture ressemble à un vieux grimoire comme on en voit dans les films. Quand je l'attrape du bout des doigts, j'ai l'impression que ce livre date d'un autre siècle. Je souffle pour enlever la couche de poussière de la couverture en cuivre et fronce les sourcils en lisant le titre en relief.
Enchanted Encyclopedia
Je l'ouvre et découvre avec surprise un livre entièrement écrit et illustré à la main. Au fil des pages, je crois comprendre que c'est un lexique de personnages fantastiques. Comme si la personne ayant écrit cette encyclopédie avait décidé de lister tous les personnages d'un conte.
Mais j'ai beau chercher et réfléchir à quel conte cela pourrait faire référence, je n'ai aucune idée duquel il pourrait s'agir.
Je ne reconnais pas l'écriture. Elle est fine et penchée. Elle ressemble un petit peu à celle de Maman, mais ce n'est pas la sienne. Les dessins colorés sont faits avec beaucoup de délicatesse et de justesse. Je tourne les pages en faisant bien attention à ne rien abîmer. Je souris en lisant le descriptif des personnages. Je reconnais les archétypes à travers les pages. La gentille fée, le méchant démon, le compagnon et fidèle du roi, etc...
Soudain, mon regard s'arrête devant le dessin du Capitaine des armées de ce conte. Je laisse mes doigts glisser sur le visage doux et angulaire de cet homme. De belles boucles tombent en cascade sur ses épaules. Ses lèvres pulpeuses, son regard émeraude droit et sûr de lui me font frissonner. Je parcours les quelques lignes le concernant avec attention.
Capitaine de la Garde Royale.
Puis, je tique lorsque mon regard repart sur son dessin et que je découvre son costume. Ce costume me dit quelque chose... mais je suis incapable de me souvenir d'où je tiens ça. Je continue ma lecture pendant un petit moment avant de finalement poser le vieux livre sur le rebord du bureau. Je remets les autres effets personnels de Maman à l'intérieur du carton en me promettant de le rendre à Mark demain. Mais... je veux garder ce livre, il m'intrigue.
Je pousse le carton sous le bureau et en attrape un second m'appartenant. Quand je l'ouvre, je comprends que c'est tout mon bric à brac. Mais le vieux Casse-Noisette que j'ai retrouvé hier au milieu des affaires des jumelles m'attire tout de suite. C'est là que je réalise ! Je l'attrape avec précaution lorsque je vois qu'un de ses bras s'est légèrement cassé pendant le voyage et je le pose sur le canapé-lit. Je récupère le livre pour le rouvrir à la page du Capitaine de la Garde Royale.
Ce sont les mêmes. Ce Casse-Noisette et le Capitaine sont les mêmes personnages !!
Je passe les dernières pages du livre avec précaution et mon regard s'accroche tout de suite à la signature au pied de la dernière page : William Georges Tomlinson.
Mon grand-père. Ce bouquin c'est mon grand-père qui l'a illustré et écrit !
#CasseNoisetteOS _ BONJOOOUR. Voici le début de cette nouvelle aventure. J'ai commencé ce projet seul. Le premier que je fais seul sur ce recueil. J'avais réellement envie de faire quelque chose sur un univers féérique et après avoir vu le film en décembre dernier, je me suis lancée. L'écriture n'a pas été facile et j'espère que ça vous plaira ! :)
La première partie est mélancolique mais vous verrez que ce sera bien la seule. Nous plantons le contexte et nous découvrons les différents personnages...
On se retrouve vite pour la prochaine partie.
Merci à mes correctrices !
Love, Phil.
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