4. « Pedri Gonzalez × Pablo Gavi »
-Can you stop talking about him?-
Peux-tu arrêter de parler de lui ?
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En vue du Clàsico du 29 Juillet, faisant partie de leurs matchs amicaux aux États-Unis, les joueurs du Fc Barcelone s'étaient mis à l'entraînement.
Xavi leur avait donc ordonné d'enchaîner les passes en paires, sur un des terrains d'entraînement qui leur étaient réservés pour ce genre d'activités.
Entre le Réal et le Barça, les matchs n'étaient jamais amicaux, peu importe le contexte. Chaque match était bon pour voir les joueurs des deux équipes se taper dessus.
Un vrai régale, surtout pour ce qui concernait les querelles entre Vinícius et Gavi.
Et ce qui énervait particulièrement Pedri était le faite que son coéquipier barcelonais, qui était occasionnellement son copain, n'arrêtait pas de parler du brésilien portant le numéro sept.
Pablo était justement en train de parler de l'insupportable madrilène avec Frenkie De Jong, son binôme pour l'entraînement.
Pedri arrivait à peine à les entendre, mais il n'avait aucune difficulté à imaginer le contenu de la discussion de Gavira.
Viní par ci, et Viní par là. Viní est con mais il est beau. Viní est irascible mais il doit être bon au lit quand il est énervé. Viní me fait chier mais j'ai l'inexplicable envie qu'il me pre-
- Pepi, le ballon. - Fit Lewandowski en pointant du doigt la balle qui roulait près des pieds de Pedri. Le milieu de terrain le rattrapa, en repassant le ballon au polonais.
Ce n'était pas la première fois durant l'entraînement qu'il était distrait.
Ils enchaînèrent ainsi pendant quelques instants. Et Robert s'était montré bien trop patient.
Le plus jeune gardait la tête et baissée et les sourcils froncés, et le plus âgé restait avec son expression calme habituelle.
- Tu n'as pas l'air dans ton assiette. Quelque chose te tracasse ? - Lui demanda finalement l'attaquant, en brisant le silence et en empêchant le milieu de terrain d'ultérieurement écouter les conversations de son copain et de De Jong.
Pedri redressa la tête, en lâchant un soupir. Le regard rassurant de Lewandowski lui donnait envie de tout lui expliquer.
Le polonais était en quelques sortes le papa de l'équipe. Fiable, de bon conseil et toujours à l'écoute.
- C'est Pablo. Et son obsession pour le madrilène. - Avoua finalement Pedri, en tapant avec son pied le ballon que venait de lui passer l'ancien joueur du Bayern Munich.
Ce dernier arqua un sourcil, en déplaçant son regard en direction de Gavi et Frenkie, avant de rapporter son attention sur son binôme.
- Vinícius Junior ? - Demanda-t-il tranquillement, en stoppant avec sa jambe la frappe puissante du plus jeune, qui n'était plus une passe mais plutôt une tentative de défouler sa frustration.
Il repassa ensuite le ballon à Pedri, qui lâcha un soupir.
Celui-ci se garda bien de répondre mal au plus âgé. Qui d'autre, à part le nouveau numéro sept madrilène, avec son attitude hautaine et son caractère provocateur ?
- Oui. Ils se mettent sur la gueule à chaque fois qu'ils se croisent ! Et puis ça m'énerve que Pablo parle toujours de ce con. Ça me rend dingue ! - Répondit finalement l'espagnol, en frappant une nouvelle fois avec force dans le ballon.
La balle passa tout juste près du visage de Lewandowski, en allant heurter la nuque de Jules qui s'entraînait un binôme avec Ousemane, derrière eux.
Le défenseur français récupéra le ballon et se tourna pour lancer un regard assassin à ses coéquipiers, cherchant celui qui avait tenté une attaque terroriste sur lui.
Robert s'excusa à la place de Pedri, en allant récupérer la balle auprès de Koundé. Lorsqu'il revint vers l'espagnol, celui-ci croisa les bras contre sa poitrine.
- Je veux dire, je suis son copain, j'ai le droit d'être jaloux ! En plus probablement il le fait exprès, vu comme il est passionné par la provocation. - Ronchonna-t-il, en tapant avec un pied par terre. - Tu peux me repasser le ballon, Rob ?
- Je ne préfère pas, non. - Répondit le polonais, en mettant la balle bien ancrée au sol sous son pied. - Je ne veux pas que, en te défoulant, tu risques de frapper encore un de nos coéquipiers. Par contre pour ce qui concerne Pablo...
