Une défaite qui mène à une douce récompense (Draxembe)
Il s'agit d'une commande de mae_od04 c'est un Draxembe (Draxler X Kimpembe) qui contiendra un LEMON et qui aura une fin heureuse.
Cet OS sera un P.O.V. de Julian.
Sur ce ENJOY.
Ligue des Nations le 16 octobre 2018
Le match venait de se terminer et Julian ne pouvait s'empêcher d'être déçu. Ils avaient dominé la France championne du monde en possession et pourtant ; il avait suffi d'un doublé d'Antoine pour que leurs espoirs de victoire s'envolent. Le match avait été très serré. L'Allemagne revancharde était venue au stade de France avec l'envie de gagner, de battre leurs successeurs et surtout l'envie de redevenir la fière Mannschaft. Mais évidemment cela n'avait pas suffi. Puisque la France jouait devant son public, qu'elle se devait de se rattraper de son nul face à l'Islande, qu'elle devait tenir son rang. Mais surtout et ça tout joueur allemand le sait, les Bleus ont toujours une motivation supplémentaire lorsqu'il s'agit de jouer face à leur voisin. Et cela s'est encore une fois démontrer aujourd'hui. La rivalité franco-allemande au football est l'une des plus marquante.
C'est aussi pour ça qu'ils sont tombés face à un Hugo Lloris en feu, que Varane a été aussi impériale qu'en coupe du Monde, que Kanté et Pogba ne les ont quasi jamais laisser passer. Et puis leur attaque a été impressionnante. Et même si une défaite comme celle-là fait mal, il sait reconnaître quand son adversaire a été plus fort que lui. Ce qui le frustre le plus c'est que Löw a comme toujours attendu les dernières minutes pour le faire entrer en jeu. Et comme à chaque fois, c'est la finition qui leur a manquer. Pourtant il n'était pas loin de donné l'avantage à son pays. Mais Lloris n'a rien laisser passer, faisant des sorties plus que décisives et sauvant les Bleus plusieurs fois. Et l'Allemagne n'a pu que s'incliner face à ce gardien. Manuel a aussi sorti de grands arrêts, mais Antoine a été sans pitié et a facilement surpris la défense de la Mannschaft.
Le score n'était plus qu'anecdotique pour les allemands, ils savaient qu'ils allaient être reléguer en ligue B, mais ils s'en fichaient. Ils avaient honte de la prestation qu'ils venaient de livrer. Un match totalement indigne de leur équipe. De plus leur sélectionneur avait probablement disputé l'un de ses derniers matchs à la tête de l'équipe. Et si ce n'était que ça, mais non Manuel a poussé la plus grande gueulante qu'on ait entendu en équipe nationale. Et aucun de nous n'a broncher. Parce qu'on sait que c'est mériter. Et le capitaine est parfois plus important que le sélectionneur. Mais entendre les mots de son capitaine résonnés dans tout le vestiaire, au point que certains avaient peur que les français nous entendent ; c'est assez impressionnant et humiliant comme situation.
Après cette soufflante bien mériter, Manuel se calma et s'excusa d'avoir crié un peu trop fort. On ne lui en tient pas rigueur, après tout on est aussi frustré que lui. Mais lui c'est pire en tant que capitaine et surtout vu son rôle de gardien, toute la pression est sur ses épaules. Joachim ne dit rien et quitta le vestiaire. On ne comprit pas, mais Mats nous fit comprendre qu'il savait pourquoi. Alors qu'on allait tous sortir du vestiaire à la suite du sélectionneur, quelqu'un toqua à la porte. Il s'agissait de Deschamps, il voulait parler avec son collègue. Mats lui fit comprendre qu'il se trouvait dans notre bus. Il nous remercia et s'en alla.
On finit par enfin quitter les vestiaires. Je suivais les autres vers le bus lorsqu'une voix que je ne que connaissais que trop bien m'interpella.
- Babe !
Je me retournais avec un léger sourire sur les lèvres. Même si la soirée s'était fini avec une défaite je ne pouvais pas être en colère contre Presko.
- Hey Kim.
