/!\ Scène chaude ! /!\
— Je la sens mal cette soirée...
— Mais pourquoi ? Ça peut être sympa de ne pas savoir avec qui tu vas danser.
Harry plissa le nez en regardant le masque qu'il tenait à la main. Chaque élève avait reçu le matin-même un loup noir classique soigneusement ensorcelé par McGonagall et qui, une fois posé sur le visage, neutralisait tout relief du corps, aussi bien les formes que les habits, ne laissant apparaitre qu'une longue robe noire classique.
— Mouais. Je ne suis pas convaincu, je crois que je vais rester là, dit le Gryffondor.
— Sûrement pas !
Hermione lui plaqua le masque contre le torse et ajouta :
— C'est la dernière soirée d'Halloween que nous passons à Poudlard, la prochaine aura sans aucun doute moins de magie. Alors tu viens avec nous. Qu'est-ce que tu as à perdre, de toute façon ?
Le brun pinça les lèvres. Il finit par céder et, le soir même, à dix-neuf heures, des centaines de jeunes sorciers posaient sur leur visage le masque magique qui les recouvrirait instantanément d'une longue robe noire à capuche.
— On a l'air de Mangemorts... grogna Ron en se regardant de haut en bas.
— Certes. Mais au moins, toutes les différences sont estompées, fit Hermione en s'approchant. On garde juste nos voix et pour le peu qu'on voit de notre visage, les autres vont être durs à reconnaitre...
— C'est le but, fit Ginny en souriant.
Elle plaça le masque sur son visage et la longue robe noire se déploya autour d'elle comme si elle avait fait partie intégrante du masque. Elle remonta ensuite la capuche et se fondit dans la masse des autres Gryffondors prêts à partir pour la Grande Salle.
— C'est... troublant.
Hermione, Ron et Harry se tenaient côte à côte en bas du grand escalier de marbre. Devant eux, une marée de jeunes gens en robe noire à capuche et loup sur le visage déambulait dans un brouhaha sourd mais enjoué.
— On se retrouve demain matin, fit soudain Hermione en les quittant brusquement.
— Mais ?
— Aller, en chasse, fit alors Ron en disparaissant à son tour.
— Chasse ?
Harry resta planté sur les marches et, dépité, fini par se lancer et plongea dans la marée sorcière en direction de la Grande Salle.
Il se fit bousculer, aborder, repoussa des mains baladeuses et jura qu'on ne l'y reprendrait plus. C'était une mauvaise idée et il n'avait pas l'intention de passer plus de dix minutes ici, juste le temps de manger quelque chose puis il filait.
S'approchant du grand buffet orné de tout ce que pouvait compter la gastronomie sorcière en matière de recettes à base de citrouille, il saisit une assiette et la rempli de tout ce qu'il pouvait avant d'embarquer deux bouteilles de Bierraubeurre et de chercher à rejoindre le hall d'entrée, désormais vide. Les bains de foule, ce n'était décidément pas pour lui...
À plusieurs reprises jusqu'aux grandes portes, on le bouscula et on lui mit même la main aux fesses. Il bondit, jura, puis fila ventre à terre, son assiette levée haut au-dessus de sa tête pour éviter de la renverser, et ne fut pas fâché de se retrouver enfin dans un endroit où les corps ne se pressaient pas contre le sien... C'était une expérience très troublante.
S'asseyant dans un coin, il mangea en regardant les autres discuter avec leurs semblables et fut tenté de retirer son masque. Il allait le faire quand on s'assit près de lui.
— Tu étouffes toi aussi ? demanda le garçon en soupirant.
— Ouais.
Avec le bruit ambiant, Harry ne parvint pas à reconnaitre la voix, ni même la main qui piqua dans son assiette un petit chou fourré à la citrouille confite.
Le Gryffondor soupira alors et proposa une bouteille de Bierraubeurre à son compagnon d'infortune qui l'accepta. Ils trinquèrent sur fond de hululements sinistres et scie musicale puis burent en silence avant de rester assis là sur la pierre froide à observer les autres se répartir progressivement en petits groupes.
