74. « Robert Lewandowski × Marco Reus »
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Os en deux parties.
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Les étoiles filantes
Les Cowboys Fringants
1:29 ──ㅇ────── 4:21
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Mais au bout du ch'min,
dis-moi c'qui va rester.
De notre p'tit passage,
dans ce monde effréné.
Après avoir existé,
pour gagner du temps.
On s'dira que l'on était finalement,
que des étoiles filantes.
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L'ambiance dans le bar où Marco l'avait amené était tranquille, à croire qu'ils ne se trouvaient pas dans une des villes les plus peuplées d'Amérique, mais dans un pub en périphérie de Varsovie, comme ceux où Robert avait l'habitude de passer ses soirées alors qu'il habitait encore en Pologne.
Les lumières tamisées créaient un jeu d'ombres sur les décorations brun sombre du comptoir, alors que le son d'une musique que le polonais n'arrivait pas à identifier flottait dans l'air.
Avec l'allemand, ils étaient allés s'asseoir dans un coin plutôt calme du bar, alors que les quelques clients présents étaient dispersés et parlaient à voix basse entre eux.
Le barman était venu prendre leurs commandes, avant de rapidement leur amener leurs boissons privés d'alcool pour que les deux anciens coéquipiers puissent les consommer en toute tranquillité.
La fenêtre près de laquelle ils étaient installés donnait sur une rue faiblement éclairée par les réverbères, alors que les lueurs du bar se reflétaient sur la vitre dans la pénombre d'une ville qui ne dormait jamais.
Robert profitait de cet instant en sirotant sa boisson, tandis qu'il écoutait Marco lui raconter son arrivée ici à Los Angeles, dans un championnat auquel il s'était rapidement habitué.
Le polonais était heureux de savoir que le blond, aux cheveux désormais couleur platine, avait réussi à trouver avec le LA Galaxy une raison pour continuer à jouer au foot.
— Non, je ne l'ai pas surmonté. Je pense que je n'y arriverai jamais. C'est simplement impossible d'oublier le club que j'ai aimé plus que tout. - Répondit Marco après la question stupide du plus âgé qui lui avait demandé si il avait réussi à se remettre de son transfert.
— Est-ce que tu retourneras à Dortmund, un jour ? - Demanda une nouvelle fois Robert d'un air réellement curieux, alors que ses doigts tapotaient contre son verre presque vide.
— Évidemment. Pas en tant que joueur, mais j'y retournerai sans aucun doute. - Fit Marco avec son sourire habituel et impossible à confondre, une lueur brillant dans ses yeux verts sombres. - Dortmund a toujours été ma maison. C'est ma ville, mon seul et unique amour.
Robert ne répondit rien, en laissant un léger silence prendre place entre eux. Il se sentait presque coupable de s'avouer blessé par la dernière phrase prononcée par Marco. C'était tellement égoïste de sa part à lui, qui avait été le premier à partir.
Le monde du football entier le savait. Reus et le Borussia Dortmund, c'était une histoire d'amour comme celle de Totti avec l'AS Roma et celle de Maldini avec l'AC Milan. Robert, lui, n'avait été qu'une petite parenthèse dans la vie de l'ancien capitaine du BVB.
— En parlant d'amour... est-ce que tu as quelqu'un ? Enfin, depuis... ce qui s'est passé. - Demanda Robert, presque innocemment, avant de réaliser trop tard combien sa question s'avérait hors lieux, une tentative maladroite de changer de discours.
Cependant, Marco esquissa un autre sourire, comme si il ne trouvait aucun problème à répondre à sa question. Le plus âgé devait s'habituer au faite que désormais, leur dispute avait pris fin, même si l'amertume était bien présente au fond.
— Rien qui n'ai duré plus que quelques mois. Tomber amoureux de ses propres coéquipiers n'est jamais une bonne idée. - Fit l'allemand en adressant un clin d'œil à son interlocuteur, qui n'arriva pas à détourner le regard.
— Qui ça ? - Demanda ce dernier en penchant à peine la tête, pour se retenir de dire à Marco que lui, il ne regrettait rien de ce qu'ils avaient passé ensemble, et que dans une autre vie il serait resté à Dortmund pour qu'ils puissent faire avancer leur relation.
— Mario, Mats, Lukasz, Auba... - Compta lentement le blond sur ses doigts, sous le regard de Robert qui s'efforçait de rester impassible. - Disons que c'était plus des amis avec des bénéfices. Ce n'était pas de vraies relations, c'était juste quand le manque devenait insupportable.