Il n'attendit pas d'être totalement à ma hauteur pour me prendre dans ses bras. Je me laissais faire. Je savais pourquoi il faisait ça et je ne pouvais m'empêcher de me sentir chanceux. Evidement il ne me dira pas pourquoi il m'enlace aussi fort, ni pourquoi notre étreinte dure un peu plus longtemps que d'habitude. Je sais que c'est pour me consoler, il sait que mon égo ne le prendra pas bien s'il s'excusait ; mais il sait aussi, tout comme moi, que j'en ai besoin. Tout comme il en a besoin pour être sûr que tout allait bien entre nous. Jamais une défaite quel que soit la compétition ne me séparera de lui. Mais je sais qu'il a besoin d'être rassurer. Alors je le laisse faire. Et je sais aussi que de cette manière je le console de son match qui a été moyen ce soir. Mes coéquipiers de la Mannschaft nous laissent tranquille, ils savent ce que cela signifie. Du coin de l'œil, je peux voir certains français aller voir leurs adversaires pour parler un peu. Après tout, ils ne sont pas pressés et Deschamps et Löw discutent encore de ce que je peux supposer. Se détachant progressivement de moi, Presnel me sourit. Il est rassuré, je le sais. Et par réflexe, je ressers l'emprise d'une de mes mains sur ses hanches. Une légère pression, juste pour lui montrer qu'il ne me perdra pas. Que tout ira bien. Il s'écarte un peu et je vois au loin Alphonse et Kylian qui arrivent vers nous.
- Draxla ! Crie Kylian.
Je souris et quand il se jette dans mes bras, j'ai un petit rire. Ce gamin fait des choses impressionnantes à son âge, peut être mature, mais reste un grand enfant.
- Hey Donatello.
- Pas toi Ju' ! T'es méchant avec moi. Hein Alphonse qu'il est méchant.
- Moi je ne trouve pas Donatello.
- Traître !
On éclate tous de rire. On aime bien taquiner Kylian avec ce surnom. Heureusement pour lui que son équipe nationale ne reprend le délire aussi. On n'en entendrait pas la fin de ce délire, surtout pas Kylian. Je ris tout seul de mes pensées. Kim me regarde, confus mais amusé. Il se met aussi à rire. C'est ce que j'aime chez lui, il ne pose jamais de question et me suit dans tout ce que je fais même s'il ne comprend pas. On reste un petit moment à discuter avant que le reste du staff ne viennes nous chercher. Tout comme celui des français qui les presse de monter dans leur bus pour le retour à Clairefontaine. Je me sépare de mes coéquipiers du PSG, non sans difficultés. Kim et Kylian ne veulent pas me lâcher. Presko parce qu'il veut vraiment rester avec moi et Kylian juste pour nous embêter Presnel et moi.
On finit par se séparer et Alphonse traine avec lui, les deux français me libérant. Mes coéquipiers de la Mannschaft me regardent avec des sourires amusés et se moque de moi sur le trajet jusqu'au bus. On finit par atteindre l'hôtel. Durant tout le trajet, je n'ai fait qu'échanger des messages avec Presko. Kylian et Alphonse étant beaucoup trop pris par l'ambiance chez les bleus apparemment. Du moins c'est ce que m'a dit Kim. Je crois surtout qu'il ne veut pas me laisser leur parler et me garder encore un peu pour lui. Ça ne me gêne pas. Cette jalousie latente est plutôt agréable. Cela fait quelques temps déjà que l'on est en couple. Tout ceux qui nous connaissent c'est-à-dire surtout le vestiaire du PSG, se doutait que cela aller arriver. Ils le savaient même avant nous. Notre relation est aussi passionnée que notre amitié. Et la jalousie de Presko, est plus forte qu'avant mais ça ne me dérange absolument pas. Il sait quand il doit s'arrêter et surtout il n'ira jamais contre ma volonté. Mais malgré la possessivité de mon petit ami, on n'a jamais passé le cap.
Je pense qu'il attend que je sois prêt. Je le suis depuis un moment et la distance physique et le désir devient de plus en plus insoutenable. Mais je sais que je ne dois pas le brusquer. Je suis sa première relation sérieuse depuis le lycée et sa rupture douloureuse, alors je vais être patient. Mais ça ne m'empêche pas, d'amener la chose plus rapidement. Si ?
La tête pleine de question je m'endors comme une masse une fois arriver dans ma chambre d'hôtel. De toute façon, c'était notre dernier match avant notre retour au club et je sais que même si la plupart vont devoir repartir pour l'Allemagne ; Thilo et moi nous sommes beaucoup plus libres de nos mouvements. Notre club étant le PSG on peut s'y rendre dès le lendemain après le discours du sélectionneur et la séparation avec les gars.