Rapidement, des « couples » se formèrent, chacun tenant la main de l'autre pour ne pas se perdre de vue. La seule chose dans cette masse noire qui restait distinguable était la taille des gens et leur voix. Mais quand plus de sept cents personnes parlent en même temps, tandis qu'un orchestre lugubre joue une musique à faire froid dans le dos, il est très compliqué de distinguer les voix.
— On va se promener ? demanda soudain le compagnon de Harry en se levant. J'ai besoin d'un peu de silence, cette scie musicale me vrille le crâne.
Le Gryffondor hocha la tête et se releva en époussetant sa robe. L'autre lui prit soudain la main et Harry piqua un violent fard.
— Juste pour ne pas se perdre, fit son compagnon de soirée.
— Euh... Ouais.
Tous deux s'éloignèrent alors de la Grande Salle mais partout où ils allaient, il y avait un ou plusieurs couples qui avaient eu la même idée qu'eux. Ils finirent par se faire reléguer sur un balcon du quatrième étage après avoir parcouru les deux étages précédents en vain.
— Enfin un peu de calme, soupira Harry. Maintenant, si tu veux bien, je vais enlever ce masque...
— Non, attend, répondit l'autre. Pas tout de suite.
— Ah ? Pourquoi ?
— Ce serait dommage de se reconnaitre maintenant, tu ne crois pas ?
— Je ne sais pas... hésita Harry. Mais si on commence à discuter et que tu es mon ennemi, tu pourrais engranger des choses sur moi et les ressortir dans les pires moments.
— C'est un risque à prendre.
L'autre garçon s'assit en tailleur sur le balcon et regarda vers le ciel. Il faisait froid cette nuit mais la lune était ronde et brillante. Un nuage se traina devant elle et soudain, le hurlement d'un loup-garou résonna dans la Forêt Interdite. Les deux garçons frissonnèrent et Harry songea à Lupin qui devait être en train d'écumer la forêt la plus proche de là où il avait élu domicile...
— À quoi tu penses ? demanda-t-il soudain en s'asseyant en face de l'autre.
— À rien de spécial et toi ?
— À mon parrain...
— Ah ?
— Oui, c'est un Lycanthrope alors ce hurlement m'a fait penser à lui.
Sous son masque, les yeux bleus du compagnon d'Harry se plissèrent.
— Je ne connais personne qui ait un parrain Lycan, dit-il.
Harry sourit, soulagé. Apparemment, ce garçon n'était pas un de ses proches.
— Regarde... fit alors ce dernier. Des chauves-souris !
Harry se tourna et tous les deux observèrent un nuage de chauve-souris en formation serrée qui monta vers la lune, la masqua un instant en bruissant désagréablement, avant de fondre vers la Forêt Interdite.
Le Gryffondor se rassit alors et réalisa qu'il était bras contre bras avec l'autre garçon. Ce contact le fit frissonner et ils gardèrent le silence un moment.
— Ce soir, j'ai perdu des êtres chers, fit soudain Harry.
— Ah ouais ? Navré...
— Enfin c'était il y a seize ans mais... Des fois je pense à eux.
— C'était qui ?
— Mes parents.
— Oh. Désolé...
— Bah, tu n'as pas à l'être. Je ne me souviens pas ce qu'il s'est passé.
Le garçon sous le masque fronça les sourcils. Cette histoire lui disait quelque chose mais Harry ne lui laissa pas le temps de réfléchir. Il se leva et quitta le balcon.
— Tu vas où comme ça ? demanda-t-il.
— Manger.
— Encore ?
— Oui, j'ai la dalle, tu viens ?
— Ma foi...
Harry sourit puis tendit la main et l'autre s'en empara. Finalement, discuter avec une personne masquée en étant sois même masqué, c'était plus facile et plus intéressant qu'il n'y pensait. Étrangement, il avait envie de vider son sac face à cet inconnu qui pouvait être n'importe quel garçon du collège...
Alors qu'ils regagnaient la grande salle, main dans la main afin de ne pas se perdre, Harry se figea.
— Qu'y a-t-il ? demanda l'autre.
— Là-bas... La fille de dos sans son masque... vers la porte.
Son compagnon regarda l'intéressée et fronça les sourcils.
— Je ne la connais pas... Enfin je ne crois pas...
