68. 🍋 « Dušan Vlahović × Federico Chiesa »

OS en trois parties
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L'universo tranne noi
Max Pezzali

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Con il petto che sembra esplodere.
Avec la poitrine qui semble exploser.

Che non serve altro in più per vivere.
Qu'il n'y a besoin de rien d'autre pour vivre.

Che non c'è parola per descrivere.
Qu'il n'y a pas de paroles pour décrire.

Che ti sceglie e che non si fa scegliere.
Qui te choisis et qui ne se fait pas choisir.

⌗ | Cet OS contient du Lemon.
Vous êtes priés d'éviter d'y lire si vous pensez que cela vous dérangera !

29 Août 2024
- Turin.

Une fois qu'ils eurent rejoint la chambre, Dušan poussa le plus petit sur le matelas, tandis que leurs lèvres entraient une nouvelle fois en contact, avec le matelas grinçant en guise de protestation, ou bien d'accord, à leurs mouvements synchronisés.

Federico se redressa légèrement et intervertit leurs positions, en se retrouvant au dessus du plus grand, qu'il ne tarda pas à débarrasser de son haut bien trop encombrant.

Le serbe fit de même, en agrippant le tissu du t-shirt du plus petit et en tirant à peine dessus, avant d'aider l'italien à l'enlever et à le laisser retomber avec son haut à lui, sur la moquette bleu sombre de la chambre.

Dušan suivit du regard les mouvements de l'italien, qui descendit progressivement jusqu'à atteindre son entrejambe déjà légèrement tendu après leurs contacts incessants.

Le plus grand retint son souffle lorsque Chiesa le débarrassa de son bas, sa respiration chaude allant taquiner la légère bosse au dessous du tissu de son boxer, qui était à présent la seule barrière qui faisait obstruction.

Lorsque le plus petit redressa la tête pour obtenir son accord, Dušan hocha la tête, sans quitter du regard le plus jeune, qui retira le dernier morceau de tissu, avant de le prendre en bouche d'un mouvement vif.

Le serbe laissait échapper un souffle haletant, tandis que sa main descendait jusqu'aux cheveux châtains de Federico pour agripper ses mèches si douces, de manière à avoir un appui alors que le plus petit commençait ses va-et-vient sur sa longueur.

C'était le paradis, comme à chaque fois. La bouche de son bien-aimé faisait des merveilles, et Dušan chercha à se concentrer sur ses sensations plutôt que sur le faite qu'il s'agissait de la dernière fois qu'il allait avoir l'italien comme ça, uniquement pour lui.

Après une séquence durant laquelle le serbe ne voyait rien d'autre que des étoiles, Chiesa se retira avant que ce dernier atteigne l'apothéose, pour remonter et chevaucher le plus grand en passant ses jambes de chaque côté de la taille de celui-ci.

Dušan redressa a peine la tête, en prenant la tête de l'italien dans ses mains pour capturer les lèvres de ce dernier dans un énième baiser fougeux, avant qu'il ne laisse ses mains agripper le bas du plus petit pour le débarrasser de cet indûment inutile.

- Tu es tellement beau. À chaque fois, ça me laisse bouche bé. - Murmura le serbe, en esquissant un sourire en voyant les joues de Federico se colorier de rouge, en lui conférant un air adorable.

Le plus grand s'empressa ensuite d'intervertir leurs positions, en venant surplomber le plus petit, avant qu'il ne s'exécute avec les mêmes mouvements effectués auparavant par le plus petit.

Une fois obtenu son accord, le serbe débarrassa son bien-aimé de son dernier vêtement, en posant ses mains sur les hanches élancées de l'italien, avant de baisser à peine la tête.

Cependant, Dušan alla plus loin par rapport au membre tendu de l'italien, tandis que ce dernier gardait la tête posée sur le coussin. Au contraire, il atteint l'entrée du plus petit, et entendit celui-ci suffoquer un gémissement.

- Ne te retient pas. Je veux t'entendre, je veux entendre mon prénom s'échapper de tes lèvres, ce soir, pour qu'il reste figé dans ma mémoire à tout jamais. - Fit le serbe en redressant à peine la tête pour intercepter le regard de l'italien.

- Dušan... s'il te plaît. - Haléta Federico avec un regard rempli de désir, en laissant sa main glisser jusqu'aux cheveux du serbe, plus courts et sombres que les siens pour pouvoir s'y appuyer.