Le lendemain je me réveille au doux son de la voix de mon petit ami. Evidemment, Presko a choisi de faire de sa voix mon réveil et autant je l'aime comme un fou, autant je ne peux pas mentir. Il faut que je lui dise un jour que la chanson ce n'est pas son truc. J'éteins le réveille, me lève, me douche et rejoint ma Mannschaft pour le petit déjeuner collectif. Tout le monde à la tête du matin. C'est-à-dire, on se dirige au radar vers la source de nourriture la plus proche. Certains comme Mats se servent directement dans les assiettes des autres. En l'occurrence celle du capitaine, qui bizarrement ne dit rien. Mais je sais que de retour en Allemagne il va se manger la plus grosse torgniole de sa vie. Je le plein presque. Oui presque parce que toute l'équipe sait que c'est du suicide de piquer la nourriture, même la moindre petite miette, dans l'assiette du capitaine. J'espère juste que notre capitaine ne va pas frapper trop fort. Ça risque de faire très mal.
Au moment où notre (peut-être ancien) sélectionneur s'apprête à prendre la parole un vacarme gigantesque se fait entendre ainsi que des voix parlant en français. D'après ce que je peux comprendre quelqu'un essaie de rentrer et le personnel de l'hôtel essaie d'empêcher le(s) individu(s) de nous atteindre. Et puis, devinez qui a décidé de se taper l'incruste et qui vas certainement mourir sous les coups de mon capitaine et du siens ? Allez deviner. Presnel et les deux autres idiots du PSG. Alors, comment vous dire que Manuel me regardait de manière TRES, mais TRES insistante et que Thilo, essaya de se fondre dans sa chaise. Et moi et bien à part m'évaporer sous leurs yeux, ce qui n'est pas possible puisque je ne suis pas un liquide même si je considère l'idée ; je ne peux que fixer ces idiots qui fières d'eux, enfin plus les deux gamins qu'Alphonse, se mettent en tête de se jeter sur moi et de m'écraser de tout leur poids. Enfoui sous une masse humaine, je ne peux voir ce qu'il se passe. En revanche j'entends parfaitement le hurlement qui résonne dans tout l'hôtel.
- PRESNEL KIMPEMBE !!!!!!
A peine ces mots prononcés que Presnel et Kylian se relèvent en vitesse. Tellement vite que c'est presque s'ils avaient la mort aux trousses. Et quand je vois qui a hurlé, je me dis que ce n'est pas loin de la vérité. Hugo Lloris débarque dans la salle avec un regard si furieux que même certains de mes coéquipiers se tendent. Un long frisson de terreur nous parcourt tous. Et les français se font bizarrement plus discrets. Enfin ils essaient. Et puis le capitaine des bleus se dirige immédiatement vers mon petit-ami ; Alphonse et Kylian ayant mystérieusement réussis à se faire oublier. Mon courageux amour recule le plus loin possible de son capitaine, tandis que Manuel regarde la scène avec intérêt.
- Toi !
- H-hey capi ! On n'est pas censé se revoir dans un mois ?
Lloris ne dit rien mais court aussi vite qu'un éclair pour empêcher toute retraite à Presnel qui essayait de quitter la pièce. Et mon petit-ami me regarde avec l'espoir que j'intervienne. Alors là il peut toujours rêver. Mon capitaine me tuera si j'essaie de faire un geste. Kim va devoir se débrouiller seul. Et puis je ne suis pas suicidaire, je tiens à la vie. Je n'ai absolument pas envie d'avoir les deux capitaines en colère contre moi.
- Hugo, on peut discuter hein ?
- Hors de question ! Je vous ai interdit d'y aller et toi comme une fleur tu me désobéis ? Et tu entraine les deux autres avec toi ?
Le français se retourna alors pour s'adresser à ses deux autres parisiens.
- Je ne vous ai pas oublier vous deux ! Et vous n'avez pas intérêt à essayer de fuir. C'est clair ?!
Je vois les deux parisiens hocher violement la tête. Le gardien se retourne vers son défenseur et lui attrape très fort l'oreille droite, tirant dessus comme lorsqu'on gronde un enfant. Presnel se met immédiatement à demander des excuses à son capitaine, qui l'ignore et on se demande tous s'il ne va lui mettre une fessée. On entend soudain le bruit d'une course dans les couloirs et le reste de l'équipe de France débarque dans la salle avec le sélectionneur.
Tous on l'air terrifiés et ou angoissés. Enfin il n'y a que Lucas Digne qui a un petit sourire en coin.
- Hugo, il vaut mieux qu'on rentre réglé ça au château.
