Un jour à oublier ? (Dele x Lingard)

Voici la commande de qui m'as demandé un Dele/Lingard sans UA, avec Lemon et fin joyeuse. Bonne Lecture ;)

Encore une journée à penser à lui. Ça me fait mal, vraiment mal. Marcus me regarde avec Paul et je vois la pitié dans leurs yeux. Ça m'énerve. Je ne veux pas de cette pitié. Ils peuvent aller voir ailleurs pour distribuer leur pitié. Je soupir et Marcus s'assoie à mes côtés. Je sais ce qu'il va me dire mais je n'ai pas envie de l'écouter. Je m'allonge sur mon lit et lui tourne le dos. Il sait que je ne veux pas en parler, mais il me parlera quand même.

- Jesse, tu ne dois pas abandonner. Eric m'a dit que

- Non ! Je ne veux pas en entendre parler. Eric peut dire ce qu'il veut les faits sont là. Dele sort à nouveau avec Ruby, cette vipère et moi je me retrouve avec le coeur brisé encore une fois.

- Jesse,

- Non, beens s'il te plaît non.

Marcus soupir avant de me prendre dans ses bras.

- Ça va aller, je te le promet.

On ne dit rien pendant un moment avant que Paul ne parle pour la première fois.

- Les gars, ça vous dit qu'on se change les idées ? Mon équipe national prépare une fête et je peux vous inviter si vous voulez.

- Jesse ? T'en dis quoi ?

Je regarde mes deux amis et hausse les épaules.

- J'en dis que si ça peut me changer les idées, je veux bien essayer.

- Super, je vais prévenir Anto et le capi'. Je viendrai vous chercher une heure avant. Faites vous beaux.

Il nous fait un clin d'oeil avant de quitter la pièce et je sourie un peu de son attitude.

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Il est vingt heure, et Paul nous as enfin récupérer. La soirée se passe chez Olivier Giroud. De ce que j'ai compris, il est l'un des seuls qui était vraiment excité à l'idée de revoir ses coéquipiers. Certains comme le capitaine préférait attendre la trêve. Mais Lloris n'a pas eu voix au chapitre quand la majorité des joueurs et sa femme, ont pousser pour cette soirée. Ce qui fait que Giroud se retrouve avec la quasi totalité des joueurs de l'Angleterre chez lui en plus des français. Je suis soulagé de ne pas voir beaucoup de joueurs de Tottenham. Mais aussi étonné, je pensais que Dele aurait été le premier ici. Puis je me rappel de pourquoi je ne me sens pas bien depuis hier soir. Elle a sûrement quelque chose à voir avec l'absence de mon coéquipier national. Du moins je le pensais jusqu'à ce que j'entends un des gars crier

- Les gars, le reste des Spurs a quitter son trou !

- La ferme Pickford !

Dele est là avec Eric et quelques autres des gamins de notre équipe national. Je vois mon capitaine s'approcher de Lloris qui semble un peu plus heureux bizarrement. Mon regard croise celui du métis et je fuis à la cuisine histoire de me resservir un verre. Je sais que Marcus et Paul feront barrage alors je ne m'inquiète pas. Une fois sûr qu'il ne me suivra pas, je bois cul sec un verre de whisky un peu trop fort. Faudra que je demande à Giroud où est-ce qu'il a eu autant de bouteilles. Sa collection est impressionnante.

- Jesse ?

Je me retourne et je vois Winks, il me sourit.

- Vient nous rejoindre. Les gars ont proposé un action vérité pour rire un peu.

Je souris un peu gêné en voyant la catastrophe arriver. La plupart sont encore sobre mais dans quelques minutes cela va changer. Et je préférerai être aussi loin que possible de là. J'ai à peine le temps d'essayer de répondre que Mendy et Bernardo Silva nous attrape et nous emmène au salon où tous les joueurs sont rassemblé. Ça va être une catastrophe, aucun moyen que ça ne foire pas avec le nombre de joueurs présent. Pauvre Giroud, il va se retrouver avec sa maison en feu. En même temps s'il avait écouté son capitaine. Je ris de mes pensées. Je regarde la partie de loin il y a le temps avant que ce ne soit mon tour. Je me suis mis à un endroit discret. Je me fait oublier et je peux rire des déboirs des autres. Notamment des deux capitaines. Griezmann et Mendy comme les petits perfides diables qu'ils sont, ont proposé une action impossible à leur capitaine. Il a évidemment refusé, c'est pourquoi il se retrouve à effectuer un gage. Et je crois qu'il regrette d'avoir dit non à l'action. On se met à siffler un peu pour forcer Lloris à effectuer son gage. Et je ne sais à combien de verres les français sont, mais ce qu'on demande à Lloris je ne l'aurai pas fait. Le capitaine français attrape les deux verres de vodka à côté de lui, les avalant cul sec, se dirige vers Harry et l'embrasse. Les sifflements vont bon train, surtout que le gage était de déshabiller Kane et de lui faire boire un sex on the beach, pas de l'embrasser. Mais vu comme c'est parti on va se retrouver à regarder un porno en direct. Et quand je vois que Lloris a allongé de tout son long mon capitaine et qu'il ne reste que son sous vêtement à Kane, je ne suis pas loin de la vérité. Mais on a sous estimer le capitaine français qui tout en profitant du corps de son vice captain effectue l'action demandée. Je suis plutôt inquiet pour Harry qui semble pas encore redescendu.