Le polonais resta une nouvelle fois en silence, en regrettant presque d'avoir questionné son ancien copain sur ça. Mais d'un côté, il avait une pointe d'espoir. Le faite qu'il y avait une petite possibilité pour eux. Pour revenir en arrière.
Dans les messages qu'ils s'étaient échangés depuis la finale, ils se parlaient déjà comme si ils ne s'étaient jamais séparés. À l'exception des noms de couple, ils s'inquiétaient l'un pour l'autre comme si leur relation ne s'était jamais terminée, et s'envoyaient constamment des messages de bonjour et de bonne nuit.
— Et toi, avec Anna ? Vous êtes toujours ensemble ? - Demanda Marco en enchaînant un nouveau la discussion, en profitant de cet instant pour discuter de tout ce qu'ils n'avaient pas mentionné dans leurs messages alors qu'ils rebâtissaient leur lien.
Ils avaient parlé de tout et de rien, à l'exception de leurs situations sentimentales respectives. Il s'agissait de la seule chose à ne pas toucher pour ne pas risquer de briser ce fil qui les unissait et qui peu à peu était en train de se renforcer à nouveau.
Mais évidemment, ils ne pouvaient pas passer au travers. Car leur relation passée était encore une partie intégrante de leurs vies, et dans leur regards respectifs ils pouvaient encore dénicher l'étincelle qui brillait autrefois, et qui constituait peut-être l'espoir de recommencer.
— On est plus ensemble, depuis quelques années. Je n'étais pas capable de lui donner ce qu'elle méritait. - Répondit simplement le polonais, en baissant le regard vers son verre. - Disons que je vivais un peu trop dans le passé, attaché à ce que j'avais auparavant.
— Dans le passé ? - Le questionna Marco en penchant à peine la tête sur le côté, avec un regard légèrement curieux même si, le plus âgé en était conscient, il devait avoir compris parfaitement à qui il faisait référence.
— Elle était gentille, douce, présente, c'était une femme de rêves. - Fit Robert en redressant légèrement la tête pour que leurs regards puissent se croiser. - Mais je n'arrivais pas à oublier celui qui avait été mon plus grand amour, à moi.
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Si je m'arrête un instant,
pour te parler de la vie.
Juste comme ça tranquillement,
pas loin du carré Saint-Louis.
C'est qu'avec toi je suis bien,
et que j'ai pu' l'goût de m'en faire.
Parce que tsé, voir trop loin,
c'pas mieux que r'garder en arrière.
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Le silence prit place une nouvelle fois entre eux, alors qu'ils finissaient de boire leurs boissons respectives, en communiquant uniquement à l'aide de leurs regards qui ne se quittaient pas, dans ce bar illuminé de Los Angeles.
Robert savait bien ce qu'il avait fait encaisser à Marco. Même si à présent cela faisait 10 ans et que la plaie avait eut le temps de se ressouder, la cicatrice était restée et il n'y avait pas moyen de la faire disparaître. Il avait encore une tonne de choses à se faire pardonner.
Le polonais se retenait déjà chanceux que son ancien copain ait toléré sa présence, et qu'ils se soient même retrouvés pour parler ensemble comme aux bons vieux temps.
Cependant, le plus âgé n'arrivait pas à lire le regard de l'allemand. Ce n'était pas comme avant, où il leur suffisait de s'échanger un coup d'œil et un sourire pour faire passer un message compréhensible qu'à eux deux.
Avec les années qui s'étaient écoulées, Marco avait perdu un peu de son expressivité. Le temps avait creusé des rides à peine visibles sur son visage, et probablement lui avait permis aussi d'apprendre à prendre du recul sur tout.
C'est pour cela que Robert n'arrivait pas à deviner ce à quoi était en train de penser son ancien copain, qui avait détourné le regard pour rapporter son attention sur son verre vide.
Peut-être qu'il était gêné à cause du silence qui s'était installé entre eux, peut-être qu'il attendait le bon moment pour lui dire de partir une bonne fois pour toute de sa vie, ou peut-être même qu'il songeait à le pardonner.
Le polonais pris son courage à deux mains, en décidant de faire une fois de plus le pas en avant qui lui aurait permis de se rapprocher une nouvelle fois de l'homme qu'il avait le plus aimé.
— Je suis désolé... Marco. Je suis sincère. Je voulais m'excuser comme il faut... - Fit Robert après un instant d'hésitation, alors que les mots sortaient de sa bouche presque de manière hésitante, tandis qu'il tapotait doucement avec les doigts sur la surface de la table.