Le gardien lance un dernier regard glacial à mon petit ami et relâche sa prise. Presnel se tient immédiatement l'oreille, et se fait tout petit. Lloris se retourne vers les deux autres perturbateurs et sans un mot leur fait signe de le suivre. Kylian déglutit fortement et Alphonse essaie de rassembler un peu de courage avant de suivre son capitaine. Griezmann est charger par le reste de l'équipe de récupérer Kim et l'entraine à leur suite. Il ne reste que Deschamps qui prend la parole en s'adressant à notre sélectionneur.
- Joaquim je suis désolé pour ça, nous allons régler ce problème en interne. Désolé pour le dérangement.
Puis il quitte la pèce à la suite de ses joueurs. Quelques secondes après je reçois un sms de mon parisien préférer.
« Je suis désolé babe, je voulais te voir pour te réconforter Hugo m'a dit d'attendre après la fin du rassemblement. Mais je voulais trop te voir. J'espère que tu n'auras pas de problème avec ton capitaine. On se voit ce soir, je t'aime. »
Je dissimule très mal mon sourire et le reste de l'équipe me regarde alors que je sens le regard et de mon capitaine et de mon sélectionneur, pesé fortement sur moi. Je leur fais face et je vois Manuel prêt à dire quelque chose lorsque Löw prend la parole.
- Je sais bien que Kimpembe est spécial Julian mais, contrôle-le un peu mieux ! Il ne peut pas venir te voir quand il veut. Mais vu comment son capitaine et Deschamps ont réagi, je pense que tu ne le verras pas avant un moment.
J'ai une grimace de douleur à ces mots et je prie pour que Presko se tiennes tranquille parce que je veux vraiment le voir ce soir. Il m'a vraiment trop manqué.
Quelques heures plus tard...
Enfin à la maison ! Je n'en pouvais plus. Le coach m'a bien puni pour ce qu'a fait Kim. Je croyais qu'il allait me laisser tranquille. A près tout il a bien dit que Deschamps allait se charger de Presko non ? Apparemment il fallait aussi me punir. Mais enfin je peux me relaxer chez moi et surtout oublier cette défaite. Je me demande si je dois envoyer un message à Presko ? J'ai à peine le temps de me demander si c'est une bonne idée que j'entends la porte s'ouvrir et que je me retrouve dans les bras de mon homme.
- Mon Bébé !!! Tu m'as manqué !
Je souris comme un dingue, mon homme est juste exceptionnel. Je suis quasi sûr que si je lui demande, il me répondra qu'il a fui les réprimandes de son coach et de son capitaine rien que pour me retrouver. Il est fou, mais c'est aussi pour ça que je l'aime. Je me sépare de lui après m'être enivrer de sa présence si réconfortante.
- Liebe, tu m'as manqué aussi.
Il me sourit et m'embrasse. Je me laisse emporter par ce baiser. Il m'apaise. Mais bientôt ce n'est plus la chaleur rassurante de son amour que je ressens, mais un autre feu qui brûle en moi. Je sais, je sens que mon babe est dans le même état que moi. Et je sais aussi qu'il va vouloir s'éloigné de moi. Alors je le retiens, aujourd'hui je vais lui faire comprendre que je veux plus. Beaucoup plus. Il semble surpris que j'approfondisse notre baisé, mais il ne me repousse pas et se laisse entrainer. Je nous dirige alors vers notre chambre. Je me laisse tomber sur le lit l'entrainant avec moi. L'atmosphère a changée. Il le sent et je le sens aussi. Il brise notre échange et me regarde incertain.
- Babe ?
- Oui ?
- Tu... Tu veux aller plus loin ?
- Oui amour, je veux qu'on passe un cap.
- Tu es sûr de toi ?
Je hoche la tête et l'attire à moi, on s'embrasse encore un moment qui me semble trop court. Et puis ma main dans ses cheveux, je me glisse dans son cou et lui laisse quelques suçons. Il soupir et sa bouche se fait plus vorace et s'attaque à mes joues, mes paupières, l'ensemble de mon visage pour revenir à mes lèvres. Je me laisse porter par ce baiser. Je ne peux que m'enivrer de ses lèvres encore et toujours. Il finit par quitter mon visage pour descendre dans mo cou me soutirant des soupirs et des gémissements. Je souris malgré moi lorsque je pense à nos suçons. Je sais que les gars vont se moquer disant qu'on a fait exprès de les faire pour former une paire. Alors que je sais juste que mon babe fait ça parce qu'il veut que tous sachent que je lui appartiens.