Pedri marmonna, tandis que Lewandowski reprenait.
- ...tu dis qu'il y a la possibilité qu'il continue pour essayer d'obtenir une réaction de ta part ?
L'espagnol hocha la tête. Lewandowski était gentil. Il ne semblait pas le considérer comme un adolescent en pleine crise de jalousie. Il essayait simplement de le comprendre et de l'aider en quelques sortes.
Tant bien que mal, car leurs deux générations avaient une vue de l'amour et du romantisme totalement différente.
- Je pense qu'il me provoque vu il sait qu'après, quand on couche ensemble je suis plus-
- Stop stop, je veux pas avoir les détails. - Le coupa l'attaquant, en grimaçant. - Et moi qui vous croyait bien plus innocents que ça... à mon époque les jeunes étaient différents. Et c'était moins... compliqué.
Pedri lança un regard amusé au plus âgé.
- Rob, tu parles comme si tu avais fait la guerre ! - Fit-il remarquer, tandis que les joueurs commençaient à se rassembler vers l'entrée du camp d'entraînement.
Xavi leur avait sûrement ordonnés de re-rentrer à l'intérieur pour discuter des tactiques contre les madrilènes.
- J'ai 34 ans, je suis expérimenté. - Marmonna le polonais, avant de lui faire signe de la tête en direction des joueurs rassemblés. - File parler avec Pablo, expliques-lui la situation et tu verras qu'il comprendra. Pour faire avancer votre relation il faut avant tout que vous trouviez un moyen de régler vos conflits en parlant.
L'espagnol resta un instant en silence, hésitant. Son regard s'était posé sur son copain, toujours en compagnie de De Jong.
- Fais-moi confiance. Ma situation sentimentale n'a pas été des meilleures, mais je t'assure que je sais ce qui est bon et ce qui est mal. - Reprit l'attaquant, en s'approchant pour lui poser une main sur l'épaule en guise d'encouragement.
- Je suis peut-être en train d'exagérer un peu trop, mais je ne veux pas que votre relation termine mal à cause du manque de communication entre vous. La communication est primordiale.
- Merci Rob. Je vais en parler avec lui. Je vais faire gaffe à ne pas tout foirer. - Fit le milieu de terrain après avoir lâché un soupir.
Lewandowski ôta sa main de l'épaule du plus jeune, fier de lui et de sa persuasion. Il avait, une fois de plus, accompli son devoir de bon père d'équipe, en aidant les plus jeunes avec leur vie sentimentale.
- Fonce. - Dit-il simplement, en avançant vers le reste du groupe pour laisser Pedri seul et libre de rejoindre son copain pour clarifier la situation une bonne fois pour toutes.
L'espagnol regarda son coéquipier disparaître dans le centre d'entraînement, avant de rapporter son attention sur Gavi, resté seul en train de fixer le sol à côté de l'entrée de la structure.
Était-il en train de l'attendre pour rentrer, ou simplement en train de fantasmer sur Vinícius, une fois de plus ?
Sans hésitation, le milieu de terrain avança jusqu'à son copain, pour venir l'enlaçer. Gavi ne répondit pas immédiatement à son câlin, trop surpris par cet affection improvise.
- À quoi je dois ce câlin ? Je te manquais tellement, pendant que tu t'entraînais avec Robert ? - Demanda le plus jeune, en glissant finalement ses bras autour du cou de son bien aimé.
- Tu me manques toujours, quand je ne peux pas parler ou m'entraîner avec toi. - Répondit Pedri, en redressant la tête avec un grand sourire. - Même si en ce moment ce n'est plus avec moi que tu parles. Tu as d'autres intérêts...
Il ajouta une note taquine sur la dernière phrase, en évitant de faire croire à Gavi que cela l'énervait particulièrement.
Le plus jeune aurait pris ça comme une invitation à le provoquer. Où à se victimiser ironiquement.
Il n'était pas surnommé Gavictime pour rien, dans le milieu des fans madrilènes et non seulement.
- Ooh, tu parles de Viní ? - Fit Pablo, en feignant l'innocence. Son attitude commençait à devenir irritante.
Le plus âgé inspira un instant avant de poser ses mains sur les joues de Gavi pour que celui-ci le regarde dans les yeux.
D'un air solennel, il commença son discours.