— Les excuses ne réparent pas les cœurs brisés, Robert. - Lui répondit Marco d'un air calme et presque déstabilisant, avec un ton bien différent de celui accusateur qu'il avait employé lorsque Robert lui avait annoncé qu'il quittait Dortmund.
— Je sais. - Murmura le plus âgé, en laissant son regard croiser une nouvelle fois celui de Marco. - Ça ne va rien changer au passé, à ce que j'ai fait. Mais peut-être que ça pourra le faire pour le futur. Ou tout du moins, c'est ce que j'espère.
Marco resta en silence, ses yeux verts brillant faiblement à la lueur du bar dans lequel ils s'étaient réunis, pour boire ensemble et parler, après tant de temps.
— Je veux juste que tu saches à quel point je regrette d'être parti ainsi. - Continua le polonais, d'un ton qu'il espérait le plus sincère possible. - J'ai piétiné les hypothèses du futur qu'on imaginait ensemble. Tes rêves... les nôtres.
Il n'avait jamais été comme Marco, lui. Tandis que le blond avait décidé de vouer son cœur uniquement à un seul club, celui de sa ville, lui il avait préféré le quitter ainsi en quête d'une gloire qu'il avait obtenu, en ayant évidemment à payer un prix.
— Je voyais au delà, j'ai été égoïste, et j'ai mis à la première place mes intérêts personnels. - Conclut-il, en laissant ses yeux bleu glace sonder le visage de l'homme face à lui. - Tout ça en laissant derrière moi le seul qui m'a réellement aimé, en perdant tout.
— Je n'ai jamais cessé de t'aimer, Robert. - Fit Marco en clignant lentement les yeux et en laissant son regard plongé dans celui du plus âgé, qui resta muet, figé comme une image.
Cela devenait évident. Toutes les années qu'ils avaient passé éloignés l'un de l'autre pour leur bien, en se voyant uniquement sur les terrains, n'avait fait que creuser le vide qu'ils avaient au fond de leur poitrine.
— Comment j'aurais pû ? Tu étais toujours là, dans mes pensées. - Reprit l'allemand avec un léger rictus sceptique, comme si il était en colère contre lui-même. - Toi et tes maudits yeux bleus, vous ne me lâchiez jamais. Mais putain, ce que je les aime, ces maudits yeux bleus.
Leurs regards se croiserent une énième fois, mais plus timidement, avec celle qui était sans doute la crainte de se foudroyer réciproquement. Les vérités ressortaient, avec les années de non-dits où ils avaient été loin l'un de l'autre.
— Je ne t'en ai jamais voulu parce que tu avais pris la meilleure décision pour ta carrière. Je l'ai réalisé bien trop tard. - Continua Marco, en penchant légèrement la tête pour regarder ses propres mains. - Je ne voulais pas accepter de te voir partir, toi aussi. J'étais jeune, je n'y pensais pas réellement.
Robert ne savait pas si la sensation de froid le long de sa colonne vertébrale était causée par la température, où bien par son cœur qui avait cessé de pomper le sang dans ses veines, comme si il s'était glacé.
— C'est moi qui ai été égoïste, à vouloir absolument garder tout le monde à mes côtés. - Fit l'allemand en esquissant un sourire triste. - Mais pas tous les joueurs ont comme ambition celle de rester pourrir dans le club de leur enfance, avec une carrière remplie de défaites et de désillusion.
— Tu es une perle rare, Marco. Tu n'as pas besoin de trophées pour prouver que tu es un champion. - Intervint Robert, en laissant sa main glisser doucement jusqu'à celle de l'allemand, en la posant doucement au dessus de la sienne.
Le contact de leurs mains chaudes leur fit probablement du bien à tous les deux, puisque Marco n'eut pas de mouvement de recul. Au contraire, il baissa son regard en souriant à peine.
— Mais à présent, regardes-nous. Toi tu collectionnes les bons résultats avec le Barça, et moi je suis là à me la couler douce à Los Angeles. - Reprit l'allemand, en redressant la tête. - Qu'est-ce que pourraient penser les nous d'il y a 10 ans ?
— Toi, tu aurais probablement envie de me gifler en apprenant toute l'histoire. - Souria Robert, en espérant susciter la même réaction chez Marco. - Alors que moi, je serais en train de me demander pourquoi je ne t'ai pas imploré de me pardonner d'une meilleure façon.