Mes mains partent à l'exploration de son corps alors qu'il continue de cajoler mon cou. Il descend plus bas vers mon torse. Je le laisse faire, ne voulant pas le brusquer. Je sais qu'il me voit comme une chose fragile. Je sais aussi que ce n'est pas péjoratif pour lui, que je ne suis pas faible pour lui ; je ne l'ai jamais été. Mais je sais que s'il me voit ainsi c'est parce qu'il a peur de me faire mal. Ses mains se font douces, elles me touchent de manière presque révérencieuse. Elles ne veulent pas me blesser ni, risquer de me briser. Presnel m'idéalise un peu trop, je sais que pour lui je suis un ange. Mais s'il savait, s'il me laissait prendre en main les choses il verrait.
Plus je me perds dans ses pensées, aider par ses attentions qui font frissonner mon corps de plaisir, plus je me dis qu'il faudrait qu'effectivement je prenne les choses en main. Et alors qu'il allait descendre vers mon bassin et fatalement mon sexe, je renverse nos positions me retrouvant au-dessus de lui et prend le contrôle. Je m'attèle à lui faire perdre la tête, j'use de tout ce que j'ai appris et les gémissements que j'obtient de mon homme, me confirment que je m'y prends à merveille. Finalement je me retrouve face à son sexe et sans aucun avertissement si ce n'est un petit sourire coquin, je le prends en bouche. Je n'aurais peut-être pas dû le faire. Il est imposant et je n'arrive pas à m'habituer à sa présence. Je me décide alors à décontracter ma gorge, et lui fait une gorge profonde. Je finis par m'accoutumer de sa présence et m'acharne à lui faire plaisir. Je veux l'amener jusqu'aux bords de la jouissance. Il gémit, cri et se laisse tomber dans le gouffre du plaisir. Ma langue joue avec lui, il est comme un instrument de musique et moi le musicien. Je m'amuse à lui soutirer des sons toujours plus harmonieux et qui forment la plus belle mélodie à mes oreilles.
Lorsque son corps tremble de plus en plus, lorsque sa voix se brise de plu en plus souvent, lorsque son souffle se fait de plus en plus court ; je sais qu'il va venir. Alors près une dernière caresse de mes lèvres, je l'abandonne, le laissant frustré. J'ai un petit rire amusé.
- Babe, ne sois pas frustré tout de suite on vient à peine de commencer.
- Jules, je ne te savais pas comme ça. T'es un véritable petit diablotin.
- Je sais, mais je suis le tiens.
On se sourit et Presnel m'attire à lui pour m'embrasser. Je profite de notre baisé pour me rapprocher de la table de nuit. Une fois ma main sur la poignée, j'ouvres le tiroir et récupère le lubrifiant qui nous sera utile pour la suite. Presnel ne se rend compte de rien. Ses mains partent à l'aventure sur mon corps. Me provocant des frissons d'anticipation. Je me détache de lui. Je le repousse de façon qu'il se retrouve allongé sur le dos. Je m'assoie à califourchon sur ses cuisses et amène doucement à la hauteur de mon visage. Il écarquille les yeux, fait un geste pour s'emparer du flacon mais je l'arrête. Je position mon indexe devant mes lèvres lui faisant comprendre qu'il doit se taire et me laisser faire. J'ai toujours ce petit sourire joueur. Il ne sait pas à quoi s'attendre, mais me fait confiance. Je sais qu'il me confirait sa vie. Tout comme je lui confirait la mienne. Mais je sais aussi qu'il me voit comme une « chose fragile » et je veux casser cette image qu'il a de moi. Alors je prends en charge la situation. Je sais que pour une première fois, il appréhende un peu. Alors je vais le laisser me prendre tout en dirigeant. Je verse une généreuse part de lubrifiant sur l'une de mes mains, et fait glisser le liquide sur mes doigts. Puis lorsque je considère que cela est suffisant, je me prépare d'abord un doigt. Je ressens un léger inconfort pas insupportable mais tout de même présent. Sentir le regard de Presnel sur moi me fait plus d'effet que ce j'aurais pensé. Je relève le regard vers lui et ses yeux me transpercent par le désir et l'envie qu'ils dégagent. Je laisse échapper un petit gémissement, je me redresse involontairement et mon indexe s'enfonce un peu plus en moi. Je m'habitue un peu à cette présence étrange et puis le majeur suit le même chemin. Je gémis un peu plus et je sens et voit mon amour s'impatienter sous moi il veut me toucher mais je me refuse à lui.
