Rock'N'Tattoo. Partie 10.


« Je savais que j'aurais dû me méfier de ce que tu appelles un rendez-vous galant, je ronchonne en secouant la tête. Crois-moi la randonnée en pleine forêt, par une après-midi hivernale, c'est loin d'être romantique. »

Le rire de Louis résonne et la forêt lui fait écho. Ce serait mentir de dire que le sentier où nous sommes n'est pas joli parce qu'il est magnifique ! Cependant, je ne m'attendais pas exactement à cela quand il m'a embarqué sur sa moto quand nous avons quitté le shop tout à l'heure.

Ah parce que oui. Louis roule en moto. Evidemment.

Louis s'arrête au milieu du chemin et se tourne vers moi. Quand j'arrive à sa hauteur, il glisse un bras autour de ma taille et ses lèvres viennent embrasser ma tempe. Je souris à son geste tout doux et il me murmure à l'oreille :

« Arrête de râler alors que nous ne sommes pas encore arrivés, me dit-il d'une voix chaude à l'oreille. Laisse-toi surprendre par ce que je t'ai réservé. »

Je tressaille à l'intonation de sa voix et me rappelle de ses mots d'hier et de son envie de passer une journée entière au lit avec moi... Je crois que j'aurais préféré ça plutôt que de crapahuter dans la forêt pendant des heures alors qu'il fait moins huit mille !

« Et puis, estime-toi heureux, il pourrait pleuvoir. Regarde comme il fait beau ! termine-t-il en levant les yeux pour admirer le ciel bleu.

-Et on va où ? je lui demande, impatient et curieux de savoir pourquoi il m'a entraîné au milieu de la forêt.

-Quelque part ! » me répond-il en se détachant de moi et reprenant sa marche.

Je roule des paupières en soupirant :

« Ah ben merci, je suis bien avancé ! je râle.

-Tu as besoin d'une fellation pour arrêter de râler ? » m'interroge-t-il, rieur, en se tournant vers moi.

J'ouvre la bouche en rougissant fortement et Louis secoue la tête, amusé. Il sait comment me faire perdre mes moyens ! Il revient sur ses pas pour arriver à ma hauteur et il glisse ses mains dans ma nuque pour y crocheter ses doigts. Il se penche légèrement vers moi et nos lèvres se retrouvent avec douceur. J'inspire profondément, souriant contre sa bouche, avant de le sentir se redresser pour rompre notre baiser. Nos regards s'accrochent et je crois que, ouais, j'ai bien envie de cette fellation tout compte fait...

Face à cette tension lourde de désir, j'avale difficilement ma salive et ma conscience est mise à rude épreuve car clairement, je n'ai qu'une envie, me jeter sur ses lèvres et le déshabiller, là, au milieu de la forêt.

Mais je crois que ce ne serait pas raisonnable.

« On peut reprendre notre route ? Nous ne sommes plus très loin de toute façon. » me dit-il tout bas, comme il l'aurait fait pour me confier un secret.

Je hoche la tête en lui murmurant un allons-y, puis, nous reprenons notre marche. Il glisse sa main dans la mienne, entrelace nos doigts et j'ai l'impression d'avoir fait ça toute ma vie. Je ne suis pourtant pas le genre de gars à aimer ces comportements affectifs. Je dirais même que ça me donne envie de vomir en temps normal.

Sauf que Louis... c'est Louis.

La preuve, je me laisse entraîner au milieu de la forêt sans lui poser de questions. Peut-être m'emmène-t-il dans un endroit étrange et sordide pour un sacrifice humain ? Mais... ne doit-on pas faire ça avec une jeune vierge ? Parce que jusqu'à preuve du contraire, je ne le suis plus depuis longtemps et il peut le confirmer !

Je secoue la tête pour chasser toutes ces idées saugrenues de mon esprit et me laisse guider sans réfléchir. Nous continuons de marcher tout en discutant de tout et de rien en observant la nature. Il me parle de sa soirée de la veille avec Niall et Danielle, moi de mon repas avec ma soeur puis de ma matinée de cours d'aujourd'hui. Il s'intéresse à ma formation et me pose pleins de questions. Quand je lui raconte mon dernier stage au Cambodge, il conclut que je suis un véritable Indiana Jones des temps modernes et je ne trouve pas le courage de ronchonner, trop heureux d'être là avec lui.