— Je te pardonne, Robert. - Fit le plus jeune, en prenant une nouvelle fois le polonais au dépourvu, alors qu'il laissait son pouce glisser au dessus de sa main. - C'est de l'histoire passée, à présent. Et comme tu dis... peut-être que ça vaut la peine de regarder au futur.
Le cœur du plus âgé s'arrêta de battre un instant, alors que tout semblait disparaître autour de lui. Il ne restait plus que lui et Marco, leurs regards liés et leurs mains enlacées dans un geste aussi simple.
— Je ne suis plus aussi rancunier que je pensais l'être il y a des années. - Fit Marco en laissant échapper un rictus, honnête cette fois-ci. - Et si on doit recommencer, autant le faire en apprenant par les erreurs du passé. Pour que ça dure, cette fois.
Robert sentir soudainement un poids se soulever de son torace, en laissant son cœur virevolter au creux de sa poitrine. Il se sentait léger, comme si une force surnaturelle lui avait offert une nouvelle vie, quelque chose pour recommencer.
Marco le regarda un instant, avec ses iris vertes, avant d'esquisser un sourire qui fit battre à nouveau le cœur du plus âgé. La vie lui offrait une nouvelle possibilité, à présent. Et cette fois, il n'allait pas la laisser glisser entre ses doigts comme il avait fait dix ans auparavant.
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Malgré les vieilles amertumes,
et les amours qui passent.
Les chums qu'on perd dans' brume,
et les idéaux qui se cassent.
La vie s'accroche et renaît,
comme les printemps reviennent.
Dans une bouffée d'air frais,
qui apaise les coeurs en peine.
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Les années qui étaient passées depuis la dernière fois où ils s'étaient retrouvés ainsi l'un dans les bras de l'autre avaient peut-être modifié leurs corps, mais certainement pas les sentiments qu'ils avaient l'un pour l'autre.
Leurs ressentis étaient restés immortalisés, comme 10 ans auparavant. Et les deux qui se retrouvaient à présent sous les mêmes draps étaient les mêmes âmes, qui cette fois-ci désiraient uniquement de pouvoir se retrouver, encore et encore.
Après s'être disputés pour payer l'addition au bar, le blond avait proposé à Robert de venir passer la nuit chez lui, avant qu'il ne reparte pour retourner à Barcelone. Et une fois arrivés chez le plus jeune, leur volonté ne leur avait pas laissé d'autres alternatives.
Le manque l'un de l'autre qui avait persisté pendant des années s'était fait ressentir au point que leurs lèvres s'étaient reconnectées à l'instant où ils avaient dépassé le seuil de la porte de chez Marco.
Le baiser passionné qu'ils avaient échangé leur avait directement fait comprendre la tournure qu'allait prendre le reste de leur soirée. Et leur volonté commune avait été celle de ne plus se retenir, en laissant leurs pas les guider jusqu'à la chambre du blond.
Robert avait l'impression de se souvenir de chaque détail du corps du plus jeune. Non, il en était convaincu. Ses hanches fines, les tatouages sur ses bras, et ses sublimes traits longilignes. Marco était aussi beau que la dernière fois où ils avaient fait l'amour.
La fois passée, ils ne pouvaient pas proprement y appeler ainsi. Car ce qu'ils avaient partagé avait été uniquement du sexe, sans sentiments et sans se regarder dans les yeux, lorsque l'allemand lui avait crié dessus après avoir appris qu'il allait partir.
Mais cette fois-ci, le polonais savait que c'était différent. Un peu plus de dix ans après, c'était comme si il s'agissait de leur première fois, où ils étaient encore jeunes et expérimentés, en train de se découvrir peu à peu avec leurs gestes maladroits.
Cependant, leurs respirations saccadées s'étaient vite synchronisées alors qu'ils avaient ôté un à un leurs vêtements, pour laisser leurs mains explorer encore et encore l'un le corps de l'autre, pour renouveler le souvenir qu'ils avaient de la fois passée.
Les préliminaires n'avaient été qu'une étape qu'ils avaient bâclé presque en vitesse, tellement pressés de pouvoir se retrouver d'une manière si intime, qu'ils avaient laissé de côté les plaisirs que prenaient un couple avant de débuter.
Robert avait ensuite laissé Marco poser sa tête sur le coussin avant de le rejoindre, en prenant soin de ne pas l'écraser, pour laisser leurs lèvres se réunir dans un baiser, alors que sa main glissait le long du corps de l'allemand.