— Moi si, fit Harry, soudain mauvais. On bouge.
— Hé !
Le Gryffondor tourna les talons et entraina son compagnon à l'opposé de la Grande Salle. Il venait de voir Ginny sans son masque, en train de discuter avec un garçon qu'il ne connaissait pas et la jalousie lui avait étreint le cœur si fort qu'il en avait envie de pleurer.
— Oh, oh ! Attends, tu veux ?
L'autre stoppa soudain net et Harry lui lâcha la main.
— C'est qui cette rouquine ? Ta nana ?
— C'était, gronda Harry.
Il s'éloigna vers une porte fermée et se cogna la tête contre. Il s'y adossa ensuite et se laissa glisser jusqu'au sol en enfouissant son visage entre ses bras.
— Oh là... fit l'autre garçon en s'agenouillant devant lui. Toi tu viens de te faire plaquer... dit-il. Pourtant cette fille ne faisait que discuter...
— Avec un garçon qu'elle a rencontré alors qu'ils étaient tous les deux masqués, fit Harry entre ses bras. On sort ensemble depuis six mois et elle trouve son alter-ego chez un autre mec, pour moi c'est clair.
L'autre pinça les lèvres. Il leva une main, hésita, puis la posa sur celle de Harry qui se referma sur ses doigts. Le brun releva ensuite la tête et plongea son regard dans celui de son vis-à-vis.
— Ces yeux... fit alors l'autre. Je les ai déjà vus quelque part...
Il avança la main avec l'intention claire de retirer le masque d'Harry qui recula aussitôt.
— Non, dit-il. Si tu m'enlèves mon masque maintenant, la soirée sera terminée.
L'autre se redressa et Harry décroisa ses bras. Il déplia ses jambes et toucha du dos de ses phalanges celles de son compagnon de soirée.
— Qu'est-ce que... dit-il.
Comme dans un miroir, les deux garçons levèrent leurs mains et Harry appuya sa paume contre la sienne.
— On a les mêmes mains, dit-il avec un sourire.
L'autre sourit et Harry croisa ses doigts aux siens. Il leva son autre main et prit le menton de son compagnon.
— Qu'est-ce que tu veux de moi ? demanda celui-ci.
— Rien de spécial... Mais pourquoi est-ce que tu parais gêné ?
L'autre baissa aussitôt la tête et Harry sourit. Il lui lâcha la main puis soupira et croisa ses jambes en tailleur. Il se gratta le crâne à travers la capuche et secoua la tête.
— Cette garce ! dit-il.
— Allez, elle ne t'a pas trompé, si ? fit alors son compagnon en s'asseyant comme lui.
— Non mais... Bah ! Aller, faut que je l'oublie au moins pour la nuit. J'aurais tout le temps de lui parler demain.
— Bonne idée. On va se promener ?
— On va faire ça toute la nuit ? demanda alors Harry avec un sourire.
— Tu veux faire quoi d'autre ?
Le Gryffondor fronça les sourcils.
— On va éviter ce que tu sous-entends, dit-il en se levant.
L'autre se releva et s'excusa.
— Pas grave, va, répondit Harry.
Il leva la main et son compagnon s'en empara en nouant ses doigts aux siens.
— Étrangement, cela ne me gêne pas, fit alors le Gryffondor. Je ne sais pas qui tu es mais j'ai confiance en toi...
— Je ne sais pas qui tu es non plus et c'est pourquoi je pressens la bonne nuit. On ne s'est pas trouvés par hasard, ajouta l'autre garçon avec un sourire.
— Ouais...
Ils s'éloignèrent alors et passèrent ensuite plusieurs minutes à parcourir les couloirs en discutant de leurs vies respectives tout en évitant soigneusement de prononcer des noms ou, comme dans le cas de Harry, des moments qui auraient aussitôt mis la puce à l'oreille de l'autre.
Alors qu'ils avaient fait le tour de l'étage, et revenaient à présent vers la Grande Salle, on les bouscula brutalement. Apparemment, une sorte de chasse à l'homme avait été organisée entre ceux qui avaient retiré leurs masques et dans la bousculade, Harry fut propulsé contre le mur, y plaquant son compagnon un peu brutalement.