- J'ai fait mon gage, au suivant.

- Eh capi' je ne te savais pas comme ça, tu en as d'autres des comme ça ?

- Oh beaucoup d'autres Anto' et aussi beaucoup de punitions en réserve pour vous tous si vous me chercher.

Le petit sourire qu'affiche Lloris et la soudaine perte de couleur de certains joueurs français me font dire qu'heureusement Lloris n'est pas mon capitaine. En parlant de mon cap' il est rouge et ne semble pas encore maître de ses moyens, ça nous fait rire. Je ris peut-être un peu trop fort et j'ai peut-être bu un peu trop, car lorsqu'on m'interroge je choisi vérité et ne me rend compte trop tard de mon erreur quand c'est Marcus qui me pose la question.

- Tu es amoureux de quelqu'un dans cette pièce ?

- Dele !

Lorsque son nom franchit mes lèvres, je ne peux plus faire machine arrière. Alors je fuis. Je cours à l'extérieur dans le jardin et j'atteins à peine l'herbe qu'un bras m'attrape.

- Jesse ?

- Lâche moi s'il te plaît. Oublis ce que j'ai dis. Je ne le pensais pas okay ?

Il me retourne, m'oblige à lui faire face et me regarde.

- J'ai besoin que ce que tu as dis soit vrai. Dis moi que tu ne ments pas.

- Pourquoi ?

Je serre les poings, il veut vraiment me faire souffrir encore ? ça ne lui suffit pas de me détruire avec sa Ruby ! il faut qu'il continue ?! Hors de question !

- Ça t'apporterai quoi que ce soit vrai hein ? Tu as déjà Ruby, à moins que tu ne veuilles me faire du chantage c'est ça ? Ça ne te suffis pas de me faire mal avec cet amour non partagé faut qu'en plus tu te moque de moi ? Je te préviens tu ne

Il me coupe en m'embrassant. Je me fige avant de le repousser, mais il me maintient en place, me serrant dans ses bras.

- Lâche moi !

- Non.

- Lâche moi putain ! T'as gagné ! T'es content ?!

- Non, parce que tu souffres.

- Sans blague.

- Je te dois la vérité alors écoutes moi et tu décidera après de ce que tu veux faire.

Je le regarde sceptique avant de lui faire signe de s'expliquer.

- La vérité c'est que Ruby et moi c'est que pour les médias. Elle a trouver quelqu'un qu'on connait tout les deux, je ne te dirais pas qui. Mais le constat reste le même, Ruby me sert de couverture. Elle et la personne qui partage sa vie sont au courant. Si on s'est mis en couple à nouveau c'est pour elle et pour moi. Parce que je suis gay et que je ne peux pas me permettre d'être prit pour cible par les médias à scandales, ou des intolérants parmi les fans. Et la personne que j'aime, c'est toi.

Je me mets à trembler.

- Je t'en pris, ne te moque pas de moi.

- Je ne te ment pas. Vraiment, la raison de notre mise en couple avec Ruby c'est toi. Si on m'avait découvert, je m'en serait un peu foutu. Mais je ne voulais pas que tu sois impacté par ça.

Des larmes commencent à rouler sur mes joues, et je ne peux y croire. Je ne doit pas y croire. Il essuie avec douceur mes perles salées et je ne sais pas quoi faire. Je suis perdu. Je pensais vraiment que lui et Ruby c'était vraiment vrai. Et je me retrouve avec mon rêve qui se matérialise sous mes yeux.

- Je t'en pris Dele, ne joue pas avec moi, je n'y survivrai pas. Ne me brise pas.

- Je ne te mens pas. Paul, Marcus et les deux capitaines m'ont promis qu'ils me tueraient si je te faisais du mal. Et je me fiche de mourir ainsi, je l'aurai mérité. Ton bonheur est plus important que ma vie. Tu es ma vie.

Il relève mon visage et son regard est si sincère que je lâche prise. Je l'embrasse. Ce baiser au goût de larmes et au sourire éclatant est le premier d'une longue série. On disparait dans l'une des chambres et je demande pardon silencieusement à Giroud pour ce qu'on va faire. Mais je ne peux empêcher les mains de Dele de parcourir mon corps; j'en ai rêvé si longtemps.