Il avait laissé ses doigts se faufiler jusqu'à ses cuisses, en faisant frémir le corps du plus jeune jusqu'à ce qu'il atteigne son intimité, qu'il avait effleuré avant de laisser entrer un premier doigt.
En suivant le rythme des respirations de Marco, le polonais l'avait préparé avec toute la douceur dont il était capable, avant avec un doigt et puis avec un deuxième et ensuite un troisième, tout en parsemant son visage de baisers.
L'urgence se faisait ressentir pour eux deux, et leur langage corporel en disait long. Cependant, Robert prit tout le temps nécessaire pour préparer le plus jeune, avant de retirer ses doigts pour se positionner au dessus de lui.
Leurs regards s'étaient croisées, une énième fois dans cette soirée, avant d'avoir le signal de pouvoir procéder, et ensuite leurs corps s'étaient réunis, après tant d'années qu'ils avaient passés séparés.
Et puis ils sétaient embrassés, encore et encore, alors que le polonais débutait avec ses mouvements, pour leur permettre à tous les deux d'atteindre étape par étape le septième ciel, dans un élan de désir partagé et dans l'impossibilité de faire autrement.
Robert avait penché à peine la tête et son front s'était collé à celui de Marco, alors que l'allemand avait passé ses bras autour de ses épaules, et avait laissé ses jambes s'enrouler autour de sa taille alors qu'il suivait presque ses mouvements.
Ils n'avaient pas dû attendre beaucoup avant de se laisser emporter, en même temps, par une vague de plaisir qui secoua leurs deux corps, en les faisant trembler et rapprocher encore plus l'un de l'autre.
Robert ne s'était pas laissé retomber au dessus du plus jeune, par peur de l'écraser, mais il était resté au dessus supporté par ses avant-bras, alors que le corps de l'allemand, toujours plus petit que le sien, se remettait de son orgasme.
Leurs mains se lièrent presque spontanément et leurs lèvres se rencontrèrent une nouvelle fois, plus tendrement cette fois-ci, en se scellant presque comme un pacte fait sans besoin de mots.
Leurs corps s'étaient réunis à ce moment là certes, mais leurs âmes, elles, ne s'étaient jamais quittées depuis qu'ils se connaissaient. Et même la distance et leur travail à présent n'allaient plus pouvoir se mettre en travers de leur chemin.
Comme chaque être humain, ils étaient éphémères, et leurs vies n'allaient pas durer pour l'éternité. Alors autant profiter du temps qu'il leur restait, ensemble.
Car leurs carrières en tant que footballeurs étaient bientôt finies, car la quarantaine était bien plus proche de ce qu'ils pouvaient imaginer, et enfin car ils n'avaient plus de place pour les regrets et la rancune, à présent.
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Ça fait que si à' soir t'as envie de rester,
avec moi la nuit est douce on peut marcher.
Et même si on sait ben que tout' dure rien qu'un temps,
j'aimerais ça que tu sois pour un moment.
Mon étoile filante.
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Bonjour bonsoir tout le monde !
Et bien, pour l'avant-dernier OS de ce recueil, j'ai finalement réalisé un de mes souhaits les plus chers. Un Leweus où tout se termine BIEN.
J'en avais besoin pour ma pauvre âme qui est désespérément attachée à ce ship. D'ailleurs, j'espère bien que Robert envisage de rejoindre les LA Galaxy une fois qu'il aura quitté Barcelone !
Bref, le lemon (ou dois-je y appeler smut à présent ?) n'était pas prévu au début, mais bon je voulais y ajouter à tout prix donc let's go. Petit cadeau de Noël pour vous, même si c'est en avance.
Je ne sais pas si en réalité je posterai un nouveau recueil une fois que j'aurais décidé d'achever celui-ci. Peut-être que ça me manquera donc au bout d'un moment j'en publierai un nouveau, qui sait.
Pour le moment je me concentrerai sur ce qui est déjà publié + une petite histoire que j'avais en tête et qui doit être publiée pour la période hivernale, pour me permettre de m'accrocher à quelque chose durant cette saison que je déteste de tout mon cœur.
Je devrais aussi finalement mettre à jour mon Rantbook, car j'ai une nouvelle aventure dans un stade à partager avec vous !
Demain, dimanche, je vais voir au Stadio Olimpico le match AS Roma - Parme, en espérant de voir tonton Mats Hummels de mes propres yeux !
Bref, trop de trucs. Mais il faut s'en sortir tant bien que mal !
Prenez soin de vous !
Bisous bisous.
— Lily
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