- Pas encore Liebe.
Il grogne de frustration et je continue à jouer avec mon corps. Mes doigts finissent par trouver ma prostate et je pousse un gémissement beaucoup plus prononcé. Presnel me regarde comme si j'étais la plus belle chose qu'il ait jamais vu. Je vois qu'il s'impatiente de plus en plus, et moi aussi je sens mon désir devenir de plus en plus incontrôlable. Alors je me décide à enfin nous unir. Je retire mes doigts de mon antre, et me relève pour me retrouver à genoux. Il veut se relever mais je l'arrête. Je veux tout contrôler. Une fois positionné parfaitement je le guide en moi et enfin, ENFIN, je le sens en moi. Je ne peux m'empêcher d'être heureux et de pousser un soupire de joie. Presnel me regarde, et je sens tout son amour. Ses mains se posent sur mes hanches et me caresse les flans. Mes mains se perdent la peau de mon homme et le caresse. Il attrape ma main droite et embrasse ma paume. Mes doigts glissent sur sa joue et je lui souris. Il se redresse et ses bras entourent mon corps. Je passe mes bras autour de son cou et il m'embrasse.
- Ju', tu me surprends de plus en plus. J'aime ce côté de toi.
- Tu n'as encore rien vu babe.
Je le repousse, il s'écroule sur le matelas et je me mets en action. Mes hanches bougent de haut en bas et je commence de doux vas et viens. Je pousse des gémissements de plus en plus forts. Je sens sa longueur en moi, tous les centimètres de son sexe en moi. Et j'augmente le rythme de ses pénétrations, à chaque seconde qui passe. Je veux le sentir plus profondément en moi. J'halètes de plus en plus son sexe se fait plus présent en moi, je le ressens encore et encore. Plus j'en veux plus. Mes mouvements se font plus rapides et alors que Presnel, ne peut s'arrêter de gémir son plaisir, je finis par enfin voir les étoiles. Il vient de toucher cette petite boule de nerfs qui donne tant de plaisir. Je ne me contrôle plus, je ne suis guidé que par mon plaisir et Presnel le voit. Il se redresse ses mains se ressert sur mes hanches et il accompagne mes vas et viens. Il m'accompagne dans mes mouvements et nos vas et viens se coordonnent de plus en plus. Je perds le contrôle et lorsqu'il touche encore une fois ma prostate de manière plus appuyée je bascule dans l'euphorie.
- Kim ! Plus vite !
A ce moment-là, mon homme prend notre corps à corps en charge. Il me fait basculer sur mon dos, ses mains s'accrochent à mes hanches. Et il se met à me pilonner, vite, fort et je m'époumone à m'en arracher les cordes vocales. Je me noie dans le plaisir, mes mains s'agrippent aux draps au risque de les déchirés. Et je sens toute sa puissance, toute sa force en moi. Et je ne peux que crier mon plaisir. Sa bouche me trouve et je m'y accroche. Presque désespéré. Je me perds, je suis englouti dans mes ressentit. Mais comme un phare dans la nuit, la voix de mon babe me guide, me raccroche à la réalité. Il n'y a rien de plus excitant que de savoir que mon homme m'enlace, m'étreint, me caresse, m'embrasse. Le bruit de nos corps qui s'entrechoquent, la sueur qui coulent sur nos épidermes, nos voix qui s'harmonisent et créaient un concert de gémissements et de cris, nos regards qui se cherchent se trouvent se perdent pour se retrouver à nouveau, nos cœurs qui battent à l'unissons... Je ne peux rêver d'une meilleure première fois avec l'amour de ma vie.
Mais toutes les bonnes choses ont une fin et bientôt notre rythme se fait plus erratique, nos souffles de plus en plus irréguliers, mon corps prit de tremblement de plus en plus prononcé. Et finalement le feu d'artifice. Je viens dans un cri, hurlant le nom de mon amour. Presnel me suit peu après et s'écroule sur moi. Mes membres ne suivent plus, mon corps épuisé, mais j'ai un sourire ravi sur les lèvres. Tout comme mon babe, il se redresse et l'on se glisse sous les draps. Ma tête reposant au niveau de son cœur, l'un de ses bras me ceinturant la taille.
- Babe, je t'aime.
Il sourit avant de m'enlacer fortement, de m'embrasser et de chuchoter tout contre mes lèvres.
- Moi aussi Ju' Ich liebe dich, liebe. (Je t'aime, amour)
Je m'endors apaiser et un immense sourire aux lèvres.
FIN
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