Nos hauts ont depuis un moment rejoints le sol de la chambre, des suçons parsèment mon cou. Je plaque mon homme contre le mur pour lui rendre l'appareil, lui soutirant de légers soupirs. Je descends sur son torse, mordille sa peau, il grogne légèrement, me repousse avant de me tirer vers le lit. Je me laisse faire avec un rire que je perd aussitôt que sa main trouve mon entrejambe à travers mes vêtements. Mon souffle se coupe de surprise et il en profite pour m'embrasser à nouveau. Ses mains se font plus aventureuses, jouant avec mon corps comme d'un instrument. Ses caresses tantôt légères, tantôt appuyées; me font perdre la tête. Je ne suis pas en reste non plus. Mes mains s'accrochent à sa peau, laissant des marques qui resteront pour un moment, mais pour chaque griffures immérité, une cajolerie de mes lèvres est accordée. Nos soupirs et gémissements se font plus audibles, si les gars ne se doutaient pas de ce qu'il se passait entre nous, le cri que je viens de lâcher alors que Dele a sa main sur mon sexe découvert. Je ne me suis même pas rendu compte de ma nudité, jusqu'à maintenant.

- Dele, s'il te plaît.

Ma main se tend vers lui et avec un sourire coquin il sort sa langue pour me faire languir. Juste l'attente du geste me rend fou. Il est proche, beaucoup trop proche, mais pourtant rien. Mon regard se fait suppliant, et il joue avec moi. Ses lèvres reviennent vers les miennes, m'embrassant avec la douceur d'un papillon. Il me frustre et je ne peux rien faire. Sa main est toujours aussi fermement enroulée autour de mon entrejambe, je bouge des hanches mais il maintient solidement mon bassin coller au lit.

- Dele !

Il rit, des larmes de frustration apparaissent aux bords de mes yeux, quand brusquement sa main bouge enfin sur moi à un rythme soutenu et sa bouche ravage la mienne. Ses lèvres et sa langue se font pressantes, exigeantes et je me plie à ses requêtes. Mon corps tremble et je me sens bientôt venir, mais il me frustre encore en ralentissant ses mouvements avant de s'arrêter complètement.

- Jesse ? Tu es sûr de toi ? Tu veux vraiment aller jusqu'au bout avec moi ? On peut attendre le temps qu'il te faudra.

Je relève un regard un peu perdu toujours frustré d'être passé si près de mon orgasme. Il m'embrasse plus doucement et je reprends contact avec la réalité.

- J'aimerai vraiment aller jusqu'au bout avec toi Dele.

- Mais ?

- Mais, je suis un peu gêné de le faire chez Giroud.

Je détourne le regard un peu embarrassé et il rit doucement. Avant de me serrer dans ses bras.

- Okay, on se contentera de préliminaires pour ce soir.

Je lui souris reconnaissant et puis il s'approche de mon oreille pour murmurer :

- Mais attend toi à plus demain.

Tout en reprenant ses mouvements de main sur ma partie la plus sensible. Mes vocalises sont plus fortes, ma respiration est plus hachée, je m'accroche à lui avant qu'une de mes mains ne glisse entre nos corps pour m'occuper de lui. Son rythme tressaute, tout comme le miens qui n'est pas régulier mais bientôt je craque et cri son prénom. Ma main se resserre sur lui et il bouge ses hanches contre ma paume pour atteindre son orgasme alors que je peine à redescendre. Il est à la limite quand enfin de nouveau sur terre, ma prise se fait plus ferme et nos mouvements de plus en plus désordonnés avant que finalement il ne se répand entre nos ventres. Il s'écroule sur son flanc avant de me regarder un air béat sur le visage. Mon regard accroche le siens et je me penche pour l'embrasser. On reste un moment ainsi à profiter de l'autre avant qu'il ne se lève chercher de quoi nous essuyer. Une fois fait, je pose ma tête sur son torse nos respirations apaisées et mon coeur emplis de bonheur. Il me caresse les cheveux doucement et ses papouilles me font soupirer de contentement. Je suis bien là, en paix avec mes sentiments et ceux de mon homme quand la porte s'ouvre brusquement.

- Les gars ! j'ai trouver nos deux tourtereaux.

Je soupir devant le hurlement de Griezmann et bientôt tout le reste des invités nous rejoint dans la chambre. Dele me garde jalousement contre son torse.

- Qu'est ce que vous faites dans mon putain de lit !!!!

Oh, oops ?

Ils éclatent de rire et je les rejoins avant qu'Olivier n'essaie de nous virer de son lit sous les rires collectifs.

Finalement, ce n'était pas un jour aussi horrible que ça, je ne l'oublierai pas avant un moment ça c'est certain.


Fin

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