La route finit par se dégager petit à petit et je devine une éclaircie au loin, au bout du chemin. Louis se tourne vers moi en souriant et m'annonce que nous sommes arrivés. Je souris en approuvant et nous pressons tous les deux le pas, impatients à l'idée d'arriver.

Quand nous arrivons au bout du chemin, je m'arrête net. Je m'attendais à beaucoup de choses... mais certainement pas à ça. Là, au milieu de la clairière, se dresse un château type renaissance. La nature semble avoir repris ses droits depuis des années, mais l'édifice est magnifique et plutôt en bon état de l'extérieur. Le château est tout en longueur avec deux tours aux extrémités et une au centre. Sur cette dernière, légèrement en avant, se trouve une grande porte d'entrée.

« Toi qui est un futur grand archéologue, je me suis dit qu'une sortie Urbex te plairait, me dit Louis à ma gauche.

-Mais... du coup... nous sommes sur une propriété privée, je chuchote.

-Tu crois vraiment qu'il y a quelqu'un qui vit là ? Ce doit être abandonné depuis des années, nous ne risquons rien ! rigole Louis en embrassant ma joue. Alors en route ! Nous avons une exploration à mener et je suis certain que tu vas adorer. »

Je hoche lentement la tête sans dire un mot de plus. Je m'approche lentement en souriant. Louis a raison, si j'ai choisi la formation que je fais, c'est parce que je suis un grand curieux et que je suis un explorateur dans l'âme.

« Comment as-tu découvert cet endroit ? je l'interroge alors.

-Niall, me répond-il. En plus d'être passionné de Tattoos, on adore la photo et plus particulièrement la photo urbaine. Il vit dans la région depuis toujours et connaît tous les coins d'Urbex. Celui-ci est l'un des plus préservés de la région. Il n'y a jamais croisé personne d'autre pendant une exploration et il n'est pas référencé sur les forums professionnels. C'est grâce à ça qu'il est en si bon état. Il est toujours en partie meublé.

-C'est incroyable... » je chuchote en arrivant devant la grande porte en bois sculpté.

Louis me lance un petit sourire, m'interroge du regard et j'approuve d'un signe de tête. Il pousse la porte qui s'ouvre dans un grincement et nous pénétrons dans le château.

La première chose qui me saute aux yeux sont les magnifiques moulures au plafond. Bien que la peinture soit largement décollée à cause du temps, les moulures, elles, sont toujours intactes. Un grand lustre en verre poussiéreux pend au milieu du plafond. Les rayons du soleil percent à travers les portes et illuminent la pièce à travers les cristaux du lustre. Cela donne une ambiance exceptionnelle et annonce la couleur de notre visite. Je suis impatient de voir la suite.

Je fais un tour sur moi-même pour parcourir la pièce du regard. Face à la porte par laquelle nous venons d'entrer, s'en trouve une autre donnant sur l'extérieur dans le même style que la première, soit, du bois massif sculpté avec soin. Sur les deux autres murs, des encadrements en bois où devaient se trouver des portes par le passé. Les encadrements sont ouverts sur deux grandes pièces. Quand je suis face à la porte d'entrée, je vois un bel escalier en pierre avec une rambarde en fer forgée. J'y découvre un univers féérique avec une forêt peuplée d'animaux, décorée avec de la mosaïque. Pour finir, lorsque je baisse le regard, je vois un carrelage style art-déco en parfait état.

« Le château a été rénové dans les années 30 ? je l'interroge en observant le sol avec attention.

-Je pense, me dit-il en hochant la tête. Il y a une large influence art-déco dans la plupart des pièces, m'informe Louis. Entre les carrelages et les cheminées en marbre. Il y a même quelques vitraux à l'étage dans certaines pièces. Je pense qu'il devait y en avoir plus mais qu'ils n'ont pas résisté au temps.

-C'est déjà un miracle de voir un château comme celui-ci en si bon état et surtout qui n'est pas squatté. » je lui réponds en le suivant vers la pièce adjacente.