Le serbe esquissa un petit sourire avant de replonger sa tête entre les cuisses de l'italien, jusqu'à atteindre une nouvelle fois son entrée pour pouvoir y glisser sa langue, en effectuant quelques mouvements de va-et-vient.

Federico agrippa un peu plus ses cheveux, en revenant son souffle, en laissant échapper cependant une litanie de mots, un mélange entre injures en italien et quelques mots incompréhensibles, parmi lesquelles il y avait bien entendu le prénom de Dušan.

Ce dernier se retira après quelques instants, avant de se redresser pour chercher dans le tiroir de sa table de chevet des préservatifs et une boîte de lubrifiant, sous le regard de Federico.

- Attends... - Fit ce dernier tandis que Dušan commençait à ouvrir le plastique. - Tu... on ne n'en a pas besoin. Au moins pour ce soir, pour le dernier. Que nous deux, unis sans barrières.

Le serbe regarda le plus petit se redresser à peine, leurs regards se croiser et la main de l'italien prendre le caoutchouc à moitié ouvert pour le laisser tomber sur la moquette.

- D'accord. - Murmura le plus grand, en couvant le plus petit d'un regard mi-doux mi-mélancolique à l'idée que cette fois, ça allait définitivement être la dernière, avant d'attraper la bouteille de lubrifiant.

Chiesa ne le quitta pas du regard, avec ses iris sombres toujours aussi hypnotisantes, tandis que le serbe ouvrait le petite bouteille en versant un peu de lubrifiant sur sa main, avant qu'il ne la passe au dessus de son membre.

Une fois ce traitement effectué, Dušan se pencha au dessus du plus petit en se positionnant à l'entrée de celui-ci, tandis que l'italien redressait a peine le bassin pour enrouler ses jambes autour de la taille du plus grand.

Ce dernier hésita un instant, en se concédant un instant pour admirer les traits du visage de son bien-aimé, avant de venir entremêlér leurs doigts, en serrant leurs mains sur le matelas à côté de la tête de Federico.

Après un regard échangé, le plus grand s'empressa de s'introduire dans le corps fin et élancé du plus petit, qui retint son souffle, en gardant les yeux clos.

Dušan pencha légèrement la tête pour scellér leurs lèvres dans un doux baiser, tandis qu'il laissait à Federico le temps de s'habituer à la sensation, à cette sensation qu'ils allaient partager tous les deux pour une dernière fois.

Une fois que l'italien lui fit signe qu'il pouvait bouger, le plus grand entama tout de suite avec un premier coup de reins, lent et précis, avant d'enchaîner avec un deuxième, et puis un troisième.

Leur rythme s'accélèra presque naturellement, et la chambre du serbe se remplit bien vite de leurs gémissement et leurs halètements, en plus du grincement du matelas qui exprimait son désaccord, où bien son accord.

Entre un coup de reins et l'autre, Dušan redressa la tête à peine, en s'efforçant d'ouvrir les yeux pour admirer le visage de son bien-aimé, pour l'imprimer dans sa mémoire, et il le fit au moment où une première larme roula le long du visage de Federico.

E saremo quel che tutti cercano.
Et nous serons ce que tout le monde cherche.

Quell'amore che i cantanti cantano.
Cet amour que chantent les chanteurs.

Tanto forte, potente, immenso.
Tellement fort, puissant, immense.

Che sembra esagerato ed irrealizzabile.
Que ça semble exagéré et irréalisable.

- Fede, mon amour... - Fit Dušan en s'arrêtant immédiatement d'un air inquiet, par crainte qu'il ait pû blesser son bien-aimé sans le vouloir, avec la fougue de vouloir savourer une dernière fois cette nuit ensemble.

- Non... continue je t'en supplie. - Murmura Federico, en entre-ouvrant ses yeux remplis de larmes, qui commençaient à couler le long de ses joues. - C'est juste que... je suis proche. Et je veux pas que ça s'arrête. Je veux pas...

Dušan sentit son cœur se fissurer. À l'arrêt, il déplaça une de ses mains de la hanche de l'italien jusqu'à son visage, pour lui ceresser doucement la joue avant de pencher la tête vers l'avant pour laisser leurs fronts se toucher.

- Ça va aller, mon amour. C'est pour notre bien, c'est pour toi. - S'efforça de dire le serbe, alors qu'en réalité il aurait lui aussi voulu fondre en sanglots dans les bras du plus petit.