— Aouf... fit celui-ci. Quelle bande de crétins !
— Ça va ? demanda Harry. Rien de cassé ?
— Non...
L'autre détourna la tête et Harry recula d'un pas en réalisant qu'ils étaient bien trop près l'un de l'autre à son goût. Il allait s'éloigner un peu plus quand l'autre le retint par les doigts.
— Attends... dit-il.
Harry le regarda et se rapprocha pour éviter un autre groupe de sauvages et se retrouva alors plus près encore de son compagnon de soirée et sentit une chaleur suspecte l'envahir. Son cœur se mit à battre rapidement et un frémissement lui descendit jusque dans les talons. Le souffle court, il regarda l'autre devant lui puis soudain, s'éloigna.
— Non, reste...
— Je ne peux pas, fit Harry. Ce n'est pas... moi.
— Nous sommes masqués, fit l'autre. Qu'est-ce que tu risques ?
— Je... De ne plus pouvoir me regarder dans le miroir...
Son compagnon se redressa, visiblement surpris, et lui prit la main. Il y croisa ses doigts et l'entraina ensuite non loin, dans un couloir désaffecté au sol couvert de poussière. Les tableaux accrochés au mur étaient recouverts de crasse et leurs habitants devaient avoir fui depuis longtemps. Une porte fermée à clef se trouvait au fond de ce boyau sombre et Harry sentit son corps l'abandonner brusquement.
— Non, dit-il. Je...
— De quoi as-tu peur ? N'as-tu jamais voulu essayer ? demanda l'autre.
— Je... Je ne sais pas, je...
— C'est le moment idéal, répondit son compagnon. Nous ne nous sommes pas reconnus, même en parlant de nous-mêmes, alors pourquoi cela changerait-il notre vie demain ?
— Je...
Harry déglutit. Il soupira et se mordit la lèvre avant de baisser la tête. Son compagnon de soirée sourit et le tira à lui. Le brun le colla alors au mur et noua ses mains aux siennes. Il pencha son visage vers le sien, le souffle court, puis appuya ses lèvres sur les siennes l'espace d'une seconde. Il rompit le contact et l'autre lui sourit avant de chercher à l'embrasser à nouveau. Cette fois-ci, Harry glissa sa langue contre celle de l'autre et leur baiser s'approfondit.
Étrangement, Harry ne ressentit aucun dégoût à embrasser un garçon. Il s'enhardi même et pressa son corps contre celui de l'autre qui gémit contre ses lèvres. Harry abandonna alors la bouche pour le cou de l'autre et entreprit de défaire les agrafes de la robe de sorcier.
— Qu'est-ce...
Le brun fit descendre ses caresses sur le torse imberbe et l'autre garçon se mit à frémir violemment. Il se crispa, serrant les doigts sur les pierres du mur dans son dos et soudain, il s'effondra. Harry le suivit et prit les choses en main, littéralement...
— Ah... Non, pas là...
Allongé sur le dos, l'autre garçon était totalement à la merci de Harry qui glissa une main sur son ventre jusqu'entre ses cuisses. L'autre les serra aussitôt mais Harry continua ses caresses et sentit rapidement l'intimité de son compagnon se durcir. Il remonta ensuite sur le ventre et joua avec un téton du bout des doigts.
— Tu me rends dingue... souffla son compagnon.
Harry sourit. Il prit la bouche de l'autre et leur baiser se fit brutal. Le Gryffondor redescendit sa main et déboutonna le pantalon noir qui allait avec la panoplie de sorcier incognito. Son compagnon se crispa et se cambra quand la main froide du brun se glissa dans son caleçon.
— Ah c'est bon... souffla l'autre. Tu me rends fou...
Harry le caressa plusieurs fois puis décida de tirer le membre tendu de sa prison de tissu. La seule verge qu'il n'avait jamais manipulée jusqu'à maintenant, c'était la sienne, et d'en tenir un autre dans sa main lui fit un drôle d'effet. Il le massa doucement et le membre se dressa alors. Le Gryffondor se mit à le malaxer un peu plus durement et son compagnon roula sur le côté. Harry le serra contre lui en l'embrassant dans le cou.
— Ah...Ah !
Son compagnon se roula alors en boule en tremblant.