Je lui emboîte le pas en silence, le regard émerveillé quand je découvre une vaste pièce après avoir passé un des encadrements en bois. Il y a le même type de carrelage que dans l'entrée mais les moulures ont été remplacées par un plafond à caissons qui semble être d'origine. Les couleurs et les dorures sont ternies à cause du temps, mais sont toujours magnifiques. L'immense cheminée en pierre et en marbre est adossée au mur du fond. Deux grandes portes en bois l'encadrent. Nous traversons cette belle salle pour pousser l'une de ces portes. Des pièces plus petites mais semblables s'enchaînent les unes après les autres et nous faisons un chemin en forme de U pour revenir à la première grande salle, que j'imagine être une salle de réception vu sa grandeur et sa splendeur.

« J'imagine les bals qui ont dû être organisés ici, je murmure, fasciné.

-Moi aussi. Les femmes en robes longues, les hommes avec de beaux costumes, me répond Louis pensif, un sourire énigmatique sur les lèvres.

-Tu es vraiment un grand mélancolique romantique en fait, je lui dis en souriant.

-Ça se pourrait bien. » me confirme-t-il.

Nous traversons la salle de réception pour retourner dans l'entrée et nous allons visiter les pièces symétriques à celles que nous venons de parcourir. Là-bas, nous découvrons une nouvelle salle de réception, plus petite que la précédente et les anciennes cuisines. Après cela nous décidons de monter à l'étage. Louis m'explique que ce n'est que la deuxième fois qu'il vient ici et que lors de sa première visite, lui et Niall avaient rapidement fait le tour parce qu'il ne faisait pas très beau. Aujourd'hui, les conditions climatiques sont optimales. Il fait beau et le soleil brille, offrant une luminosité hors du commun au lieu.

Là-haut, nous découvrons des chambres à l'enfilade. Dans certaines d'entres-elles, le temps semble s'être arrêté. Les planchers stratifiés sont somptueux et les moulures au plafond renversantes. Les tapisseries colorées sont abimées et souvent à moitié décollées mais toujours là. Nous trouvons même du mobilier : de grands lits à baldaquin poussiéreux, des cheminées en marbre, de grands miroirs avec dorures, des coiffeuses, des canapés en velours et quelques rideaux en tissu très épais ne laissant pas passer la lumière. En parcourant ces quelques pièces, j'ai l'impression d'être dans un autre monde.

Lorsque nous avons fini de faire le tour de cet étage, Louis me propose de monter au second. Nous découvrons une nouvelle enfilade de chambres et salons semblables au premier.

Quand nous revenons aux escaliers, Louis se tourne vers moi en souriant.

« Niall m'a expliqué comment monter sur le toit. Ça te tente ? On doit avoir une jolie vue de là-haut ! » me dit-il.

J'approuve en prenant les escaliers. En haut, nous arrivons dans une petite pièce carrée sans porte. Je comprends que nous sommes arrivés en haut de la tour centrale. Pour aller encore plus haut et prendre le dernier escalier, nous devons traverser un plancher en bois qui me semble plus âgé que ceux que nous avons vus plus bas. Louis me retient par le bras avant que je m'y aventure.

« Attends, je préfère tester la solidité du truc avant. Niall m'a dit que c'était en bon état mais je me méfie. C'est un aventurier celui-là, il serait capable de monter dans un escalier rongé par des termites uniquement pour prendre une belle photo, m'explique-t-il en souriant.

-J'te laisse faire. »

Louis approuve et s'avance doucement en tapotant du pied. Le parquet grince sous ses pas mais rien ne bouge, il s'appuie contre la rambarde de l'escalier, tape plus franchement du pied, toujours rien. Il hoche la tête, traverse la pièce et me fait signe de le suivre. Nous empruntons le dernier petit escalier en bois. Il bouge légèrement sous notre poids alors Louis me dit d'attendre qu'il soit en haut pour monter. Après avoir reçu son autorisation, je grimpe.

Une fois en haut, nous découvrons une charpente entièrement en bois et je suis tout de suite fasciné par l'architecture de cette dernière. Je laisse mes doigts parcourir les poutres avec attention, m'arrêtant de temps à autre pour observer les détails.

Je me retourne en entendant un craquement. Louis tire lentement sur une échelle en bois pour la faire descendre du plafond. Je fronce les sourcils en relevant la tête et découvre une trappe au bout. Il se tourne vers moi en souriant et me demande :

« Tu as le vertige ?