Les rôles s'étaient inversés. À présent c'était Federico qui n'arrivait plus à s'y faire, et c'était à Dušan de le rassurer comme il le pouvait. L'italien était plus âgé, certes, mais ça avait été toujours le serbe à assumer le rôle de l'aîné.

- Tu pourras vivre ta nouvelle vie là bas, à Liverpool. Libre de tout, sans regarder en arrière. - Ajouta le plus grand, en se maudissant lui-même d'utiliser ces mots qui lui brisaient le cœur.

- Je sais... je sais. - Essaya de dire l'italien, avec la voix saccadée par les sanglots. - Mais je ne veux pas oublier. Je ne veux pas t'oublier, Dušan. Ça ne pourra pas arriver, jamais.

- Moi aussi, je ne t'oublierai pas. Ce serait impossible. - Murmura Dušan, en déplaçant délicatement une des mèches brunes du plus petit de son front. - Je t'aime, Federico. Et si tu auras besoin, je serais là pour toi.

Le serbe essuya délicatement les joues de son bien-aimé avec son pouce, avant de déposer un doux baiser sur les lèvres de l'italien, qui murmura une réponse à peine audible en retour.

Leurs langues s'entremêlèrent un nouveau et l'envie reprit possession de leur corps, avec une fougue dédiée uniquement à conclure ce qu'ils avaient commencé, à cause de ce besoin inouï de jouir ensemble.

- Laisse-toi aller, amore mio. Tout ira bien. - Fit Dušan d'une voix douce, lorsqu'il eut repris ses mouvements à un rythme plus doux, tandis que les ongles de l'italien se plantaient dans son dos.

Après quelques derniers coups, Federico fût le premier à atteindre l'apothéose, en s'accrochant au corps du plus grand comme si sa vie en dépendait, tandis que ce dernier le rejoignait.

Leurs respirations saccadées reprirent finalement leur cours normal, tandis que le serbe enfouissait son visage au creux du cou du plus petit, pour respirer une dernière fois son parfum.

Les larmes de Federico avaient séché, et Dušan avait finalement laissé quelques perles salées couler le long de ses joues, en se libérant de ce poids qui pesait sur son cœur.

Ils s'étaient séparés, et puis étaient retournés sur le lit du plus grand une fois s'être changés, en éliminant les dernières traces concrètes de celle qui avait été leur dernière nuit passée ensemble.

Mais si il y avait une chose qui était certaine, c'est que cette nuit, comme toutes les autres qu'ils avaient passé ensemble précédemment, allait rester gravés dans leurs cœurs à tous les deux. Et ça allait être ainsi également avec tous les souvenirs qu'ils avaient bâti ensemble.

Ils avaient été ce dont tout le monde rêvait. Ce genre d'amour que les chanteurs représentaient dans chacune de leurs chansons dans ce thème là.

Si fort, puissant et immense, au point que cela semblait presque irréalisable. Mais Dušan l'avait vécu, il avait passé les plus belles années de sa vie aux côtés de Federico.

Aucune distance, aucun autre souvenir, aucune adversité aurait pû effacer entièrement tout cela. L'univers pouvait même disparaître. Eux, non.

E che il petto fa quasi esplodere.
Et la poitrine fait presque exploser.

Senza il quale non si può più vivere.
Sans lequel on ne peut plus vivre.

Che potrebbe scomparire l'universo tranne noi.
Que l'univers pourrait disparaître à part nous.

Tranne noi.
À part nous.

Bonjour bonsoir tout le monde.

Je m'excuse à l'avance si durant la lecture vous êtes tombés sur quelques erreurs d'orthographe, mais je n'ai pas trouvé le temps de relire avec attention ce que j'avais écrit en vrai.

Je vous l'ai déjà annoncé, dernièrement c'est compliqué.

C'est pour cela que je veux respecter les publications hebdomadaires que je me suis imposée jusqu'à là au moins jusqu'à fin Décembre, avant le début du nouvel an, pour ce qui concerne les OS et mon histoire.

Après quoi, je pense abandonner presque entièrement Wattpad, en revenant publier quelques OS de temps en temps sur un recueil qui sera dédié aux écrits totalement aléatoires.

En tout cas, j'espère que vous allez bien.

Prenez soin de vous !
- Lily

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