— Ce fut rapide... fit Harry.
Il sourit et l'autre se remit sur le dos. Le brun se redressa alors et déboucla son pantalon. Son compagnon, haletant, se redressa et glissa sa main dans le pantalon ouvert. Harry se cambra. Il gémit en se laissant toucher mais, au moment de jouir, il repoussa la main qui le manipulait et poussa son compagnon sur le flanc. Il se cala contre lui et fit glisser le pantalon et le caleçon.
— Ah nom de... ! jura alors l'autre. C'est... si gros !
Harry serra les dents en pénétrant son amant. Il était étroit mais chaud et il se détendit rapidement après quelques mouvements.
— Je... Je vais venir... fit Harry. Ah bon sang !
— Attends ! s'exclama alors l'autre.
Il l'emprisonna aussitôt en lui et se tourna à demi.
— Retire-toi, dit-il.
Harry, un peu surpris, obéit, pensant qu'il lui faisait mal, mais quand son amant l'attira au-dessus de lui en lui présentant son sexe à nouveau dur, le brun comprit. Il se pencha, embrassa l'autre avec vigueur et se glissa sur le membre tendu en serrant les dents.
— Ah ! Ah... C'est... fantastique ! J'ai jamais ressenti ça avec une fille ! fit le compagnon du Gryffondor en souriant. C'est trop bon, c'est...
Il se cambra et Harry se redressa. Les mains sur le ventre de l'autre, il remua doucement son bassin et son compagnon gémit sans aucune retenue. Il s'empara soudain du sexe tendu devant lui et Harry lui souilla la main avant même de pouvoir le prévenir.
— Je... suis désolé... dit-il, le souffle court.
— Ce n'est pas grave, répondit l'autre en souriant.
Harry se pencha sur lui et l'embrassa. Il posa alors une main sur le masque et regarda son amant dans les yeux. Celui-ci leva une main et la posa à son tour sur le loup d'Harry.
— A trois... dit-il.
— Un, deux, trois...
Ils expédièrent les masques au loin et Harry se redressa avec un large sourire.
— Malefoy...
— Potter ! Je savais que c'était toi, dit le blond.
Harry gémit et Malefoy sourit.
— Je savais bien que j'avais déjà vu ces yeux verts quelque part... Ah ! Potter tu...
Le Gryffondor ne lui laissa pas le temps de finir sa phrase. Il se redressa en criant et le blond se répandit en lui en enfonçant ses ongles dans les hanches de son amant.
— Ah ! Ah putain c'est trop bon !
Harry s'effondra ensuite sur le Serpentard, et tous les deux se regardèrent. Malefoy leva le menton et l'embrassa.
— Il y avait combien de chances pour qu'on se trouve ce soir et que ça finisse comme ça ? demanda-t-il avec un petit sourire.
Harry le libéra de son étreinte et s'allongea près de lui.
— Aucune, dit-il.
Il remonta son caleçon et son pantalon et Malefoy en fit autant. Il s'assit ensuite mais Harry le retint de se lever.
— Il n'y en aura pas d'autre, d'accord ? demanda-t-il.
— Non, aucune...
Le blond se retourna et se pencha sur sa Némésis. Il l'embrassa vivement puis récupéra son masque, le reposa sur son visage et disparu dans la foule en redevenant incognito. Harry se releva alors. Il regarda son masque entre ses mains, sourit soudain niaisement et rougit. Il se mordit la lèvre inférieure. Non, il n'y avait aucune chances pour que Malefoy et lui se rapprochent pendant cette soirée anonyme et encore moins pour qu'ils en viennent à coucher ensemble... Néanmoins, c'était arrivé, par quel coup du hasard, les deux l'ignoraient mais ce dont ils étaient sûrs c'est qu'il n'y en aurait pas d'autre. Ils allaient garder cette courte aventure pour eux, bien enfoui dans leur jardin secret, et ne jamais la ressortir, pas avant des très nombreuses années, en tous cas...
Avec un sourire, Harry glissa son masque dans sa poche et quitta le réduit. Il rejoignit Gryffondor, le cœur gonflé et se pelotonna dans son lit en repensant à ces quelques minutes si intenses...
FIN
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