- Écoute Pablo. Je suis ton copain, je t'aime de tout mon cœur. Je t'avoue que t'entendre parler de Vinícius vingt-quatre heures sur vingt-quatre est fatiguant... je suis jaloux, oui. Mais je te dis ça car je ne veux pas te perdre, Gavi. Je t'a-
- Pepwi tu m'écwases les jouwes et j'awive pas à respiwer. - Le coupa Gavi, les mains de son copain posées sur son visage l'empêchant de le parler correctement.
Pedri le lâcha, en fronçant légèrement les sourcils.
- Tu ne m'écoutais pas, enfaîte. - Fit-il, en croisant les bras contre sa poitrine et en toisant son copain d'un air sévère. Gavi était vraiment irrécupérable.
- Si, si je te jure ! - S'empressa de lui répondre le plus jeune. - C'est juste que limite j'arrivais pas à respirer, et pour t'écouter et te répondre je dois respirer, donc...
- Donc ?
- Donc je ne veux pas que tu t'inquiètes pour ça, Pepi. Tu sais très bien que je plaisante, et que tu es le seul que j'aime. - Dit le plus jeune, ses yeux bruns toisant attentivement le plus âgé.
Ce dernier resta un instant en silence, hésitant. Il n'avait jamais eut de doutes sur l'amour que Gavi lui portait, mais la manière dont son copain parlait de Viní suggérait autre chose...
- On m'a suggéré de parler avec toi de ça. - Fit finalement Pedri, en laissant ses bras retomber le long de son corps. - Car la communication est primordiale...
Gavi arqua un sourcil, en esquissant un sourire.
- C'est une phrase signé LewanGOALski ça. - Répondit le jeune barcelonais, amusé. - Il avait peur notre relation finisse comme la sienne avec le blond du BVB ?
Pedri souffla. Gavi était définitivement irrécupérable, il ne se laissait jamais de le répéter.
Le plus âgé des deux espagnols avait vaguement entendu parler de Marco Reus, l'ancienne flamme de leur numéro neuf.
Les deux ne se parlaient pas depuis longtemps, selon ce qu'il savait.
Et il y avait bien que Pablo capable de blaguer sur une situation si délicate.
- Viens Pablo, on rentre. Les autres sont déjà tous dans le camp d'entraînement. - Fit finalement le plus âgé, en attrapant le bras de l'autre milieu de terrain pour le conduire à l'intérieur.
- À moins que tu veuilles quitter le Barça pour aller au Réal. Alors là notre situation ressemblera à la leur, vu que Lewy a quitté le BVB pour aller chez leurs ennemis. - Continua Gavi, tandis qu'ils procédaient dans les couloirs.
Pedri leva les yeux au ciel, laissant son copain parler.
Il navait rien de quoi se lamenter, car pour une fois le centre de la discussion n'était pas le madrilène portant le numéro sept.
Mais bien entendu le brésilien ne tarda pas à faire partie du discours de Gavi.
- Après, si tu veux y aller moi je n'ai rien contre. J'aurais l'occasion de voir Vinícius plus souvent, en venant te rendre visite à Madrid. - Pouffa-t-il, en s'accrochant au bras de son bien aimé.
- Je plaisante, je plaisante ! - Ajouta-t-il lorsque Pedri le fulmina du regard. - Tu reste le meilleur à mes yeux, dans tout et pour tout !
- Je préfère ça, en effets. - Ronchonna le plus âgé, en prenant la main de son copain dans la sienne tandis qu'ils continuaient à marcher vers le hall du centre d'entraînement.
Gavi lui adressa un sourire radieux, en penchant la tête pour la poser sur l'épaule de Pedri.
- Tu es le meilleur, Pepi.
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Bonjour bonsoir, tout le monde !
J'espère que vous allez bien, et que cet OS vous a plu !
C'est Pedri×Gavi qui vient d'une commission de anael_le .
Je l'ai écrit quelques jours avant le Clàsico de l'autre jour.
Et n tant que madrilène, ça a été un coup dur pour moi d'écrire du mal de Viní. Je vous prie d'apprécier mon effort...
Je suis aussi une grande fan du ship Viní×Gavi, donc cet OS sera le seul dans son genre, à part si une autre commission Pedri×Gavi devait arriver !
Il y a aussi un petit clin d'œil au ship Reus×Lewandowski, trop sous-coté selon moi !
Ainsi dit, je ne m'étale pas ultérieurement ! Je vous souhaite une bonne journée/soirée !
Bisous !
- Lily.
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