-Non, j'affirme en secouant la tête avant d'ajouter. Mais je ne sais pas si ça me rassure de monter là-dessus.

-Tu n'as pas envie de t'envoyer en l'air ? » me demande-t-il d'un air aguicheur.

Je roule des paupières et m'avance vers lui alors qu'il grimpe déjà à l'échelle. Une fois en haut, il ouvre la trappe et un puits de lumière inonde la pièce. Quand je l'entends passer sur le toit, je monte à mon tour, me forçant de ne pas regarder en bas. Je n'ai peut-être pas le vertige, mais je n'ai pas confiance en cette échelle. Lorsque je suis en haut, je passe par la trappe et souris largement découvrant un balcon entièrement en cuivre. La rambarde est sculptée avec les mêmes motifs que la rampe de l'escalier. Au quatre coins du balcon sont érigés ce qui semble être des paratonnerres, en cuivre eux aussi, mais j'ai du mal à croire que ça existait déjà à l'époque. Peut-être que ça a été ajouté dans un second temps.

Je fais un tour sur moi-même pour observer les lieux avant de m'avancer jusqu'au bord. Je m'appuie contre et découvre la toiture et une vue panoramique sur les environs. C'est magnifique. Le corps de Louis vient se glisser dans mon dos et ses lèvres embrassent ma nuque. Je ferme les yeux lorsque ses bras entourent ma taille et il murmure à mon oreille.

« Satisfait de ce rendez-vous galant ?

-Je donne un 10 pour l'originalité et pour l'ambiance lugubre ! je dis avant qu'il ne me réponde par un éclat de rire. Plus sérieusement, c'est génial. J'adore. » j'affirme en me retournant dans ses bras pour lui faire face.

Il me sourit en hochant lentement la tête. Ses mains descendent dans le creux de mes reins et il approche son visage du mien. Il dépose un baiser aussi léger qu'une plume sur mes lèvres avant de remonter le long de ma mâchoire dans une multitude de petits baisers papillon. Il mordille lentement le lobe de mon oreille, m'arrachant un gémissement et il ajoute tout bas :

« Je t'ai promis un orgasme ou deux, n'est-ce pas ?

-Tu veux... ici ? je m'étrangle en avalant difficilement ma salive.

-Après notre folle aventure en haut de cette tour il y a deux ans, j'ai un goût amer dans la bouche, murmure-t-il si bas que j'ai du mal à entendre ses paroles alors que ses mains défont déjà la boucle de ma ceinture. Un petit goût de reviens-y. »

J'inspire profondément en fermant les yeux. Je suis obligé de m'agripper à la rambarde lorsque je sens Louis baisser mon pantalon emportant mon caleçon en même temps. Il se laisse tomber à genoux, face à moi, et embrasse l'intérieur de ma cuisse avant de me prendre directement en bouche. A son geste, je gémis largement en rejetant la tête en arrière. Puis, son prénom s'échappe de mes lèvres quand il commence à me sucer.

Sa langue joue autour de moi, son souffle chaud me chatouille délicieusement et ses mains glissent à l'arrière de mes cuisses en se calant juste en dessous du galbe de mes fesses. Il va et vient à un rythme constant pendant quelques secondes, le temps de me procurer mes premiers plaisirs. Mais je commence rapidement à en vouloir plus. J'ondule lentement du bassin et il remonte ses mains le long de mes fesses pour les agripper. Il en relâche sa main gauche pour venir entourer mon pénis à la base. Sa main accompagne sa bouche et je gémis encore plus fort.

Il sourit et accélère le rythme. Ses doigts se resserrent autour de moi, mon coeur bat vite, très vite dans ma poitrine et quand j'ouvre les paupières, mon regard est voilé par le plaisir. Mes râles se font de plus en plus forts. Il ralentit les gestes de sa bouche pour accentuer ses caresses et s'arrête finalement au niveau de mon gland. Il donne un petit coup de langue sur le dessus et il ne m'en faut pas plus pour venir. Il retire sa bouche en sentant mon sperme monter pendant que mes jambes cèdent sous mon poids.

Les fesses contre le sol en cuivre froid, le souffle court et les larmes aux yeux, j'ai du mal à calmer les battement de mon coeur. Louis est toujours à genoux, face à moi, et nous sommes désormais à la même hauteur. Mon souffle plus ou moins revenu, je glisse une main dans mes cheveux et cherche le regard de Louis. Il me sourit d'un air carnassier et je sais ce que je veux.

Lui, en moi, sur ce toit.

D'un geste, je me débarrasse de mon pantalon et de mon caleçon resté à mes chevilles avant de me pencher sur Louis pour récupérer ses lèvres et murmure entre deux baisers.

« Dis-moi que tu as des capotes dans ton sac à dos.

-Des capotes et du lubrifiant, me répond-il en commençant à retirer son pantalon.

-T'es parfait ! »

Je réplique, en gémissant de bonheur, que je veux le sentir en moi et il me renverse sur le dos. Il se redresse pour retirer son bas, son sac à dos et son manteau. Je me débarrasse du mien pendant qu'il attrape tout ce dont nous avons besoin dans son sac, mais la morsure du froid nous dissuade d'enlever plus de vêtements.

Tant pis.

Alors que je suis adossé contre la balustrade, Louis repart entre mes jambes et embrasse l'intérieur d'une de mes cuisses en me faisant remonter les genoux. Il attrape la petite bouteille de lubrifiant pour enduire ses doigts et se dirige vers mon intimité pour me préparer à l'aide de ces derniers et de sa langue. Je ferme les yeux en me laissant aller contre la rambarde en sentant déjà le fer marquer mon dos à cause de la pression.

Quand il enfonce son premier doigt en moi, je murmure son prénom. Il me pénètre lentement en écartant mes chaires à l'aide de sa langue. Un second vient rapidement rejoindre le premier et, quelques minutes plus tard, je suis prêt à l'accueillir. Il se redresse pour se mettre sur ses genoux. Son pénis est bien droit, pointé vers le ciel et n'attend plus qu'une chose : du plaisir.

Il attrape le paquet de capotes pour en récupérer une. Il déchire le petit sachet et ferme les yeux en souriant à mesure qu'il la déroule sur son sexe. Je l'aide à se masturber avec du lubrifiant pour qu'il soit tendu comme un arc et, une fois au garde à vous, il ouvre de nouveau les paupières. Il m'interroge silencieusement du regard. Je souris, hoche la tête et j'écarte encore plus mes jambes si c'est possible. Il s'approche au plus près de moi et je me redresse pour enrouler mes bras autour de sa nuque. Les siennes glissent à l'arrière de mes cuisses pour me soutenir. Enlacés, dans une position assise, je sens le bout de son membre frotter contre mon entrée. Nous n'avons plus qu'un geste à faire pour qu'il me pénètre.

Pourtant nous ne bougeons pas.

Nous restons là, dans les bras l'un de l'autre à nous regarder dans les yeux juste à profiter du moment. Nous prenons même le temps de nous embrasser avec langueur. Son bassin ondule sous moi, son pénis impatient frotte et remonte entre mes fesses. L'une de mes mains quitte sa nuque et sans rompre notre baiser, je le guide en moi. Ne tenant plus, il relâche le maintien de mes cuisses et je m'empale sur lui, le geste m'arrachant un cri de surprise. Une fois enfoncé jusqu'à la garde, il me plaque contre la rambarde et commence à s'articuler en moi.

La main l'ayant guidé en moi glisse sous son pull à la recherche de la chaleur de sa peau et va s'accrocher dans le creux de ses reins. J'enroule mes jambes autour de son bassin, ma bouche approfondit son baiser et il commence à me pilonner avec beaucoup plus de vigueur qu'hier. Je sens un boule se former dans le bas de mon estomac, mes poumons suffoquent et je ne sais déjà plus où donner de la tête lorsqu'une de ses mains s'enroule autour de mon pénis.

« C'est trop bon, je chuchote avec difficulté, je vais pas tenir longtemps, j'ajoute d'une voix aiguë.

-J'avais tellement envie de te prendre, ici, m'explique-t-il en accélérant ses coups de rein.

-Oh Louis... je pleurniche en quittant ses lèvres, la pression de mon estomac et de mon bas-ventre commençant à être trop intense pour me concentrer sur sa bouche. Plus vite, plus vite.

-J'te promets que je ne suis pas précoce, Harry, mais, commence-t-il avant d'être arrêté par un gémissement, mais t'es tellement serré et c'est tellement fou de le faire ici. » affirme-t-il en rejetant la tête en arrière.

Mes lèvres s'échouent dans son cou et mes dents se plantent dans sa peau lorsque je le sens s'arc-bouter contre moi, cherchant un nouvel angle pour me pénétrer plus fortement et plus profondément. Mon regard se voile, des larmes de bonheur roulent le long de mes joues et je suis frappé de plein fouet par mon second orgasme de la journée. En sentant mes chaires se resserrer autour de lui sous le plaisir, je l'entends jurer contre mes cheveux. D'un seul coup, son corps tout entier se tend et il atteint lui aussi les portes du plaisir. Il vient en moi dans un râle de plaisir, gémissant mon prénom et lorsqu'il se retire au bout de quelques secondes, il se laisse tomber sur le dos, pour reprendre son souffle. Pour ma part, je suis obligé de m'agripper à la rambarde d'une main et de me soutenir avec l'autre en la posant au sol pour ne pas tomber vers l'avant.

« Putain de merde. Je crois avoir rarement vécu un truc pareil, je dis tout bas, le souffle court. Je pourrais tomber amoureux de toi très rapidement avec des coups comme ça, Louis... Fait attention, je lui avoue avec sincérité en le fixant dans les yeux lorsqu'il se redresse sur un coude.

-Et si c'était mon intention ? chuchote-t-il en fermant les yeux et rejetant la tête en arrière,

-Tu dis ça parce qu'on vient de baiser sur le toit d'un château abandonné et que t'es encore stone à cause de ton orgasme, je murmure en me mordant l'intérieur de la joue.

-Certes. Je ne le nie pas, affirme-t-il. Mais je n'ai pas pour habitude de mentir, Harry. Je veux que tu tombes amoureux de moi parce que je crois que moi, je le suis depuis deux ans. » avoue-t-il avec émotion en se redressant complètement à la recherche de mon regard.

J'ouvre la bouche, mais aucun son ne sort d'entre mes lèvres. Il me sourit et remonte lentement l'une de ses manches. Je fronce les sourcils en le voyant me tendre son bras et j'attrape sa main en caressant l'intérieur de sa paume. Je découvre les tatouages de cette partie de son corps avec curiosité et lorsque mes yeux se pose sur le petit chapeau au milieu de son avant bras, je relève d'un geste la tête vers lui.

« C'est....

-Le chapeau d'Indiana Jones, pile au même endroit que j'ai tatoué ta boussole, il y a deux ans.

-Merde alors, je souffle, le souffle coupé.

-Je suis sincère avec toi, Harry. » me dit-il en me regardant droit dans les yeux.

Et avec ce regard et ce tatouage, je n'ai aucun doute à avoir...

#ROCKNTATTOOos _ NOUS Y VOILA ENFIN ! J'ai écris cette suite UNIQUEMENT pour ce petit passage, je souhaitais écrire un OS traitant de l'URBEX et je trouvais que ces deux là s'y prêtait plutôt pas mal. J'espère très sincèrement que cette partie vous aura plût. Je me suis inspirée d'un lieu que j'ai moi-même visité plusieurs fois. J'ai fait le montage avec les photos de ma dernière visite ! J'aime tellement ce château... 

Mais revenons à nos petits moutons. Ne sont-ils pas adorables ? J'aime les voir évoluer ensemble, Louis lui faire découvrir son univers et cette partie de jambe en l'air... MAMA MIA ! ** sans oublier.. le petit chapeau sur son bras AU MEME ENDROIT QUE LA BOUSOLE DE H !!! Je crois que c'est une belle histoire qui commence pour eux.

Par contre je tiens à retenir votre attention sur quelque chose. Ne faîtes JAMAIS d'Urbex seul et ne vous aventurez JAMAIS dans un lieu que vous ne connaissez pas sans vous assurez que c'est sécuriser. Un accident est très vite arrivé dans ce genre de moment d'endroit ! 

On se retrouve demain pour la dernière partie ! 

Merci à mes correctrices, 

Love, Phil. 


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